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Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !

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[Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort...

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Jorah Mormont
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MessageSujet: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime09.10.15 12:31

« I lived for her smiles »
Jorah parlant de Lynce
298 - Lune 13 - Semaine 4
Musique d'ambiance

    Il y a des parfums que l'on ne peut oublier, senteur exquise qui nous rappel une époque, un temps, un plaisir. Assis sur un banc dans une de ces rues bondées de monde alors que le marché nocturne allait bientôt s'ouvrir, Jorah restait circonspect.
    Pourquoi cette odeur lancinante avait elle commencé à l'envahir ? Nostalgie du passé alors qu'il voulait celle qu'il aimait s'éloigner? Peut être. Il sentait de plus en plus celle qu'il aimait fuir loin de lui. Après tout elle allait être marié, l'on commençait les préparations de façon presque frénétique et une fois accomplie il serait relayé à un vestige du temps passé, un homme qui n'avait été là et que les conteurs et autres troubadours oublieront dans leurs récit.
    C'était toujours ainsi, les femmes dont il tombait amoureux l'abandonnait toujours et encore. Mordant sa joue pour tenter de ne pas succomber au larme, ses yeux s'humidifiant comme lors d'une marche sous le crachin, il se souvenait d'Elle, sa seconde femme, celle qui l'avait amené vers les sentiers tortueux de la décadence, celle pour qui il avait tout abandonner : nom, famille, renommé, terre, titre, gloire....

    En repensant à cette histoire malheureuse. Il fit comme une esquisse sur le sol, dessin du pied dans la poussière, sa gorge se serrant et sa bouche devenant sèche. Les dieux lui en étant témoins qu'il n'arrivait pas à la haïr, seulement à l'aimer. Il était encore et toujours dans cette position de souffrance avec les femmes, aimant des gens qui ne pouvait lui rendre. Jorah ferma les yeux et pris sa tête entre ses mains calleuses comme pour tenter de s'enfuir, comme pour se cacher des yeux du monde si cruelle.
    Il lui fallait, ne serait-ce que l'espace d'un instant faire le vide, quitter cette atmosphère étouffante pour retrouver le vent froid et le climat rude de sa terre natale. Il se revoyait ainsi sur l'île aux Ours, le vent marin frappant son visage. Il retrouvait de souvenir le goût de l'eau de mer qui se déposait sur ses lèvres sèches. L'herbe grasse sous ses pieds lui manquaient, cette sensation de marcher sur des tapis moelleux avait disparu avec ces villes pavées et ces déserts secs.

    Soudainement, l'on agita le bras de Jorah qui sorti instantanément de sa torpeur. Un jeune enfant en bas-âge tirait ardemment sur sa manche ardemment comme pour le réveiller avant de lui proposer avec insistance un fruit contre quelques monnaies.
    Le chevalier, si tant soit peu qu'on puisse considérer qu'il en était encore, lâcha un lourd soupira avant de rétorquer sobrement :

    -Montres moi plutôt un endroit où je puisse boire et tu auras deux fois le prix d'un de tes fruits

    L'enfant le gratifia d'un sourire béa qui tranchait littéralement en deux son visage plein d'innocence. C'était un de ces visage ravagé par la pauvreté, sale, abimé, rongé par une vie dure. L'horreur des miséreux qui devaient se contenter de peu.

    Ainsi, l'argent facile créait souvent la joie et dans ce cas, même Jorah ne put s'empêcher d'esquisser sur son visage buriné de vieux briscard une légère sympathie envers cet enfant si heureux de cette promesse.
    Saisissant son bras par le brassard de force comme il l'aurait fait avec son père, l'enfant traîna l'Andal à travers la foule qui s'amassait autour des différents commerces, il allait si vite que le vieil homme qu'il commençait à devenir avait du mal à suivre la cadence.

    La foule avait un côté féerique avec ses centaines de senteurs différentes, ses ombres déplacées par les flammes de torches qui éclairaient le marché. Il avait l'impression d'être un vivant marchant à travers des fantômes, slalomant à travers ces créatures féeriques sans réellement en faire parti, mené par une chimère dans un monde qui n'était pas le sien.

    Et pourtant, dans cette contrée des rêves qu'il foulait, cet autre monde pour lui, quelque chose le frappa aussi sur que cette lame de fer-né qui lui avait entaillée la jambe des années auparavant. Il y avait quelque chose, un reflet d'or. Cet éclat, même des années plus tard, jamais il n'aurait put l'oublier. Il était plein de promesse, la promesse de bras réconfortant, la promesse d'un sourire qui faisait oublier les pires blessures, la promesse de lèvres plus douce que le meilleur des miels, la promesse d'une flamme qui vous tient en vie durant un rude hiver.

    Lynce ? Comment ? Pourquoi ? Etait-ce un rêve ou était-elle présente ? C'était impossible ! Elle... Elle ne pouvait être ici pensa Mormont. Elle devait être dans un des ces palais d'argent et de saphirs, savourant les vins les plus riches, dormant dans des draps de soies à contempler les pierreries rapportées au nom de son charme.
    Qui aurait laissé le plus précieux des joyaux parcourir les marchés emplie de plèbe de Lys?


    Lâchant la main de l'enfant, il commença à fendre la foule, bousculant les passants sans le moindre ménagement, animé par le désir ardant et dévastateur du besoin de savoir, du besoin d'estomper cette idée chimérique qui naissait en lui, cette idée de voir une femme qu'il avait aimé... Rectification, qu'il aimait... Ce désir qui à travers les éons avait tué plus d'un homme, provoquer des centaines de guerre et vu mourir des milliers d'hommes. Il avait l'air d'un vaisseau voguant à travers une tempête dans l'espoir fou de sortir d'un maelstrom destructeur, fonçant vers un récif acéré sans la moindre peur ou hésitation.

    Le bras de Jorah s'étira comme grappin jeté avec l'énergie du désespoir.
    Tel la serre d'un prédateur il se saisit du bras de celle qu'il espérait être Lynce pour la tourner vers lui. Qu'était-ce ce bruit sourd dans ses tempes ? Son sang qui affluait encore et encore. Son propre coeur fracassait sa cage thoracique dans un tambourinement obscène, il avait l'impression de recevoir des coups de poings par l'intérieur, qu'on le broyait de l'intérieur.
    Que les dieux fassent que ce soit Lynce, qu'ils aient au moins cette pitié, voilà ce qu'il pensa lorsque mal assuré ses lèvres s'animèrent pour que sa voix grave fasse entendre, comme une prière aux cendres de ses pères, un mal assuré :


    -Lynce?
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Lynce Feunoyr




Personnage
Age du personnage: 27 ans
Surnom: La Belle
Métier/Titre(s): Lady en exil

Lynce Feunoyr
« La Beauté est Cruelle »

Copyright : Jon, tumblr
Citation : « Les gens pardonnent tout sauf la beauté et le talent. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 611
à Westeros depuis : 15/05/2013
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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime10.10.15 22:24





