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[Vivesaigues] Un oiseau de nuit, un oiseau de lumière, qui a dit que ce n'était pas compatible ? [PV Lady Bracken]

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MessageSujet: [Vivesaigues] Un oiseau de nuit, un oiseau de lumière, qui a dit que ce n'était pas compatible ? [PV Lady Bracken] [Vivesaigues] Un oiseau de nuit, un oiseau de lumière, qui a dit que ce n'était pas compatible ? [PV Lady Bracken] Icon_minitime29.10.14 15:57

~ L'an 298 9ème Lune, Premier jour, Première semaine, le matin ~

« Il doit bien y avoir un moyen pour que vous me prêtiez un cheval ! »

Je soupirais face à ce vieil homme des étables, un éleveur soit disant qui ne veut pas se défaire d'un cheval, je lui raménerai ! Enfin, sauf si quelqu'un propose une offre intéressante pour me racheter ce destrier. Enfin bref, alors que je me dirigeai vers Port Real à bord d'un convoi de marchandise, je me suis rendu compte que celui-ci se dirigeait plutôt vers Vivesaigues. Après une violente dispute avec le convoyeur et des insultes ayant fusées de tous les côtés, je fini par me rendre à l'évidence, il me fallait aller à Port Real d'une autre manière. Je n'avais emporté sur moi que mes lames, ma tenue de pie, mes outils de crochetage et quelques pièces d'or. Seulement, je pensais utiliser cet or pour autre chose que pour payer mon transport. Et c'est pour cette raison que je ne pouvais me résoudre à m'en séparer, à moins que ce soit juste ma cupidité qui parle encore à ma place. Bon, là n'est pas la question, je vois que l'homme n'est pas prêt à me prêter un cheval et je me dis qu'il faudra que je trouve un peu d'or pour payer mon trajet. C'est en laissant ce commerçant peu-aimable derrière moi que je vis en face de moi un château. S'il y avait de l'or quelque part c'était bien ici ! Mon ami Trane m'avait parler d'un souverain du nom de Bracken qui conservait de l'or dans la tour la plus haute de son château. C'est alors que j'eus mon plan très élaboré, j'attends la nuit, j'escalade la tour, je pioche dans ces réserves, je ressors par la tour. Jusqu'ici tout semble simple n'est ce pas ? Et bien non, la réalité est tout autre …
~ L'an 298 9ème Lune, Premier jour, Première semaine, la nuit tombé ~

Mais qu'est ce que je suis allé faire dans cette galère ? Quelqu'un m'explique ? Tout semblait si facile, je n'avais qu'à escalader et repartir par le même chemin, simplement, les dieux se sont encore accordé à me pourrir mon plan en faisant deverser une averse sur moi alors que j'étais à la fin de mon ascencion. De là ou j'étais, si je glissais, c'était la mort assuré, heureusement que j'étais déjà au niveau de la fenêtre. Je me hissais donc et je soupirais. Cette averse allait duré encore 5 minutes, rien de grave me direz vous ? Et bien ça se voit que vous n'avez jamais essayé de descendre une paroie de 15-20 mètres de haut alors que la pierre est humide ! C'est un coup à se casser quelque chose ! Et évidemment dans mes affaires, je n'ai pas de corde pour pouvoir descendre en rappel. J'allais devoir tenter autre chose si je voulais sortir d'ici. Je fis passer ma lame dans la fente de la fenêtre et je sciais doucement le petit loquet de bois qui tenait la fenêtre fermer. Je rentrai dans la pièce sans un bruit. Il n'y avait pas âme qui vive, je ne vis qu'une porte fermé à clé et j'entendais qu'une respiration derrière. Il devait y avoir un garde qui surveille ce lieu devant la porte, mais personne dedans. Après l'épisode de la pluie, je vis en cette occasion, un cadeau de compensation des dieux.

