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Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !
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[Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax

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MessageSujet: [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax Icon_minitime05.09.13 21:20

297 lune 5

A an plus tôt, au retour d'un voyage dans le Nord.

Ce qu'elle était fatiguée mais aussi excitée, pressée et impatiente d'arriver enfin à Corval! Le voyage avait été long et la fin du retour le serait aussi mais l'idée de voir sa famille maternelle l'enchantait tellement. Les Brax, famille riche de l'Ouest. Famille au blason qui parfois faisait sourire mais qui apportait à Ysilla un vaste monde de rêves plus fous les uns que les autres. Elle pouvait se plonger dans la contemplation de cette licorne mauve et s'imaginer une myriade d'histoires plus folles les unes que les autres... Les runes ne la faisaient pas tant frisonner. Selon ses frères, c'était tout de même plus respectueux d'avoir un blason recouvert de runes anciennes et aux significations secrètes qu'un "poney rose". Ce à quoi elle ne cessait de répondre : "C'est une licoooorne!! Et elle est MAUVE!" - "Oui, c'est ce que l'on dit, un poney rose!"
Ils étaient certes reconnaissant d'avoir un pied dans une maison si prospère mais ce n'était pas pour eux un plaisir comparable à celui que ressentait Ysilla.
Elle n'y pouvait rien, c'était ainsi, sa famille maternelle représentait pour elle tout autant que la paternelle. Peut être était-ce du au fait qu'elle était une fille et que par conséquent, elle se sentait bien plus proche de sa mère que ses frères... Elle n'avait jamais eu l'occasion d'en discuter avec Yvaine. Elle ne connaissait donc pas son point de vue sur la question et finalement cela ne lui importait pas vraiment. Elle était Royce tout autant que Brax et Corval était... Sa résidence secondaire.
Bon, elle n'y allait pas souvent, ce qui expliquait aussi surement cette joie d'y retourner enfin... Là, elle y allait et n'en pouvait plus d'attendre. Elle avait fortement apprécié son séjour à Winterfell et y avait passé un excellent moment mais le froid du Nord lui dévorait doucement les orteils et le fait de cohabiter avec un bâtard lui avait donné de l'urticaire. Elle était en général une personne tout à fait charmante mais pas avec ce genre de personnage. Elle n'avait pas été élevée ainsi. L'existence d'un bâtard n'était due qu'à la faute, l'erreur, l'horreur commise par un homme et une femme complètement irrespectueux des lois et des religions! Cela la choquait d'autant plus quand l'homme était un noble! Cela va s'en dire que si un lady avait un bâtard elle n'accepterait même pas de se trouver dans la même pièce que celle-ci. Là, c'était un homme, un homme important. Comment avait il pu faire cela et encore pire, imposer à sa délicieuse épouse, car oui, Lady Stark était une femme, certes froide de prime abord mais une lady, une vraie! Comment avait il osé lui imposer cette erreur de la nature qu'était son enfant naturel? Elle ne comprenait pas. Le sexe, l'amour ou peu importe ce qui l'avait poussé dans le lit d'une femme qui n'était pas sienne, elle n'en avait que faire. Elle avait du coup une opinion partagée concernant Lord Stark. Son père semblait l'apprécier, le roi aussi si elle avait bien compris, mais le roi lui même ne forniquait il pas à droite à gauche? Oh, elle n'écoutait pas tout, et s'y intéressait encore moins mais dès qu'il s'agissait de ragots ou d'histoires de lit... Elle savait laisser traîner ses oreilles tout en ayant l'air de ne pas y prêter attention.

Cela était maintenant derrière elle et elle n'y pensait plus. Seul un affreux bouton de fièvre mourant sur sa lèvre supérieure lui rappelait qu'elle avait été confrontée à pire qu'un roturier, un bâtard!
__ « Nous arrivons! Je vois les murs de la forteresse s'élever au loin! Nous y sommes Ashara! Nous y sommes! »  Elle sautait à moitié sur elle même tellement la joie était forte et ce ne fut que de longues et interminables minutes plus tard qu'enfin le convoi passa le pont et entra dans la cour.
Elle n'attendit pas et descendit en trombe sans attendre l'aide de personne. Elle y était enfin! Elle se reprit néanmoins afin d'attendre tout le monde et d'aller présenter ses respects à toute la famille.

Deux heures plus tard, elle était dans les écuries à s'occuper de sa jument quand elle entendit derrière elle des bruits de pas. Elle partit d'un principe qu'il s'agissait surement d'un garçon d'écurie.

__ « Je vous ai dit que je n'avais besoin d'aucune aide! Si vous n'avez pas retenu cela... Je conseille tout de même de retenir ceci, c'est une jument difficile. Elle essaiera de vous mordre quand vous la nourrirez, quand vous changerez et nettoierez sa paille et évidemment quand vous la préparerez. J'espère que c'est compris, maintenant laissez moi seule avec elle je vous prie et ne revenez que pour me prévenir de l'arrivée de Ser Alïstair. » Elle ne s'était pas retournée et il lui semblait qu'il était beaucoup trop tôt pour qu'Alïstair soit déjà là...
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MessageSujet: Re: [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax Icon_minitime08.09.13 21:40

Aujourd'hui Lord Düros s'était levé de bonne heure et malgré une santé fragile il s'était rendu à son bureau afin de s'occuper de nombreux papiers administratifs qui commençaient à s'empiler les uns sur les autres de façon trop quotidienne pour lui. Heureusement il pouvait compter sur son fils pour le secondait ainsi que sur son secrétaire personnel qui s'occupait pleinement de la gestion de l'administratif en son absence , ou lorsqu'il n'en avait pas la force, ce qui avec le temps était de plus en plus courant. Lord Düros était bien connu de la plupart des nobles seigneurs des terres de l'Ouest et même au-delà, car ses aventures de jeunesses l'avaient amené bien loin de chez lui . Il croisa le chemin et se lia d'amitié avec certaines familles que ce soit dans le nord ou dans le sud de Westeros. C'était un homme puissant et respectable qui prenait toujours soin d'être informé des dernières nouvelles et plus particulièrement dans les terres de L'Ouest. Alors qu'il trempait sa plume dans l'encrier en verre il entendit un léger écho frotter le bois de la porte de son bureau. Malgré l'âge il lui semblait bien que quelqu'un venait de frapper à sa porte.

- Entrée dit-il simplement le regard encore posé sur le parchemin sur lequel il faisait glisser sa plume

Un individu trapu et svelte fit son entrée dans la plus grande discrétion. Il était vêtu d'une tunique d'un vert très sombre et son visage était en partie masquée par le capuchon de sa tunique. Seule sa bouche et une partie de son nez était visible. Lord Düros releva la tête avant de la baisser quelques secondes plus tard, il venait d'identifier clairement cette personne. Il s'agissait de Karel l'un de ses espions et éclaireurs.

- Quelle nouvelles ? demanda t-il simplement toujours aussi absorbé par ses papiers d'administratifs

L'espion avança vers le bureau et chuchota à voix basse ce qu'il venait d'apprendre

- je vois , ils ont du bien voyageaient pour arriver si vite , dit-il en sortant un nouveau parchemin de son bureau,

Le Lord rédigea une note prit la bougie qui se trouvait au bout de son bureau et la tendit à Karel qui comprit ce qu'il devait faire. Il ressortit discrètement du bureau de Lord Düros faisant attention que personne ne le croise, puis il alluma la bougie en déposant le bout de celle-ci prêt de l'une des torches qui servait à éclairer le chemin. Il revient auprès de Lord Düros qui se servit de la bougie posée sur la silure en argent pour y faire fondre un morceau de cire rouge qu'il écrasa ensuite sur le bat du parchemin qu'il venait de finir de rédiger. Il frappa celui-ci du sceau de la maison brax avant que la cire ne durcisse, et remit le document aux mains de l'espion.

- Va remettre cette lettre au capitaine dit-il simplement et puis quand tu auras fini va prévenir mon fils , je pense que cette nouvelle le réjouira au plus haut point ajouta t-il pour finir

L'espion inclina la tête en signe de respect et recula de quelques pas avant de se retirer, dans l'heure qui suivi un groupe d'une 20aine de chevaliers de Corval quittèrent la sécurité du château pour prendre la route direction le nord. Ce petit groupe avait reçu pour mission d'aller à la rencontre de la caravane dans laquelle selon les dires de l'espion se trouvait Ysilla Royce ainsi que Ashara Arryn qui voyageaient avec d'autres nobles et serviteurs en direction de Corval. Bien que la région était plutôt calme et paisible il n'était pas à l'abri d'un mauvais coup ou d'une embuscade de vagabond. Lord Düros voulait être sûr qu'il n'arrive rien à ses invités. D'ailleurs après avoir envoyé son espion il convoqua l'un de ses serviteurs pour qu'il aille informer les résidents du château de cette visite inattendue, mais néanmoins bienvenue. Tout fut prêt à temps lorsque les invités de marque arrivèrent. Les chambres étaient prêtes et en cuisine on s'était activé pour préparer le repas du soir, ou plutôt le banquet, car assurément se serrait une soirée festive. Il était hors de question pour Lord Düros qui attachait beaucoup d'importance à l'hospitalité de recevoir un membre de la famille Arryn de façon classique.

Pendant ce temps …

Le soleil l'astre imperturbable rayonnait en cette belle après-midi de printemps. Dans les forêts des terres de l'Ouest plus précisément dans le domaine de la famille Brax, le jeune Alïstair était parti à la chasse avec plusieurs de ses compagnons accompagnés par leurs serviteurs et une poignet de chiens de chasse. La traque durait depuis une journée et leurs résultats sans être excellent n'était pas non plus désespérant. Il avait déjà abattu deux sangliers sans compter les petits pièges que les serviteurs de la maison Brax avaient disposés dans la forêt le jour avant l'ouverture de la chasse. Maintenant et depuis presque 30 bonnes minutes ils traquaient une biche particulièrement rapide. Sans attendre le reste de la troupe le jeune homme fonça à sa poursuite sans se soucier des personnes qui l'accompagnaient, ce qui permit de se mettre au niveau de l'animal pour le mettre en joue. La corde de son arc se tendit sous la pression alors que la flèche quitta sa position initiale pour venir se loger dans le corps de l'animal qui tomba au sol … quelques secondes plus tard. Alïsitair ne perdit pas de temps et mit rapidement fin aux souffrances de l'animal. Alïstair essoufflé par cette course était ravi de voir qu'il n'avait rien perdu de sa dextérité lui qui était sans doute l'un des meilleurs archers des terres de l'Ouest. Après avoir rejoint leur camp installé aux abords de la forêt le jeune homme reçu une visite pour le moins inattendue.

- Déjà ? tu es sûr de toi ? demanda t-il encore surpris par la nouvelle

- Oui messire, dit-il simplement

- et bien ils n'ont pas chômés en chemin dit-il en prenant quelques pièces sans sa bourse de cuir, tiens voilà pour toi, à présent va, dit à mon père que je serais de retour avant la tombée de la nuit commanda t-il pour finir

Une fois qu'il eut récupérer l'argent l'espion quitta Alïstair aussi furtivement qu'il était venu

- Entendu messire ... fit-il d'une voix faible presque inaudible qui ne laissait transparaître aucun sentiment

Alïstair donna sans perdre de temps les consignes à ceux qui l'accompagnaient sans vraiment rentrer dans les détails. Il n'attendit pas qu'ils eurent finit de démonter le camp provisoire et monta rapidement à cheval et se rendit rapidement à Corval escortait pas trois nobles de la cour.

Pendant ce temps

Dès qu'ils furent arrivés à Corval le petit groupe d'invités de marque fut reçu comme il convenait aux personnes de leurs rangs. Lord Düros ainsi que son épouse se tenaient là attendant avec impatience l'arrivée du convoi derrière eux une foule de serviteurs n'attendaient qu'un ordre pour aider leurs hôtes à s'installer convenablement. Dans ce genre de situation il était rare que le Lord se déplace même s'il s'agissait de noble il préférait laisser ses serviteurs guider les nobles arrivants vers leurs chambres avant de les retrouver pour le dîner. Néanmoins, il ne s'agissait pas de n'importe qui parce que la jeune fille portant le nom de Ysilla Royce ne lui était pas inconnu et pour cause l'épouse du Lord était la soeur de la mère de la jeune fille, elle faisait donc partie de la famille et Lord Düros attachait beaucoup d'importance aux liens entre les membres d'une même famille qu'il s'agissait de cousine éloignée ou non peu lui importait. Il salua donc cette petite comme il se devait la prenant dans ses bras comme s'il s'agissait de sa propre fille.

