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[Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn]

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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
« Devoir, Force & Honneur »
« ! Pour le Val ! »

Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 8678
à Westeros depuis : 16/02/2013
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MessageSujet: [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] Icon_minitime13.06.14 1:10



La leçon de Cyvosse


Année 298 - Lune 13 - Semaine 1 - Jour 7



Ashara ne comprenait toujours pas comment un simple voyage en bateau fait des milliers de fois avait pu la rendre si malade. Cela dit ça allait mieux depuis qu’elle avait quitté le bateau, mais elle continuait à vomir tous les matins au réveil et elle se sentait fatiguée. Si cela n’avait commencé bien avant son arrivée à Port-Real, et que Mestre Udo ne l’avait pas rassurée sur ce point, elle aurait complètement flippé qu’on tente de l’empoisonner à petit feu, mais elle essayait de ne pas trop angoisser à ce sujet, car cela ne faisait qu’amplifier les nausées. Elle avait alors eut une idée. Elle savait qu’Oberyn Martell était à Dorne, Robar le lui avait dit, elle savait que Daenerys avait été amenée là et lorsqu’elle avait appris comment elle avait été tuée, elle avait couru jusque dans les latrines pour rendre le peu qu’elle avait réussi à avaler. Or, il était un expert en poison, et en plus un ami, enfin si tant est que dans sa situation elle pouvait considérer qui que ce soit d’autre que sa propre famille comme ami. En tout cas, bien qu’il s’agisse de profiter de son savoir, elle était ravie de le revoir après tant d’années. Après tout, c’était lui qui lui avait appris à jouer au Cyvosse et elle n’avait encore jamais put le battre, elle tenait peut-être sa revanche. Elle s'ennuyait à mourir, un peu de compagnie lui ferait du bien.

Elle écrivit avec un léger sourire :






Prince Oberyn Martell,


J’ai appris avant hier avec grand-joie que vous étiez à Port-Real. Cela fait bien longtemps que nous nous sommes vus, à l’époque j’étais une enfant et je garde un souvenir intarissable de nos échanges et de vos enseignements. Le Cyvosse n’est pas chose courante par ici, mais grâce à vous, il m’a permis de faire des rencontres, et j’en ai acheté un qui ravira vos yeux, j’en suis certaine.


Mais comme je le disais, j’étais une enfant, et je perdais, désormais je suis une femme, et je pourrais bien gagner, qui sait ? En tout cas, un homme tel que vous ne peut décemment pas me refuser une revanche autour d’un bon verre de vin et de quelques olives n’est-ce pas ?


J’attends votre réponse avec impatience, tout sera prêt pour le milieu de l’après-midi, j’enverrais Alys vous conduire.




Lady Ashara Arryn-Corbray
Votre obligée.



Avec un tel défi lancé il ne pouvait pas refuser, il viendrait, elle en était certaine, ou tout du moins l’espérait-elle du fond du cœur. Elle avait besoin de ses lumières, et puis peut-être aurait-il apporté quelques-uns des amuses bouches qu’il lui avait fait gouté la dernière fois. Elle en avait pleuré tellement cela piquait, mais elle avait envie de se souvenir du gout et avec un peu de chance cela calmerait ses nausées et la réveillerait une bonne fois pour toute !

A 15h pétante, tout était prêt, vin Dornien et vin Valois, olives et fromage, jeu de Cyvosse en bois marqueté avec des pièces pierres semi-précieuses. Ashara était toujours amaigrie mais ces servantes l’avaient arrangée. Elle portait une robe bleue au décolleté en losange révélateur de la naissance de sa poitrine, de ses épaules et du haut de son dos, la seule qui ne la serrait pas au niveau de la poitrine depuis quelques temps. Elle était faite d’un fin velours bleu agrémenté de petits triangles en fils d’argent au niveau de la poitrine sous laquelle se trouvait une ceinture de soie blanche aux entrelacs argentés avec une broche au faucon et à la lune ciselés en argent au centre. La sous robe était en brocart blanc et argenté dont on voyait les manches ajustée au plus serré et l’avant dans l’ouverture de la sur-robe qui s’écartait depuis la broche et le bas étaient en fine dentelle assortie. Des galons assortie à la ceinture et à la sous robe ourlaient la robe, celui du bas, plus large possédait des motifs similaires à la dentelle et se projetait en continuité de celle de la sous robe.

Les chevaliers avaient été prévenus, ils l’annonceraient et le laisseraient entrer.