Daenerys Targaryen. Une femme, pas plus belle, mais plus jeune qu’elle, fertile, et dotée d’un nom qui pourrait unir tout Westeros sous ses bannières, mais aussi s’opposer, par lui seul au nom de Feunoyr. Et il allait s’unir à elle. Lynce ne l’aurait jamais accepté sa venue et cette triple union si Baeron n’avait pas enrobé la nouvelle d’une demande en mariage et de beaux compliments, comme le fait que cette donzelle n’arriverait jamais à la cheville de la Hightower. Elle l’épouserait elle aussi, son Roi, celui qui ferait d’elle une Reine, un jour, bientôt et le temps venu, elle évincerait cette petite idiote qui se prenait pour une Princesse.
Car le Dragon Noir lui avait, le soir même, tout raconté de sa rencontre à sa maitresse et ils avaient ris, mais ris de sa bêtise et de son manque total de prudence autant que de discernement. Alors voilà qu’une réalité était apparue, il avait besoin d’elle, ils avaient besoin d’elle, pour l’instant, elle pouvait apporter plus encore que ce qu’elle avait donné à son cousin. Un œuf de Dragon, mais, avait-il dit, elle en possédait au moins un autre. Un nom, donc, plus prestigieux encore que Hightower et même Feunoyr. Oui, elle pouvait servir, et quand elle ne servirait plus à rien, Lynce l’évincerait. En attendant, elle devait prendre garde que son Roi ne s’y attache pas trop et qu’elle ne lui donne pas de descendance tout en faisant en sorte que Kashina porte ses enfants et ce le plus rapidement possible.

Ainsi elle était venue et s’était installée dans une des plus belles chambres du palais de Tregar Omorlen, à Lys. L’ancien amant de Lynce était désormais mort et enterré et Baeron, celui qui l’avait tué suite à une petite manipulation dont la jeune femme avait le secret, était le nouveau maitre des lieux même si la blonde y conservait un certain pouvoir du fait de son ancienneté dans ses murs. Elle avait eu l’occasion de la voir et lui avait même souhaité la bienvenue, faisant préparer sa chambre avec gout et une citronnade pour la rafraichir.

La Princesse était physiquement une sacrée rivale, même si, de l’avis de la Hightower, nulle ne pouvait rivaliser avec elle et la Danseuse Sacrée en action, surtout pas une gamine qui se prenait pour une Dame mais n’en avait ni l’étoffe ni la carrure. De plus, Daenerys s’était avérée aussi naïve qu’idiote, Baeron ne lui avait pas menti, elle était facilement manipulable et peu rompue au jeu des trônes. Ne lui avait-elle pas montré ses œufs sans qu’il ait rien demandé, juste pour faire sa belle, pour se la jouer Feu et Sang ? Ne lui en avait-elle pas donné un pour sceller leur promesse d’un mariage dans lequel il avait bien plus à gagner qu’elle ? Il aurait pu simplement partir avec et ne jamais revenir, il aurait été riche, heureusement, il l’était déjà en tant que général de la Compagnie Dorée, il n’avait pas besoin de ça, il avait pris l’œuf juste pour le prestige d’en posséder un, après tout, il était le Dragon Noir.
En revanche, Lynce avait eu une toute autre idée lorsqu’elle avait appris la nouvelle. Si R’hllor les avait mis sur son chemin, ça n’était pas un hasard, les Dragons étaient le feu, une pure incarnation du dieu de la lumière. S’ils en venaient à renaitre, ils seraient une arme puissante contre les ténèbres, presque invincible. R’hllor gagnerait, Baeron Feunoyr vaincrait ses ennemis et elle deviendrait Reine. Restait juste à savoir comme faire éclore des cailloux, mais elle ne doutait pas que son Dieu y pourvoirait en temps voulu.

Bref, elle ne constituait en rien un danger pour la belle blonde, aussi celle-ci avait été adorable avec la petite Dragonne mignonne et l’avait-elle accueilli avec tous les honneurs dus à son rang et avec toute la chaleur amicale dont elle était capable. Et comme elle adorait ce jeu qui consistait à mépriser Daenerys tout en se faisant passer pour sa meilleure amie, elle était plutôt douée.

Mais il y avait le jeu et il y avait la réalité, le mariage qui approchait. Elle devait être resplendissante et finir d’obtenir l’amitié et la confiance de Daenerys en lui faisant faire une robe plus belle encore que la sienne. C’est ainsi qu’elle se retrouva sur le marché avec une petite escorte, pour acheter des tissus et employer un bon tailleur. Elle ne pouvait pour cela envoyer des esclaves qui n’y entendaient rien à la mode et aux étoffes de luxe, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Elle voulait être parmi les premières clientes pour avoir les meilleurs tissus et les meilleurs artisans, aussi attendait-elle, comme tout le monde, l’ouverture du marché qui ne tarderait plus. Au milieu des esclaves de la plèbe sale et mal accoutrés, elle était toute de soie bleue vêtue, ses cheveux d’or réunis en un chignon élégant duquel tombait de longues mèches ondulées.

Lynce sentit quelqu’un lui attraper le bras et l’obliger à se retourner. Elle n’eut même pas le temps de crier que l’individu avait une lame sur la gorge et que sa main était tordue pour être arrachée du bras de la blonde.

__ Jorah ? » fit-elle éberluée par cette vision du passé.

Les gardes le plaquèrent au sol sans qu’elle réagisse, toute décontenancée par la présence de son ancien mari en ces lieux, réapparaissant dans sa vie à ce moment crucial comme un sombre fantôme. Elle secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits et ordonna :

__ Laissez-le. »

Les gardes le lâchèrent et elle tendit une main délicate pour l’aider à se relever.

Que faisait-il ici ? Pourquoi l’avait-il ainsi attrapée au risque de se faire tuer ? Ces questions seraient soulevées, mais il fallait qu’il se relève et elle l’y aidait à présent car elle avait aimé cet homme, il y a une éternité. Avant leur mariage et peut-être un peu après. Mais elle ne l’aimait plus depuis longtemps si tant est qu’elle l’ait jamais vraiment aimé. Car ce qu’elle aimait, c’était son reflet dans ses yeux admiratifs et amoureux et non lui, pour ce qu’il était ou même pour ce qu’il avait l’air d’être après avoir été le premier sur les remparts de Pyk, chevalier adoubé sur le champ de bataille et vainqueur royalement désigné du Tournoi de Castral Roc.
Fraiche jouvencelle, elle pensait alors pouvoir aimer un homme si différent d’elle et si âgé, elle pensait pouvoir vivre au Nord, elle était si fière de se marier avec lui. Elle avait vite déchanté. Dès son arrivée sur l’Ile aux Ours, le froid du climat et des cœurs de ses sœurs, l’austérité de la forteresse, du peuple et des bois, l’absence presque totale de livres, l’absence totale de faste, de lumière, d’or de joyaux de soie, de plats fins, de fruits. Elle n’était pas chez elle ici, elle ne le serait jamais. Dormir dans des draps de lin rêches et des fourrures qui sentaient encore l’animal, se lever dans le froid glacial du nord et manger de la bouille d’orge, elle ne pouvait s’y résoudre, elle ne pouvait appartenir à ce monde rigoureux, elle dépérissait à vue d’œil.

