AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Forum Recherche Habitants Régions S'enregistrer Connexion
Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

Partagez

[Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage




Invité
« Invité »

[Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Empty
MessageSujet: [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Icon_minitime18.12.14 23:57

« Les funérailles d'un frère haï»
Endrew Cafferen & Béric Dondarrion

–––––––––––––


An 298 • Sixième lune • Semaine 3 • Jour 6.
Bourgfaon


La mort … Triste amie et pourtant voilà l’ombre au tableau qui semblait planer tel un corbeau de mauvais augure au-dessus de la maison des Cafferen. Pourtant, la famille n’était pas aussi nombreuse que celle des Frey et ces morts à répétition avait pour effet de diminue de manière considérable la famille Cafferen au point qu’aujourd’hui seuls deux de ses membres pouvaient encore permettre à ce nom d’être porté par les générations futures, assez désolant n’est-ce pas. A chaque nouvelle mort, Endrew avait été terrassé par le chagrin, le chagrin du nouveau qui voit son oncle le héros mourir sur le champ de bataille. Et comme si cette chute de leur maison à Cendregué n’avait pas suffi pour endeuiller la famille, son assassin, le gueux Randyll Tarly s’était fait coupable d’avoir coupé la tête du Lord pour la servir sur un plateau d’argent à son roi fou. Une atteinte faire à la famille que les Cafferen n’ont jamais accepté, ils vouent depuis une haine féroce pour les Tarly. Mais ce n’était pas la seule mort qui avait plongé Endrew dans les abîmes les profonds de son être, non le pire reste et restera celui sa regrettée mère, lady Violyn Cafferen, une femme douce et généreuse qui aimait son fils comme on aime sa propre vie. Décédée pendant son sommeil … Endrew ne s’en était jamais remis et il lui arrive encore quelques fois de faire des cauchemars la nuit, il voit dans ses songes la silhouette spectral de sa mère, avec une peau qui a la couleur de la pierre et qui au toucher rappelle le marbre de par sa froideur. Un regard vide entouré d’un voile de lin blanc en lambeau, celui qui ceignait sa tête lorsqu’elle dormait. C’était une vision de cauchemar, mais en même temps elle lui manquait, et c’est sûrement pour cela qu’il en rêvait encore si souvent : sa mère lui manquait.

Dernièrement, une mort nouvelle a secoué toute la famille, la maigre famille, des Cafferen. Ser Alessandor Caffere, l’aîné de la famille, l’héritier de la maison, celui que tous admiraient au château, celui qui semblait redorer leur blason à travers les tournois auxquels il participait, cet être tellement chéri par leur père, venait de mourir, l’épée à la main, mais pas lors d’un combat, non juste à la fin d’un entraînement à l’épée. Le mestre de la maisonnée avait ausculté le cadavre du jeune homme et avait ainsi énoncé les causes de la mort : maladie du cœur. Celui-ci était en effet trop gros, à cause d’un entrainement intensif doublé d’une malformation congénitale… Lord Florent Cafferen pleurait la mort de son aîné, mais c’était bien le seul des Cafferen à éprouver une telle peine… Quand Endrew l’avait appris, c’était presque avec soulagement : il n’avait jamais aimé son frère et même si sa mort l’atteignait il pouvait dire qu’il était triste car il ne l’était pas. Il avait juste peur désormais, car il devenait ainsi l’héritier des Cafferen, au grand dam de son père. Sa sœur, Bethany, n’avait jamais aimé leur frère non plus et pour elle cette mort était de bon augure car elle annonçait le retour de son frère adoré : Endrew.

Néanmoins, pour sauver les apparences, Endrew devait garder un air noble et peiné lors des funérailles de son frère. Pour cette cérémonie, son père lui fait porter de nouveaux habits, enfin ornementé de leur blason, les deux faons. Il portait ainsi une délicate tenue en soie d’un vert sombre parsemé de fragiles fleurs et motifs de feutre noir et sur la pièce du haut on pouvait voir un faon doré sur chaque côté de la boutonnière en train de se faire face. Il portait en plus de cela une chemise de lin blanc en dessous qui se voyait quelque peu. Son frère quant à lui avait été revêtu de sa plus belle armure et elle brillait à la lumière des bougies tandis que le Septon procédait à la cérémonie à l’aide de quelques prières où il destinait le bien aimé Alessandor à la grande-salle en or du Père… Pour Endrew, il irait plutôt dans un des sept enfers, mais il devait se taire, par respect pour les lieux. Une fois la cérémonie terminée, le corps de son frère haï fut enseveli sous la terre dans un carré de verdure où sont situés les sépultures des anciens seigneurs de Bourgfaon. Suite à cela, leur père, Lord Florent Cafferen invita les présents à le rejoindre dans l grande salle du château pour boire une coupe de vin en l’honneur de son fils bien aimé. C’est lors de ce verre que le plus grand nombre de personnes serait présent, la cérémonie n’ayant été ouverte qu’aux intimes du mort.