Dernière édition par Ashara Arryn-Corbray le 28.07.14 12:46, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] Icon_minitime14.06.14 0:54

Nous étions au début de l'après-midi, à Port-Réal, et le soleil se trouvait haut dans le ciel, éclairant la ville de toute sa lumière, bien qu'elle soit toujours moins rayonnante qu'à Dorne. Il profitait néanmoins chaque jour de ses petits instants, comme celui-ci, où il se trouvait debout sur le balcon de sa chambre d'invité de marque, au cœur du Donjon-Rouge. Le vent caressait son visage, et fermant les yeux, Oberyn se pensait l'espace d'un instant, à Lancehélion. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il n’aperçut pas la resplendissante Tour du Soleil de Palais-Vieux, dominant ville ombreuse de toute sa majesté. Ce qu'il perçut, ce sont les amas de vieilles maisons de Culpucier, quartier le plus pauvre de la ville. Plus loin, la Baie de la Nera, dont les navires allaient et venaient. Enfin, toute l'agitation de la ville elle même. Imaginer tout les malheurs qui arrivèrent dans ce lieu maudit le dégouta, et il détourna rapidement le regard pour rentrer dans ses appartements. Le Prince savait qu'il était l'heure pour lui de partir afin d'aller retrouver la jeune femme qui lui avait fait l'honneur de l'inviter. Il se dirigea alors, torse-nu, vers une longue tunique jaunâtre, arborant fièrement le Soleil Martell, qu'il enfila aussitôt. Il la laissa en partie ouverte, comme à son habitude, et se dirigea sans attendre plus longtemps vers la porte. Deux gardes dorniens se trouvaient à sa porte, simple précaution dans une ville telle que celle-ci, où la haine et l'assassinat de Martell n'était monnaie que trop courante à l'avis d'Oberyn. Un serviteur arriva au même moment pour saluer le Prince Oberyn, et lui indiquer la route jusqu'à la chambre où l'attendait la Dame du Val.

Alors qu'il marchait silencieusement, un sourire vint se graver sur son visage. Ashara Arryn... Il ne s'attendait pas du tout à recevoir une lettre et une invitation de la désormais nouvelle Suzeraine du Val. Cela avait amusé Oberyn lorsqu'il avait entendu la nouvelle, bien qu'il n'en su pas grand chose, et ne l'étonna pas du tout. Il ne connaissait pas beaucoup de gens du Val, mais la petite fille qu'il avait rencontré quelques années plus tôt lui avait laissé une très bonne impression. Il se rappelait d'elle comme une petite fille très curieuse, et assez intrépide pour se retrouver dans la tente d'un Prince de Dorne durant un tournoi. Elle était avide d'apprendre et de savoir, et Oberyn avait apprécié cela. Ainsi, il lui parla de sa patrie, lui fit gouter des plats exotiques, et lui apprit même le cyvosse. Celle-ci avait continué d'y jouer, comme semblait l'indiquer sa lettre, et le Prince était heureux qu'elle n'avait en rien oublié les moments passés avec lui. La vipère rouge était persuadé qu'elle ferait une bonne Suzeraine, au regard des souvenirs qu'il en avait d'elle. Cependant, ce n'était pas la Suzeraine du Val qu'il venait voir aujourd'hui, mais une amie, la petite fille qui devait aujourd'hui avoir bien grandit.

Ils arrivèrent enfin à la porte, où se trouvaient des chevaliers du Val. Une Suzeraine se devait d'être protégé, cela va de soi. Oberyn, cette fois, et c'était d'ailleurs la première fois depuis qu'il était à Port-Réal, ne portait pas ses armes sur lui. Il n'en avait pas besoin aujourd'hui. Ni Ashara, ni le Val d'Arryn n'étaient des ennemis. Le serviteur d'Ashara entra alors, demandant au Prince de le suivre. Il s’arrêta à droite de la porte, et annonça Oberyn avec son titre. Celui-ci s'avança alors, d'un pas lent, le sourire au lèvres. Ashara se trouvait la, devant lui, dans une robe élégante aux couleurs de sa maison. Elle avait bien grandi en quelques années, et ce n'était plus une enfant à la mine rayonnante qu'il avait devant lui, mais une sublime jeune femme, à la mine peut être moins ensoleillé qu'autrefois. Sans aucun doute la charge de ses nouvelles fonctions, et ce qu'Oberyn avait entendu dans les couloirs du château au sujet de la délégation du Val, venant prouver sa légitimité à la tête de leurs terres. Le pouvoir est un lourd fardeau, la vipère se le disait souvent, et il ne passait pas un jour sans qu'il remercia le ciel de ne pas être né premier fils de sa mère. Il était triste qu'un tel titre tombe ainsi sur de si jeunes épaules, aussi bonne suzeraine qu'elle ferait.