Mais ça n’était pas ça qui avait fini d’éteindre l’amour dans son cœur, elle avait cessé de l’aimer quand il avait commencé à perdre… Cela elle ne pouvait le supporter, vivre avec un homme méprisé, pauvre et qui perdait tous ses tournois. Quelle tristesse. Elle avait autant pleuré de voir son rêve s’écrouler, son Roi de l’époque, Jorah Mormont, dont toute la majesté qu’elle lui avait trouvé au début s’estompait peu à peu. Mais elle avait toujours, même alors qu’il l’entrainait dans sa déchéance et son exil, gardé une certaine affection pour lui, probablement parce qu’il n’avait jamais cessé de l’aimer et de toute faire pour la satisfaire. Elle avait pleuré aussi lorsque Tregar l’avait jeté hors de Lys et avait menacé de le tuer s’il remettait les pieds ici, heureusement, le Prince Marchand était mort et il pouvait donc être ici en sécurité. Néanmoins, c’était le dernier endroit où elle se serait attendue à le voir.

__ Que fais-tu à Lys ? »

Elle lui sourit, hochant légèrement la tête. Il avait vieillit, mais il était toujours beau. Elle eut envie de lui caresser la joue, avança la main mais se ravisa, elle allait se marier avec un vrai Roi, il n’était pas temps de tout mettre à l’eau pour un homme qu’elle n’aimait même pas. Elle ajouta donc, pour couper court à toute déclaration publique : « je vais me marier. »


Jorah mormont

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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime13.10.15 12:24

    Elle était toujours aussi belle.
    Ce fut la première pensée de Jorah avant de sentir le froid acéré d'une lame sous sa gorge. Mais il n'en avait cure, pour l'instant ses yeux étaient rivé sur la Hightower.
    Il senti qu'on lui arracher le bras pour qu'il la lâche et sorti réellement de sa torpeur comme on se réveil d'un rêve quand son visage frappa le sol pavé. Des hommes en arme le maîtrisé comme une vulgaire poupée de tissu mais de toute façon il n'avait pas le courage ni la pensée pour se battre. Son esprit restait choqué et surpris par Lynce. Après tout, c'était normal, ici c'était Lys, là où il avait dût la quitter.
    Cependant il entendit la voix cristalline de la magnifique fleur s'élever et lâcher un impérial « laissez-le » et aussi tôt il senti le poids des hommes en arme se retirer, ne le laissant que quelques instant sur ce sol froid.

    Sa tête était en ébullition, quoi dire, que faire, que penser. Une petite voix intérieur, celle de l'odieuse raison lui hurlait dessus de fuir, de la laisser en plan, de se barrer car ça ne lui apporterai rien de bon, qu'il n'était plus rien pour elle et qu'il n'avait jamais été qu'un nom prestigieux et rien d'autre.
    L'Andal releva la tête, fixant de ses yeux fatigué ce qui avait été pour lui la plus belle femme de Westeros et il remarqua cette main tendue. Sans réellement y penser, il se dressa de nouveau dans un grognement d'ours typique de sa personne et se saisi par la même occasion de la main de la jeune femme. Douce, tendre.
    Comme de peur, comme s'il craignait de la briser ou plus exactement qu'elle ne le brise de nouveau il la lâcha comme on lâche un plat trop chaud.

    Malgré cette voix dans sa tête, il ne pouvait s'empêcher de voir en ce visage si parfait ces moments de joies, de rires, d'amour. Il ne pouvait qu'imaginer de nouveau ces lèvres effleurer les siennes, la douceur de son étreinte. Il aurait put rester des heures à la regarder sans souffler mot, juste contempler sa personne comme un prête l'aurait fait devant l'autel de ses dieux.


    __ Que fais-tu à Lys ? »

    Il resta un instant interdit, le souffle court alors que déjà il commençait à fermer ses yeux en voyant s’approcher cette main, promesse d'un geste d'affection. Mais à la place elle le frappa de la plus violente des façons, l'égorgeant en cessant sa tendresse et l'assassinant d'un cruel :

    « je vais me marier. »

    Jorah avala a salive en fixant un instant le sol, il se devait d'être fort, de se montrer digne. Il n'était pas un enfant ni un faible, il était un Mormont, le seigneur légitime de l'île-aux-ours, garde du corps de Daenerys Targaryenne, Reine légitime des Sept Couronnes, il ne pouvait se laisser aller à la faiblesse.
    Redressant son regard, en même en étant trahis par ses yeux qui exprimé la tristesse de cette nouvelle, l'Andal répondit en feintant un sourire courtois :


    -Je... Je suis heureux pour toi Lynce.

    Quelque part, malgré la douleur, ces mots étaient sincères. Il savait qu'il n'arriverait jamais à la rendre heureuse, encore moins dans la situation précaire actuelle où sa vie ne tenait qu'a parcourir le monde pour escorter Daenerys en espérant qu'elle puisse reprendre un jour son trône. Oui, il était encore dans un moins bonne situation que lorsqu'il l'avait quitté. Oui, elle méritait d'être heureuse et d'avoir ce qu'elle voulait, d'être avec un autre même si Jorah aurait voulu que cet autre ce soit lui.

    Reprenant ses esprits, l'Andal fixa les colosses qui escortaient Lynce et lâcha :


    -En tout cas Ormolen te fait bien protéger... Mais rassure le, je ne suis pas venu t'enlever.

    Jorah esquissa un petit rire gêné et repris en passant ses mains dans ses cheveux:

    -Je suis ici pour...

    L'esprit de Mormont fut soudainement frappé par la logique, il ne pouvait pas parler de la Targaryenne et s'il énoncé un mariage, connaissant la curiosité de Lynce, elle le pousserai à parler. En plus il ne connaissait personne à Lys. Il lui fallait vite un mensonge, un rapide, un simple, pas trop gros et surtout réaliste.
    Sa voix continua alors en reprenant en volume, la réflexion passé:


    -Pour m'engager dans la Compagnie Dorée.

    Bonne feinte pensa Jorah. Il l'avait quitté mercenaire, alors quoi de plus logique. Et puis, il devait avoir l'air d'un sans sous. Oui, lui avait vieilli, sa peau s'était craquelé sous les soleils haineux, sa chaire s'était encore et encore retrouvait entaillé au point de ne faire de son corps qu'une vaste carte de ses batailles. Alors qu'elle était toujours aussi ravissante. Cette robe saphir ne semblait qu'avoir été faite pour elle, il l'imaginait dansant avec comme un tourbillon d'océan et presque malgré lui alors, comme un murmure, sorte de promesse, il souffla :

    -Tu n'as pas changé, toujours aussi belle.

    Il releva la tête et avala sa salive l'air gêné comme un enfant pris la main dans la cuisine. Il avait cet air d'ours maladroit comme toujours. Jorah tenta de prononcer un mot comme pour s'excuser de ce qu'il venait de dire ou atténuer son propos mais aucun son ne venu, trop gêné d'avoir pensé tout haut.

    Il ferma alors ses lèvres en haussant légèrement les épaules comme pour signifier que ce n'était rien.