Après quoi il salua aussi cordialement Ashara Arryn-Corbray quoi que bien moins affectivement, en raison de son âge et de son statut, néanmoins le coeur y était, car Lord Düros avait déjà durant sa jeunesse côtoyé à de nombreuses reprises John Arryn avec qui il s'était profondément liée d'amitié. Sa mort l'avait profondément marqué et chacun année depuis sa mort il se rendait une fois par an dans le Val afin de rendre hommage à son ami, néanmoins ce n'était pu le cas depuis quelques années déjà, car en raison de son âge avancé il ne pouvait pu voyager aussi loin. Par respect il envoyait toujours à la place une lettre ainsi que des présents de valeur à la famille du défunt, dans son état c'était la seule chose qu'il pouvait encore faire pour rendre hommage à son vieille ami. Après de longues minutes à se saluer il fit entrée ses hôtes ordonna à ses serviteurs de les guidés vers leurs chambres respectifs, car au vu de leur voyage il devait être surement épuisé, chose que le Lord n'avait pas manqué de relever. C'est son épouse qui se fit un plaisir de conduire les deux filles vers leurs chambres évoquant en chemin quelques bons souvenirs.

Quelques heures plus tard

Ayant chevauché durant plusieurs heures Alïstair arriva bien après que la caravane venue du nord soit arrivé à Corval. Le noble chevalier ramena donc son cheval à l'écurie, mais que ne fut pas sa surprise lorsqu'il croisa sa cousine. Elle était en train de s'occuper de sa jument et lui lâcha une réplique pour le moins comique, car elle n'avait pas vu que c'était lui qui venait d'arriver. [/center]

- Et bien chère cousine en voilà des manières, dit-il d'un air amusé c'est comme ça qu'on parle à son cousin préféré ? demanda t-il au bord de l'explosion de rire


Ps : Si vous voulez faire parler certains PNJ comme Lord Düros ou sont épouse ne vous gênez pas ^^ au pire si vous avez un doute vous pouvez toujours me demander par mp comme ils réagiraient , ou ce qu'ils diraient ^^


Dernière édition par Alïstair Brax le 13.09.13 7:06, édité 1 fois
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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
« Devoir, Force & Honneur »
« ! Pour le Val ! »

Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 8678
à Westeros depuis : 16/02/2013
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MessageSujet: Re: [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax Icon_minitime13.09.13 4:35


297 – Troisième Lune, Semaine 3 – Corval

Après sa rencontre avec Robb Stark, Ashara était sur un petit nuage, et même si elle avait du mal là pensé à autre chose qu’à son futur mariage avec l’héritier de Winterfell, elle était ravie de faire escale dans la demeure de sa grand-mère. D’ailleurs Lady Alysane était là et elle aussi avait hâte d’arriver, mais probablement plus parce que ce long voyage l’avait épuisé. Andar et Robar étaient tout aussi ravis et Yohn plus enjoué que jamais maintenant que la bêtise de son dernier né était loin derrière avec lui, resté au Mur pour la vie. Bref, pour toute la famille cette visite était une joie véritable et les uns et les autres lançaient régulièrement qu’il était bien dommage que se soit si rare. Mais il était vrai que se déplacer jusqu’à Corval coûtait cher et était compliqué et parfois même dangereux, surtout lorsqu’il s’agissait de sortir du Val et de passer par les Montagnes de la Lune truffées de sauvages des Clans. Ainsi donc, il avait fallut attendre une traversée de plus de trois mois pour que la Maisonnée Royce débarque à Corval. Car non seulement ils étaient montés au Nord, et pour certains, mais pas les femmes - au grand damne de Lady Ashara d’ailleurs, qui ne parlait plus à son grand père depuis qu’il avait refusé de l’y emmener – jusqu’au Mur. Mais en plus il s’agissait d’arriver à temps à Port-Real pour le Tournoi anniversaire du Prince Joffrey qui aurait lieux dans trois semaines. Un long et doux séjour dans la maison qui avait vu grandir la mère de tout ce petit monde serait l’occasion de se reposer et de faire le plein de bonne humeur et de souvenirs fraternels. Ainsi, enthousiastes et pressés de se poser enfin pour quelques jours - car ils n’avaient fait aucune autre escale au retour, contrairement à l’allée qui avait été l’occasion de visiter du beau monde – ils avaient mis bien moins de temps pour redescendre que pour monter et étaient légèrement en avance sur la date prévue. Evidement la veille un corbeau avait été envoyé pour prévenir de leur arrivée prochaine et avancée par rapport au premier corbeau qui avait été envoyé des mois auparavant depuis Roche Aux Runes.

Bon certes à Winterfell il avait fallut supporter la présence quotidienne de Jon Snow, et en plus, la brune qui avait saisit tout l’attachement du fils légitime pour cette erreur de la nature avait même dû se montrer gentille à son égard. Enfin gentille disons qu’elle l’avait soigneusement évité et qu’elle l’avait regardé avec moins de froideur que ce qu’elle aurait pu, mais de là à lui parler, non c’était trop lui demander. Heureusement pour elle et pour ses plans visant à séduire le Jeune Loup, elle n’avait pas fait de réaction visible contrairement à sa sœur, sa tante pardon. Il faut dire qu’elle avait beaucoup prié les sept pour cela, dès que les premiers boutons étaient apparut sur Ysi, d’ailleurs elle n’avait plus voulut dormir avec elle de peur d’en attraper elle aussi. Et puis elle s’y était préparée bien avant le départ, ayant appris par son ami Ades Overton, que le jeune homme faisait partie de la famille et qu’elle serait obligée de le supporter de toute façon.

Ca n’était pas la première fois qu’Ashara se rendait à Corval, elle y était allé en 295 lorsqu’elle se rendait à Port Lannis, c’était seulement deux ans auparavant et rien n’avait changé. Mais la dernière fois, alors que la famille était restée quelques jours avant d’aller au Tournoi de Castral Roc, elle n’avait pas pu s’éterniser car, en tant qu’intendante du Val, elle allait à négocier quelques échanges commerciaux avec Lord Tywin Lannister. Ainsi l’arrivée de la vingtaine de cavaliers, bien qu’inutile étant donné le nombre de chevaliers et reîtres affectés à la protection de la Maisonnée Royce et de la jeune Arryn, fut accueillie avec joie par l’ensemble de la troupe. Certains se connaissaient et s’entamèrent des discutions amicales qui continuèrent jusqu’à ce que le château ou flottaient les oriflammes à la licorne mauve soit en vue. On se garda bien de faire le moindre commentaire sur le poney rose si cher à Ysilla devant les hommes contraints de porter les couleurs de la Maison Brax, mais on en pensait pas moins. Et la troupe nombreuse entra dans la cour.

Comme à son habitude, la brune voyageait à cheval et non dans un chariot qu’elle trouvait proprement inconfortable, et comme toujours elle portait une robe spécialement conçue pour la monte. En fait, il s’agissait de robes tout à fait normales mais très longues et très évasées pour qu’elle puisse être à cheval sans découvrir ne serait-ce que ses chevilles. En dessous elle portait une jupe pour cacher ses pieds lorsqu’elle se voyait obligée de marcher avec la robe qu’elle devait soulever pour ne pas se prendre les pieds dedans et en dessous encore des braies. Et comme il faisait moins froid ici que dans le nord, elle avait opté pour une robe vert canard en fin velours de soie dont un galon doré soulignait sa poitrine en ajustant la robe dessous. Les manches étaient larges sur le bras et serrées sur l’avant bras où l’étoffe était un peu plus foncée et brillante comme au niveau des galons du large décolleté qui découvrait ses blanches clavicules et du bas de la robe. Elle ne pouvait donc pas suivre Ysilla dans son enthousiasme et descendre de cheval sans aide u en tout cas sans une préparation minutieuse. Heureusement, cela ne tarda pas à arriver et elle put bientôt saluer toute la Maisonnée Brax du haut de son rang un peu plus élevé en tant qu’Arryn de lignée secondaire mais intendante du Val. Enfin, malgré tout, elle était en famille, elle se montra donc tout à fait détendue et autant que possible familière et proche de ses gens qu’elle connaissait à peine, leur souriant chaleureusement. Lady Alysane quand à elle n’en pouvait plus de joie, et ne s’encombra pas plus longtemps du protocole avant d’embrasser son frère, le Seigneur des Lieux et sa belle sœur qu’elle n’avait pas vu depuis trop longtemps à son gout.

« Jon Arryn me prie de vous faire part de ses sentiments les plus sincères. Sa charge le retient à Port-Real, mais il espère que vous vous portez bien et ne tardera pas à vous écrire. Il espère pouvoir vous donner des nouvelles après le Tournoi Anniversaire du Prince m’a-t-il dit dans sa dernière missive. »

Après donc les échanges d’usage, Lady Brax mena les deux jouvencelles à leurs chambres et Ashara put enfin se reposer. Elle demanda à prendre un bain et se lava avant de se changer, n’en pouvant plus de puer le cheval, seule chose qui l’indisposait quand elle voyageait. Quelques heures plus tard elle fut de retour dans la Grande Salle et put converser avec Lord Duros et son épouse de Jon Arryn et de son travail éreintant à la cours de la capitale depuis seize ans, à savoir l’âge exacte de la brune. Elle portait à présent une robe de velours bleu nuit dont l’avant s’ouvrait sur du brocard doré. Les manches étaient ajustée et depuis les épaules ornées d’un boudin de velours cerclé d’une bande dorée descendaient deux sur-manches galonnées tout comme l’ensemble des ourlets de la robe de fil d’or.
Au bout d’un certain temps passé à converser tranquillement avec ces hôtes, elle les laissa avec le reste de la famille et partit à la recherche de sa tante qu’elle retrouva bientôt dans l’écurie avec un jeune homme. Elle ne le reconnut pas de prime abord et n’avait pas entendu la réplique cinglante d’Ysilla, mais elle connaissait assez bien sa jument pour savoir combien cette dernière était caractérielle, aussi ne s’approcha-t-elle pas d’avantage avant d’appeler la jeune fille sans se soucier du jeune homme.

« Ysilla, que fais tu encore là ? Les garçons décurie ont été prévenus… Tu devrais plutôt nous rejoindre ! »

Ashara soupira. Elle détestait voir sa tante s’occuper de cette carne. Elle adorait monter à cheval, elle montait d’ailleurs très bien et elle aimait sa monture aussi, Honneur était d’ailleurs un bien meilleur Palefroi que cette insupportable jument qui n’en faisait qu’à sa tête. Mais perdait-elle son temps à faire le travail des autres pour autant ? Certainement pas !


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MessageSujet: Re: [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax Icon_minitime14.09.13 9:46

Elle avait essayé de ne pas casser les oreilles de tout le monde sur le trajet mais cela lui avait été difficile, évidemment et ce aussi car sa mère partageait sa joie. Elle pouvait parfois se montrer très froide mais c’était une femme qui aimait plus que tout au monde sa famille et retourner là où elle avait grandi l’emplissait d’un grand bonheur. Cela ne lui faisait pas oublier qu’elle avait dû dire adieu à l’un de ses petits dans le Nord, non, bien sûr que non, mais au moins elle avait une raison pour s’autoriser à se détendre. Il en était de même pour Ysi bien que la douleur de la séparation ne soit pas aussi intense que celle ressentie par sa mère. Elle ne se rendait d’ailleurs pas encore bien compte qu’elle ne reverrait plus son frère. Tout cela était encore trop frais pour qu’elle se rende encore bien compte de ce que tout cela pouvait impliquer. Le Mur oui, mais ce n’était encore qu’un mot pour elle, une notion étrange de noirceur, de danger omniprésent et par conséquent presque trop familier pour que l’on s’en inquiète vraiment et de froid. Dans son esprit, Waymar allait lui écrire de temps à autres et elle ne perdrait jamais le contact avec lui puisqu’il se débrouillerait pour partir en mission du côté du Val et ainsi venir serrer dans ses bras sa petite Ysi qui lui manquait tant. Voilà comment elle voyait les choses, alors non, elle ne pleurait plus, du moins, plus jusqu’à ce que l’excitation d’être ici soit passée.
__ « Maman regardez! Nos chères licornes! » Elle n’avait effectivement pas attendu avant de descendre de sa jument qui en avait profité pour mordre le pauvre écuyer venu la tenir. Sparkle était une jument au nom ridicule et au caractère plus que difficile. Ce qu’li s’était passé c’était qu’Ysilla l’avait eu alors qu’elle n’était encore qu’une pouliche. Elle avait absolument voulu prendre part à son éducation et… Voilà ce que cela avait donné. La jument mordait, doublait, piétinait, ruait, se cabrait, dès qu’une autre personne qu’Ysilla ou son écuyer favori s’approchait d’elle. A la monte, elle répondait très bien aux ordres de sa cavalière et s’arrangeait toujours pour la garder sur son dos ou son encolure si jamais elle ne sautait pas un obstacle ou évitait quelque chose un peu trop brusquement mais une fois à l’écurie et sans sa petite maîtresse dans les alentours, c’était bel et bien autre chose. Ysilla, elle s’en fichait car avec elle, il s’agissait d’une adorable bête. Finalement, elle était un peu comme Ysi : Sauvage et agressive tout en étant parfaitement docile. Une drôle de bestiole !