On peut dire qu’Endrew s’ennuyait fortement, il était là à devoir écouter les condoléances de certains et leurs regrets sur la bravoure de son frère. Lassé par les propos de son paternel, le jeune faon se dirigea vers une fenêtre pour observer le paysage de son enfance … Il entendit néanmoins quelqu’un s’approcher, sans doute pour lui parler ?
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut




Invité
« Invité »

[Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Empty
MessageSujet: Re: [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Icon_minitime28.12.14 9:41

Des funérailles…

Encore et toujours.

Béric n’aimait pas cela, ce genre de cérémonie avait tendance à faire resurgir en lui de triste souvenir. Ces quinze dernières années, il avait assisté à bien trop de veillée funèbre, enterré bien trop de gens auquel il tenait. Le dernier en date était le père d’Edric, feu Lord Dayne. Certes, il ne connaissait pas bien l’ancien sire des Météores mais il avait partagé la douleur de son jeune écuyer et la détresse de sa promise. Perdre un père et un frère… Il ne connaissait que trop bien ce que cella représentait et il ne le souhait à personne.
Pour une fois, la faucheuse était allée faire sa moisson ailleurs. Il en était presque soulagé et cette sensation lui donnait la désagréable envie de vomir. Ainsi chevaucha-t-il en direction de Bourgfaon. Huit jours de route à être brassé par un sentiment égoïste. Le voyage fut bien monotone, presque personne n’osa desserrer les dents, le souvenir de leur dernière veillée funéraire était encore bien trop présent.
Ils arrivèrent à destination le matin même de la cérémonie. Béric laissa la majeure partie de ses compagnons à l’auberge et il prit la direction de la forteresse des Cafferen. Il ne connaissait pas encore Lord Florent Cafferen, le père du défunt. Quant à Alessandor Cafferen, il avait apprit à le connaitre lors des quelques tournois qu’ils avaient fait ensemble. Le premier en date était celui de Castral Roc, 3 ans au par avant. C’était le premier au quel Lord Dondarrion participait, il n’avait alors que 18 ans. Puis avait suivit celui de Port Real, l’année suivante.
Béric n’avait pas jouté contre Alessandor, ils avaient juste apprit à se connaitre lors de nombreuse soirée bien arrosée. Au final, Béric ne fréquentait pas beaucoup le défunt, il savait juste que c’était un bon compagnon de beuverie, un jeune noble de la Terre de l’Orage voué à devenir l’héritier de son père Lord Cafferen. Destin que vraisemblablement il ne connaitrait jamais.

En entrant dans la grande salle du château, Lord Dondarrion allât se présenter et par la même occasion présenter ses condoléances au seigneur des lieux. Suite à un échange succin des plus cordiaux, le jeune lord laissa sa place aux autres invités qui attendaient d’en faire de même. Béric était profondément navré pour cet homme qui venait de prendre son héritier. Il ne pu s’empêcher de penser à son grand père qui avait connu pareille penne et qui ne s’en était jamais remit. La vie est juste une créature étrange et impitoyable. Surtout quant on pense à la fâcheuse façon dont était mort Alessandor… Non mais vraiment qui méritait de finir ainsi, s’écroulant telle une bête de somme ayant trop travaillé ?
Béric lui espérait pouvoir mourir vieux, dans son lit au coté d’une femme aimée ; Ou au champ de bataille, dignement. Pas comme un vieux canasson que l’on aurait attelé à la charrue une fois de trop… Non, surtout pas.

Brassée par l’idée de comparer le défunt à un vieux canasson, Béric prit le chemin de la fenêtre la plus proche espérant ainsi profiter d’un peu d’air frais pour atténuer ses hauts le cœur.

Il trouva là un homme, perdu dans la contemplation du paysage. Il portait les couleurs des Cafferen et notre jeune Lord se demanda un instant qui il pouvait bien être…

« Puis-je me joindre à vous ? Je souhaite juste profiter d’un peu d’air frais, ce genre de cérémonie n’a jamais été ma tasse de thé. »

Il s’installa aux cotés de l’inconnu, plongeant dans la contemplation du paysage extérieur.
Béric aurait put lui offrir ses condoléances, comme la bien séance l’aurait voulu, mais il ne le fit pas. Il ne connaissait que trop bien sa sensation de saturation que pouvait provoquer ce genre de déclaration au bout d’un moment. Il garda un instant le silence, profitant du calme ambiant.

