La gueule du lion
Event

An 298 - Lune 13 - Semaine 1 - Jour 7

Dans la ville

Ce matin-là, le Septian de la première semaine de la dernière lune de 298, quand l’aurore apparut sur la cime des montagnes à l’est de Port-Lannis, seules les fumerolles s’échappant des incendies désormais maîtrisés témoignaient de l’horreur de la nuit. Des hommes, des femmes et des enfants pleuraient devant leur demeure calcinée et leurs vies brisées, ceux qui avaient eu la chance de ne pas perdre un proche dans les flammes avaient perdus tout ce qu’ils possédaient. Des centaines de cadavres brûlés ou asphyxiés s’amoncelaient dans les rues, ils furent rapidement emmenés par des chariots jusqu’aux fosses communes accompagnés par des familles en deuil. La cité n’était plus à feu et à sang, mais maintenant que la culpabilité des Fer-Nés ne faisait plus aucun doute, ses habitants garderaient surement un gout amer dans la bouche en repensant à ce désastre, un gout de cendre. Comment leurs vies qui semblaient si tranquille et paisible la veille, pouvaient avoir si vite basculée, ne laissant derrière elle que du bois carbonisé, des pierres noircies et des corps consumés par les flammes. Le tocsin s’était enfin tut, laissant enfin les plus petits épuisés s’endormir dans les bras de leurs mères qui bénéficiaient de l’hospitalité des septuaires et de l’aide des septa et septons ou encore de l’entraide des habitants qui avaient été épargnés.

Portes de Castral Roc

Le macabre cortège de quarante Manteaux Rouges qui escortait le corps de Damion Lannister et des autres Lannister présents dans la ville, heureusement sains et saufs, vers Castral Roc s’arrêta bientôt devant les portes de la forteresse troglodyte. C’est ainsi que Shiera, Lucion, mais aussi Margot et Rosamund furent accueillis comme il se doit par les dix gardes postés à l’entrée. Juste derrière eux se trouvaient les quarante-cinq prisonniers désarmés et attachés, mais fort agités difficilement maîtrisés par leurs cent-vingt fiers geôliers bien décidés à faire payer les ennemis.

Sur le port

Quelques instants plus tard sur le port, la fièvre de la nuit qui avait visé à puiser toute l’eau possible pour éteindre le feu cédait doucement la place à la fatigue et aux mines mornes des Manteaux Rouges et des habitants qui les avaient aidés et rejoignaient un chez eux qui n’existait peut-être plus. C’est alors que deux galères de patrouilles accostèrent et que les premiers marins à sauter à terre hurlèrent à qui voulait bien l’entendre :

__ La Flotte de Fer est à nos portes ! »
__ Nous avons été attaqués. »
__ Des centaines de boutres, des milliers de Fer-Nés ! »
__ Ils ont fondus sur nous à la faveur de la nuit. »
__ Fuyez pauvres fous, fuyez ! »
__ Nous avons eu de la chance d’en réchapper, beaucoup sont morts. »
__ Il faut se retirer à l’intérieur des remparts ! »
__ Une quinzaine de boutres, je dirais. Ils nous suivent de près. »
__ Tout le monde à l’intérieur de la ville, vite ! »
__ Ils seront bientôt sur nous... »

Une fois que les officiers du guet eurent démêlés le vrai du faux dans toute cette agitation teintée de peur un messager fut envoyé à la hâte au Roc pour prévenir Kevan Lannister de la situation. Et en effet, à peine le temps pour tout le monde de se retrancher derrière les hautes et solides murailles de la ville que les quatorze boutres Fer-Nés furent en vue. Port-Lannis comptait encore 640 Manteaux Rouges sans compter ceux présents devant les portes du Roc, plus les cent-cinquante marins qui venaient de rentrer avec leurs trente blessés dont certains ne passeraient probablement pas la nuit. Le tocsin sonna de nouveau, réveillant la peur et les pleurs dans les demeures encore debout…

© Belzébuth

Spoiler:

