« Bande de mollusque dépravé ! Aujourd'hui nous avons fait connaitre la peur à la maison Greyjoy ! Ces sales dépravés qui ne jurent que par leur « acier » et leur « pierre ». Aujourd'hui bande de chacal dégénéré je suis fier de vous ! Alors buvez bande de poivrots c'est un ordre de votre capitaine. Santé ! »

Les pirates répondirent en levant fièrement leurs verres et leurs choppes. Aujourd'hui, les îles du fer et du rock venaient de subir leur première rencontre avec le capitaine crochet. Le navire avait rejoints le fond des océans et un seul marin s'en était sorti. Le message avait été livré ces chiens dégénérés allaient comprendre que leur souveraineté sur les mers était terminé. Le capitaine s'empressa de sortir une partie de la cargaison qu'il avait volée aux Greyjoys.

Le message n'allait pas se propager comme une trainée de poudre. Les marins des cités libres de passage parlaient alors du Capitaine Crochet. Ils diraient ainsi que c'est le fils des océans et qu'il engloutirait tout navire n'ayant pas fait d'offrande. La volonté de l'océan devait être respectée.

Le capitaine crochet ne pouvait pas se passer de la vue de la mer. Elle était sa raison de vivre. L'océan était son grand amour et pourrait passer toute sa vie sans vivre sur le sol. La mer agitée l'appelait. L'homme adorait rentrer en harmonie dans cette tempête. La majorité des marins ne comprenaient pas cette attitude mais son équipage commençait à le respecter.

Le capitaine aperçu alors une jeune femme qui était intriguée par le spectacle de cette puissance de la nature. Peu de personnes regardait la mer comme le faisait Morlo. Cette enfant n'avait encore qu'une vision extérieure de cet événement. Cependant la sensation omniprésente de mort quand on se trouvait en plein milieu de cette tempête faisait monter l'adrénaline du capitaine. Il n'était pas rare qu'une tempête le mène directement en vue d'un navire à aborder. Il était le héraut de cet élément déchainé. Il avait appris un nouveau code. La loi du sang n'avait plus aucune valeur à bord de son navire.

L'homme sortit comme de par magie une mandarine large comme son poing de sa veste. Un petit tour de passe passe pour rompre la glace avec cette inconnue.

« Je ne savais pas que dans le nord, on laissait les filles de la noblesse sortir de chez elle sans aucune protection. Vous voulez une mandarine ? »

L'apparition de cette mandarine était la manifestation pur est simple des choses que le pirate avait appris durant ses longues années de pirateries. Il n'aurait pas fait ça pour n'importe qui. Cependant, cette jeune femme avait quelque chose de spéciale. En effet, ses vêtements n'étaient pas ceux d'un vulgaire paysan. Elle était en âge et devait visiblement être encore vierge. Le noble pirate pourrait visiblement en tirer une grosse quantité d'argent si cette rencontre tournait à l'ennui.

« Enchanté de vous rencontre Mlle ? »

-Et moi j'étais loin de me douter qu'en bord de mer, des pirates offraient des mandarines aux filles de la noblesse qu'ils croisaient dans la rue. La vie est pleine de surprise, il faut croire.

La jeune femme ne le savait peut-être pas mais le pirate adorait les personnes qui n'étaient pas lente d'esprit. Pourquoi est-ce qu'il avait des souillons comme membres d'équipage ? Les idiots se battent et posent les questions ensuite. En effet, vous l'aurez compris Morlo préfère régler cette situation avec la peur qu'il inspirait et non pas sur le bien fonder de sa logique. Son allure sereine ne laissait rien paraitre du monstre qu'il était. Le Léviathan était le dernier surnom qu'on lui avait donné. Un monstre capable d'envoyer par le fond tout navire venant à sa rencontre.

Cette jeune fille semblait encore à des années lumières de réaliser le monstre qu'elle venait de rencontrer. Son sourire charmeur avait mené à sa perte bien des jeunes filles insouciante. Il était le mal mais un mal nécessaire pour la pérennité de ce monde.

-Nyrawen. Juste Nyrawen.

Le regard paressait perplexe sur la phrase de cette Nyrawen.

« Il faut croire que tu devais faire preuve de droiture pour que tes parents t'appellent « Juste ». »

Un petit clin d'oeil pour montrer que le pirate se moquait gentiment de la situation. Le bruit de la mer dissipa alors rapidement le bruit des alentours. Le village n'était très grand et ne proposait qu'une seule taverne. C'était la principale raison de la venu dans ce coin paumé pour Morlo. Le pirate ne voulait pas tomber sur une milice prête à en découdre avec ces hommes.

