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[Port-Réal] Un moment délicat et sensuel [PV libre]

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MessageSujet: [Port-Réal] Un moment délicat et sensuel [PV libre] [Port-Réal] Un moment délicat et sensuel [PV libre] Icon_minitime30.07.15 17:54

Année 299 - Lune 7 - Semaine 4 - Jour 7


Le procès de la Lionne … C’est ainsi que tout le monde en parlait, comme s’il s’agissait d’une nouvelle attraction alors que les faits étaient bien plus graves ! La Reine était accusée de nombreux maux, dont trahison et inceste, mais aussi tentative de meurtre. De quoi émoustiller nombre d’esprits. Et l’occasion pour Lord Florent de se débarrasser d’Endrew. Ce dernier apprenait plutôt rapidement à gérer le domaine, c’est d’ailleurs désormais lui qui s’en occupait de façon autonome concernant la gestion des paysans ou la collecte des impôts, ou même des questions de justice, mais son apprentissage au combat était très lent. Sa tête avait toujours mieux fonctionné que son corps et ce n’était pas prêt de changer. A défaut d’être suffisamment doué pour l’épée, le maître d’armes de la maisonnée avait vite abandonné cette arme pour se concentrer sur la lance et sur le tir à l’arc. Endrew parvenait à éviter les coups avec agilité mais quand il devait attaquer il n’atteignait que trop rarement sa cible. Il n’y avait bien qu’à l’arc où il se défendait, la technique étant plus réfléchie à son goût. Néanmoins, les relations avec son père s’étaient encore dégradées depuis son retour de la guerre, désespérant que son fils n’ait pas encore de promise et par conséquent qu’aucun héritier ne soit en vue. Lord Florent profita donc du procès à Port-Réal pour y envoyer son fils, accompagné de sa fille, pour qu’ils puissent se faire des contacts en représentant leur maison durant le procès. Bethany était très contente d’accompagner son frère durant ce voyage, un des premiers qu’elle effectuait. Ce fut donc après 8 longues journées de cheval que les deux Cafferen étaient arrivés à Port-Réal, deux jours avant le début du procès. Endrew en profita pour visiter la capitale avec sa jeune sœur et de leur trouver une auberge correcte où passer leurs nuits.

Un soir, pendant que sa sœur se reposait dans leur chambre commune, Endrew prit l’audace de se balader dans certains coins réputés malfamés de Port-Réal… En particulier la Rue de la Soie. Oh il n’en menait pas large, un jeune nobliau comme lui, qui n’avait jamais été dans un bordel, et qui connaissait autant de choses en matière de sexe qu’en matière de maniement de la double épée. Tout ce qu’il connaissait au sexe se résumait aux maladies vénériennes étudiées lors de sa formation à la Citadelle des Mestres pour tout dire… C’est donc avec une anxiété certaine qu’il entra dans un de ces bordels dans la pénombre de Port-Réal, à la lumière sanguine de la lanterne au-dessus de la porte de l’établissement. A l’intérieur, la nudité semblait être monnaie courante, en tout cas pour les jeunes femmes, toutes plus sensuelles les unes que les autres, à danser au rythme de musiques enjôleuses, certaines à plusieurs autour d’hommes au regard pervers et intéressé, que ce soit de simples habitants du bas peuple jusqu’à certains nobles qui se cachaient dans des salles plus discrètes. Endrew s’assit à une table quand une de ces créatures lui demanda ce qu’il cherchait. Plutôt gêné, il lui formula ce qu’il cherchait : un duo, à savoir un homme et une femme, pour lui apprendre les choses de la chair. La jeune femme parut amusée mais elle lui prit gentiment la main, en le prévenant que les prestations n’étaient pas gratuites. Elle installa Endrew dans une petite pièce faiblement éclairée, rempli de fumées propagées par les encens de bois de santal. Elle revint quelques minutes plus tard accompagnée d’un beau jeune homme. Endrew en fut encore plus intimidé. Le jeune homme en question était tout à fait à son goût, à peu près de son âge, les yeux clairs, des cheveux courts et châtains, doux dans son expression et le corps fin et délicat. Les deux prostitués s’installèrent dans le lit près de lui, chacun d’un côté, et se mirent à l’embrasser. Instinctivement, Endrew préférait les lèvres du jeune homme, dont il mourrait d’envie de connaitre le prénom.

Endrew était torse nu, tandis que ses deux « employés » étaient quasiment entièrement dénudés, quand il entendit une voix s’adressant à lui dans un lit fort proche….
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MessageSujet: Re: [Port-Réal] Un moment délicat et sensuel [PV libre] [Port-Réal] Un moment délicat et sensuel [PV libre] Icon_minitime16.10.15 0:57

Dix jours qu’il était en ville.
Dix jours qu’il essayait de s’habituer à l’odeur et le pire dans l’histoire c’est qu’il commençait justement à s’y accoutumer. Les effluves citadines avait toujours écœuré Gero, mais après avoir humé le parfum de Port Réal, jamais plus il ne se plaindrait du fumet de Lancehélion et ce, même en période de forte chaleur. C’est fou comme autant de gens, entassés au même endroit, peuvent puer. Comme si l’espèce humaine n’était pas faites pour vivre en si grosse communauté. Les villes, telles des monstres affamés et impitoyables, attiraient à elles toutes la misère et la déchéance des hommes.
Oh ! Les campagnes aussi avaient leurs lots de désolation… Mais, aux yeux de Gerold, c’était plus supportable, comme dilué. Oui, la concentration. Il avait mis le doigt sur ce qui le gênait tant dans ces grandes villes, l’agglomération d’autant d’être. Tous avaient surement leurs utilités mais en cet instant, alors qu’il traversait les bas quartiers de la ville, Ser Gerold Dayne ne pouvait que constater leurs surnombres et leurs pauvretés.