Il était réellement heureux de la revoir. Les circonstances étaient en soi, étonnantes, et il ne pourrait plus parler dans l'insouciance, comme ils avaient pu le faire autrefois. Oberyn représentait Dorne, à Port-Réal, et Ashara était à la tête du Val. Leurs intérêts étaient commun, et ils avaient sans le moindre doute tout deux des choses à se dire, c'était inévitable. Mais avant ça, le temps des retrouvailles. C'était sans aucun doute la chose la plus agréable qui lui était arrivé depuis qu'il avait rejoint la capital. Le Prince Oberyn s'avança de plus en plus de la jeune femme, la regardant droit dans les yeux, un sourire éclatant sur le visage.


- J'ai un jour, lors d'un tournoi, perdu de vue une petite fille très gourmande, mais pas moins curieuse, qui avait soif d'apprendre, et n’hésitai pas à tenir compagnie à de vieux princes. Aujourd'hui, je retrouve une fière et magnifique jeune femme, dans ce qui est sans aucun doute le pire endroit du monde. Il se trouve que cette jeune fille s'est mariée, puis est devenu, quelques années plus tard, Suzeraine du Val d'Arryn. C'est une histoire que j'aimerai vraiment entendre.

Il s'approchait toujours d'Ashara, un sourire sincère arborant encore son visage, jusqu'à arriver devant elle. Le Prince la regarda quelques instants dans les yeux, avant de s'incliner pour prendre sa main et l'embrasser, avant de se relever.

- Je suis heureux de te revoir, Ashara.

Oberyn se permit de la tutoyer. Il faisait ce qui lui semblait bon, et le souvenir qu'il avait d'elle, bien qu'il fut il y à quelques années, la mettait à une place à part. La petite fille, plus jeune, le tutoyait, il en faisait autant. Les choses n'avaient pas changés.

Apercevant dans la pièce un plateau de cyvosse d'une très belle qualité, il se rappela la teneur de l'invitation de la jeune Arryn. Il lui avait appris ce jeu il y à bien longtemps, et jamais elle n'était parvenu à le vaincre. Sa présence ici signifiait en tout cas, qu'il relevait le défi. C'était en tout cas un excellent prétexte pour discuter, et cela réanimerait sans aucun doute de vieux souvenirs chez les joueurs. Étrangement, le cyvosse était un jeu de stratégie qui s'inscrivait bien dans notre époque, et parfois, faire bouger des pièces pouvaient en dire long. Tout était question de sous entendus, un jeu auquel Doran, son frère, excellait. Il était temps de voir si Ashara avait ou non retenu ses leçons.
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Ashara Arryn




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MessageSujet: Re: [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] Icon_minitime15.06.14 19:06

Ashara avait oublié l’habitude du Prince de Dorne de ne pas fermer ses tuniques jusqu’en haut, lorsqu’elle l’aperçut ainsi vêtu, elle se souvint. Elle se remémorera qu’à l’époque cela l’avait choquée mais qu’elle n’avait voulu faire aucune remarque désobligeante à un homme de haut rang et que ce devait être une coutume de Dorne. Or bien qu’elle n’en comprenne pas, bien qu’elle fût gênée, elle n’avait pas l’impolitesse de critiquer les traditions d’une autre région, surtout pas la Principauté avec laquelle les relations de la Couronne étaient déjà bien assez tendues. Elle avait toujours pensé qu’une paix durable et saine passait aussi par le respect des différences de chacun. Une nouvelle fois, elle était gênée par cet accoutrement, mais cette fois elle était une femme mariée et peut-être future Suzeraine du Val. Alors si dans la tente du Prince elle avait dû rougir, elle ne devait cette fois-ci, surtout rien montrer de ce qu’elle pensait, et voilà ce qu’elle pensait : Vous devriez mettre une chemise… même si une cotte de maille serait plus avisée en ces temps sombres.

La brune laissa ces gardes à l’extérieur et congédia Will Sunderland, écuyer de Lyonel, qui avait amené ici Oberyn avec le plus grand respect, comme à son habitude. Et malgré l’absence d’une chemise qui l’aurait mise plus à l’aise, elle était ravie de le revoir, il semblait n’avoir pas pris une ride. Elle se souvenait qu’elle l’avait trouvé beau la première fois, il l’était toujours. Il était aussi amusant et fier, elle appréciait cela. Elle espérait que son nouveau rang, même s’il n’y avait encore rien d’officiel, ne changerait pas leur relation, pas ici en tout cas, car ils étaient seuls et que le protocole était désormais inutile. Elle el laissa approcher sans broncher, toujours souriante.

__ Je suis très heureuse aussi, je n’aurais rêvé meilleur allié qu’un ami d’enfance dans la quête qui m’a été confiée par Lord Jon. » Répondit elle à Oberyn pendant qu’il lui baisait la main.