    Le bon côté d'avoir ouvert sa gueule sans y penser, c'est qu'il éluder la question de ce qu'il faisait ici....
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Lynce Feunoyr




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Lynce Feunoyr
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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime23.10.15 16:40





Quelle étrangeté. Plus elle le regardait, moins elle le trouvait changé. A peine avait-il vieillit depuis toutes ses années, elle se le rappelait encore, si grand si fort, si beau dans son tout nouveau titre de chevalier, il semblait si sage alors, presque deux fois plus âgé qu’elle. L’avait-elle aimé ? Elle se l’était toujours demandé sans jamais vraiment trouver la réponse. En quelque sorte oui, elle l’avait aimé et elle l’aimait toujours. Elle aimait son reflet dans ses yeux fous amoureux, elle aimait par-dessus tout qu’il l’aime à en perdre la raison, à en oublier son âme à en faire les pires folies. Et il l’avait fait. Et elle avait cru en lui, un temps, puis la flamme de la victoire c’était éteinte et avec elle l’amour qu’elle pouvait lui porter. Pas parce qu’il avait cessé de l’aimer mais parce qu’elle ne supportait pas de vivre avec un homme qui perdait pas plus qu’elle ne supportait la pauvreté. Elle était la lumière qui éclairait la voie, une voie des plus dangereuse, celle de la passion, mais elle se devait de briller toujours, elle ne pouvait pas se laisser assombrir, ternir par la misère. Cependant, le revoir là, tout penaud, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, cela lui faisait quelque chose, il n’était pas rien, il n’avait jamais été rien, encore moins un nom prestigieux. Qu’y avait-il de plus prestigieux que son nom de naissance, peut-être celui qu’elle s’apprêtait à épouser, mais aucun autre. Elle était attendrie, enchantée aussi que, dans les yeux du nordien, la passion ne se soit pas éteinte, et finalement heureuse qu’il soit toujours en vie, car lorsqu’il l’avait quitté, contraint et forcé par Tregar, ça n’était pas gagné. Oui, Jorah aurait eu toutes les raisons de fuir à toute jambe, mais il était là, comme lors de leur première rencontre, prêt à tout sacrifier pour son amour et prêt à gagner pour elle…

Comme c’était plaisant, que n’avait-elle pas de ruban à lui nouer autour du bras…
Ne l’avait-il pas faite Reine après tout ? Pas comme elle l’escomptait, pas comme le lui avait prédit la grenouille à moins que ce soit ça tout ce que la sorcière avait vu et qu’elle se soit monté le bourrichon toute seule, éventualité qui évidemment ne lui était même pas venue à l’esprit. Reine d’Amour et de Beauté, c’était un bon début non ? Oui. Mais juste un début…

Un léger froncement de sourcils assombrit son visage lorsque Jorah relâcha sa main en hâte. Son cœur se mit à battre la chamade. Ne l’aimait donc-t-il plus ? Elle ne comprenait pas ce geste, elle était soudainement perdue, elle voulait le retrouver ! Elle eut envie de hurler : JORAH ! Mais non, elle se tut.

Il prétendit être heureux pour elle, adorable et tendre délicatesse de sa part, mais elle voyait à sa mine que là n’était pas la vérité. Elle comprenait, une fois de plus elle eut envie de le prendre dans ses bras pour le réconforter, mais elle ne pouvait le faire, ni ici, ni avec son escorte, ni alors qu’elle allait épouser le Dragon Noir.
Elle ne trouva aucun mot pour le consoler, pour qu’il ne garde en lui que le souvenir des quelques semaines de bonheur qu’ils avaient eu et pas tout le reste, pour qu’il sache que jamais elle n’avait voulu qu’il lui arrive tout ce mal et qu’elle l’aimait toujours, au fond, mais qu’elle ne pouvait pas rester sa femme. Non elle ne le pouvait pas, elle, il lui fallait un Roi. Ce Roi elle l’avait trouvé et elle en comptait pas le laisser filer pour un ancien amour qui ne lui apporterait plus rien que du malheur et de la tristesse. Pourtant lorsqu’il souffla aux oreilles de Lynce combien elle était restée belle malgré les années, la Hightower tressaillit comme une jouvencelle devant un preux et jeune chevalier. Comme il était doux d’être ainsi aimée et complimentée. Elle lui répondit par un sourire et chercha un moyen de se débarrasser de ses gardes pour pouvoir discuter avec lui en toute liberté. Il voulait s’engager dans la Compagnie Dorée, soit. Elle ne pouvait pas l’en empêcher et, au fond, ne le souhaitait même pas, oui, elle voulait qu’il reste, comme un protecteur. Elle aimait bien l’idée de l’avoir à ses côtés, elle savait que si Baeron changeait d’avis à son sujet, elle pourrait compter sur lui pour l’aider. Cela pouvait être utile et au moins, si le Feunoyr cessait de l’aimer, il serait là pour lui rappeler qu’elle était la plus belle des femmes et al plus désirables d’entre toutes.

Cependant, les gardes, appartenant eux même à la Compagnie Dorée, ne purent s’empêcher de réagir face au désir de Jorah de s’y engager. L’un d’eux pouffa. Lynce se tourna vers lui, l’air furieux et répliqua sans hésitation :

__ Vous riez ? Vous pensez qu’il n’a pas l’étoffe pour entrer dans la Compagnie Dorée ? Sachez Messer, qu’il pourrait vous tuer, tous les quatre, sans verser une goutte de sueur. Cet homme était le premier sur les remparts de Pyk, il était le vainqueur du Tournoi de Castral Roc ou il a défait Jaime Lannister en personne et bien d‘autres combattants autrement plus renommés et talentueux que vous ! Cet homme est Ser Jorah de la Maison Mormont, les Fer-Nés eux même tremblent encore et font dans leurs chausses à l’évocation du Seigneur de l’Île aux Ours. Alors vous pouvez rire, mais vous serez heureux, sur un champ de bataille, qu’il se battre à vos côtés. Tiens d’ailleurs, laissez-nous, il est largement capable d’assurer ma sécurité, je vous remercie, allez donc faire un tour. »
__ Non. »
__ Comment ça ‘non’ ?! »
__ Ordres du Fraakhen. On doit veiller sur vous et vous ramener au palais après vos emplettes. »
__ Et moi je suis la promise du Fraakhen et je vous ordonne de me laisser avec mon ami, je reviendrais au palais avec lui quand je le désirerais et il rencontrera le Général pour s’engager. S’il ne me ramène pas saine et sauve, il ne pourra quitter Lys sans que vous le sachiez, vous avez quasiment pris possession de la ville et du port. S’il ne m’arrive rien, le Fraakhen saura qu’il peut lui faire confiance. »


Les gardes semblaient hésiter. Elle avait raison, mais pouvaient-ils lui faire confiance, à elle comme au chevalier nordien ? Et surtout, que dirait le général de la Compagnie, Baeron Feunoyr alias le Fraakhen, s’ils la laissaient ainsi avec un parfait inconnu au beau milieu du marché aux étoffes de Lys sous prétexte qu’il voulait s’engager dans la Compagnie Dorée. Lui confier la future épouse du dragon Noir ne pouvait en rien constituer un test. Pour autant elle l’avait demandé, ils ne lui devaient pas obéissance, enfin, pas qu’ils sachent, néanmoins, elle n’était pas leur prisonnière. S’il lui arrivait le moindre mal, il y avait de fortes chances pour que le Général les fasse tous brûler vif, même si le mariage ne serait pas annulé puisqu’il y avait une seconde épouse au moins aussi belle disait-on que la première. Pendant qu’ils se regardaient en haussant les épaules et en prenant des airs tous plus idiots les uns que les autres, Lynce se tourna vers Jorah.