Les gardes de la Bouche du Lion, immense et majestueuse salle qui constituait l’entrée de Castral Roc ne pouvaient délaisser leur poste, surtout maintenant que le messager leur avait annoncé la terrible nouvelle : La flotte de Fer serait bientôt aux portes de la ville. Les Manteaux Rouges qui avaient amenés les Fer-Nés et les Lannister de Port-Lannis entrèrent donc pour mettre leurs prisonniers aux geôles et les lions dans leur antre impénétrable. Avec eux, le messager qui se dépêcha de porter la missive du commandant de la Flotte du Lion et du lieutenant de la porte du Port à Kevan prévenant ce dernier qu’ils organisaient la défense du port mais ne seraient pas contre un peu de renfort. Aussitôt dit, aussitôt fait, le chevalier envoya le messager quérir tout le renfort possible dans la ville pour défendre le rempart ouest. Evidement quelques hommes resteraient en garnison à chaque porte et surveilleraient les terres, on n’est jamais trop prudent, mais le gros du guet attendrait les Fer-Nés de pied ferme… Le Kraken allait constater qu’on ne s’attaque pas au Lion sans essuyer son courroux !
Le Lion mandata aussi quelques un de ses hommes pour allumer au plus vite les feux d’alarme destinés à prévenir tout l’ouest que leur capitale en danger requérait leur aide. Mais Algood, Geneste, Jast, Kenning, Clegane, Prestre, Crakehall arriveraient ils à temps ? Ils étaient tous à plus d’un jour de cheval de Port-Lannis…

__ Messer, vos cousins ont été mis en sûreté dans les appartements du haut. »
__ Très bien, ordonnez aux Manteaux Rouges qui les ont amenés de se rendre au port pour défendre la ville, même chose pour ceux qui ont pris les incendiaires. »

Pendant que tout ce petit monde partait avec une mission bien précise qui ne manquerait pas de donner du fil à retordre aux pirates, quelques-uns des Manteaux Rouges qui se dirigeaient vers les cachots firent demi-tour avec leurs prisonniers. C’est ainsi que quelques minutes plus tard, un géant, un homme massif, un homme normal et deux blondes furent agenouillés devant Kevan Lannister.

__ Messire, nous venons d’apprendre que cet homme n’est autre que Victarion Greyjoy. Les autres sont ses lieutenants à l’origine de cette attaque. Nous avons pensé que vous voudriez les interroger en priorité. »
__ Vous avez bien fait, merci. »

Le régent de Castral Roc fit un signe de la main pour que les Manteaux Rouges de la forteresse prennent le relais et que les autres rejoignent le port, mais alors que ses hommes s’exécutaient, il semblait que les autres ne bougeaient pas…

__ Que voulez-vous ? »

Un silence, un flottement, personne ne répondit et les hommes de la citadelle regardèrent leur commandant sans savoir quoi faire et sans vraiment se douter de ce qui se tramait, même s’il était évident désormais qu’il y avait anguille sous roche ou plutôt Kraken sous Roc…

__ NOUS VOULONS LE FER-PRIX ! » Hurla Victarion.



Il était à présent détaché en attrapant un garde surpris par le bras pour le lui casser, récupérer son épée et lui trancher la tête d’un geste sûr pendant que le colosse d’Orkmont tuait un ouestien à mains nues et prenait son fléau. Glenhild se jeta avec une simple dague sur le dos d’un autre et la lui planta dans la carotide avant de lui prendre son arme, le visage plein de son sang encore chaud. Vigdys roula dans les pieds d’un autre, il tomba devant Ragnar qui lui planta sa dague dans le dos et lança l’épée de ce dernier à son amie pendant que lui récupérait une hache sur un autre cadavre. Les Manteaux Rouges qui avaient amenés les prisonniers tuaient leurs compatriotes et les prisonniers libérés prirent les armes des morts pour se jeter sur les autres. Ces quelques instants de flottement avaient suffi aux Fer-Nés pour se détacher grâces aux dagues fournies par les faux Manteaux Rouges qui n’étaient autre que les pirates infiltrés dans le guet tout au long de la nuit. Il ne fallut à Kevan que quelques secondes pour comprendre le piège qui se refermait sur lui, mais il ne comptait pas se rendre sans combattre, il cria à ses hommes de former une ligne avec les boucliers devant dans le coin supérieur droit de la pièce où il y avait une porte. La galerie d'Or était prise, mais les chevaliers tirent bon et purent effectuer une retraite tactique pour enfermer les Fer-Nés dans la salle et chercher du renfort pour la contre-attaque.