La jeune femme n’était pas choquée qu’il la tutoie, ils étaient amis après tout, et bien qu’elle ne se souvint pas ‘lavoir tutoyé à l’époque, ils étaient désormais presque égaux, cela semblait donc logique. Elle prenait soin d‘éviter de regarder son torse à moitié dénudé par souci de bienséance, car elle était une femme mariée et elle savait qu’Oberyn avait eu de nombreuses maîtresses. C’était une chose qu’elle n’appréciait que peu chez lui, son côté coureur de jupon, elle ne concevait pas qu’il ne soit pas marié à son âge et n’ait enfanté que des bâtardes. Mais elle n’était pas assez folle pour le lui dire et si cela convenait à Doran il n’avait pas de raison de s’unir à une seule femme après tout, qui était-elle pour lui dire quoi faire.

__ J’ai connu un Prince qui n’était pas si vieux et qui m’a appris à apprécier la différence d’un peuple pour la richesse qu’elle offre à nos Sept Couronnes. Ce principe m’a guidé dans nombre de mes actions et m’a dernièrement permis d’accepter chez l’époux que Lady Lysa m’a imposé et que je ne portais guère dans mon cœur, des traits de caractère que je prenais pour des défauts et qui sont aussi ses plus grandes qualités. C’est le jour même de mon mariage que j’ai appris l’existence du testament de mon grand oncle, il y a une lunes et demi, et le lendemain que j’ai décidé de mener Lysa devant la justice du Roi, ayant appris de sa bouche ce qu’elle avait fait, comment, avec qui et pourquoi selon elle. Si nous devenons effectivement Suzerains du Val, saches que tu seras toujours le bienvenu aux Eyrié, mais rien n’est encore fait et la tâche s’annonce peut-être plus difficile que je ne l’avais escompté. Lord Jon me voulait à la tête de la région avec l’époux que je me serais choisi, je n’ai pas choisi, mais Lord Lyonel fera un Suzerain d’exception, j’en suis certaine. En revanche, Lady Lysa a caché le document qui la dépossédait du Val et de son fils et il me faut désormais prouver qu’elle m’a usurpé le pouvoir après avoir empoisonné son époux avec des Larmes de Lys. Il me faut aussi prouver qu’elle a été manipulée par Petyr Baelish, qu’il lui a fourni le poison et qu’elle n’était pas en pleine possession de ses moyens lorsqu’elle a pris cette décision mais que l’instigateur de tout cela est bien le seul véritable coupable. Pourquoi l’a-t-il fait ? Probablement pour le pouvoir, et non, comme elle semble le penser, pour elle. Ils sont amants. Vous rendez vous compte ? Littlefinger dont le grand-père fut fieffé par l’ancien Lord Corbray, dont le père fut anobli par un Arryn. Littlefinger qui fut accueilli comme l’un des leurs par Lord Hoster, nommé aux douanes de Goëville puis Grand Argentier sur conseil de Lord Jon. Voilà comment il remercie son bienfaiteur. J’aimerais ne pas faire d’affront à la Maison Tully en remettant en cause la paternité de Robin et la virginité de Lady Lysa, mais peut-être n’aurais-je pas le choix. J’ignore encore qui siégera au procès… »

Ashara attendit qu’il prenne place, lui servit du vin et s’assit à son tour, lui enjoignant de commencer la partie de Cyvosse d’un signe de main et d’un sourire. Elle-même remplit son verre d’eau car ses nausées lui interdisaient tout autre liquide.

__ J’ai, une question à te poser. Cela fait presque un mois que je suis nauséeuse. J’ai d’abord cru que c’était le bateau, même si jamais les voyages en mer n’ont eu de telles conséquences sur ma santé jusqu’ici, je n’ai jamais été très à l’aise pour autant. Seulement cela fait trois jours que je suis ici et je suis toujours malade, particulièrement le matin.Je ne puis nier que cela m’inquiète au plus haut point, je ne peux, je ne dois être sure de rien, surtout pas du fait que quelqu’un tente peut-être de me tuer à petit feu. Je sais que tu es un expert en poisons, qu’en penses-tu ? Connais-tu un poison qui puisse me donner ces symptômes ? »

En résumé, elle était mariée et à la tête du Val, ayant accusé Lysa et Petyr devant toute la cour des Portes de la Lune depuis un mois et presque deux semaines, malade depuis un peu plus de trois semaines. Il se pouvait bien qu’un de ses proches ait été un contact de Petyr, même si elle les connaissait depuis longtemps pour la plupart. Il se pouvait qu’il était été acheté par un de ses ennemis, peut-être même quelqu’un auquel elle ne s’attendait pas qui sait. Ou il se pouvait que ça ne soit pas un empoissonnement, que ce soit vraiment du au voyage par la mer ou même tout autre chose… Mais sa paranoïa était mise en exergue par ces nausées qui l’exténuaient et l’obligeaient à garder la chambre.
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MessageSujet: Re: [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] [Port-Réal] La leçon de Cyvosse [Oberyn] Icon_minitime24.06.14 23:36