Allez hop ! Au boulot. Je vis plusieurs coffres avec des serrures plus ou moins difficile à forcer. Ma longue carrière de voleur m'avait permis de devenir un professionnel de la serrure, je savais quel était le stratagème pour ouvrir chacune d'entre elles. J'avais du temps, mais je n'étais pas à l'abri qu'un garde entende un bruit suspect et se décide à entrer dans cette salle. Du coup, je pris le coffre avec la serrure la plus simple à déjouer et je fis glisser mon fil de fer et mon crochet dans la serrure, mon visage caché partiellement par le masque de corbeau . Cric,Crac,Cric , voilà mon fil de fer qui touche le fond de la serrure, et je n'ai plus qu'à jouer avec mon crochet pour baisser une à une les goupilles qui retiennent le cadenas. Quelques secondes plus tard, un petit « Clic » me fit comprendre que le cadenas était ouvert et je n'avais plus qu'à me servir de deux ou trois bourses présentent dans ce coffre. Une seule aurait suffit à acheter un cheval , mais il me fallait tout de même conserver une marge en temps que voleur digne de ce nom. D'autant que le trajet menant à Port Real est long, il faudra sans doute payer pour mes faux frais. J'attachais les bourses entre elles et les refermer avec un autre fil pour éviter qu'elles ne fassent du bruit en s'entrechoquant les une aux autres.

Bon, maintenant que j'avais mon butin, je pouvairs dégarpir, le ciel était redevenu clément et …  la paroie était toujours mouillée … mauvaise idée en faite. J'aurai peut être dut prévoir une corde, et il n'y en avait pas ici. Il n'y avait donc plus qu'une issue, la porte fermé à clé, gardée par un homme d'arme. Je crochetais donc cette serrure et j'attendais un petit peu, le bruit d'un crochetage de serrure est parfois audible par certains lorsque l'on prête attention. Je me mis dans l'ombre et je comptais une minute, pas le moindre mouvement. Une aubaine qu'il n'est rien entendu ! J'ouvrais doucement la porte et c'est alors que je le vis. C'était un homme assez gros, un peu benêt qui somnolait sur le côté. Il ne me prêtait pas du tout attention, il était dans un sommeil de plomb. Je m'avançais discrètement , m'assurant de ne pas le réveiller. Mais c'est alors que je marchais sur la queue d'un chat, l'animal cria de douleur et réveilla le petit gros. Il mit quelques secondes à comprendre ce qui lui arrivait, et j'étais déjà parti plusieurs étages plus bas quand j'entendis derrière moi

« Halte là ! Arrêtez vous ! »

Je descendais les marches à une vitesse folle, profitant de mon gabarit plus apte à la course que mon poursuivant. Je devais trouvé une cachette le temps qu'on m'oublie. Il y avait une salle en face de moi et sans trop réfléchir j'ouvris la porte et la refermer aussitôt derrière moi. Je contemplais la pièce dans laquelle j'étais. On aurait dit une chambre ? Celle d'une demoiselle à en juger par la décoration. Mes yeux cachés sous mon masque de corbeau inspectaient la pièce et finirent par déceler la demoiselle, sans doute l'hôte de cette magnifique chambre. J'allais devoir user de mon éloquence afin d'éviter de l'effrayer.

« Bonsoir Mademoiselle, veuillez m'excuser je me suis un peu perdu dans ce château, il me semblait que nous étions à la sortie … Mille excuses. ». J'éxécutais une révérence « A qui ai je l'honneur ? »
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MessageSujet: Re: [Vivesaigues] Un oiseau de nuit, un oiseau de lumière, qui a dit que ce n'était pas compatible ? [PV Lady Bracken] [Vivesaigues] Un oiseau de nuit, un oiseau de lumière, qui a dit que ce n'était pas compatible ? [PV Lady Bracken] Icon_minitime29.10.14 22:14

Alors qu'elle venait, comme à son habitude, de terminer de passer un petit bout de temps à la bibliothèque du palais, Alysanne remontait à sa chambre par les escaliers. A ce moment de la journée, les couloirs étaient vides et aucun garde n'y était posté pour veiller à la sécurité. Imprudent ? Non.. qui pourrait bien vouloir du mal à la famille Bracken ? Habituée à ce silence, ce dernier ne faisait pas le moins peur à Alysanne et cette dernière se régalait plutôt de la situation, profitant d'un des seuls moments de tranquillité qu'elle pouvait avoir pendant la journée. Il est vrai que depuis que la plupart de ses sœurs avaient quitté le château, la vie était devenue monotone ici mais la septa n'avait pas cessé ses activités oppressantes sur Alysanne, dans le but d'en faire une parfaite lady pour son futur époux. Son mariage ? La jeune fille y songeait de temps en temps mais pour tout dire, il n'était pas sa préoccupation principale. Avoir un époux qui la traiterait bien lui suffisait, peu importe la famille ou la maison de laquelle il viendrait.