Toute cette décadence lui donnait envie de s’évader et quoi de mieux pour fuir la sombre réalité que de se noyer entre deux mamelons fort généreux et chaudement réconfortant.
A cette idée, son pas se fit plus rapide et c’est avec un certain empressement qu’il entra dans l’établissement que lui avait ardemment recommandé Alvyn, lui assurant qu’il trouverait là de quoi se changer les idées.

La douceur moite de l’établissement vient caresser la joue de Gero lorsqu’il passa la porte. Les odeurs enivrante du bordel assaillir ses narines chassant par la même occasion la puanteur de Port Réal. Inspirant à pleins poumons, il se gorgea des parfums envoûtants du lieu.
Détaillant du regard quelques femmes présentes, Gerold trouva de suite celle qu’il lui fallait. La jolie rousse pulpeuse dansait à proximité du comptoir. Il s’approcha d’elle, s’accoudant au bar.

« Que buvez-vous ? »

Détachant ses yeux des formes généreuses de la danseuse, Gero se retourna pour sourire à la jeune serveuse.

« Vous avez du citron ? »

« Oui, je peux vous en mettre une rondelle dans une pinte de bi… » Notre sombre chevalier grimaça. Est-ce que tous les gens ici s’imaginaient que le citron ne se buvait qu’avec de la bière ? Agacé, il rétorqua un peu sèchement.
« Ai-je demandé une bière ? » Sa voix se fit plus douce. « Un citron pressé dans un grand verre d’eau, cela sera parfait. »

La jeune fille marqua un temps d’arrêt, un peu perdu, puis sortant de sa léthargie, elle prépara le breuvage demandé. Gero c’était déjà retourné, hypnotisé par la lourde poitrine qui pesait gracieusement dans le corsage transparent de la magnifique créature qui ondulait en rythme avec la musique. Alors qu’elle tournait langoureusement sur elle-même, accentuant le geste par d’habile mouvement du bassin, Gero senti mon excitation monter et ses chausses se firent plus resserrées.

Entendant le bruit d’un verre posé sur sa gauche, il se retourna et souriant à la jeune serveuse, il attrapa sa citronnade.
L’acidité et la fraîcheur du citron furent un plaisir pour sa langue mais le gout du sucre mit rapidement fin à l’agréable sensation. Il reposa brutalement le verre sur le comptoir.
« Du citron et de l’eau ! Il n’y avait pourtant rien de compliqué dans ma demande. »
La jeune fille se mordit la lèvre.
« Si je voulais du sucre, je vous l’aurais fait savoir. » « Je… » « Laissez tomber ! Je vais étancher une autre soif. » En deux enjambés et sans un regard en arrière, il arriva à la hauteur de celle qui occupait toutes ses pensées. Aujourd’hui, il voulait faire l’amour, pas la guerre. Au diable cette pauvre enfant et son sucre, seule l'envoûtante déesse rousse comptait à présent. Posant une main sur la hanche de celle-ci, il lui glissa deux trois mots à l’oreille. Souriant, elle attrapa la main de notre chevalier et l’attira dans une autre pièce…


Une fois leurs ébats finis. Soulagé, comblé et épuisé, Gerold paya grassement la plantureuse beauté. Il lui demanda par la même occasion s’il pouvait rester un instant, seul, dans la chambre pour se reposer. Elle lui répondit qu’il pouvait rester un peu s’il le souhaitait mais qu’elle devait retourner travailler. Alors qu’elle sortait, notre sombre chevalier s’allongea sur la banquette au fond de la petite chambre. Il laissa son esprit vagabonder, s’éterniser sur les voluptueuses courbes qu’il avait gardé en mémoire. Une enfant entra dans la pièce, elle mit le lit en ordre et ressorti sans un bruit.

Il dut s’assoupir car il fut doucement ramené à la réalité par les gloussements d’une jeune demoiselle. Dans la pénombre, tout près de lui, il perçu plusieurs respiration saccadée. L’excitation le gagna de nouveau, mais tentant de la refouler, Ser Gerold releva la tête pour observer la scène. Un jeune homme se laissait aller aux caresses de deux des employés du bordel, une jeune femme et un jeune homme…
Notre sombre chevalier sourit.
* En voilà un qui sait se faire plaisir* songea-t-il.
Certains aurait pu être choqué de trouver ainsi deux hommes. Un homme avec plusieurs femmes ? Soit, cela n’a rien d’immoral… Le chanceux sera même envié. Une femme avec plusieurs hommes ? Pourquoi pas, si la bougresse y trouve son plaisir.
Ce genre de pensée lui chatouilla l’entre jambe. Gero, comme tout dornien qui se respecte, aimait les plaisir simple et épicé de la vie ; Se vautrer dans les délices de la luxure et étriper un ennemi… Voilà comment remplir pleinement une bonne journée.
En tous les cas, son compagnon de chambré semblait passer un bon moment et cela plaisait à notre funèbre chevalier, réveillant en lui quelques envies bestiales.

« Je constate que je ne suis pas le plus affamé de cet établissement. »

Se redressant, il sourit à l’homme qui lui faisait face. Certes, il s’était déjà occupé d’une gente dame mais il était gourmand, friand de joute érotique et sensuelle.

« L’appétit ne vient-il pas en mangeant ? En tous les cas cela me donne faim. »

Assis sur sa banquette, il était nu comme au premier jour.
Il laissa son regard explorer la pièce, à la recherche de ses chausses. Il les trouva, entassé entre son canapé et le lit. Sans gêne, drapé dans sa nudité, il se leva et s’approcha alors du lit.
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[Port-Réal] Un moment délicat et sensuel [PV libre]

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