La petite fille qu'il a connu autrefois avait bien grandi. C'était une femme désormais, doublé d'une meneuse, une suzeraine. Elle avait vécu de nombreuses épreuves depuis qu'elle était avait pris la succession de Lord Arryn, elle en traversait encore, et sans conteste cela pouvait transformer une jeune fille en femme. Le Prince l'avait écouté attentivement, debout devant elle, ses yeux noirs ne la quittant pratiquement pas, le regard intense. Il avala ses paroles durant tout le temps où elle parla, tout en ayant perdu le sourire qu'il arborait plus tôt au fil du récit. En effet, les nouvelles n'étaient pas bonnes pour son amie du Val. Elle avait enduré la mort de son grand oncle, s'était marié contre sa volonté, avait hérité du Val d'Arryn et porté Lady Arryn devant la justice du roi. Elle parla de Petyr Baelish, de la façon dont il aurait manipulé Lysa Arryn pour empoisonner son mari, et qu’il serait peut être même le père du petit Robin Arryn. Voila qui, une fois prouvé, terminerait d’assurer la légitimité d’Ashara et de ses descendants sur le trône du Val. Pour Oberyn, il valait toujours mieux savoir une alliée à la tête du Val, d’autant plus à une époque dangereuse dans laquelle on vivait aujourd’hui. Ainsi, il partit du principe qu’il ferait ce qu’il était en son pouvoir s’il pouvait lui apporter son aide. La puissance du Val était la bienvenue pour soutenir Dorne si besoin est, et il était normal de rendre la pareil. Il ne savait pas encore comment il pourrait l’aider, mais il savait que elle, elle avait les moyens d’aider Oberyn dans ses œuvres. La jeune femme devait bien se douter, si elle avait continué d’entendre parler de sa réputation, qu’il ne quitterait pas Lancehélion pour rien. Si la vipère rouge restait dans cet endroit maudit, il avait ses raisons. La jeune suzeraine du Val en était une, et bien que ca ne soit pas lui qui lui ai remis l’invitation, il se devait de la rencontrer. A vrai dire, elle soutenait déjà Dorne et les Martell par sa seule présence à Port-Réal. Il la laissa terminer son discours, et sourit lorsqu’elle l’invita à s’assoir, acceptant volontiers le verre de vin qu’elle lui offrit. Il croisa les jambes, une fois bien installé, et porta le verre à sa bouche, un sourire s’y esquissa après l’avoir gouté. Du vin dornien, la jeune femme avait bon gout. Il se demanda si elle avait pu réussir à se procurer les spécialités dornienne qu’il lui avait fait gouté lorsqu’elle était petite, et qu’elle avait semblé beaucoup aimer. En reposant son verre, il porta son regard sur Ashara, et tout en commençant à placer son terrain et ses pièces sur le plateau de cyvosse, la jeune femme faisant probablement de même, entreprit de lui répondre, de son trainant accent dornien.

- Mes condoléances pour ton grand-oncle. Un homme respectable. J’ai eu la chance de le rencontrer, tu sais. Il y a de cela 17 ans. C’était quelques jours après la prise de Port-Réal, je ne sais plus exactement combien, tout était flou à cette époque.. Lorsqu’un corbeau vint nous apporter la nouvelle de la mort d’Elia, à mon frère et moi, je me rappelle avoir voulu lever chaque pique de Dorne pour monter jusqu’à la capitale, pour récupérer son corps et me venger des vôtres. Doran, chercha à m’en dissuader, comme à son habitude, il savait ce qu’il y a avait de mieux pour notre peuple. Mais comme trop souvent, il n’y parvint pas. C’est votre grand-oncle, Jon Arryn, qui chevaucha jusqu’à Dorne en personne pour me parler. Il m’apporta le corps du Prince Lewyn, mon oncle, pour calmer notre colère. Ce qu’il m’a dit ce jour là n’à plus d’importance aujourd’hui, mais j’ai toujours respecté ton parent. Je regrette sa mort, et si Baelish est responsable, il ne trouvera pas en ma personne, ni en celle d’aucun dornien, un ami.

Il appuya le regard pour soutenir ce qu’il disait. Oberyn était sincère, il respectait cet homme. Autant qu’il respectait son héritière qui se trouvait devant lui en cet instant. L’honneur avait toujours régit les Arryn, et il y voyait en la jeune femme le même sens aiguisé que son grand-oncle Jon. Et bien que le Val et Dorne furent ennemis il fut un temps, lors de la rébellion de Robert, ces deux nations se devaient aujourd’hui d’agir côte à côte. Le Prince de Dorne reprit de placer ses pièces en poursuivant.