Après avoir parcouru les quelques couloirs qui la séparait de sa chambre, la jeune fille y entra enfin. A l'intérieur, Elia, sa jeune servante, l'y attendait, et Alysanne put remarquer que cette dernière avait déjà disposé sa petite chemise de nuit en soie fine sur le grand lit aux draps bleus et or. La jeune lady posa délicatement le livre qu'elle tenait en main sur sa table de chevet et, après avoir adressé un sourire à sa servante, elle alla se glisser derrière le paravent pour changer de tenue.
La jeune domestique se chargea quelques instants plus tard de récupérer la robe d'Alysanne pour l'échanger contre la tenue que la jeune lady portait pour aller dormir. Une fois que cela fut fait, Alysanne sortit de derrière le paravent quelques secondes plus tard et y découvrit sa servante déjà en train de plier la robe et de la ranger dans la penderie de sa maîtresse. Une fois qu'elle eut fini, la jeune fille au teint foncé et aux cheveux ébènes se retourna en direction d'Alysanne et le regard bas, elle demanda :


« Est-ce tout pour ce soir lady Bracken? »


Alysanne s'avança lentement vers sa servante et glissa sa petite main douce sur son menton et le releva lentement pour que cette dernière la regarde dans les yeux.


« Inutile de baisser le regard Elia, tu n'es pas une esclave, tu as le droit de contempler mon visage à ta guise si tu en as envie. » dit Alysanne à la jeune femme tout en lui adressant un sourire chaleureux. « Et non, il me semble ne plus avoir besoin de toi pour ce soir, merci pour tout, Elia. Tu peux aller dormir maintenant ! »

« Bien madame. Je vous souhaite une agréable nuit. » dit la servante tout en fixant, mais timidement, les yeux de la jeune fille.

« Bonne nuit à toi aussi. » affirma Alysanne alors qu'Elia s'éloignait lentement en direction de la porte.


Une fois que la servante eut quitter la chambre, Alysanne alla s'installer sur son lit. La jeune fille s'allongea et se mit à penser à toutes sortes de choses. Les leçons de bonne vie de la septa qui lui revenaient à la tête étaient insupportables et même si Alysanne savait que Marianne était de bons conseils, elle aurait aimé la faire disparaître pour toujours. Elle en voulait aussi à son père, et cela pour la première fois de sa vie, car cette idée de prendre une septa pour parfaire l'éducation de sa fille avait été vraiment stupide. Mais cela, c'était un secret, et jamais Alysanne ne l'avait révélé à personne.
Perturbée par ces pensées négatives, la jeune fille se releva brusquement de son lit, alla jusqu'à sa commode et en sortit une brosse à cheveux en argent. Elle commença à la faire glisser lentement sur sa chevelure brune, passant en revu les plus fines mèches et les recoins les moins distincts de son cuir chevelu. Habituellement, c'était Elia qui était chargée de lui faire ses cheveux, mais de temps en temps, la jeune Bracken aimait s'y accoler, ceci lui permettait de se détendre et de penser à autre chose que sa vie de « princesse de la Haye-Pierre ».

Alors qu'elle prenait soin de ses cheveux comme elle le devait, un bruit venant du couloir attira soudainement l'attention d'Alysanne. Elle se demandait bien ce que cela pouvait bien être étant donné que la plupart des membres du château avaient déjà rejoins leurs chambres à cette heure de la journée et que jamais un domestique ne se serait permis de faire tant de bruit à côté de sa chambre. La jeune fille prêta l'oreille plus attentivement quand tout d'un coup la porte de sa chambre s'ouvrit avec fracas. Elle sursauta mais ne poussa aucun cris. Un homme fit son apparition, la moitié de son visage recouvert par un étrange masque noir qui semblait représenter une tête de corbeau. Derrière cette cachette, on ne pouvait distinguer que ses yeux noirs qui brillaient dans l'obscurité de la nuit. Alysanne se contenta de l'observer pendant plusieurs instants, ne sachant quoi faire. Enfin, ce dernier prit la parole, il semblait essoufler, comme ci il sortait d'une longue course.