Le lion soupçonnait que si ces Manteaux Rouges étaient des faux, il y en avait peut-être d’autres dans le château, mais aussi dans la ville. Ne pouvant pas se défaire des Manteaux Rouges qu’il avait sous la main, il dépêcha quelques domestiques pour avertir autre. Ils avaient ordre de ne parler qu’à ceux qu’ils connaissaient, des gradés pour la plupart. Seulement il fallait aux messagers passer dans les couloirs du Roc, ils y découvrirent alors avec stupeur qu’effectivement, les Fer-Nés de la Galerie d’Or étaient loin d’être seuls. Ceux qui avaient été emmenés aux cachots avaient aussi, été libérés et armés par leurs geôliers eux même et remontaient désormais vers les salles supérieures en tuant tout sur leur passage. En haut, les Lannister soit disant sains et saufs avaient été faits prisonniers par leurs propres gardes soudainement retournés contre eux dont certains descendaient vers l’entrée de la citadelle en massacrant tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un soldat. Le message arriva trop tard, sauf pour les gardes de la porte qui envoyèrent les domestiques chercher du renfort et se préparèrent à tenir la porte coûte que coûte en espérant que de vrais Manteaux Rouges leur viennent rapidement en aide.

Seulement, si quelques hommes purent sortir pour prévenir les autres de l’infiltration d’îliens dans les Manteaux Rouges, sur le port déjà la bataille faisait rage contre des milliers de Fer-Nés enfin à portée des archers et arbalétriers. Aussi, le temps que le message soit transmis et qu’on soit en mesure de démasquer les coupables, il était trop tard, la massive porte du port avait été ouverte par ses derniers et les hommes du guet se jetèrent dans la bataille avec courage. Malgré l’étroitesse du passage par rapport au nombre d’assaillants, à près de cinq contre un envahirent rapidement la basse ville, forçant les Manteaux Rouges à battre en retraite vers Castral Roc. Le chaos régnait dans les rue de Port-Lannis, les hordes de Fer-Nés déferlaient sur la ville semant la panique et la mort, les habitants tentaient de trouver un refuge chez leur seigneur ou de sortir de la ville, fuyant la marée d’acier et de sang dans le petit matin blême de peur…

Kevan et ce qu’il lui restait de garde avait rejoint les hommes de la porte et tous défendaient la porte du Roc contre les Fer-Nés dans une bataille héroïque où l’ordre et la détermination faisait face au nombre et à la sauvagerie. Mais n’allez pas croire que des îliens n’étaient pas capable de mener une attaque coordonnée, à chaque assaut, les ouestiens reculaient et perdaient des hommes, ils finiraient par plier, ou par se briser. Les ordres des deux généraux résonnaient dans la Bouche du Lion donnant courage à leurs hommes

__ Ils ne prendront pas le Roc messieurs ! Ils ne le prendront pas parce que VOUS le défendez ! VOUS, manteaux Rouges de Port Lannis ! »
__ Ces hommes des contrées vertes sont courageux, mais ils ne sont rien à côté de nous, Fer-Nés, forgés dans le Roc, le Sel et l’acier ! »
__ Tenez vos positions ! Tenez et vous serez fait chevaliers ! »
__ Ce soir vous festoierez dans de l’or et vous boirez le sang des Lannister ! »
__ Manteaux Rouges, si je dois mourir je mourrais fier d’avoir été aujourd’hui parmi vous ! »
__ Ce soir nous seront tous riches et auréolés de gloire et leurs têtes ornerons leur propre forteresse comme celles de nos pairs il y a neuf ans ! Vengeance ! Vengeance pour vos fils, vengeance pour vos frères et vos pères ! »