- Sache qu’en l’honneur de sa mémoire, et de notre amitié, je serai à tes côtés dans les épreuves que tu traverses. Si les Martell et Dorne peuvent t’aider, nous n’hésiterons pas. Je sais que tu en ferais autant.

Il espérait qu’elle savait en lui un véritable soutien. Il appréciait cette jeune femme, vraiment, et ce depuis les premiers moments où il l’avait rencontré lors de ce tournoi. Ashara Arryn poursuivit sur une question pour Oberyn, un fait qui l’inquiète. La suzeraine du Val était depuis presque un mois sujet-à des nausées, évoquant ses symptômes en craignant peut-être l’empoisonnement. C’est bien pour cette raison que la jeune femme lui demanda à lui précisément, la vipère rouge étant réputé sur les deux continents pour son expertise dans le domaine du poison, ayant même commencé une chaine de mestre grâce à ses études en la matière. En effet, il y avait certains poisons pouvant tuant à petit feu, Oberyn les connaissait, mais il n’en reconnaissait pas ici les symptômes. A vrai dire, un fantôme de sourire commença à se dessiner sur son visage lorsque le questionnement d’Ashara arriva à sa fin, puis s’esquissa plus largement lorsque ce fut à son tour de prendre la parole. Il se doutait de ce qui lui arrivait. Oberyn retourna quelques instants à son verre de vin, pour en savourer une nouvelle gorgée, le regard sur Ashara.

- Je connais un poison avec ces symptômes, en effet... Du moins, certain te diraient que c’est un poison.

Il reprit une gorgée de son verre avant de le poser sur la table, le regard noir et luisant, le sourire toujours aux lèvres.

- Il ne tient qu’à toi de le voir comme tel. Chaque poison à son antidote, celui-ci comme les autres.

Il laissa passer quelques secondes, se disant que la jeune femme comprendrait, cela avait du lui traverser l’esprit. Si elle ne l’avait pas encore imaginé, Oberyn termina de l’aiguiller.

- Ashara.. Le mariage avec Lord Corbray a il été consommé ?

Il ne laissait plus de doute, il n’en avait pas. Pour lui, la jeune femme était enceinte, et il ne faudrait plus longtemps avant que cela soit révélé au grand jour. Ainsi, Ashara portait le possible futur héritier du Val d’Arryn.. Oberyn continuait de sourire à la jeune suzeraine, un sourire chaleureux et amical. Il termina par relever le cache qui séparait les deux parties du plateau de cyvosse, dévoilant son côté à son adversaire du moment. Il avait positionné ses pièces de manière offensive, comme il l’avait toujours fait, cavalier lourd, éléphants, et dragon vers l’avant. Il plaçait ses pièces comme il menait sa vie, de front. Il verrait maintenant comment Ashara avait appris sans lui, et de quelle façon elle jouait. Il ne doutait pas qu’elle puisse le battre aujourd’hui, il serait d’ailleurs heureux de le voir. Mais l’important n’était pas la partie, ni le résultat. De cette partie découlait bien plus important, et les fondations de grandes choses se parlaient parfois durant des moments aussi anodins qu’une partie de cyvosse.
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Ashara Arryn




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En réalité, Ashara n’appréciait que peu le Vin Dornien, elle le trouvait trop fort et trop amer, mais c’était une attention pour son hôte, attaché à sa région comme elle l’était à la sienne. Quant aux spécialistes Dorniennes, il était impossible de s’en procurer dans le Val à moins de les faire venir sur commande, en revanche à Port-Réal, il y avait quelques marchands sur le Port et dans la ville qui était nettement plus cosmopolite. En attendant, elle avait oublié son accent et se régalait de l’entendre parler avec un léger sourire et les yeux brillants, écoutant les mots et leur musique pleine de soleil.

__ Merci Oberyn, j'espère que tu sais qu'il en est de même de mon côté. »

Répondit-elle avec un sourire franc après avoir longuement écouté le Prince. Elle savait qu’il pensait ce qu’il disait, mais comment savoir jusqu’où pouvait aller se soutien. Les Dorniens n’avaient pas pour réputation de facilement sortir de leur Montagnes, peut-être moins encore que les Valois pensa-t-elle soudain avec un sourire. Elle ne pouvait pas compter sur eux pour mener une guerre, en revanche, elle pouvait peut-être compter sur Oberyn pour mener une toute autre bataille, et comme il s’agissait justement d’éviter la guerre, cela pouvait être intéressant.