La jeune valoise était donc rapidement descendu de cheval et avait couru embrasser son oncle et sa tante sans aucune retenue. Pour Ashara, c’était autre chose, elle voulait toujours être parfaitement couverte et revêtait des tenues improbables pour ne pas que la moindre parcelle de peau ne dépasse, du coup, les mouvements lui était bien plus difficiles et puis, sans parler de cela, elle n’était pas une simple Lady, elle était intendante du Val et avait par conséquent, un rang à tenir et même si elle pouvait embrasser sa famille avec beaucoup de tendresse, elle se devait de ne jamais oublier sa tâche. Ce qu’Ysilla était heureuse de ne pas être à sa place et de ne pas être aussi pudique ! Elle l’était, mais pas à ce point.
Ysi n’avait pas eu à attendre avant de pouvoir ressortir de sa chambre et de retourner aux écuries. Elle s’était très rapidement rafraichie mais hors de question d’attendre Ashara ! Son esprit était bien trop plein de pensées pour qu’elle puisse rester en place.
Etre dans l’Ouest lui donnait l’impression d’être complètement libre. Libre de ses mouvements, libre de voir comme elle le voulait l’horizon qui se présentait à elle. Libre comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Le Val était plein de montagnes, de clans de sauvages prêts à attaquer en permanence… Elle en avait parfois assez que tout le monde soit sur ses gardes 24heures sur 24. Elle qui aimait rêver se voyait toujours évoluant dans l’Ouest plutôt quand dans le Val… Elle aimait le Val, attention, c’était SA région, la plus belle au monde mais l’Ouest lui semblait plus vaste et les perspectives bien plus grandioses, moins rude. Cependant, cela forgeait le caractère, elle en était intimement convaincue.  Elle ne le disait pourtant pas trop car dans le Val, les gens sont fiers et n’allez pas leur dire que vous préférez une autre région à la leur ! Enfin… Elle ne préférait l’Ouest que parce qu’elle n’y vivait pas. L’herbe était toujours plus verte ailleurs.

Une fois avec sa jument donc, elle n’avait pas pris conscience de qui se trouvait derrière elle quand elle avait commencé à râler mais une fois chose faite, la jouvencelle se jeta sur son cousin, lâchant les friandises qu’elle avait dans la main, en oubliant presque l’existence de sa jument.
__ « Alïstair!!  Je ne pensais pas que tu serais rentré si tôt! Je suis si heureuse de te voir ! » Accrochée à son cou, elle se rendit aussi compte que sa nièce était présente. Lui rappelant que ce n’était pas à elle de s’occuper de sa bestiole ! Et pourtant, qui pouvait le faire aussi bien qu’elle ? Evidemment, elle n’allait pas changer la litière et se mettre à trier le crottin mais elle aimait la brosser et lui tresser crinière et queue. C’était son petit plaisir. De plus, elle était là en ayant une idée en tête ! Attendre Alïstair et être la première à lui sauter dans les bras dès son retour !

__ « J’attendais Alïstair et regarde, il est enfin là ! J’ai l’impression que nous ne nous sommes pas retrouvés tous ensemble depuis des lustres ! Nos vies sont bien trop compliquées et nos demeures trop éloignées à mon goût ! » Elle leur sourit à tous les deux, lâchant enfin son cousin. Elle l’entraina dehors, sachant qu’Ashara qui s’était débarrassée de l’odeur de canasson en prenant son bain n’apprécierait pas longtemps d’être à nouveau entourée de ces bestioles !

__ « Sortons d’ici avant d’être à nouveau imprégnés par leur odeur . Alïstair, dis-nous tout ! Comment vas-tu ? Quelles sont les nouvelles ?
Tu sais, nous revenons du Nord où nous avons laissé Waymar qui est parti pour rejoindre la Garde de Nuit… Voilà pourquoi il n’est pas parmi nous aujourd’hui…
» Voilà, le fait d’en parler lui donna une sensation de gorge serrée, et sa boule à l’estomac se reforma immédiatement. Elle ne se mettrait pas à pleurer mais évidemment, Alïstair comme Ashara le savait, Waymar était son frère préféré et son absence lui était forcément douloureuse.

__ « Nous avons séjourné chez les Stark pendant que Papa est allés jusqu’au Mur pour accompagner Waymar. C’est une très gentille famille mais je on ne comprend pas trop leur fonctionnement avec ce bâtard qu’ils hébergent. Les enfants sont vraiment très gentils, surtout Arya ! La plus jeune des filles. Je n’ai vraiment sympathisé qu’avec elle pour ma part, Ashara, qui as-tu préféré toi ? Tu les connais peut être Alïstair ? » Elle voulait tout savoir et tout raconter à la fois. Son enthousiasme la faisait parler très vite mais ainsi elle changeait rapidement de sujet et écartait petit à petit Waymar de son esprit. Du moins, pour le moment. Elle savait que la nuit serait surement compliquée, comme toutes les nuits passées depuis son départ. Enfin… Elle était en terres Brax et ne devait pas oublier comme elle était chanceuse de faire partie de deux si belles familles ! Ahhhh Ysilla la bien heureuse…
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Le jeune chevalier de Corval vit arriver sa cousine à toute allure pour venir lui sauter dessus. C'est avec une joie immense qui la prit dans ses bras comme s'il s’agissait de sa petite sœur. Il fit un tour sur lui-même faisait décoller la petite Royce du sol l'espace d'un instant lui donnant ainsi l'impression de voler. Deux années s'étaient écoulée depuis leur dernière rencontre, c'était en hiver au Val d'Arryn cette fois Alïstair avait accompagné son père lors du voyage enfin que ce dernier puisse rendre visite à son ami John Arryn qui allait fêter son anniversaire. C'était étrange auparavant Lord Düros n'avait jamais jugé utile que son propre fils l'accompagne dans un si long voyage, car durant son absence c'est au jeune chevalier qu'incombait la tâche de siéger à la place son père sur le trône de Corval et de diriger la région en son absence. La raison de ce choix il ne la comprit que cette année … la vérité et que son père le lord de Corval était malade, et il ne souhaitait pas qu'après sa mort ses anciennes amitiés et alliances qu'il avait formé durant sa vie n'en viennent à s'affaiblir voire à disparaître. C'est pour cette raison qu'il avait jugé bon de prendre avec lui son fils il y a deux ans de cela pour le présenter à son ami John Arryn. En serrant dans ses bras Ysilla il se rendit alors compte que la jeune demoiselle avait bien grandit, elle devenait une femme, étant issue d'une noble famille on lui choisirait sans doute un bon parti dans les années voire les mois à venir, si ce n'était pas déjà fait. Alïstair espérait néanmoins que ce soit d'elle qui choisisse son futur mari, car il n'y avait rien de pire à ses yeux qu'un mariage arrangé. Il se sentirait trop triste de savoir sa bien-aimée cousine avec un homme qui ne la mérite pas. Mais voilà il savait aussi qu'il ne pouvait pas aller contre la tradition, étant né homme il était beaucoup plus libre dans ce domaine …

– Quand j'ai su que vous étiez arrivé je me suis empressé de venir , dit-il en marquant une pause Je suis également heureuse de te voir ma « petite cousine » dit-il en accentuant les derniers mots de façon amusé en lui tapotant délicatement la tête et regarde moi ça qu'elle belle jeune fille tu deviens , une vrai Royce dit-il sincèrement à en faire rougir la jeune fille

Après qu'il eut ramené sa cousine au sol et qu'elle l’ait relâché il s'approcha d'Ashara pour la saluer à son tour. Il posa un genou à terre et posa sa main sur l'épaule de la jeune fille avant de lui déposer un léger baiser sur le front. Chez les Brax comme chez beaucoup de nobles lorsqu'un homme saluait une femme de noble condition qu'il ne connaissait que de nom il convenait de s'incliner en déposant un baiser sur la main de la lady en revanche lorsqu'il s'agissait d'une femme de la même famille il n'y avait pas vraiment de règles comme en témoigne la prise au coup de la jeune Ysilla avec Alïstair. En revanche là où c'était assez propre au brax c'est que lorsqu'il y avait un peu des deux, et dès lors qu'il y avait un lien de sang il convenait de faire ainsi. S'incliner genou à terre pour le respect vis à vis du rang social supérieur, car ici malgré son âge Ashara Arryn était intendant du Val et Alïstair Chevalier de Corval, la main sur son épaule signifiait quant à elle le respect, l'amitié sincère et la sympathie. Et le baiser sur le front la proximité sentimentale ou de cœur de l'un envers l'autre. Après tout cela il y avait bien autre chose qui n'entrait pas dans la procédure à savoir le regard à ce moment-là. Alïstair n'était pas calculateur à ce niveau-là et dans son regard on pouvait voir l'affection, et l'amitié qu'il portait à la jeune Arryn.

– C'est également un plaisir de te compter parmi nous Ashara dit-il d'une voix noble et sincère J'espère que ton séjour parmi nous se passera pour le mieux, si besoin et sache que je serais là si tu as besoin de moi finit-il de sa voix douce et rassurante

Evidemment le jeune chevalier de Corval se devait d'être un maximum disponible pour ses invités, mais sont « je serais là si tu as besoin de moi » impliquait bien plus que cela, la façon dont il l'avait dit avec son intonation de voix impliquait une réelle dévotion. Il aurait très bien pu dire «  Je serais toujours là, si tu as besoin de moi » à savoir en dehors de Corval, malgré son âge le jeune Ashara devait l'avoir compris sinon ça ne saurait tarder. Soudainement sa cousine l'entraîna en dehors de l'écurie et à ce moment il se rendit compte qu'elle ne l'avait pas lâché depuis lors. Une fois qu'il fut dehors ils s'installèrent pour discuter, derrière eux les remparts imposant du château de la famille Brax leur donnaient un sentiment de sécurité.

– Ma chère cousine tout va pour le mieux , je viens d'être nommé récemment à la tête des chevaliers de Corval, père quant à lui est un peu fatigué en ce moment à cause  de l'âge et des responsabilités alors je l'aide pour le mieux, pour le reste c'est plutôt calme ici , c'est un endroit où il fait bon vivre un peu comme chez vous au Vall D'Arryn dit-il en lâchant un petit sourire à Ashara

Evidemment il convenait de ne pas dire un mot au sujet de la santé de son père. Ce qui aurait s'en doute attristé la jeune fille, pour Ashara elle devait être déjà au courant, car elle avait pu s'entretenir avec Lord Düros.

– D’ailleurs Ysi ou Ashara si vous connaissez une charmante lady de noble famille du Vall je veux bien que vous me la présentiez ainsi nous serions bien moins loin tous les trois dit-il en prenant chaleureusement Ysilla par l'épaule l'espace d'un instant

Alïstair précisa à Ashara ainsi que tous les trois, car il ne voulait pas qu'Ashara se sente à l'écart ou qu'elle pense qu'il ne l'appréciait pas, se contentant de parler avec sa cousine. Il aurait donné sa vie autant pour lui que pour l'autre. Après il était normal qu'il ait plus d'affinité avec sa cousine et il espérait qu'Ashara le comprenait et ne lui en tienne par rigueur. Quand elle parla de Waymar son frère préféré il ne put s'empêcher de compatir à la peine de la jeune fille. Il lui prit la main avant d'ajouter.