__ Jorah, ne le sais-tu pas ? Tregar Omorlen est mort et le Général de la Compagnie dorée a pris possession de son palais. C’est avec lui que je vais me marier bientôt et je n’ai nul doute qu’il t’engagera si je le lui demande. » Elle s’approcha de lui et murmura dans son oreille, profitant de la confusion des gardes pour qu’ils n’entendent pas. « Mais alors, tu ne devras jamais évoquer notre passé commun. Le Fraakhen a tué Tregar parce qu’il me voulait pour lui, imagines ce qu’il pourrait te faire si tu lui dis que nous avons été mariés et que je t’ai aimé plus qu’aucun autre homme. Je ne veux pas qu’il t’arrive le moindre mal mon cher et tendre Ours du Nord. »


Jorah mormont



Dernière édition par Lynce Feunoyr le 11.12.15 14:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime31.10.15 22:06

    Ce sourire, oui le sourire de Lynce valait toute les terres, tout les titres, tout les honneurs.
    Elle n'avait pas changé, non, elle avait toujours les même tics faciales, cette même mine boudeuse quand elle était agacée, ce même sourire tendre quand elle était heureuse. Cette pensée réconforta légèrement l'ours qui fut sorti de sa contemplation, car il n'y avait pas d'autre mot vu comment il regardait la belle blonde, par une sorte de pouffement, moquerie étouffé d'un des gardes que Jorah assassina du regard.
    L'homme était bien bâti certes et en d'autre temps il l'aurait frappé pour assumé son autorité en ces lieux mais il n'eut pas réellement le temps de réagir que déjà celle qu'il avait tant aimé commença à prendre sa défense d'une façon si féroce que cela rappelait une ours défendant ses petits.
    Elle l'encensa de ses anciens faits d'armes, de sa gloire d’antan, le nommant Ser, rappelant à cette plèbe qu'il était un seigneur, qu'il demeurait un soldat accomplis.
    Au fond de lui Jorah se senti comme revivre, tout ces mots le frappaient comme des promesses d'amour et de « je t'aime », il se senti redevenir légèrement rouge et se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas avoir un sourire niais et stupide sur ses lèvres

    Mais quelque chose le frappa, quelque chose n'allait pas lorsque les lèvres de Lynce prononcèrent ces mots:

    __ Et moi je suis la promise du Fraakhen et je vous ordonne de me laisser avec mon ami, je reviendrais au palais avec lui quand je le désirerais et il rencontrera le Général pour s’engager. S’il ne me ramène pas saine et sauve, il ne pourra quitter Lys sans que vous le sachiez, vous avez quasiment pris possession de la ville et du port. S’il ne m’arrive rien, le Fraakhen saura qu’il peut lui faire confiance.

    Fraakhen, Fraakhen ? Qui .. enfin... Ce n'était pas l'homme avec le nom de l'homme avec lequel elle l'avait laissé, non, c'était le surnom de ce bâtard de Feunoyr avec lequel Daenerys allait se marier. Comment était-ce possible, cela n'était pas.
    C'était réellement l'ascenseur émotionnel dans l'esprit du Mormont, il se sentait de nouveau trahi par les dieux qui lui rappelaient, d'un revers de la main ,combien il était à leur merci, combien ses désires n'étaient qu'illusoire. Rêve stupide encore une fois brisée.

    Il ne put résister à sentir un frisson quand elle s'approcha pour lui murmure à l'oreille. Il s’imaginait l'espace d'un instant à effleurer son visage pour aller goûter ses lèvres en la serrant dans ses bras. Ses idées fracassaient son esprit, ballottant ses sentiments dans tout les sens. Il avait du mal à tout mettre en place dans sa tête et la chaleur de la voix résonnait :

    « Mais alors, tu ne devras jamais évoquer notre passé commun. Le Fraakhen a tué Tregar parce qu’il me voulait pour lui, imagines ce qu’il pourrait te faire si tu lui dis que nous avons été mariés et que je t’ai aimé plus qu’aucun autre homme. Je ne veux pas qu’il t’arrive le moindre mal mon cher et tendre Ours du Nord. »

      « aimé plus qu'aucun autre homme ». Pourquoi lui avoir dit ça ? C'était d'un bas, d'une traîtrise. Comme si son âme n'était pas assez tourmenter par elle. Ne pouvant réussir à détourner son regard d'elle, il commença à lui lâcher, comme un murmure, une promesse :

    -Je... Jamais...

    Réussissant à arracher son regard de la beauté saisissante qui s'offrait à lui, Jorah tourna la tête pour fixer les gardes en faction encore entrain de se questionner sur qui que quoi comment. Sa voix autoritaire, habitué à diriger des hommes et à négocier avec des marchands d'esclaves claqua dans l'air comme un fouet, laissant une blessure cinglante sur le visage des soldats :

    -A votre avis, si vous refuser d'obéir à la promise de votre Général, qui va faire les frais de sa colère ? Et sur qui il va se venger ?

    Les hommes s'échangèrent un regard plein de sous-entendus. Oui, il valait mieux pour eux laisser la femme de leur chef s'ils voulaient garder leur intégrité physique. Leur choix ne fut pas aisé, mais finalement l'un d'eux fit un mouvement de recul puis les autres lui emboîtèrent le pas, laissant les amants d'autrefois de nouveau seul, deux îlots dans l'immense fleuve de la foule.

    Les yeux azurs se posèrent de nouveau sur Lynce avant de lui souffler, s'approchant d'un pas comme pour rester plus intime, plus discret, plus proche :


    -Je... je... Comment t'es tu retrouvé à être promise à un homme comme lui, c'est... par les dieux anciens et nouveaux... Je... Je n'arrive pas à y croire.

    Comme pour illustrer ces propos, comme pour offrir à la scène un thème un peu plus bucolique, le vent souffla faisant voler les cheveux de la belle comme un champ de blé ondule sous le bruissement d'un zéphyr. Jorah retrouva alors la Lynce de ses débuts, ces instants où il était avec elle sur l'île aux Ours. La main du « vieil » homme alla à la recherche d'une mèche rebelle comme du temps de leur amour fusse-t-il éphémère.

    Sa main était calleuse, rêche, abîmé par le maniement des armes. Véritable champ de bataille. Oui, les mains de Jorah étaient à son image, lacérées par la vie, pâles vestiges d'une grandeur passée. Jamais plus ces mains n'auraient la douceur du temps passé. Oui, elles étaient pour toujours différentes.

    Le Chevalier se stoppa, gardant sa main toujours sur la mèche qu'il venait à peine de replacer. Ce geste n'était pas de bien séance compte tenu de l'état actuel de leur situation.
    Il continua de la regarder, retirant sa main lentement et inexorablement :


    -Je n'ai pas été réellement honnête Lynce. Je ne viens pas m'engager dans la Compagnie Dorée. Je suis venu ici escorter une personne...