__ Cette guerre était plus que légitime, mais le sac de Port-Real et ce qui est arrivé à la Princesse Elia est une des trop nombreuses horreurs que les batailles peuvent engendrer lorsque les généraux ne tiennent pas leurs hommes. Personne ne mérite un tel sort… » Elle baissa les yeux en pensant à quel point la guerre était un fléau [/i] « Cela aurait été tout à fait différent si la ville avait été prise par Jon ou Lord Eddard plutôt que par Lord Tywin Lannister. Je comprends peut-être mieux que quiconque ton désir de vengeance, après tout Robert c’est rebellé par vengeance lui aussi, le Val et le Nord l’ont suivi pour les mêmes raisons. Mais notre devoir, à nous, nobles, Princes et Suzerains, est de protéger notre peuple, pas de l’envoyer à la mort, aussi puissante soit notre soif de sang… »

Son regard c’était fait, au fil des mots qu’elle prononçait, d’une dureté glaciale. Elle resta quelques instants ainsi, fixant Oberyn, même si ses yeux belliqueux ne le visaient pas. Ils visaient une autre personne, plusieurs en réalité. Il visait tout Targaryen survivant, il visait Cerseï et Jaime, il visait Lysa et Petyr, mais il ne visait pas les Dornien dont elle comprenait le soutien au Roi. Loyauté et mariage, elle ne pouvait leur en vouloir pour cela, même si elle en voulait à tous les Valois qui n’avaient pas suivi Jon, mais la situation était différente, Elbert Arryn était mort avec Brandon Stark au Donjon Rouge. La haine du Martell pour Gregor était évidente, pour les Lannister, probablement aussi forte, mais il n’était pas idiot au point d’attaquer les Lions chez eux, surtout vu la supériorité numérique. Elle hésitait encore, mais il semblait que le soutien de Dorne promis par le Prince serait d’autant plus fort si elle lui avouait ce qu’elle savait. Seulement c’était un sujet plus que sensible, et des plus dangereux qui plus est, elle réfléchissait, le pourquoi était évident, le comment déjà moins, et surtout, il pourrait s’emporter et tous les faire tuer. Elle finit par reprendre le sourire et le fil de la conversation.

__ Jon était un homme sage, un grand diplomate, il savait mettre de côté ses désirs et ses sentiments propres pour le bien du plus grand nombre, il savait agir pour la paix. Je suis certaine que s’il avait pu mener la Montagne devant la justice il l’aurait fait, j’imagine que Robert, tout juste marié avec Cersei ne voulait pas s’attirer les foudres des Lannister et lui a refusé ce procès. Il était une main extraordinaire, un Suzerain exemplaire et un homme de bien dont je suis fière d’être la petite nièce. C’est une grande perte pour le Royaume, autant que pour moi et pour le Val, j’espère être à la hauteur de ce qu’il m’a légué, et j’espère aussi que ses meurtriers seront punis. Mais je ne dois pas pour autant oublier la paix et les alliances importantes tissées durant la guerre, c’est pourquoi Lysa doit vivre, même si mon plus grand désir est de la voir s’étouffer dans son sang. Quant à Baelish, il est responsable, je ne crois pas Lysa capable de mentir aussi bien et je l’ai appris de sa bouche. Si comme moi vous l’aviez vu parler de leur amour, les Larmes de Lys dans son vin, d’empêcher Jon de la séparer de son fils, vous en seriez-vous aussi convaincu. J’ai espoir qu’elle parle au procès. »

Une fois de plus ce regard, Ashara était remonté, et le fait d’être enfermée n’arrangeait rien. Elle n’était pas du tout convaincue que Robin fut un bâtard, elle était même certaine du contraire, n’arrivant pas à se faire à l’idée que Jon ait pu être à ce point trompé et naïf, mais elle devait se rendre à l’évidence, c’était une possibilité.

Ashara parla ensuite poisons, elle n’y connaissait à vrai dire pas grand-chose, d’où sa question au Prince de Dorne, mais elle fut plus que surprise par sa réaction. Ce sourire était tout à fait malvenu, elle était peut-être en train de mourir ! Elle ouvrit de grands yeux et se retint d’exploser de rage. Puis vint l’angoisse, il connaissait un poison, le reste de la phrase se perdit bien évidemment dans la panique de la jeune femme qui venait de s’accrocher au bord de la table. Le soulagement puisque ce poison avait un antidote. Le prince prenait un malin plaisir à faire durer le suspense et put ainsi voir la belle brune passer par toutes les couleurs de l’arc en ciel ou presque. Rouge, verte, blanche, bleu à force d’oublier de respirer. Elle était à mille lieues de s’imaginer ce dont il parlait, comment l’aurait-elle put. Naïve ? Bien sûr que non, mais sur ce sujet elle était une vrai bille, elle n’y connaissait rien, rien rien rien. Elle savait plus où moins comment on faisait les bébés, même si elle en était encore au concept de petite graine et tout ça. Mais de là à faire le lien entre ça, la nuit de noces et les nombreuses fois qui avaient suivi, le mariage et les nausées, elle ne le pouvait pas, et comme tout le monde avait mis ça sur le dos du voyage en bateau pendant longtemps, personne n’avait fait le lien. En plus ce petit saligaud brouillait les pistes avec son histoire d’antidote, elle connaissait le thé de lune de nom, de loin, mais elle n’aurait jamais songé à l’utiliser. Elle repassa sur un rouge écarlate peu seyant lorsqu’il demanda si le mariage avait été consommé. Une seconde, Ashara se demanda si c’était bien le moment et le lieu pour poser une telle question, et la seconde d’après elle comprit. Elle repassa alors soudainement par toutes les couleurs précédemment observées avant de se lever et de courir dans sa chambre pour gerber dans son pot de chambre. Elle poussa une sorte de rugissement couinement et préféra prévenir Oberyn :