– C'est fort dommage … mais tu sais, servir la garde de nuit est une noble cause, on dit que ce sont tous de grand guerrier à ne pas douter Waymar en fera partie dit-il se façon rassurante

- Ah oui les stark de Winterfell , et bien non je n'ai pas encore eu l'occasion de les rencontrés je sais néanmoins que mon père était très ami avec le père de Lord Stark, pour le reste chère cousine je pense que les gens du nord ont une façon différente de nous de considérer les « bâtards » dit-il pour finir

Ps : Désoler du retard beaucoup d'imprévu ^^ Razz m'ont retardaient
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Ashara Arryn




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Age du personnage: 19 ans
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Ashara resta sur le seuil de l’écurie pour éviter que l’odeur des chevaux ne pénètre à nouveaux ses vêtements et pour éviter de crotter sa belle robe. Elle disait : que personne n’oublie qui je suis à savoir, peut-être une cousine, mais avant tout l’Intendante du Val, néanmoins je suis ici en famille et donc totalement détendue et familière, nous sommes au dessus de toute convection, mais bon, faut pas déconner, je suis une Arryn, ne l’oubliez pas. Elle portait donc une robe de brocard mat bleu ciel et blanc de motifs floraux qui dégageait son décolleté jusqu’à la naissance de ses épaules et était ceinte sous la poitrine pour une bande de tissu assorti brodé de fils d’argents et orné de quelques perles et pierres semi précieuses. Les manches courtes et fendues des le milieu du bras qui s’évasaient jusqu’à sa taille dévoilaient une simple tunique de soie blanche assortie au grand voile qu’elle portait sur les épaules et qui cachait tout ce qui ne saurait être vu par les gardes ou les palefreniers. Elle portait ses bijoux de tous les jours, à savoir un faucon en argent autour du cou, une chevalière assortie avec ces armes, Arryn et Royce et un bracelet d’argent ciselé. Et pour montrer que vraiment, elle se sentait bien parmi les siens, son épaisse chevelure brune était même lâchée… enfin lâchée, tout est relatif. Ils étaient regroupés en deux grosses mèches qui tombaient sur ses épaules, l’un vers l’avant, l’autre dans son dos, retenues chacune par un large anneau d’argent ciselé avec les mêmes motifs typiques du Val (celtiques) que son bracelet. Accrochés aux anneaux, tombaient des rubans blancs, argent et bleus dont certains étaient brodés ou perlés et qui étaient savamment mêlés à ses cheveux. Elle portait un bandeau de soie bleue orné de trois pierres de lune enchâssées dans des pièces d’argent ciselé. Une sur le front et deux sur les tempes desquelles descendaient des perles d’argent, d’agate blanche, de quartz et de lapiz lazuli au bout desquelles pendaient, pour chaque côté, un faucon en vol et un croissant de lune.

Ashara ouvrit de grands yeux devant tant de familiarité entre Ysilla et Alistair, enfin, au fond, se dit-elle, il n’y avait rien de choquant en réalité. Ils étaient cousins, et même s’ils ne se voyaient pas souvent, il était normal qu’ils soient heureux de se revoir et qu’ils l’expriment. Mais Ashara n’avait pas l’habitude de voir sa tante se comporter comme cela avec d’autres personnes qu’elle-même et ses oncles ou son grand père. En tout cas, tout cousins soient-ils aussi avec elle, il était hors de question qu’on la touche ! Aussi c’est avec un immense soulagement qu’elle accueillit le salut à genoux du Chevalier, même si c’était un peu excessif à son gout. Elle allait lui dire de se relever avec un sourire mais au lieu de cela, il se releva de lui même et ne lui posa la main sur l’épaule et dans le même mouvement malgré le regard choqué et presque effrayé de la brune, il posa ses lèvres sur son front. NAUSÉE !!! Bouche – berk ! Lèvres MAIS BERK !!! Vomir ! Vomir où ? Comment ? Par les Sept ! Blurp. Je me sens mal… Elle avait envie de cracher, de se laver le front, de retourner dans son bain. Elle avait la chair de poule tellement la réaction était… épidermique, c’était le cas de le dire. Pour elle qui ne supportait pas le moindre contacte physique depuis sa bêtise avec Waymar et qui déjà avant était plutôt froide et ne se montrait véritablement proche qu’avec sa famille très proche avec qui elle vivant quotidiennement, c’était à peu près comme si on l’avait plongée dans un bassin d’eau gelé.

Elle ne pouvait plus bouger, le repousser, le tuer, reculer encore moins. Elle était toute crispée, pour éviter de tomber dans les pommes de vomir ou de bouger un encore d’exploser de rage. Elle était aussi outrée et fixait le jeune homme, pleine de colère, mais son visage reflétait bien plus la gêne absolue et le manque d’habitude d’être ainsi traitée avec tant de chaleur. Et puis elle avait véritablement la nausée et avait arrêté de respirer sans s’en rendre compte. Ça lui faisait tourner la tête, et elle ne parvenait pas à reprendre ses esprits. Les autres membres de la maisonnée avaient dû être prévenus par Alysane et Yohn, et ils s’étaient gardés de faire ça, mais à priori, ça n’était pas le cas du jeune homme. Quand ils étaient enfants, ce genre de choses pouvait peut-être passer, mais ça n’était plus le cas, et quoi qu’il en soit, la brune ne se souvenait pas qu’il lui ait fait ça les autres fois où ils s’étaient vus. Enfin, il avait achevé sa phrase de bienvenue depuis plusieurs secondes maintenant et ne pas répondre aurait été impoli. Seulement elle n’avait rien écouté, trop choquée qu’elle était, et heureusement parce que le tutoiement, hum… bon heureusement il n’y avait personne d’autres qu’eux dans l’écurie. Elle se fit donc violence pour desserre un peu les fesses et fit un petit sourire aussi malhabile que gêné avant de se rendre compte qu’elle ne respirait plus depuis trop longtemps et prendre une grande inspiration bruyante et de dire :

« Oui, merci… » Elle recula d’un pas pour être certaine de ne plus êtres à sa portée et ajouta, consciente que sa réponse était un peu limite. « C’est un plaisir de vous revoir. »

La brune suivit sa tante et son cousin à l’extérieur, mais se mit de l’autre coté d’Ysilla, plaçant sa tante comme un rempart entre eux. Elle ne comprenait pas plus son geste que ses sous entendus, pas d’avantage que le fait qu’il se permette autant de familiarité. Et pour tout dire, elle avait vraiment du mal avec ça et trouvait son attitude franchement déplacée. Mais elle ne souhaitait pas le vexer ni même véritablement réagir, ne sachant pas encore si c’était sincère, s’il cherchait autre chose qu’un statut de cousin éloigné, en tout cas géographiquement, ou s’il faisait ça pour l’énerver. Enfin elle répondit à son compliment sur le Val à peu près de la même manière qu’avant, sauf que, désormais, plus à l’aise, son surir se fit plus gracieux, mais aussi plus froid. Quand à sa réflexion sur une éventuelle épouse valoise, là, elle plissa carrément les yeux et lui lança un regard suspicieux. Qu’imaginait-il ? Que l’Intendante du Val allait l’aider à trouver une femme de bonne famille ? Comme si elle n’avait que ça à faire. Que voulait-il ? Une Veneur ? Une Vanbois ? S’il imaginait que la jeune femme interférerait en sa faveur après ce qu’il venait de faire, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate.

« Hé bien, tentez donc votre chance avec Lady Nyella Belmore. » Répondit-elle avec un sourire tout ce qu'il y avait de plus avenant. La suivante était dans le château, Ashara ignorait ou et s’en fichait pas mal, elle ne l’appréciait pas particulièrement, et pour elle la proposer à un homme était une insulte pour l’homme. Pas qu’elle soit laide, mais elle était totalement idiote et la brune voulait s’en débarrasser, sauf que, malgré une dote confortable et une noblesse parfaite, elle ne pouvait pas imposer cette potiche avide de ragots à quelqu’un dont elle voulait le bonheur. Enfin, si elle pouvait se barrer à Corval, c’était parfait, loin, très loin, donc parfait. Elle se racla la gorge et reprit, car un remarque du jeune homme la turlupinait soudainement : « Mais… vous comptez vivre chez votre épouse ? Enfin je veux dire… vous avez un fief non ? Ici même si je ne m’abuse ? Vous seriez bien le premier homme à quitter vos terres pour vivre chez votre belle famille ou vous seriez certainement réduit à servir le Seigneur des lieux… »

Elle ne réagit par contre pas aux paroles d’Ysilla sur Waymar. Elle n’avait ni envie de faire prendre conscience à sa tante qu’il n’était effectivement pas là aujourd’hui et ne le serait plus jamais, plus jamais avec eux. Ni envie de se trahir par des révélations sur ce qui l’avait poussé à rejoindre la Garde de Nuit ou par un ton trop enthousiaste par rapport à ce départ qui aurait dû la peiner autant que sa sœur. Et elle évitait généralement les phrases toutes faites, surtout en famille.

« Mais bien sûr, dites donc cela à Lady Catelyn… Si elle avait des lames à la place des yeux, ce… Jon Snow serait tout plein de trous sanglants. Un bâtard est un bâtard ici ou ailleurs. C’est la preuve de l’échec d’un mariage, de l’infidélité d’un homme et de son manque de respect pour son épouse et ses serments et dans le pire des cas, celle de l’incapacité de l’épouse à satisfaire son mari. C’est une meurtrissure indélébile dans le couple et la pire des taches au sein de la famille, et plus encore s’il vit sous le même toit qu’eux. Croyez moi, si j’étais Lady Stark, je me serais débrouillée le pour effacer cette souillure et jamais je ne l’aurais laissée entrer en ma demeure. Enfin, nous étions leurs hôtes, leur toit, leurs lois… Et puis nous avons été très bien accueillis, avec chaleur et respect à la fois. C’était un séjour très agréable. Arya est pleine d’énergie, c’est rafraichissant. Je n’ai véritablement préféré personne, je ne sais pas. »