    Il n'arrivait pas à articuler le reste de ce qu'il voulait dire, c'était pour lui impossible d'avouer qu'il amener une autre femme se marier à cet homme, oui, cela aurait admettre que deux femmes qu'il aimait finissait avec un autre, ça aurait marquer au fer rouge sa aptitude à l'échec.
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Lynce Feunoyr




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Age du personnage: 27 ans
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Lynce Feunoyr
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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime08.11.15 9:32





Peut être qu'un des hommes de la Compagne Dorée remarqua que le chevalier rougissait, peut-être qu'il remarqua la ferveur avec laquelle la blonde le défendait. Il ne se formalisa pas sur l'instant, mais il garda cela en mémoire, cela lui paressait louche et il ne pouvait laisser la future épouse de Baeron avoir un amant. Mais cet homme ? Un vieux chevalier tout ridé ? Non, il se faisait des idées, c'était ridicule...
Alors que Jorah finissait de convaincre les gardes de les laisser, elle les regarda avec un petit sourire narquois, contente d’avoir réussi à s’en débarrasser et un peu moqueuse de leurs interrogations inutiles. Une fois qu’ils eurent tournés les talons, elle soupira d’aise et se tourna vers son ancien époux.

__ Aaah enfin seuls. »

Mais à peine eu-t-elle prononcé ces mots que Jorah lui demandait comment elle en était arrivée à devenir la fiancée du Feunoyr. Mais la confusion s’empara de l’esprit de Lynce alors qu’il approchait sa main calleuse pour remettre une mèche de ses cheveux en place et s’y attarder. Elle la prit avec une infinie douceur, la caressant l’espace d’un battement de cil avant de la saisir délicatement et de l’écarter de son visage. Elle la garda dans ses deux mains quelques secondes et la serra un peu plus fort en faisant non de la tête d’un air triste. C’était un geste totalement déplacé, mais ils avaient été mariés et Lynce, se sachant irrésistible, se devait de le repousser avec douceur. Elle sourit et en le lâchant lentement, l’invita à marcher à côté d’elle en se baladant dans les allées désormais ouvertes et bondées du marché.

__ C’est une histoire compliquée. Tregar avec quelques projets belliqueux pour asseoir son pouvoir à Lys, mais aussi dans d’autres cités libres vois-tu. Il voulait donc recruter des mercenaires et il m’a envoyée négocier avec la Compagnie Dorée. Seulement, hélas pour ce pauvre Prince Marchand, quand il m’a vue, le Fraakhen, le Général de la Compagnie Dorée, est tombé amoureux de moi. Il a donc refusé le contrat et a tué Tregar Omorlen avant de me demander en mariage. »

Alors que Lynce venait de terminer son histoire et comparait des tissus sur une étale, le Mormont lui avoua la vérité sur sa venue, ou en tout cas une partie, car il resta bien vague et elle ne pouvait s’imaginer qu’en réalité il accompagnait Daenerys. Elle fut surprise qu’il lui ait menti, se disant que ça devait être une personne très importante pour qu’il lui cache la vérité, à elle.

__ Ah ? Mais heu… qui est cette personne ? Et pourquoi m’avoir menti, Jorah ? »

Demanda-t-elle en se tournant vers lui après avoir laissé un silence déçu se prolonger quelques instants, un brocard or et blanc dans une main et une dentelle assortie dans l’autre.

Malgré tout, malgré ses retrouvailles aussi extraordinaires qu’inattendues, il fallait qu’elle achète les tissus pour sa robe et qu’elle trouve un bon tailleur ! Elle ne voulait pas être attifée comme une soubrette le jour de ces noces avec le Prince qui fut Promis, le Dragon Noir, celui qui ferait d’elle une Reine après avoir conquis le monde et l’avoir sauvé des ténèbres. Alors qu’elle fixait Jorah d’un air las avec les tissus dans les mains, la vendeuse la rappela à l’ordre pour savoir si elle achetait ou si elle allait rester planter là longtemps.

__ Oui oui, je prends, 5 pieds de dentelle et 25 de brocard. »

Elle lâcha les tissus et se tourna vers son Ours le temps qu’on prépare son colis.


Jorah mormont



Spoiler:


Dernière édition par Lynce Feunoyr le 11.12.15 14:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime13.11.15 20:01

    Il y a des années auparavant, dans un autre monde quelque part, Jorah avait déjà vécu cette scène, il avait décalé une mèche rebelle du visage de Lynce et elle s'était saisit délicatement de sa main comme une prière qu'on veut souffler.
    Mais en ce temps il n'y avait pas cette chaleur, l'on pouvait presque entendre le souffle du vent qui agitait l'île aux Ours, on pouvait deviner la rudesse des lieux à cause des vêtements épais et trempés.
    En ce temps elle n'aurait pas fait cela, elle n'aurait pas refusé sa tendresse. Non. Mais on n'était plus en ce temps là.

    La main de Jorah se serra dans un poing plein de douleur. Il ne fallait pas voir dans ce mouvement de la colère, de la peur, de la haine ou de la rage. Non. Il serra son poing comme pour garder le souvenir de sa douceur. Comme si en serrant sa main, il la gardait, il l'empêchait de disparaitre. Il garderait pendant des jours peut être même des années ce souvenir de tendresse de sa caresse, furtif affection pourtant si délicate.

    Les pas de Jorah résonnaient presque dans les ruelles. Il l'écoutait avec attention, buvant ses paroles. Il fallait qu'il abandonne l'idée que c'était Lynce, ne voir en elle qu'une étrangère, la douleur passerait mieux ainsi.
    Quand la jeune femme annonça la mort de Tregard, un sourire malsain naquit sur le visage du chevalier avant de le faire disparaitre rapidement. Il était heureux de savoir que Omorlen était mort, il l'avait haït pour l'avoir chassé de cette ville, pour l'avoir séparé de sa femme.
    Il n'avait eu que ce qu'il mérite et rien que pour ça il serait prêt à enlacer dans ses bras le Fraakhen car les dieux en soit témoin c'est lui un jour qui l'aurait fait de ses propres mains.

    __ Ah ? Mais heu… qui est cette personne ? Et pourquoi m’avoir menti, Jorah ? »

    Jorah resta silencieux, le pourquoi était tout trouvé mais pouvait il lui dire réellement qu'il escortait Daenerys Targaryen? Le problème n'était pas la confiance mais les risques, la Mère des Dragons était une cible, une proie, une cible pour bon nombre de personne et toute personne au courant de cette histoire serait également traquer pour en apprendre plus. Et... Sans même qu'elle souhaite porter préjudice à la jeune Targaryenne, Lynce aimait le luxe, elle aimait être "celle qui est", "celle qui a" et la connaissant elle aurait put dans une conversation lambda sortir ce qu'elle savait pour montrer que "Elle" elle était dans le secret des dieux. Et...
    ... L'idée frappa enfin et totalement Jorah, Daenerys allait être la ... deuxième ... oui deuxième femme de son premier mari. Pour peu qu'il ne choisisse pas de la laisser tomber pour ne garder que l'alliance politique que lui offrait l'héritière légitime du trône.

    C'était ainsi tiraillé entre deux que Jorah fixait les dentelles comme pour y trouver une sorte de révélation. Attendant presque qu'elle lui souffle les mots qu'il devrait prononcer. Il passa finalement sa langue sur ses lèvres dé-séchées et finalement avoua ces mots :


    -Je... Je ne peux pas te le dire Lynce, ta vie serait en danger si je te le disais. Mais ne t'inquiète pas. Tout ira pour le mieux.