Lorsque la bataille parut perdue pour les Manteaux Rouges, des coups retentirent sur la porte, de l’autre côté, des milliers d’ouestiens apeurés et de Manteaux Rouges qui n’avaient eu d’autres choix, sachant Castral Roc en danger, que d’abandonner la ville aux mains des Fer-Nés. Le temps de s’assurer qu’il s’agissait de véritables hommes de Port-Lannis et les portes furent ouvertes pour laisser place à plusieurs centaines de soldats bien décidés à reprendre leur unique chance de survie pour eux et les familles ici présentes. Sous la pression de la foule, ils ne purent refermer de suite les portes de la citadelle, mais dans la Bouche du Lion, la situation venait de basculer…
Les Fer-Nés reculèrent en désordre et Vigdys fut laissée en arrière, Victarion tenta d’aller à son secours, mais il dut faire face à plusieurs Manteaux Rouges et en put arriver jusqu’à elle, heureusement pour le Lord Commandant, le Colosse d’Orkmont vint à sa rescousse. Quant à la bâtarde blonde, à l’instant où un ouestien allait la frapper de son épée, Ragnar s’interposa et la sauva, mais il fut salement touché et la supplia de rejoindre les autres et de le laisser ici, il savait qu’il allait mourir, mais il avait sauvé sa belle.

__ Ne reculez pas ! Un Fer-Né de recule pas ! » Glenhild prit un bouclier et passa en première ligne en hurlant : « Mur de bouclier ! »

La blonde voyait son plan pour prendre Castral Roc s’écrouler en un instant et était bien décidée à mourir en combattant jusqu’à ses dernières forces plutôt qu’à se laisser prendre et à laisser ces pédales de contrées vertes reprendre leur château. La voix de Victarion retentit soudain avec plus de force et plus de gravité que jamais. Il avait bien compris que plus ils reculaient plus ils avaient de chance d’arriver dans un endroit assez large pour se faire submerger rapidement et que si cette foutue porte se refermait, il serait impossible aux Fer-Nés de sa flotte de leur venir en aide à temps.

__ Ce soir vous festoierez avec le Dieu Noyé mes frères ! Car ce qui est mort ne saurait mourir, mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux ! »

Mourir au combat, c’était le rêve de n’importe quel guerrier présent dans la Gueule du Lion en cette matinée sanglante, et le Mur de bouclier se fit plus impénétrable et les lames qui en sortaient plus meurtrières. Cela stoppa l’avancée des ouestiens, mais le rapport de force était presque de un pour trois en faveur des Manteaux Rouges sans compter les habitants qui eux aussi étaient prêts à se battre pour entrer. Heureusement, comme tout Fer-Nés digne de ce nom, c’était aussi le rêve de ce qui remontait les rues brumeuses de la ville sans trop s’attarder à violer ou à piller car ils savaient que ça n’était pas l’objectif premier. Il ne s’agissait pas d’un raid comme les autres, il s’agissait de prendre Castral Roc et Port-Lannis, de piétiner le lion, de faire payer à la couronne la répression sanglante de la rébellion. Il s’agissait d’un rêve qui avait longtemps semblé inaccessible et qui avaient pris corps dans les paroles et le plan de Victarion Greyjoy et ses lieutenants, Glenhild Bonfrère, Vigdys Pyke, Falko Vendeloyn, Ragnar et Alyn Orkmont : redevenir les fiers guerriers qui autrefois avaient conquis le Conflans sous le règne du Roi du Sel et du Roc, redevenir les terreurs des mers et bien plus encore…