Elle ne savait pas à quel point elle pouvait avoir confiance en Alistair, elle ne pouvait donc pas médire sur l’un des membres ou même dire qui elle avait préféré, Arya évidemment, mais aussi Robb. Elle ne voulait pas révéler son désir de le séduire pour qu’il pousse son père à entamer les négociations pour leur mariage au plus vite, d’autant que rien n’était encore certain.
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Ouhlalala… Elle savait que tout cela ne plairait pas à Ashara. Le tutoiement qu’elle ne comprendrait et pire que tout cette familiarité dont faisait preuve, avec elle aussi, son adorable cousin, Alïstair. Pour sa part, Ysilla n’avait jamais bien compris ce que fabriquaient les Brax et cette drôle de façon qu’ils avaient de saluer autrui mais peu importait. Pour elle, cela ne changeait pas la face du monde. Une étreinte et on en parlait plus. Pour Ashara néanmoins, c’était autre chose. Alïstair, plein de bonne volonté avait pratiqué le salut comme à l’accoutumée mais là… Ysilla qui connaissait extrêmement bien sa nièce et son dégout pour le contact humain avait parfaitement remarqué que la jeune Arryn allait surement s’étouffer mais elle ne bougea pas. Ne voulant vexer ni son cousin, ni sa nièce en la touchant encore alors que celle-ci était en plein état de choc. Elle se contenta juste d’accrocher rapidement son cousin pour qu’il s’éloigne de l’intendante du Val avant qu’elle ne le condamne à mort.
Une chose qu’Ysilla n’avait pas forcément remarqué, était le changement d’Ashara concernant le touché des hommes. Elle n’était évidemment pas au courant de toute l’affaire avec Waymar, et heureusement d’ailleurs, et n’avait pas fait attention au fait que depuis lors, Ashara supportait encore moins qu’on la touche. Il fallait avouer que tout le monde chez les Royce connaissaient la lady et évitait soigneusement de la « tripoter ». De plus, les frères d’Ysilla n’étaient plus en âge d’attraper leur sœur ou nièce pour les balancer dans l’herbe, la paille ou le foin et leur sauter dessus en mode : BANZAÏ !!! Par conséquent, Ysilla n’avait absolument pas remarqué que sa nièce était encore plus réticente au contact qu’avant.
La Royce, elle, n’avait pas vraiment ce souci. Si elle avait pu être en permanence dans les bras de Waymar, elle y serait restée. Même en grandissant elle n’avait jamais cessé de dormir avec lui, de faire des batailles de pieds … Mais il n’y avait qu’avec lui qu’elle partageait cette intimité car cela n’était jamais arrivé avec Andar ou pire encore, Robar. Elle n’avait jamais non plus dormi avec son cousin, cela allait de soi. C’était ou aurait été tout à fait inconvenant. Elle n’en avait que faire de la sexualité mais sa mère lui avait tout expliqué et maintenant qu’elle avait fleurie, il était tout à fait HORS DE QUESTION que de telles idées lui viennent en tête. De toute façon, le seul homme dont elle partagerait désormais la couche, depuis de départ de son frère, serait l’époux que sa famille aura choisi pour elle. Point à la ligne, elle n’avait pas d’autres désirs ou envie mais tout de même. Elle ne se serait jamais permise de dormir avec son cousin et en ce qui concernait son frère et bien… Elle aurait aussi été contrainte d’arrêter sous peu car cela ne se faisait pas… Si les Targaryen n’avaient pas été des dégénérés lubriques, alors elle n’aurait jamais eu à renoncer à l’affection de son aîné ! Cependant, il était parti pour le Mur et elle ne le reverrait plus. Ca par contre, elle n’en avait pas réellement saisi les raisons et elles lui échappaient complètement. Lui qui pourtant parlait de se marier et de fonder une famille… Ce n’était pas en partant là où il était parti qu’il trouverait une compagne.
Enfin, pour le moment, celle qui la préoccupait était sa nièce. Elle ne voulait pas qu’une dispute éclate. Elle la connaissait et savait qu’elle ne ferait rien mais Alïstair allait devoir apprendre à garder ses distances s’il ne voulait pas apprendre à voler.
Elle s’accrocha donc à nouveau à son bras et tous trois se mirent à marcher tout en discutant.

__ « Félicitations pour cette nomination! N’était-ce pas ce que tu attendais depuis toujours ? Lord Brax a fait un excellent travail et le fait que tu sois à ses côtés et l’aide dans l’intendance des affaire de la maison est le meilleur moyen de réussir par la suite, un bon héritage. » C’était ce que Yohn faisait avec Andar alors si son père fonctionnait ainsi, c’était forcément une excellente chose !
Ce qui était malheureux était que maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre la mort du père pour que le fils existe enfin par lui-même. C’était assez horrible en réalité mais les choses étaient ainsi faites.  « Le roi est mort ! Vive le Roi ! »

__ « J’aimerais que le Val soit aussi paisible qu’ici oui mais malheureusement nous devons faire avec les clans des montagnes. Ces sauvages attaquent à n’importe quel moment. Il nous faut être vigilants. » Elle disait cela parce que c’était ce qui se disait en général car elle, elle n’était pas plus vigilante qu’une coupe à fruits. Les gardes étaient vigilants. Ashara aussi très certainement et puis son père et puis… Tout le monde sauf elle en réalité. Une fois dans ses murs elle ne craignait plus rien et ne pensait que rarement aux sauvages peuplant ses montagnes. Ce n’était après tout pas ses affaires. Une lady n’avait pas à se soucier du nombre de gardes se trouvant à telle ou telle porte… Pas une lady comme elle en tout cas.

Tout comme Ashara, elle fut surprise des dires de son cousin. Elle connaissait les sentiments de sa nièce à l’égard de Nyella Belmore, et sourit en sa direction, rassurée de constater qu’elle se portait déjà mieux. Puis elle écouta et se demanda aussi où son cousin voulait en venir.
Epouser une femme du Val ne l’y aurait pas fait emménager et si par là il voulait dire qu’il rendrait souvent visite à la famille de son épouse… Il ne fallait pas y compter. Sa mère ne rendait que très peu visite à sa famille et il en était souvent de même pour toutes Lady ayant quitté sa région de naissance.  Non, elle ne comprenait pas bien.
Elle ne lui avoua pas que Lady Belmore était une écervelée, sa loyauté envers Ashara était si grande, que même sur ce genre de sujet, elle n’allait à son encontre.

__ « Mais oui enfin! Ne dis pas de bêtise ! Renoncer à Corval pour les beaux yeux d’une femme ! Quel homme ferait cela ?! De toute évidence, notre arrivée t’a perturbé très cher cousin ! Je suis sûre que ton père te trouvera une parfaite épouse ET que celle-ci sera plus que ravie de venir vivre dans l’Ouest à tes côtés, et non l’inverse ! » Elle ne pensait pas une seule seconde qu’il ait pu être sérieux. Ce n’était pas possible. Non, après réflexion, elle imaginait qu’il leur avait fait une blague.
Néanmoins, elle avait oublié qu’il était du genre romantique. Epouser quelqu’un par amour… Quelle perte de temps. L’amour ne rend ni riche ni prestigieux. Quel intérêt. Il fallait apprendre à aimer son mari une fois liée à lui. Bon, certaines femmes étaient moins chanceuses que d’autre mais Ysilla croisait les doigts pour que son père lui trouve un gentil époux.

Elle n’ajouta rien concernant Waymar. Elle ne voulait pas et Ashara ne semblait pas non plus avoir envie d’en parler. Elle aussi devait partager sa tristesse. Tous deux s’entendaient bien. Mais cette histoire de Mur lui restait tout de même en travers de la gorge.

__ « Moui… Je n’imaginais pourtant pas Lady Stark en “mauvaise” épouse… Il est très difficile d’être une femme mariée je pense. C’est un travail de longue haleine. Ne jamais perdre de vue le bonheur de son époux. Jamais ! » Oui, Ysilla Royce allait être une parfaite épouse ! Du moins, elle ferait tout pour l’être ! Elle serait la femme dévouée que sa mère lui avait toujours dit qu’elle devrait être. Aimer, écouter, contenter, satisfaire son mari était son devoir ! Tout lui passer ? Non, car une épouse devait aussi raisonner sa moitié quand celle-ci semblait perdue… Un difficile travail oui. Cependant, Ysilla ne doutait pas de ses capacités à être une parfaite épouse. Elle avait été élevée pour cela. Elle ne décevrait pas le siens ou encore celui auquel elle serait liée.

__ « En tout cas, si tu as l’occasion de les rencontrer, tu verras, ils sont charmants. Le Nord est beaucoup moins accueillant par contre… » Il ne faisait pas toujours beau et chaud dans le Val, m’enfin le Nord lui était carrément glacial ! Elle détesterait devoir y vivre. Croisait d’ailleurs les doigts pour ne pas avoir à épouser un Lord du Nord.
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La jeune Arryn fit une drôle de tête lorsque Alïstair posa à peine les lèvres sur son front. Le chevalier de Corval trouva ça plutôt drôle sans se rendre compte réellement du malaise d'Ashara, il pensait que vu son âge elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'attention, venant d'un homme ce qui, vu son âge était compréhensible, notre jeune chevalier ne se doutait pas que le malaise pouvait être autre, néanmoins il se nota de ne plus recommencer afin qu'elle ne garde aucun mauvais souvenir de sa visite à Corval. Le fils de Lord Brax avait ajouté qu'il aurait bien souhaité venir vivre au Vall pour se rapprocher et rester près des personnes chères à son coeur comme Ysilla ou encore Ashara. Il n'était pas sérieux quand il disait vouloir trouver une femme là-bas pour venir y vivre, il ne fut pas étonné que Ysilla le prenne aux pieds de la lettre, en revanche il pensait que l'intendante du Vall l'aurait compris. Il n'était pas déçu simplement amusé, se souvenant de l'écart d'âge entre eux ce qui expliquait sans doute leur incompréhension, à moins qu'il n'était trop sérieux en disant cela ?

- Allons allons  Mesdames dit-il avec une certaine ironie le regard un peu las  et pourtant amusé, le sourire aux lèvres Vous ne pensiez pas que j’étais sérieux ? demanda-t-il simplement  leur faisant comprendre qu’il ne l’était pas Comme tu l'as expliqué Ashara cela ne se fait pas, surtout étant donné mes responsabilités  vis-à-vis de Lord Brax, car à moins que le destin n’en décide autrement , en tant que fils héritier de la maison Brax c’est à moi que reviendra la charge de diriger Corval à la mort de mon père. Dit-il plus sérieusement

Cette fois il était clair et précis dans ses paroles, peut-être même un peu trop. Le jeune homme n'était pas pressé d'être nommé Lord, car cela aurait signifié que son père ne ferait plus partir de ce monde, et cela il n'est pas encore prêt à l'affronter. Quelle ironie ? Depuis tout petit on l'avait formé et éduqué pour prendre un jour la succession de son père, ce qu'il était prêt à faire dès aujourd'hui, cela voulait dire diriger sans son père pour l'épauler et cela il n'arrivait pas à l'idée de devoir un jour entrer dans le bureau de son père ... sans le voir derrière son bureau... c'était dur ... alors il ne voulut pas débattre là-dessus et continua la discussion sur une note plus positive.

- Néanmoins, reprit-il j'étais tout à fait sérieux quand je parlais de vous avoir près de moi, croyez bien que j'ai beaucoup d'affection pour vous deux, dit-il d'une voix plus douce et naturelle, votre compagnie m'est agréable et rien au monde ne saurait remplacer ces moments si rare et donc si précieux passés avec vous dit-il presque émou avec une profonde sincérité

Il sentit un fond de tristesse le gagnait, mais pas une tristesse sombre et mélancolique, mais plutôt une tristesse heureuse et joyeuse. Pour ne pas céder aux larmes il changea de sujet.

- Vous avez logé chez la maison Winterfell avant de venir ici, comptez-vous continuez votre voyage après votre visite à Corval ? demanda t-il simplement

Ps : Désoler pour le manque d'inspiration ^^
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Ashara n’ajouta rien sur les Clans, le sujet était trop complexe et trop important pour une telle conversation. Car oui, elle y avait longuement réfléchit et elle ne voyait qu’une solution. Surtout depuis qu’elle était Intendante et encore plus depuis qu’elle avait eut à les repousser sur le flanc occidental des Montagnes de la Lune après une incursion qui avait coûté la vie à nombre de fermiers et à quelques soldats. Elle voulait les éradiquer. Seulement ses idiots de Capitaines avaient préférés leur donner la chasse jusqu’à les repousser et s’arrêter là comme des lâches, et pire encore, ils avaient refusés de l’écouter parce qu’elle était une femme. Ils avaient néanmoins raison sur un point, poursuivre les sauvages sur leur terrain pouvait être très risqué et téméraire, surtout s’ils se sentaient acculés. Nulle bête n’est plus dangereuse que lorsqu’elle est blessée dit on, et la brune avait put parfois le constater à la chasse lorsqu’elle ratait sa cible. Mais sa rage contre ses criminels insubordonnés et contre ses Capitaines ne désenflait pas, les Clans des Montagnes hantaient ses réflexions. Restait à trouver une solution moins hasardeuse et elle assainirait les routes du Val de ces Faces Brûlées et autre Fils du Vent. Une chose au Nord l’avait interpellée. Eux aussi avaient des Clans des Montagnes, mais à al différence de ceux du Val, ils s’étaient soumis à l’autorité du Suzerain depuis des siècles. Comment ?

La jeune femme souleva un sourcil étonné alors qu’Alistair avouait la supercherie de sa dernière remarque. Avait-il cherché à plaisanter ? Si tel était le cas, elle n’avait absolument pas trouvé ça drôle, et le regard qu’elle posa alors sur le jeune homme était très clair à ce sujet, mais mieux valait changer de sujet… A moins que tout cela parte du fait qu’Ysilla lui avait beaucoup manqué et que c’’était une manière de dire qu’il voulait passer plus de temps avec elle ? Sa réponse semblait le confirmer, mais Ashara restait dubitative, qu’il soit attaché à sa tante, elle voulait bien le croire, mais elle. Effectivement elle était la petite fille de la sœur de son père, à savoir sa petite cousine, mais ils se connaissaient à peine. Il semblait plutôt gentil, mais il se permettait des gestes, absolument inacceptables sous prétexte d’être de la famille.