« Même un vieux cheval de mérite pas de mourir ain… » Et merde… Il avait raisonné à voix haute, une fois de plus… Une fois de trop ?
« Vous connaissiez bien Alessander ? » Béric essaya de camoufler sa réflexion, espérant que son compagnon ne lui en tienne pas rigueur.
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut




Invité
« Invité »

[Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Empty
MessageSujet: Re: [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Icon_minitime10.01.15 2:10

L’air frais ne suffisait à Endrew pour lui retirer cet arrière-goût de dégout dans a bouche, comme si on l’avait forcé à manger un fruit pourri. Il ne se sentait véritablement pas à l’aise dans cette pièce où il se devait de faire semblant d’aimer la personne dont on venait de rendre hommage lors des funérailles. Il n’avait jamais été à l’aise avec la mort, que ce soit avec celle de sa mère des années plus tôt, période à laquelle il était ressorti complètement dévasté, ayant utilisé par la suite plus que de raison le thé de lune pour retrouver un sommeil paisible, ou même avec celui de son frère même si la raison était différente. Pour la troisième fois depuis sa naissance, si l’on comptait le décès de son oncle lors de la rébellion, les Cafferen organisaient des funérailles … La mort semblait s’être pris d’affection pour la famille. Mais cette fois, c’est justement ce manque de tristesse comparé à celle des invités qui troublait le jeune faon… Il se sentait terriblement mal à l’aise, comme s’il assistait aux funérailles d’un inconnu, même si son frère n’en était pas un. Il ne parvenait pas à le regretter car les seules images qui lui revenaient à l’esprit remontaient à plus de 13 ans… Juste avant son départ pour la Citadelle des Mestres, son frère n’avait pas hésité à toujours plus martyriser son cadet, pour n’importe quelle raison et quand son père l’a découvert avec un domestique dans le grenier à nourriture Alessandor a tenu là le motif rêvé pour pouvoir battre et maltraiter son frère sans que son père n’en dise rien. Les relations avec lui n’avait jamais été des meilleures et elles s’étaient empirés au point qu’Endrew n’avaient même pas adressé la parole à ce monstre de muscles que son frère était devenu lors des funérailles de sa mère quelques années auparavant. Le voir désormais blanc comme la mort allongé sur une table de pierre, sans défense, ne pouvant plus le martyriser, soulageait et mettait mal à l’aise le jeune Endrew. L’atmosphère était suffocante dans la salle où tous les invités buvaient un verre en l’honneur du défunt. Endrew se trouvait donc là droit comme un i près d’une des fenêtres pour respirer un bon bol d’air frais tandis que sa sœur se tenait près de leur père, regardant son frère avec le même dégoût que lui pour cet événement.

Il se pensait tranquille ou en tout cas que personne n’allait remarquer sa petite absence mais il fut bientôt rejoint par un jeune homme, qui avait semble-t-il son âge à quelques années près, au teint très blanc montrant que lui non plus n’aimait pas trop l’atmosphère de la pièce et les funérailles en elle-même, ce qui fut confirmé par ses propos. Endrew resta silencieux le temps d’écouter ce que l’inconnu disait, puis il se décida, après quelques secondes de silence pesant, à lui répondre, sa voix était rocailleuse comme si cela faisait des siècles qu’il n’avait pas parlé, il ne s’était même pas rendu compte à quel point sa gorge était sèche…

- Bien sûr… je comprends votre manque d’air, cette pièce est irrespirable. Tout comme vous, j’ai toujours détesté les funérailles et celles-ci sont encore plus désagréables pour moi… En ce qui concerne Alessandor, il s’agissait de mon frère aîné… Je vous retiens, ne vous excusez point, à dire vrai je ne le portais pas spécialement dans mon cœur … Une banale querelle fraternelle je présume ?


Dire de but en blanc que l’on n’appréciait pas le défunt lors de ses propres funérailles était particulièrement malvenu mais jamais Endrew n’accepterait de mentir ou d’être hypocrite, même t surtout pour son frère. Il pouvait très bien ne pas l’apprécier outre mesure sans que cela n’empêche le respect qu’il devait aux dieux d’honorer sa mort de sa présence. Bon, à vrai dire c’était son père qui l’avait en partie forcé à y assister et à ne pas quitter l’assemblée sitôt les prières du septon prononcées, mais il était là, pour l’honneur des Cafferen… Chacun avait son histoire personnelle avec le défunt, et même si celle d’Endrew était sinistre, il se devait d’être là …

- Mais dites-moi, comment le connaissiez-vous ? Vous sembliez l’apprécier je ne m’abuse ?


Endrew connaissait si bien son frère qu’il était bien incapable de savoir à qui il parlait en ce moment-même. Peut-être était-ce un simple ami ou au contraire un confident de la bête de somme qui reposait dans un autre monde désormais, mais Endrew voulait savoir la nature de sa relation avec son frère. A vrai dire, une question le turlupinait …

*Mais comment pouvait-on apprécier cette brute ?*
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut




Contenu sponsorisé
« »

[Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Empty
MessageSujet: Re: [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] [Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

[Terres de l'Orage] Les funérailles d'un frère haï [Béric Dondarrion & Endrew Cafferen]

Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» [La Treille] Le vin délie les langues [Owen Tyssier & Endrew Cafferen]
» [Port-Réal] Le Seigneur la Foudre et le bâtard des îles (pv Béric Dondarrion)
» [Hautjardin] Le parfum enivrant d'une fleur du soir [Silithia Farman & Endrew Cafferen]
» L'entourage d'Endrew Cafferen
» Endrew Cafferen - Les Histoires Fa(o)ntastiques

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Thrones Chronicles :: Zone Hors RPG :: Archives du forum :: Rp abandonnés-