« Bonsoir Mademoiselle, veuillez m'excuser je me suis un peu perdu dans ce château, il me semblait que nous étions à la sortie … Mille excuses. ». Il exécuta sur le champ une petite révérence improvisée, qui sembla en même temps quelque peu maladroite. « A qui ai je l'honneur ? »


Un peu déstabilisée par la présence de l'homme dans sa chambre, Alysanne se contenta de répondre tout naturellement, comme ci il s'agissait d'un simple étranger venu lui rendre visite pour la première fois.


« Bonsoir... hum... mon nom est Alysanne Bracken, fille de Lord Jonos, seigneur de ce domaine. » affirma t-elle avec un sourire maladroit mais des yeux brillants, pleins de malice. La jeune fille avala sa salive avec difficulté avant de reprendre. « Que faîtes-vous donc ici ? Il ne me semble jamais vous avoir vu au château auparavant.. qui êtes-vous exactement ? »


Alysanne se contentait de rester polie et de répondre tout naturellement car jusqu'à présent, l'étranger n'avait eu aucun comportement qui puisse paraître inquiétant. Sa présence rendait la jeune Bracken nerveuse de part le fait qu'elle n'avait jamais eu l'habitude de côtoyer un homme de si près et qu'à part son père et quelques domestiques, aucun homme n'avait jamais pénétré sa chambre avant celui-ci...
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Je reprenais mon souffle et contemplais la demoiselle en face de moi. Une femme brune, en fait, elle ressemblait presque à Isis, la personne en charge de l'orphelinat en mon absence. Elle semblait pas très à l'aise, mais en même temps qui pourrait lui en vouloir. Imaginez vous à la tombée de la nuit, prêt à partir au pays des rêves, et d'un coup, un homme digne d'un vétéran de vaudeville déboule dans votre chambre avec pour seul excuse « Je me suis trompé de portes ». Oui, je reconnais qu'il y a de quoi être mal à l'aise. Surtout que je ne dévoile pas mon visage, cela doit la perturber. Soit elle doit me prendre pour un voleur,soit pour un fou échappé de son hospice. Je préfèrerais pour mon orgueil qu'elle pense à un voleur, mais ici, je pense qu'il me serait plus avantageux qu'elle me croit fou. Aucun des deux, je suis moi, et c'est tout ce qu'elle a à savoir. D'ailleurs, penchons nous maintenant sur sa réponse, j'aime savoir à qui j'ai à faire.

« Bonsoir... hum... mon nom est Alysanne Bracken, fille de Lord Jonos, seigneur de ce domaine. » 

Alysanne Bracken, ah ben ça va j'ai cru que j'étais tombé sur la fille de Lord …. ATTENDEZ QUOI ? Oh mince … la boulette, je peux tout de même pas espèrer de l'aide de la fille de la personne à qui je viens de soutirer l'équivalent de trois bourses d'or. Je suis persuadé que la fille n'est pas sufisamenr niaise pour accorder sa confiance au premier venu, surtout que les gens de bonne famille sont habitués à ne faire confiance à personne. Bon il va falloir que j'improvise quelque choses. Surtout que généralement, on me demande mon nom en retour. Donc il va falloir faire ce que je sais faire de mieux oralement : Mentir et éluder. Cette demoiselle sera sans nulle doute d'un grand secour et pourra m'aider dans mon évasion si je réussis à la prendre avec des pincettes.

 « Que faîtes-vous donc ici ? Il ne me semble jamais vous avoir vu au château auparavant.. qui êtes-vous exactement ? »

« Qui ? Qui n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est ce que » et ce que je suis, c'est un homme sous un masque, non pas que je remette en doute votre sens de l'observation mais je souhaiterai mettre en exergue le paradoxe qui est de demandé à un homme masqué qui il est. Mais si vous souhaitez m'affubler d'un sobriquet, appelez moi « la Pie » , pour vous servir Mademoiselle. »