Avant d’être une Royce, elle était une Arryn ! Et bien avant d’être une Brax, elle était une jeune fille en fleur de haut rang, Intendante et héritière en second du Val et des Eyrié. Et si elle n’y vivait pas, c’est parce que sans époux et sans famille, elle s’y serait sentie bien trop seule et illégitime à une place à laquelle elle n’avait droit que parce que son grand oncle était Main du Roi. Alistair pensait-il qu’il suffisait de quelques mots gentils et gestes d’affection d’ailleurs totalement déplacés pour devenir son ami ? S’il continuait dans cette voie, il allait vite apprendre que non, il ne suffisait pas de s’appeler comme sa grand-mère pour avoir la confiance du Faucon Blanc. Quand à son affection ou son amitié, même son respect, c’était plus long et difficile encore à acquérir. Elle n’était que trop habituée aux intrigues de Port-Real et aux piques acérées des uns et des autres, elle y comprit, qui cachaient sous des compliments les pires insultes, pour ne pas se méfier de tout et de tout le monde.

« Tu dis vrai Ysilla, le travaille de toute une vie en réalité, travail auquel vient s’ajouter celui de mère et de maîtresse de maison. » Elle poussa un petit soupir moqueur. « Les hommes qui osent dire que les femmes ne sont que des écervelées bonnes pour les babillages et la mondanité ne se rendent même pas compte de ce qu’endurent leur mères, leurs sœurs et leurs filles. Croyez-moi, quand ils s’en rendront compte cela leur fera un sacré choc, et le monde aura alors fait un grand pas vers le progrès. Mais nous, simples femmes, nous travaillons au bonheur de nos époux et de nos enfants depuis toujours dans l’ombre et le secret. C’est ainsi, et j’imagine que c’est grâce à cette humilité naturelle que nous pouvons nous acquitter de nos tâches quand les hommes recherchent la gloire au loin sur les champs de bataille. Quoi qu’il en soit, j’espère que mon mari sera respectueux et fidèle en plus d’être bien né. Et toi Alistair, comment voudrait tu que soit ton épouse ? »

Ashara ne posa pas la question à Ysilla car elle savait parfaitement ce que voulait sa tante. En substance la même chose que sa nièce bien que cette dernière ait un petit avantage de rang sur elle qui lui permettait de viser un peu plus haut si tant est que Jon et Yohn se décident avant que sa jeunesse ne se fane. Seize ans, rendez vous compte ! Seize ans et elle n’était toujours pas engagée dans des fiançailles. Soit Jon gardait le secret d’un arrangement passé il y a bien des années, soit il avait trop de choses à traiter avec les affaires du royaume pour s’en soucier. Mais quoi qu’il en soit, elle devait prendre les choses en main au plus vite, car il était hors de question que le nom qu’elle devrait prendre soit moins prestigieux que le sien ! Robb serait parfait, bon le Nord, mais Ashara était curieuse et voyait cela comme un retour aux sources des Premiers Hommes dont étaient issus la Maison Royce, et puis elle avait put constater que le froid du dehors se ressentait à peine dans la forteresse millénaire. Il n’y avait pas à dire, mais Winterfell et la grande région septentrionale qu’ils gouvernaient avait son prestige, une histoire riche et glorieuse. Enfin, malgré le Snow, les Stark étaient des gens bien, le jeune loup y compris, quand au bâtard, elle essaierait de s’y faire, pour ne pas blesser son futur époux, ni sa belle famille qui semblait apprécier le jeune homme.

Restait à convaincre son grand père et son grand oncle d’entamer au les négociations, depuis leur discussion à Roches Aux Runes, Yohn n’en avait pas reparlé, et pire, la brune ne lui parlait plus depuis qu’il avait refusé de l’emmener voir le Mur. Résultat, ses espoirs étaient au point mort. Heureusement le Tournoi de l’anniversaire de Joffrey approchait et d’ici quelques semaines, elle se rendrait à Port-Real et pourrait discuter avec Lord Jon. Elle se triturait l’esprit depuis déjà pas mal de temps pour essayer de trouver un moyen d’aborder le sujet sans paraître ni amoureuse du jeune homme, ni intéressée, ni trop pressée, ni… Bref, que sa suggestion ne soit pas déplacée et prise pour un désir frivole né de leur rencontre ou pire, pour une prise de contrôle sur un avenir pour lequel elle n’avait pas son mot à dire. Il pourrait mal le prendre… Surtout si sans le savoir elle était déjà promise à quelqu’un. En même temps, même si sa rencontre avec Robb l’avait confortée dans son choix, et qu’il s’agissait effectivement pour elle d’avoir son mot à dire dans cette affaire, c’était aussi le fruit d’une longue réflexion.

Mais Lord Arryn était un homme intelligent, et il la connaissait bien, trop bien pour se laisser abuser par ses manigances. Peut-être que la meilleure chose serait de jouer franc jeu avec lui après tout. Et pour finir, elle ajouterait, pour faire passer la pilule, qu’elle avait fait cela car elle craignait qu’il ait bien d’autres soucis bien plus importants à régler que le mariage d’une petite nièce. Il saurait alors qu’elle était prête, qu’il n’avait pas à avoir peur et qu’elle avait défriché le terrain pour que se soit rapide et plus simple pour lui et parce qu’elle n’était plus si jeune et parfaitement consciente de ce qui pesait sur les épaules de la Main et aussi sur les siennes…

« Tu exagères, le Nord n’est pas si désagréable, moi j’ai trouvé cela plutôt beau, bien moins évidemment que le Val, mais cela a son charme. Moi qui adore les matins embrumés, j’ai été servie, et le Bois aux Loups, je n’ai jamais vu un lieu si sauvage et si vaste, et très giboyeux, j’y ai chassé avec plaisir. » Entre autre « Winterfell, la Ville d’Hiver, cela ressemble un peu à Roches Aux Runes, mais en dix fois plus grand. Je me souviens pourtant qu’il m’arrivait de me perdre quand j’étais petite fille dans notre forteresse, alors là… Non vraiment, j’ai bien aimé moi le Nord, ce n’est peut-être pas la plus belle région des Sept Couronnes, mais je trouve qu’il y a là-bas, une âme puissante qui se ressent comme la réminiscence de la magie de l’Âge des Héros. » Et puis si j’épouse Robb Stark, je verrais le Mur ! Nah

Ashara resta un moment sur cette réflexion et sourit en se disant que lorsque son fiancé l’aurait amené au Mur pour lui faire plaisir, ce qu’il ne manquerait pas de faire, elle enverrait une missive à Yohn. Elle aurait un gout de revanche mesquine, un gout exquis pour la jolie brune, le gout de : J’ai toujours, tôt ou tard, exactement ce que je veux. Je suis patiente, intelligente et charmante. Rien ni personne ne me résiste, et toi papi, ta résistance est bien vaine tu vois. elle inspira profondément avec un léger sourire satisfait sur les lèvres et reprit le cours de la conversation qui s’étendait sur la suite du voyage.

« Nous irons directement à Port-Real pour l’anniversaire du Prince Joffrey. Le Tournoi et les festivités sont plus beaux chaque année et c’est pour moi l’occasion de rendre visite à Lord Jon et à mon cousin… tiens mais, si tu souhaite rencontrer du beau monde et te montrer, c’est l’occasion ou jamais. Lord Brax est encore assez vaillant pour gérer le domaine pendant quelques semaines sans toi et tu pourras participer aux joutes, et qui sait t’y faire un nom. De plus, il y a généralement au moins un banquet et un bal au Donjon Rouge, les jouvencelles non encore engagées y revêtent leurs plus belles toilettes, tu auras l’embarras du choix. Qu’en penses-tu Ysilla, ne serait-ce pas un voyage des plus intéressants à tout point de vue pour l’héritier de Corval ? »
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MessageSujet: Re: [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax [Terres de l'Ouest] Quand les runes se veulent cavalières - FLASHBACK (1an) - Alïstair Brax Icon_minitime22.10.13 18:18

La voilà rassurée, Alistair n’était pas sérieux dans son désir de venir vivre avec son épouse dans le Val. Il ne pouvait être sérieux. Elle le savait et ses dires confirmèrent ce qu’elle pensait : Tout ceci n’était qu’une plaisanterie. D’un drôle de goût, il fallait tout de même l’avouer, mais une plaisanterie tout de même. Avons qu’Ysilla Royce n’était pas le genre à apprécier les hommes trop « doux ». Alors, un homme voulant suivre son épouse… Diable, avait-il perdu ce qui faisait de lui un homme ? Elle sourit, car elle n’en portait pas rigueur à son cousin mais en y réfléchissant,, pour elle, ce genre de réflexion était le meilleur moyen de se rabaisser. Fort heureusement, jamais elle ne serait amenée à épouser Alïstair et par conséquent, le voir comme elle pouvait voir son père ou ses frères lui importait peu. En réalité, elle voyait même encore la licorne comme un poney plutôt qu’un étalon…  Avec Ysilla, les choses étaient assez simples, si le jeune homme face à elle n’était pas un parti potentiel, elle ne faisait que le regarder sans vraiment le voir. Elle aimait profondément Alïstair, cela allait de soi, mais il ne serait, du moins, pas avant des années, pas considéré comme un homme.
Elle regarda donc le Brax en souriant et en levant les yeux au ciel.

__ « Je le savais ! Tu ne pouvais être sérieux avec une telle réflexion !  Suivre son épouse en son fief ! Heureusement qu’il ne s’agit que de nous ! » Le « que de nous» quand dans le nous était compté Ashara n’était pas vraiment commun mais elle avait osé ! Elle aurait bien dit « que de moi » mais sa nièce était présente… De toute façon, elle savait que jamais Ashara non plus n’épouserait Alïstair alors son propos n’était pas si idiot que cela.
La Royce prenait tout cela légèrement mais à la vue du regard lancé par Ashara, celle-ci prenait les choses bien plus sérieusement.
Parfois, elle avait peur qu’elle explose, comme ça, pour peu ou rien. Oui, il s’agissait d’un humour quelque peu douteux mais il fallait lui pardonner. Ysilla fréquentait les grands de ce monde depuis toujours de part Lord Jon, ses visites à Port- Real, dans le Nord… Sa belle relation avec l’intendante du Val. Elle était habituée à la rigueur, la fierté, ces apparences qu’il fallait en permanence sauver. Son cousin lui… Et bien, de toute évidence, n’avait pas l’habitude des Arryn. On ne badine pas avec le Faucon ! Ouhlala. Jamais, grands Dieux, quelle drôle d’idée !