__ Lord Tywin saura payer ses dettes, NOUS leur feront payer leur affront, VOUS les exterminerez jusqu’au dernier ! »

Cela aurait pu être possible si les Fer-Nés n’avaient pas tenus assez longtemps pour que leurs renforts arrivent à leur tour, prenant habitants et Manteaux Rouges en tenaille les obligeant à reculer à leur tour dans la forteresse. Victarion se replia avec ses hommes dans la Galerie d’Or emportant dans ses bras Glenhild, gravement blessée à la jambe et postant les hommes qui lui restaient aux portes pour les bloquer avec tout ce qui leur passait sous la main. Les prisonniers Lannister avaient aussi été réunis ici et attachés les uns aux autres gardés par quelques Fer-Nés durant tout ce temps. Ils retrouvaient espoir en voyant leurs geôliers en si mauvaise posture, mais quand la porte fut enfin ouverte par Victarion lui-même, ils déchantèrent rapidement.

__ Qui tu disais Vig ? »
__ Sunniva... »
__ ALLEZ ME CHERCHER SUNNIVA TOUT DE SUITE ! »



Les couleurs Lannister furent arrachées des murailles d’où elles flottaient fièrement au vent et brûlées, bientôt remplacée par les drapeaux Fer-Nés et les têtes des morts parmi lesquels : Kevan qui avait combattu jusqu’à son dernier souffle tout comme une grande majorité de Manteaux Rouges dont le sang versé inondait le sol et Stafford qui lui, s’était rendu sans opposer la moindre résistance, ce qui avait énervé les hommes pour qui l’honneur au combat était tout. Son fils et sa fille, Cerenna serait bientôt le jouet des Fer-Nés. Mais si c’était une victoire, et une belle, les îliens avaient, eux aussi, essuyés de lourdes pertes dans cette attaque, environs un millier de morts et de blessés dont certains n’en réchapperaient pas parmi lesquelles Glenhild qui ne crierait pas de plaisir ce soir-là. Néanmoins, rien de comparable à ce qu’avaient subi les habitants de Port Lannis à cause, certes, de l’opportunisme et de la barbarie des Fer-Nés, mais aussi de l’orgueil démesuré de leur Seigneur et Maitre qui avait considérablement affaibli son propre fief sous prétexte de faire une démonstration de force au Roi après la blessure de sa petite fille, Myrcella. Ils festoyèrent en l’honneur de leurs morts dans la vaisselle d’or de Castral Roc et besognèrent leurs prisonnières sur les belles nappes blanches recouvertes de victuailles fines préparées sous la menace par les cuisiniers du Roc et de vins de la Treille. Le soleil se couchait sur cette funeste journée, les corbeaux rigolards se repaissaient des cadavres quand un chant s’éleva de la Galerie d’Or :


Les pluies de Castral Roc seraient chantées chez tous les Fer-Nés pour glorifier cette prise et tous ceux qui y avaient contribués, les vivants comme les morts, la première étape pour conquérir le monde, la première pierre d’un tout nouveau royaume. Castral Roc, forteresse millénaire et imprenable des lions était tombée et les servantes qui nettoyaient le sang sur la pierre n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Et Port-Lannis aussi était aux Mains des Fer-Nés et bien entendu bouclée et prête à être défendue, les habitants n’avaient d’autre choix que de se plier à leurs règles sans quoi ils étaient exécutés sur le champ. Les boutres laissés au large furent ramenées au port de la ville et certains repartirent avec certains otages triés sur le volet pour les îles parmi lesquels Daven et Cerenna, mais aussi les jumeaux, l’épouse et la dernière-née de Kevan. Deux Lannister, des officiers, des Manteaux Rouges et quelques hommes pris un peu au hasard ornaient donc les remparts de la forteresse et de la ville lorsque les premiers renforts ouestiens arrivèrent depuis les châteaux des plus proches vassaux le lendemain matin. Une bannière écarlate au lion d’or s’envola dans le lever de soleil et alla rouler dans les sabots des chevaux des fidèles vassaux de Lord Tywin. Le lion était-il mort en ce soir de Thorrhent ?

NB:

Le membre 'Glenhild Bonfrère' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 100' : 32