« -Et vous êtes? »

La jeune fille ne perdait pas le Nord (en même temps elle y vivait). Son regard remplit d'innocence ne touchait absolument pas le pirate. Il avait que faire de cette petite créature. Du moins c'est ce qu'il pensait. Les bruits de chevaux se rapprochaient en leur direction. Leurs mouvements se voulaient agressif. Le regard du capitaine partit vers la source de ce bruit. Trois hommes lourdement armés avançaient en leur direction. Le capitaine crochet s'avança alors pour s'interposer entre ces hommes et la jeune fille.

« Par Ordre de la maison Stark, je vous ordonne de nous remettre la fille. Elle s'est soustraire à sa maison et fuit des obligations familiales. »

Le crochet attirait le regard d'un des hommes. Ce dernier faisait des allers retours entre le crochet, le visage du capitaine et la jeune fille. La satisfaction de son visage commençait rapidement à disparaitre pour laisser place à un malaise. Ses compagnons étaient dans leur grande insouciance mettait pied-à-terre pour venir récupérer Cerwyn.

« Je suis désolé de gâcher la noble quête de trois magnifique chevalier qui est de traquer une pauvre demoiselle en détresse.... Cependant je ne reconnais aucune autorité »

Le troisième homme sentait la tension qui était monté entre ses deux compagnons et le pirate. Ces derniers alla murmurer à son supérieur le nom de « Crochet ».

« Qu'est-ce-que ca peut me faire qu'il s'appel Crochet ?! »

« Mais mon seigneur... Cet homme est un démon... Il a coulé des navires des plus grandes maisons en ne laissant uniquement un seul survivant... Des bruits cours sur ce pirate... Il arriverait à lever la brume... »

« Ah... Cette journée devient plus intéressante si j'arrive à ramener la tête de ce mécréant... Je pourrai peut-être négocier avec son père sa main. »

« C'est tellement mignon mais tellement stupide.... »

Les trois hommes se mirent alors en cercle pour prendre en tenaille le capitaine. Leurs armures lourdes leur imposaient un certain handicape que le pirate allait se faire un plaisir d'utiliser. Leurs mouvements se voulaient d'une lenteur que le roublard se faisait un plaisir d'utiliser afin d'esquiver toute tentative de mettre un terme à sa vie. Le son de l'acier commençait petit à petit à raisonner dans le village. Malheureusement pour le Capitaine, ses hommes devaient dans un état d'alcoolémie avancé. Le visage calme commençait à laisser place au monstre qui circulait dans les tavernes. Ses mouvements se voulaient plus précis et plus osé. Le crochet devenait une arme mortelle qui marquer de plus en plus les armures. Jusqu'au moment où l'un des soldats offrit une ouverture qui permit au capitaine de déversait toute sa rage. Il ne fallut qu'un instant pour que l'homme parte à la rencontre de son destin. Les deux soldats reculèrent effrayés par la tournure des évènements. Le chef des soldats partit seul à l'assaut de l'ouragan. La pauvre âme torturée s'apprêtait à affronter son destin. La danse venait de se lancer et la fin de cette danse macabre se solderait par la mort d'un des participants. Le son de l'acier qui s'entrechoquait rythmé cette atmosphère glaciale. Le capitaine et le soldat montèrent alors le niveau. Les coups se voulaient plus rapide et plus violent. Cependant le roublard avait toujours un tour de rechange. Une mandarine tomba malencontreusement en sol et venant mettre à mal un des appuies du pauvre homme. L'ouverture était trop tentante et le pirate transperça la carotide de son adversaire. Le corps sans vie alla rejoindre celui du soldat qui venait juste de trépasser.

Le regard froid du capitaine se dirigea alors vers la dernière personne encore vivante. Il connaissait la réputation du capitaine Crochet. Sa démarche lente se voulait être celle d'un prédateur. On pouvait sentir la désagréable odeur de la peur qui se dégageait du pantalon de son ennemi. Le crochet alla caresser le visage terrifié de cet homme.

« Cette jeune fille ne répond plus de votre autorité... Si elle veut revenir... Elle reviendra... Je lui laisse choisir son destin. »

C'est un visage adoucit qui s'adressa à la jeune femme. Le pirate profita de cette fin de discutions pour essuyer son crochet qui avait été noyé par le sang. Le roublard n'était pas du genre a forcé les jeunes femmes à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas. Il est vrai cependant que l'argent facilité le choix de ces dernières. Quoi qu'il en soit, le capitaine allait faire preuve de clémence pour une fois... En effet, le pirate commençait à chantonner de son air satisfait car quelque était le choix de la jeune femme. Elle allait lui devoir la vie.