__ « J’aimerais aussi tellement pouvoir être en la compagnie des Brax plus souvent et plus longuement. Il faut pourtant nous estimer heureux, nous avons la chance de pouvoir nous voir plus souvent que certaines autres familles… A leur union, certaines femmes oublient leurs racines… Je trouve cela particulièrement honteux… Mère a su épouser Père, sa région, Roche aux Runes tout en gardant à l’esprit qu’elle était une Brax. Fière d’avoir grandi à Corval. » Elle admirait tant sa mère. Elle était pour elle la femme la plus merveilleuse au monde. Elle l’écoutait toujours avec le plus grand intérêt et gardait en tête chacun de ses conseils. Elle voulait tant lui ressembler. Parvenir à tenir comme elle le faisait trois fils et deux filles. Un mari à moitié ogre. Une demeure et des gens qu’il fallait faire obéir quand le Lord n’était pas là. Mine de rien, ce n’était pas toujours simple. Certains des serviteurs ou septas étaient là depuis les jeunes années de Yohn. Certains n’avaient pas été des plus accueillants mais tout cela était maintenant bien loin. Lady Royce avait le respect de chacun de ses gens. Ysilla serait-elle aussi capable de cela ? Elle qui ne portait que si peu d’intérêt à toutes ces personnes œuvrant dans l’ombre pour son bien être ? Elle était tout à fait sympathique avec sa femme de chambre et bien entendu sa nounou encore présente, mais les autres… Les cuisinières, petites femmes de ménage… Elle passait à leur côtés alors qu’elle nettoyait en salissant tout et sans jamais s’excuser ou même faire attention. En cela, elle n’était pas comme sa mère. Elle avait encore beaucoup à apprendre.
__ « Je crains malheureusement que cela n’arrive jamais ma chère nièce… Jamais un homme ne saura réellement quel est le métier de son épouse. D’ailleurs, quelle épouse le laisserait faire ? Jamais je ne permettrais à mon mari de vivre ne serait-ce qu’une heure d’une de mes journées ! Cela ne le regarde pas en réalité, tout comme ce qu’il fait ne me regarde pas. » Dans la tête d’Yislla aucune femme ne devrait laisser son mari faire ce qu’elle ferait. Les femmes à leur place, les hommes aussi. Ils étaient au pouvoir, elles, derrière. Moins importantes selon elle mais au fur et à mesure que les années passaient et qu’elle apprenait les leçons données par sa mère, elle se rendait compte que les femmes n’étaient pas si « inutiles » que cela et ce, même au sein du pouvoir. La preuve en était Ashara mais ce n’était pas pareil. Elle, était née pour gouverner. Parfois plus garçon manqué que jeune fille en fleur.
Bon, ce qu’elle, elle voulait comme époux, tout le monde le savait. Un homme, un vrai. Imposant comme son père, bien né si possible, bien né il sera. Vigoureux, amoureux d’elle si possible, respectueux. Bon. La beauté, elle n’en avait que faire mais elle voulait quelqu’un de solide. Un homme avec de la poigne et beaucoup de charisme. Un homme, tout simplement. Tant qu’il ne la battait pas, c’était plus ou moins le principal. Mais elle savait qu’à priori son père ne la confierait pas à un malotru. Bon, manque de chance, on ne pouvait pas toujours les repérer avant mais pour cela, elle avait bon espoir. Elle aurait énormément de mal avec le fait que son époux la trompe, son père ne le faisait pas, du moins, c’était ce qu’elle pensait, alors aucun homme ne devrait la tromper. Son aversion pour les bâtards était telle qu’elle pourrait bien en oublier son devoir d’épouse si jamais elle apprenait que son cher et tendre copulait ailleurs. Et puis… Si il en venait à le faire, ce serait qu’elle avait commis de graves erreurs l’ayant poussé à faire cela. Ce serait de sa faute. Elle n’aimait pas penser à cela et il fallait avouer que cela l’angoissait beaucoup.

__ « Le Nord n’est certes pas si désagréable mais ce froid… Cette sensation de… D’immensité si effrayante et glacée. Winterfell n’est effectivement pas désagréable mais le Val reste le Val. » Home sweet home. Que voulez-vous, dans le genre chauvin, Ysilla Royce se posait là !

__ « Je pense qu’il serait tout à fait judicieux pour toi de te rendre aussi à Port-Real Alïstair. Il te faut rencontrer de monde. Du monde important et puis si Lord Brax n’a pas encore pris de décision concernant ton union, peut-être pourras-tu-y rencontrer celle qui fera chavirer ton cœur ! » L’Amour… Qu’elle idiotie, comme si on se mariait par amour ! Enfin… Il pourrait peut-être y rencontrer une jeune femme qui permettrait à Corval de prendre encore un peu plus d’ampleur. Ysilla détestait la politique mais elle savait bien qu’un mariage n’était jamais organisé à la légère. Il s’agissait toujours pour les deux partis de prendre chez l’autre tout ce qu’il y avait de meilleur pour en faire profiter sa propre maison. En gros. De toute façon, concernant ces sujets, pour Ysilla, il s’agissait toujours de voir les choses en gros ! Au moins, elle possédait les bases. C’était déjà suffisamment énorme.
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Voyant le regard soutenu que lui lâcha la jeune intendante du val, Alistair se dit que la prochaine en sa présence, il éviterait ce genre de plaisanterie surtout s’il devait s’expliquer à chaque fois, car cela risquerait de blesser la jeune fille ce qui n’était nullement son intention bien au contraire. Pendant leur rencontrée rare et donc précieuse à ses yeux il s’efforcera de renforcer les liens avec ses parentes. Pour Ysilla qui lui était plus familière les choses étaient beaucoup plus simple, Alïstair comprit alors que pour s’attirer « les bonnes grâces » d'Ashara et pouvoir compter parmi ses « amis » il allait devoir faire des efforts et se tenir un peu mieux, car visiblement les Arryn n’avait pas le même sens de la famille que les Brax. Même s’il ne pouvait s’empêcher de trouver sa « dommage » il comprenait la jeune fille et respectait ses convictions.  Le preux chevalier de Corval écouta avec grande attention les paroles de la jeune fille qui brossa un beau portrait de la gente féminine.

Leur promenade continuait, mais quand Ashara eut fini de s’exprimer, le jeune brax s’arrêta et tourna son regard vers l’horizon, comme s’il pouvait voir quelque chose qui était invisible.

-  C’est très souvent le travail qui est fait dans l’ombre et le secret qui façonne le monde dit-il d’un air très sérieux presque philosophique comme s’il récitait une citation, c’est ce que ma mère m’as dit une fois … reconnut-il montrant par là qu’aucune des paroles que lui avait dit ses parents durant sa jeunesse même la plus simple, ou en apparence insignifiante n’avait été oublié. Il replongea l’espace de quelques secondes dans son enfance.

C’était un jour d’hiver, il faisait froid et la nuit était déjà bien avancée. Un homme robuste en armure s’avança vers son jeune fils encore en train de revêtir avec difficulté sa légère armure de cuir. Le père et le fils allaient partir loin de la maison pour un long voyage… mais juste avant cella elle était venue, la mère du petit enfant elle était venue ici pour me prendre dans ses bras et les larmes aux yeux lui rappelèrent d’être prudent et de faire attention à lui … après quoi elle m’avait dit ces mots … ces mots que l’héritier de Corval avait gardé durant tout ce temps dans un coin de son esprit …

- C’était un jour d’hiver… alors que la froideur de l’hiver était venue taper à notre porte, mon père et moi devions partir pour un long voyage … et elle … elle est venue me trouver me disait d’être prudent et de faire attention … dit-il d’une voix douce à peine audible, dans une autre vie il aurait fait un bon conteur d’histoire. Un silence s’installa avant qu’il ne se retourne vers Ashara il reprit alors une voix plus naturelle quoi qu’encore soulevée par une légère émotion.

- Jusqu'à maintenant je n’avais pas réellement compris le sens de ses mots … merci Ashara dit-il sincèrement tu viens de donner un sens nouveau à ses paroles … fit-il en marquant une pause  pour réfléchir à la question posée précédemment par le faucon blanc Tes paroles sonnent juste , il va de soi que mon épouse devra être respectueuse et fidèle, ainsi que de sang noble, mais j’aimerais aussi qu’elle soit douce et attentionnée, qu’elle ne se retienne pas de me donner son avis même si c’est dit de façon maladroit dit-il pour finir

Le jeune hérité de Corval avait des idées bien à lui quand à ce qu’il attendait de son épouse, contrairement à certains nobles qui ne se privait par de rabaisser leurs épouses et de les considérer comme des moins que rien, au même niveau que des animaux. Il trouvait cela scandaleux et dégradant, pour lui son épouse serait sa moitié et il la traiterait avec égard et amour veillant sur elle constamment la considérant non pas supérieur mais au moins égale à lui-même. Il espérait que cela ressorte de ses propos et que Ashara et Ysilla l’aient compris même si ce n’était qu'en partie.

Après avoir écouté avec attention les paroles d'Ashara il ne put s’empêcher de demander

- Ai-je bien entendu ? dit-il plus pour lui-même que pour attendre une réelle réponse tu aimes la chasse Ashara ? Et bien tu as de la chance c’est justement une période propice à cela, avant que vous n’arriviez j’y étais avec quelques uns des nobles de la cour et certains des chevaliers de Corval, peut être pourrions-nous remettre cela en votre honneur ? demanda-t-il très noblement et poliment à la jeune Arryn.

Après mûr réfection cela collait assez bien au caractère de la jeune Arryn, mais néanmoins il avait encore du mal à l’imaginer à la chasse. Ce n’était pas le fait qu’elle soit une femme qui rendait cela assez incroyable, car Alïstair n’était pas misogyne, mais c’était surtout son jeune âge. Finalement passé cette interrogation il trouva plutôt amusé et intéressant d’aller chasser avec la jeune fille, peut-être pourraient-ils un peu plus se rapprocher ? Après quoi il comprit qu’elles iraient à Port-Réal pour l’anniversaire du prince Joffrey, tous ce qu’elles lui dirent le fit bien réfléchir … finalement elles avaient peut-être raison, à rester ici il ne trouverait peut-être jamais la femme qui fasse chavirer son cœur comme l’avait dit Ysilla même de façon assez ironique. Et quel meilleur endroit que la capital des 7 couronnes pour trouver une bonne épouse… de plus il pourrait facilement se démarquer au tournoi d’archerie.

- Et bien je crois que devant de tels arguments, je ne peux que m’incliner, vous m’avez convaincu jeune demoiselle fit-il avec un légère sourire et une pointe d’ironie Je vous avoue que j’ai caressé l’idée de m’inscrire au tournoi surtout dans la catégorie archerie, car même si je ne suis pas mauvais pour ce qui est de manier l’épée je doute de pouvoir rivaliser avec les grands nobles de Port Réal, néanmoins mes obligations et mon travail ici mon rebuté dans ce choix mais … comme vous l’avez dit si je puis y trouver un futur lady Brax je pense que mon père n’y verras pas d’inconvénients … il a toujours émit en secret le désir de pouvoir porter sur ses genoux ses petits enfants avant de quitter ce monde …
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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
« Devoir, Force & Honneur »
« ! Pour le Val ! »

Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 8678
à Westeros depuis : 16/02/2013
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« C’est vrai Ysilla, nous ne les laisserions point faire. Mais j’ose espérer tout de même que mon époux en aura un peu conscience et qu’il l’aimera un peu pour cela ou au moins me respectera. »

Ashara et Ysilla se ressemblaient atrocement sur leurs points de vus vis-à-vis de la place des hommes et des femmes, des tromperies, des bâtards et des serviteurs au fond. Elle aussi pensait que c’était de la faute de leurs épouses si leurs mari les trompait, mais son caractère fier et sanguin parfois lui interdisait de pardonner à l’homme comme au rejeton de l’adultère. Quand à savoir comment elle réagirait si son époux la trompait, elle n’en savait rien, mais il était évident que son devoir d’épouse en prendrait un sacré coup, surtout si cela était amené à se savoir au delà du cercle intime. Car oui, la brune avait été élevée pour être une Dame de haut rang, une suzeraine, digne et pondérée, mais elle était volcanique et bien trop consciente de son rang pour se laisser marcher sur les pieds, par quiconque. Alors elle pouvait exploser, à tout moment, devant toute personne inferieure à son rang, sans aucun remord ni retenue, cela était normal, c’était ainsi qu’elle se faisait respecter, et elle n’avait aucune raison de taire sa colère face à un inferieur. Elle préférait être aimée et respectée pour cela et pour ce qu’elle faisait pour son peuple, mais être crainte ne la répugnait pas le moins du monde et en cela elle admirait certains suzerains plus encore qu’elle n’adorait Jon. Tywin était pour elle le parfait exemple à suivre en la matière et ses longues réflexions sur le pouvoir l’avaient amenée à penser qu’il fallait viser le juste milieu entre la diplomatie de Lord Arryn et le Charisme de Lord Lannister. C’était encore loin d’être gagné, mais après tout elle n’avait seize ans et même si elle était une femme faite prête à être mariée, elle était consciente qu’elle avait encore bien des choses à apprendre.

Ashara eut un petit sourire alors que le jeune homme évoquait les paroles de sa mère, elle espérait que ses enfants se souviendraient aussi bien de ce qu’elle leur dirait, elle espérait les marquer par ses paroles, trouver les mots justes. Elle plongea donc son regard azur dans celui d’Alïstair et écouta attentivement son récit ainsi que sa conclusion et ce qu’il attendait de sa future épouse. Il lui sembla évident qu’il était un homme bien, mais attention, il y avait intérêt à lui trouver une épouse qui ne soit pas trop fourbe, sans quoi elle pourrait bien profiter de sa gentillesse. Elle lui sourit et hocha la tête sans rien ajouter, mais comme pour dire : « Merci à toi de daigner écouter une femme et vouloir que ton épouse s’exprime. Nous allons voir ce que nous pouvons faire. » Elle avait beaucoup de travail en tant qu’intendante, et aussi en tant que jouvencelle en recherche d’un mari, mais elle n’oubliait jamais ses amis et si l’occasion se présentait de lui trouver une gentille épouse, elle le ferait. Enfin elle mettrait en marche les négociations avec qui de droit.