__ Si tu te moque de moi, je te tue ! »

Attirés par la bruit de course et la voix si reconnaissable d’une Ashara énervée, vexée et malade, les deux chevaliers qui attendaient devant la porte se précipitèrent à l’intérieur toutes armes dehors et tombèrent nez à nez avec un Prince détendu et une Ashara qui, dans sa chambre se rinçait le visage et la bouche. Ils savaient qu’elle était malade depuis qu’elle avait mis les pieds sur ce foutu rafiot, du coup la tension baissa d’un cran mais par acquis de conscience, le grand blond demanda :

__ Ash ? Ça va ? »
__ Pas devant le Prince Barristan ! » Se retourna vivement le brun, dépité par le manque de tenu de son ami.
__ Pardon, Ma Lady… » Reprit Barristan avec un sourire niais et gêné pour le Prince.
__ Lady Ashara, avec vous besoin que j'entre dans votre chambre ? »
__ Ça va, merci, laissez nous. »

La jeune femme, enceinte donc, revint s’asseoir face à Oberyn et essayait de reprendre contenance en tripotant la table et en replaçant les petits bols avec les choses à grignoter, en resservant du vin à son invité, en surtout, surtout, en prenant soin d’éviter son regard.

__ Appelez Gwenn pour qu’elle nettoie. »
__ Oui Madame. »

La brune avait un peu raté le pot de chambre, Barristan et Creighton firent un signe de tête au Prince et sortirent.

__ Excuse les, ils sont un peu sous pression depuis notre arrivée. Voilà, donc… heu… je suis enceinte si j’ai bien compris. Très bien… très très bien. »

En d’autres circonstances, elle aurait sauté de joie, mais là, elle venait de vomir devant un Prince, et ce même Prince avait été plus efficace que son propre Mestre pour savoir ce qu’elle avait. Udo devenait sénile ou quoi ? De plus une peur viscérale s’emparait d’elle, elle était enceinte, peut être un garçon, peut-être un héritier du Val, mais elle était au Donjon Rouge ! Ils allaient peut-être tous mourir ! Il fallait partir, retourner aux Eyrié en urgence. Non… il fallait qu’elle le dise à Lyonel… Non, pas tout de suite, elle pourrait le perdre, il ne devait pas savoir, si elle faisait une fausse couche, elle serait bien trop mortifiée pour ne pas en plus se le voir reproché par son époux. Elle devait le dire à… Ysilla parlait trop, Alys ne pourrait pas se retenir de lui dire, Alaneï le dirait exclusivement aux personnes qui ne devaient pas savoir et Nyella répondrait le bruit en moins d’une heure dans tout Port-Real. Elle avait peur pour cet enfant qui ne devait pas encore être plus gros qu’une des pièces de cyvosse qu’Ashara s’était mise à malaxer en réfléchissant. Ne paniquons pas, tout va bien. Elle avait peur de mourir en le mettant au monde, elle avait peur qu’il meurt avant de naitre ou même après, elle avait peur de la réaction de son mari. Et en même temps elle était folle de joie, elle l’aimait déjà tellement qu’elle avait envie de pleurer, de hurler, de la dire à Barristan et Creighton. Elle voulait un fils, un fils robuste qu’elle appellerait Arys, ou Elbert, non pas Elbert, il était mort dans des circonstances trop atroces. Jon… Il s’appellerait Jon, ou Jonnel. Quand elle revint à la réalité et se rendit compte qu’elle n’était pas seule, un large sourire éclairait son visage et des larmes coulaient sur ses joues. Elle les essuya en hâte d’un revers de main.

__ Pardon… Je suis… heu… un peu submergée. »

Elle remarqua que le plateau était prêt pour une partie et observant le placement des pièces d’Oberyn, elle sourit et plaça ses pièces de manière plus défensive, mais surtout, étranges, et séparées. Elle sourit et leva les yeux vers le Prince.

__ A toi l’honneur mon ami… »
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