    Le vieil ours qu'était Jorah regarda un instant ses pieds, dessinant une forme sans nom sur le sol comme un adolescent qui va inviter la plus belle fille de l'assembler à aller danser. Il releva la tête, regarda le ciel comme pour y trouver l'inspiration et deviner l'heure tardive et lâcha :

    -Il commence à se faire tard. Peut être devrions nous rentrer. ... Je peux te raccompagner là où tu résides si tu ne trouves pas cela trop... inopportun.

    Il la fixait tel un enfant demandant à sa mère un gâteau. Mais il avait terriblement peur de la réponse...
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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime14.11.15 12:02





Il l’avait fait au moins un millier de fois, replacer une mèche de ses cheveux. A Castral Roc après que Lord Leyton Hightower lui ait accordé sa main, à Villevieille le soir de leur noces, à Port-Real, Cendregué, dans le Conflans. Sur l’Île aux Ours quand ils se baladaient tous deux sur la plage, dans le vent glacial qui rouissait les joues de Lynce. Elle se souvenait. Un soir, alors qu’elle pleurait, il avait fait ce geste une fois de plus, elle s’était jetée dans ses bras et avait éclaté en sanglots. Le temps maussade, le froid, la dureté de la vie dans sa nouvelle demeure et la méchanceté des femmes Mormont avaient eu raison de sa fierté, le sud lui manquait, les Tournois, les chanteurs, les fêtes, la lumière…

C’était ainsi que tout avait commencé, ce soir-là que, pour lui faire plaisir probablement, il lui avait promis de faire venir des musiciens. Elle avait souri et elle l’avait embrassé avec passion, le visage encore tout humide de ses larmes, les lèvres salées. Cette promesse venait de lui redonner vie, et Jorah la tint. Elle ne se préoccupait pas le moins du monde du prix que sa coûterait, elle n’en avait à vrai dire pas la moindre idée, pour elle, une Hightower, cela faisait partie de la normalité, de ce qu’on pouvait se payer sans compter à Gran-Tour. Elle n’avait aucune conscience que la Maison Mormont était infiniment moins riche et du fait que ça ne pourrait pas durer éternellement. Oh elle se rendait bien compte que son chevalier était prêt à se ruiner pour lui faire plaisir, mais elle ne pensait pas que c’était si grave, elle ne pensait pas que c’était un problème. Elle ne pensait pas que c’était au point de sombrer dans le trafic d’esclaves et d’être ainsi condamné à mort. Quelque part, elle pensait que quelque chose allait se passer et que tout s’arrangerais comme par magie, parce qu’on lui avait dit qu’elle serait Reine, parce qu’elle était une Hightower, parce qu’elle ne pouvait pas être malheureuse, ça n’était pas possible. Les Dieux, le monde, sa famille ne permettraient pas une telle chose. Il allait se passer quelque chose.

Mais non. Rien ne c’était passé, si ce n’est la condamnation à mort de Jorah et l’exil. Tristesse, désarroi, tant de larmes avaient coulées. Il l’avait emmenée, elle l’avait suivi. Elle lui en avait voulu de lui imposer ça, mais elle croyait toujours et encore, à cette époque, qu’il allait devenir Roi pour la faire Reine, qu’ils seraient heureux, et riches. Le monde ne l’avait pas sauvée, pas encore. Elle en voulait peut-être plus encore à l‘univers et à sa famille de l’avoir trahie qu’à son Ours. Mais elle avait trouvé un Prince marchand, et après toutes ses épreuves, elle s’était dit que peut-être, son Roi ne serait pas Jorah, mais Tregar Omorlen. Mais non, pas lui non plus. Le Fraakhen alors ? Oui. Le Dragon Noir serait son Roi et elle serait bientôt Reine, bientôt. C’était certain…

Et, alors qu’elle serait bientôt Reine, épouse Feunoyr. Elle recroisait son ancien amour, par hasard, dans les rues colorées et épicées de Lys. Était-ce un signe ? Oui, certainement, R’hllor essayait de lui dire quelque chose. Mais quoi ? Elle ne comprenait pas. Que le Fraakhen était un usurpateur, comme Jorah ? Elle ne pouvait le croire. Que le Fraakhen ne la ferait pas Reine car il lui préférerait Daenerys ? Cela, oui, elle pouvait le craindre. Mais elle avait appris, avec tout cela, qu’on n’a rien sans rien, qu’il ne faut pas attendre que le monde nous sauve, que les autres fassent quelque chose, qu’il faut agir par soi-même pour obtenir ce que l’on veut. Elle savait depuis longtemps que la réalité, que les hommes, que tout le monde est malléable si l’on sait trouver les mots et désormais, elle utilisait ses talents de manipulatrice et ses charmes pour obtenir ce qui lui était dû. Elle savait maintenant, que personne d’autre qu’elle-même n’était en mesure de l’aider et de faire en sorte que son destin s’accomplisse et elle était prête à tout pour cela. Parce que telle était la volonté de R’hllor. Parce que telle était sa volonté à elle aussi, son désir le plus ardent, devenir Reine, être riche et puissante, même si elle se cachait derrière sa foi pour justifier ses actes.

Jorah lui avoua qu’il ne pouvait rien lui dire. Evidemment, le mystère s’épaississant, la curiosité de la blonde allait croissante. Elle hésita entre le cuisiner pour avoir le fin mot de l’histoire ou le laisser la protéger, elle ne savait pas trop quoi en penser, elle ne savait pas trop quoi faire. Et lui, si le secret qu’il détenait pouvait coûter la vie à Lynce bientôt Feunoyr, lui, qui le protégerais de ce secret ?
Elle n’eut pas le temps de réfléchir à tout ça qu’il proposa de la raccompagner.

__ Tu DOIS me raccompagner. Je ne vais tout de même pas rentrer seule alors que mes gardes t’ont confié ma protection Jorah ! »

Elle eut un sourire amusé et déposa un furtif baiser sur sa joue puis elle commença à se diriger vers le Palais de Tregar Omorlen qui se trouvait dans le quartier le plus chic sur les hauteurs de la ville.

__ Mais… je ne comprends pas. Vas-tu t’engager dans la Compagnie Dorée finalement ? » Demanda-t-elle innocemment. « Le Fraakhen protégera ton secret. »


Jorah mormont



Dernière édition par Lynce Feunoyr le 11.12.15 14:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... [Lys][flashback] Mes rêves se brisent sur tes phallanges, je t'aime trop fort... Icon_minitime03.12.15 12:52

maxi mea culpa sur le temps de réponse Surprised

    Et ses lèvres s'échouent sur sa joue, goutant à ce cuir amer qu'était devenu sa peau, baisé délicat et sincère tel une mère à son fils, tel un ami qui amusé ne fait qu'enrager cette femme tant aimée.
    Tel un l'équipage d'un vaisseau en pleine tempête, les sentiments de Jorah étaient secoué, balloté. Il sentait son souffle devenu irrégulier, il pouvait presque deviner que ses mains étaient devenu moite et instinctivement les frotta contre son pantalon d'un air négligé. Les années passées, lui vieillissait mais jamais son coeur ne changeait.
    Savez vous que Jorah adorait les coquelicots? On appel ça les fleurs des champs de batailles car elles poussent plus facilement sur des terres fraichement retournée et les tâches de sang qu'elle offre dans leur robe carmin font penser à tous qu'elles se nourrissent de ceux qui ont versé leur vitae.
    Ces fleurs, Jorah les aimait tant que son coeur ne pouvait être qu'un immense champ de bataille et une nouvelle fois, après cette nuit, des milliers de fleurs verraient éclore en son être.