« Le Val est la plus belle région de Westeros, c’est certain, et pas seulement pour ses montagnes et ses cascades, ni même ses terres fertiles. Le Val est la plus belle région de Westeros parce qu’il est imprenable et que ses habitants sont les plus honorables de tous. »

En matière de chauvinisme, Ashara Arryn n’avait rien à envier à Ysilla, mais elle essayait d’aimer le Nord, de se convaincre qu’elle y serait bien, car un jour, elle y serait chez elle et elle devrait bien l’accepter. Elle n’avait pas d’autre choix, elle devait se marier et vu son rang, elle avait de grandes chances de se marier avec un Lord Suzerain d’une des autres régions et donc de quitter son si cher Val. Elle était prête, elle avait été élevée pour cela, mais le Val resterait toujours à la meilleure place dans son cœur. Elle le quitterait par devoir envers lui et envers sa maison. Or elle préférait que se soit pour le Nord et pour Robb que pour Tywin, Edmure, Willos, Renly ou même Joffrey. Le Conflans était indefendable, Tywin était effrayant, le Bief était une région de tapettes, Joffrey était un petit con arrogant et Renly était imperméable à ses charmes.

Ashara voyait les choses en grand, grand comme le Nord et la Maison Stark. Elle n’aimait pas le Conflans, Vivesaigues avait son charme et la région était prolifique, mais en cas de guerre, c’était la première à être envahie, pas de montagne pour se protéger, que des fleuves qui au mieux entraient en crue. L’ouest par contre, elle aimait beaucoup, mais si Jaime ne pouvait hériter à cause de son blanc manteau et que Tyrion était trop petit pour Castral Roc, il ne restait que Tywin. Or si c’était bel et bien un homme qu’elle admirait, elle en avait aussi une frousse effroyable et l’idée de passer sa nuit de noces avec un tel homme était terrifiante, alors sa vie. Bon l’avantage c’est que, vieux comme il était il ne ferait plus long feu, elle serait donc à la tête de la région pendant pas mal de temps, si les Sept lui donnaient un fils, et si Jaime, Tyrion ou même Cersei n’en décidaient pas autrement. Définitivement trop aléatoire pour risquer de se faire dévorer par le Lion. Les Tyrell ? Soyons sérieux. Le Bief était une région des plus riche et tellement agréable que tout le monde semblait s’y complaire dans une douceur de vivre absolument insupportable. Mais franchement, les Tyrell… des Intendants ! Une descendante des Rois de la Montagne et du Val n’épouse pas le descendant d’un Intendant, aussi importante ait été son ascension sociale. Renly était un être adorable, mais d’une lignée de bâtard, tout comme Joffrey. De plus, le premier semblait ne pas la voir comme une épouse potentielle et le second était moche comme un pou et avait autant d’honneur et de courage qu’un rat.
Personne ne se marie par amour, quelle idée, mais de là à haire son époux avant même les Noces, c’était difficile à envisager, surtout pour une femme de caractère comme elle, et surtout alors même qu’elle devrait le soutenir en tout chose comme une bonne épouse.

« Oui, cela vous étonne-t-il ? » Répondit elle avec un sourire jusqu’aux oreilles, très fière d’elle et de la surprise du jeune homme. Elle avait l’habitude des réactions des gens à propos de sa passion pour la chasse, il est vrai que c’était chose rare pour une demoiselle. Mais l’une des rares choses qui ne soit pas interdite, alors elle en profitait. C’était pour elle le seul moyen de porter une arme et de s’exercer sans risquer les réprimandes ou les ragots qui risqueraient de ternir sa réputation et l’honneur de sa maison. En bref, un moment de liberté absolue pendant lequel elle pouvait retrouver les joies d’une enfance insouciante et sauvage. « Ce serait un immense plaisir pour moi de chasser sur vos terres si Messire votre père est d’accord. En plus, mon faucon a besoin d’exercice, le pauvre, je l’ai traîné jusqu’à Winterfell mais depuis il n’est pas sorti de sa cage. » Prise par la frénésie de cette possibilité, elle n’avait même pas remarqué qu’il l’avait tutoyé.

« Hé bien c’est décidé alors, vous viendrez avec nous ! Et si en plus vous participez au tournoi, il ne fait aucun doute que vous serez remarqué par une jouvencelle de haut rang. Alors puisque la question est réglée, allons chasser. »

Sans appel, son excitation transpirait de chaque pore de sa peau bien qu’elle fit tout pour garder son calme. Elle avait hâte de pouvoir chevaucher, galoper cheveux au vent et sentir les crins d’Honneur lui fouetter le visage. Lancer son faucon après un faisan et décocher sa première flèche. Elle regardait la porte de l’écurie prête à s’y précipiter pour ordonner qu’on selle son cheval et qu’on amène son faucon. Il faudrait néanmoins qu’elle aille se changer, elle n’était pas dans une tenue adéquate.
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Et oui, les chiens ne faisaient pas des chats et même si en soit, elles n'avaient pas les mêmes parents, elles avaient finalement été élevées par les mêmes personnes. Peut-être était-ce Lady Royce qui voyait les choses ainsi et qui avaient élevées ses petites "princesses" en leur donnant cette farouche haine pour l'adultère et les bâtards ? Pourquoi elle-même détestait tant cela ? Il n'y avait pourtant pas de bâtards dans leurs rangs. Yohn n'avait jamais été infidèle, enfin, de ce que les filles savaient ou du moins Ysilla. En tout cas, rien n'avait jamais filtré et si secret il y avait, il était bien gardé. De toute façon, a quinze ans, Ysilla ne pouvait pas tout comprendre et il y avait beaucoup de choses sur lesquelles elle ne s'arrêtait pas. Elle savait que si son époux la trompait alors ce serait sa faute. Point à la ligne. Pour le reste, ce n'était pas vraiment le moment de s'angoisser. Elle n'était de toute façon pas fiancée alors très franchement, elle aurait le temps. Elle ne faisait pas partie de ce genre de famille qui fiance leurs filles du jour au lendemain ou premier venu. Chez les Royce les choses seraient abordées et puis elle serait surement consultée. C'était obligé non? Son père et sa mère l'aimaient trop pour ne pas lui demander son avis. Mais oui! Naïve? Mais pas du tout!

__ « Oh, te connaissant, ton époux te respectera ou il s'agira d'un horrible rustre du genre de Lord Corbray! » Elle n'aimait pas trop le bonhomme. Le seul rustre qu'elle aimait elle l'appelait Père! Les autres n'étaient que des mal élevés sans aucune manière! D'ailleurs cet homme ne coiffait même pas sa crinière! Jamais! Et puis il jurait, et grognait plus qu'il ne parlait. Cependant, c'était un homme important. Tout cela était bien étrange. Cependant, elle n'aurait pas aimé non plus un homme aussi gentil que son cousin. Elle le trouvait absolument exquis mais il était était trop doux et fleur bleue. Il attendait trop après l'amour et toutes ces "bêtises". Il était parfait en cousin mais pas en époux, du moins pas pour une jeune fille qui avait été élevée par une espèce d'ogre. Pas une jeune fille qui criait haut et fort qu'elle détestait les hommes un peu trop bourru mais qui pourtant, ne s'imaginait pas avec son contraire. Tout cela était bien compliqué finalement.

Elle n'ajouta rien sur le Val. Elle était tout à fait d'accord avec elle. Elle ne fit que sourire de façon extrêmement fière de faire partie de cette magnifique région. Ce qu'elle craignait en réalité était le jour où elle devait la quitter. Ne plus y vivre. Ne plus être avec sa nièce, ses frères, sa mère, son père... Quand elle les quitterait ce serait un déchirement pour elle. Il lui faudrait se préparer à l'avance à tout cela. Avoir le temps de dire au revoir. Même si elle n'était pas certaine d'épouser un étranger à sa région, elle se doutait qu'elle aurait surement à déménager loin. C'était ainsi que les choses se passaient. Il y avait bien des maisons importantes dans le Val mais son père y trouverait-il son compte à leur "donner" sa petite perle? Elle espérait cela secrètement, il fallait bien l'avouer.
A nouveau, elle se tut concernant la suite. La chasse. Elle détestait! Quelle horreur. Oui, il fallait se nourrir mais participer à cette tuerie! Certainement pas! Pauvres bêtes! Elle ne comprenait pas qu'Ashara puisse aimer faire cela. Elle aimait pourtant les animaux non? Mais quelle horreur! Néanmoins, elle fut contrainte de reprendre la parole quand ils décidèrent tous deux d'aller chasser.
__ « Et bien je vous propose une chose : Vous me raccompagnez à la forteresse pour vous changer et vous préparer et je vous laisse à vos occupations de meurtriers! » Elle sourit. Elle savait que c'était exagéré évidemment mais c'était plus fort qu'elle. La fatigue du voyage commençait enfin à se faire ressentir et maintenant elle n'avait plus envie que d'une seule chose, rentrer pour se reposer. Retirer cette robe qui la serrait un peu trop et s'allonger pour rêvasser pendant qu'eux joueraient aux sauvageons chassant pour leur vie!
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Alïstair ne put effectivement pas cacher sa surprise quand il apprit que la jeune intendante du Val était adepte de la chasse. Il n'avait guère grand espoir qu'elle accepte sa demande, quand se fut alors le cas un petit sourire se dessina et disparut aussi vite. La chasse était une pratique plutôt masculine, et le jeune homme n'avait pas vu beaucoup de dame la pratiquer, pour ainsi dire aucune. Il était curieux de voir comment la jeune Arryn allait se débrouiller. En l'écoutant il fut heureux de voir qu'elle aussi possédait ce qui lui semblait le plus majestueux de tous les rapaces à savoir le faucon. Le jeune Brax ne put cacher plus longtemps son enthousiasme.

- Alors c'est décidé, nous irons chasser demain à la première heure ! Affirma t-il sans masquer sa joie, pour mon père ne vous faites pas de soucis je pense qu'il n'y verra pas d'objections

Alïstar se garda bien de lui dire qu'il possédait lui aussi un de ses somptueux rapace, il tenait à l'effet de surprise, qui renderait surement la jeune Ashara d'avantage ravie. Tout semblait aller à merveille à l'exception de Ysilla qui semblait quant à elle ne pas du tout aimer ça ... en même temps qui pourrait l'en blâmer. Le soleil avait commencé sa descente et vu leur voyage les deux nobles dames n'avaient pas eu trop le temps pour se reposer convenablement. C'est donc tout naturellement que notre chevalier le leur proposa.

- Je pense qu'il est temps de rentrer vous devez être fatiguées du voyage et il serait fort peu judicieux de ma part de vous forcer à veiller tard , dit-il d'un ton naturellement bienveillant.

Alors que les trois nobles tous ici des maisons influentes regagnaient la sureté des murailles de Corval, le soleil continuait sa route et disparut finalement laissant place à la lune. Les chambres des deux invités étaient déjà prêtes bien avant qu'elles ne rentrent et elles purent alors se reposer et vaquer à leurs occupations en toute liberté dans la forteresse des Brax. Aucune interdiction ne leur fut imposé elle était ici chez elle, néanmoins le père d'Alïstair avait exigé que si elle décidaient de sortir en soirée elles devaient impérativement être accompagnées par un ou deux gardes histoire d'assurer leur sécurité. Une fois qu'il les eut raccompagnées jusqu'à leurs chambres Alïstair les salua par une révérence en ajoutant qu'elles ne devaient pas se gêner de faire appel à lui en cas de besoin, puis il continua sa route en direction de ses appartements et une fois seul, il se changea et s'allongea en réfléchissant à leur conversation. Plus il est pensait plus il se disait que participer au tournoi serait une excellente occasion pour lui de trouver une épouse digne de lui et de son rang, mais aussi de démontrer au public qu'il faisait toujours partie de la fine fleure des archers des 7 couronnes.

Ps : Désoler de l'attente et de la taille , je conclu ^^
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