    Il lui emboita le pas quand elle commença à s'en aller, laissant sur la place l'ancien Jorah qui se faisait vieux et fatigué pour un autre, un nouveau revigoré, plus jeune, plus docile et plus stupide aussi comme d'un baiser elle avait balayer l'expérience et les tords qu'elle lui avait causé. Ha, perfide femme, serpent du jardin d'Eden. Et le sifflement se fit entendre, et comme toujours, charmé, dupé :

    __ Mais… je ne comprends pas. Vas-tu t’engager dans la Compagnie Dorée finalement ? .... Le Fraakhen protégera ton secret. »

    Les traits de Jorah trahissait l'enfant qui ne savais pas quoi dire. Devait il lui avouer qu'il allait protéger la femme qui allait devenir également celle qui partageait la vie du Fraakhen. Monde de merde, situation de merde. Les yeux de Jorah allèrent à droite puis à gauche, cherchant des yeux quelques espions. Il s'engouffra en compagnie de la belle sous une arcade, transformant le lieu en confessionnal. Il était proche d'elle, un peu trop peut être pour être, mais cela ne renforcé que l'atmosphère de secret qui régnait.
    On aurait dit un de ces complots, une véritable camarilla entrain de se fonder marqué sous le sceau du silence.

    L'ancien chevalier commença en bafouillant :


    -Il... Il te faudra garder tes lèvres scellés... Je...

    Ne pas lui dire qu'il escortait la Reine légitime allait la rendre haineuse quand elle le découvrirait, peut être ne savait elle pas pour le mariage. Bon sang, trop de question, c'était tellement complexe. Finalement, après un instant d'hésitation qui lui sembla duré une éternité il souffla en mordant juste avant ses lèvres inférieurs :

    -Je... Je suis dans l'escorte à Daenerys Targaryen, héritière légitime du royaume. Ele....

    Réfléchis et vite Jorah, trouve une réponse adaptée, une idée, juste... La voix de l'Andal résonna de nouveau :

    -Elle vient ici fonder une alliance durable et puissante.

    Le coup d'estoc était lancé, la lame parti, la frappe était faite, à voir comment elle prendrait le coup.
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Lynce avait trop aimé cet homme et savait trop bien qu’il l’aimait encore, au moins un petit peu pour avoir peur, mais elle fut néanmoins surprise qu’il l’attire soudainement sous une arche, elle ouvrit de grand yeux et son souffle se fit haletant pendant quelques instants. Allait-il l’embrasser fougueusement, comme lorsque Lord Leighton Hightower venait de lui accorder sa main ? Elle leva des yeux plein de tendresse sur lui et soupira, prête à accueillir se baiser. Juste un baiser, un baiser innocent, pour se souvenir, le dernier, promis. Mais le baiser ne vint pas. Pourtant il était là, si proche qu’elle sentait son souffle sur son visage, tout collé à elle. Comme deux enfants qui s’aiment et s’embrassent en cachette, ou deux enfants qui se disent des secrets, puisque c’était là que son Ours adoré voulait en venir.

La belle blonde pinça les lèvres et fit oui de la tête pour lui confirmer qu’elle ne dirait rien, qu’elle garderait son secret. Elle n’osa rien dire, pas un mot, de peur que sa voix lui fasse changer d’avis et qu’il ne lui révèle finalement rien. Mais tout son corps était parcouru d’une nouvelle effervescence à l’idée d’apprendre le fin mot de l’histoire. Elle retint un sourire. Jorah semblait vraiment tenir à ce secret, ça n’était pas une plaisanterie. Il avait l’air si sérieux ! Elle avait envie d’éclater de rire tant ce regard grave lui semblait ridicule. Quel secret pouvait-il encore détenir de si important, il avait déjà été banni des Sept Couronne, qu’avait-il donc à perdre de si précieux près cela à cause de ce secret.

Heureusement, il ne mit pas trop de temps à parler, aussi n’eut-elle pas trop longtemps à se retenir de rire. Et ces paroles lui firent passer l’envie. La jeune femme manqua de s’étouffer et se mit à tousser après avoir avalé sa salive de travers.

__ Da ! » dit-elle, bien trop fort avant de se reprendre et de continuer en murmurant d’une voix à peine audible. « Daenerys Targaryen ? »

Une fois passée la surprise, elle sourit comme si de rien n’était et déclara, toujours sous le coup du secret, car, s’il l’ignorait, ce dont elle doutait vu sa position, elle allait lui en révéler un autre, bien plus grand encore.

__ Oui, je sais, elle va épouser Baeron Feunoyr, dernier descendant de la lignée. Le Fraakhen. En même temps que moi. Je ne souhaitais pas qu’elle l’épouse après moi, pour qu'elle ne se sente pas comme un cheveu sur al soupe. »

Ça n’était pas le fait que Daenerys Targaryen soit présente à Lys, ni qu’elle allait épouser le Dragon Noir et moins encore qu’elle était là pour sceller une alliance durable qui la surprenait, simplement que Jorah fasse parti de son escorte. Elle se demanda comment il en était arrivé là, comment il l’avait rencontrée et comment il avait gagné sa confiance. Elle se demanda aussi comment, avec la protection du Mormont, elle pourrait tuer cette petite idiote qui se prenait pour une princesse le jour où elle commencerait à devenir gênante. Elle plissa les yeux puis fronça les sourcils et plongea son regard dans celui de son ancien époux. Puis, alors que l’idée fugace de l’embrasser lui vint à nouveau à l’esprit, elle comprit ce qui animait le grand chevalier et ce qui lui avait valu que cette dégénérée de Targaryen l’accepte dans sa garde.

__ Tu… tu es amoureux d’elle ? Tu l’aimes n’est-ce pas ? »

Vers la fin de sa phrase, sa voix étaient partie dans des aigus insoupçonnés bientôt brisés par les sanglots. Le fixant toujours du regard, elle laissa les larmes lui monter aux yeux en serrant les dents. Puis elle le repoussa violemment et se dégagea, s’enfuyant en pleurant de sous cette arche, courant dans un grand froufrou de soie bleue oubliant ses tissus et sa sécurité.

Il l’avait trahi, il en aimait une autre, une Princesse, l’héritière du trône. On la disait plus belle encore qu’elle avec ces cheveux argentés, mais Lynce le savait, il n’en était rien, ELLE était la plus belle, Daenerys n’était rien d’autre qu’une putain et elle finirait comme une putain. Courant et pleurant dans les rues de Lys pour rejoindre le Palais de Tregar Omorlen où elle vivait désormais avec Baeron, la promise du Dragon Noir s’en fit la promesse.


Jorah mormont

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