Je marquais une pause, l'art de la rhétorique n'avait plus aucun secret pour moi et je souhaitais que le personnage qui se présentait à elle soit suffisamment « spécial » et pas trop effrayant pour essayer de la mettre en confiance. Le temps pour moi de trouver une solution et d'éviter qu'elle se mette à crier à l'aide, ce qui, je l'avoue causerait inéluctablement un bain de sang. Dieu seul sait combien je détesterai sortir mes lames dans pareil lieux, surtout devant une si jolie demoiselle. Je m'approche doucement de la fenêtre et j'ouvre la fenêtre pour regarder en bas, cela m'a l'air assez haut et je préfère m'assurer de cela avant d'essayer quelque chose de stupide. Je me tourne vers la fille du Lord et fini par lui demander d'une voix très naturelle, comme s'il s'agissait d'une question de routine

« Combien de mètre nous sépare du sol s'il vous plait ? Quant à votre question, il n'y a pas grand chose à redire, je ne suis qu'une âme en quête d'un quelconque but, plus ou moins honorifique. C'est ce que nous sommes tous après tout non ? Dans une quête perpetuelle dictée par nos idéaux et nos valeurs. »


J'espérais que ma question n'allait pas l'effrayer car ce n'était pas le but, je voulais savoir si je pouvais descendre d'ici sans risquer de me casser quelques choses. Aux alentours des 4 mètres, cela se négocie, mais au dessus, cela pauserait problème. Ici, je ne saurai dire combien de mètre nous sépare du sol, notre vue vertical ayant tendance à aggrandir les distances. Je me tournais encore une fois vers la demoiselle avant d'ajouter

« La seule chose sûre que je peux vous assurez c'est que je ne vous veux aucun mal. »
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« Qui ? Qui n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est ce que » et ce que je suis, c'est un homme sous un masque, non pas que je remette en doute votre sens de l'observation mais je souhaiterai mettre en exergue le paradoxe qui est de demandé à un homme masqué qui il est. Mais si vous souhaitez m'affubler d'un sobriquet, appelez moi « la Pie » , pour vous servir Mademoiselle. »


La réponse de l'étrange inconnu éveilla un sourire sur les lèvres d'Alysanne. Il n'avait pas l'air décidé à lui donner un grand nombre d'informations sur lui. Il avait seulement affirmé que l'appeler « La Pie » suffirait. Et bien... après tout, tant qu'il ne lui voulait pas de mal, la jeune fille s'en fichait de savoir réellement qui il était.
Une fois qu'il eut prononcé ces mots, étrangement, l'homme se dirigea vers la fenêtre. Alysanne l'observait sans relâche, détaillant tous ses faits et gestes au fur et à mesure qu'il se mouvait dans la pièce. La jeune fille n'était pas craintive, l'homme ne semblait pas méchant et il ne portait pas d'armes sur lui, bien au contraire, il avait l'air d'avoir un sacré sens de l'humour d'après ce que Alysanne avait pu entendre.
Une fois qu'il fut au bord de la haute fenêtre qui donnait vu sur le reste du château et une grande partie de la colline qui le surplombait quelques kilomètres plus loin, l'homme saisit lentement la poignée et poussa jusqu'à ce que la vitre soit hors de sa vision et qu'il puisse observer et sentir l'air frais de l'extérieur. Puis il se pencha, lentement mais surement, comme ci il voulait évaluer la hauteur où tous deux étaient dans cette tour. Il se retourna ensuite à nouveau vers Alysanne. La jeune fille ne bougeait pas, elle se contentait de l'observer de loin.


« Combien de mètre nous sépare du sol s'il vous plait ? Quant à votre question, il n'y a pas grand chose à redire, je ne suis qu'une âme en quête d'un quelconque but, plus ou moins honorifique. C'est ce que nous sommes tous après tout non ? Dans une quête perpétuelle dictée par nos idéaux et nos valeurs. »


La première question parut d'abord farfelu à Alysanne. La jeune fille ne comprenait pas réellement cette question ni pourquoi la connaissance de cette hauteur aurait pu être intéressante pour cet homme. Il se montrait de plus en plus mystérieux et en plus de ne pas vouloir en dire davantage sur son identité, il semblait ne pas non plus vouloir exprimer la raison pour laquelle il était ici, au château.
Alysanne réfléchit un instant avant de répliquer. De nombreuses interrogations défilaient dans sa tête, mais elle n'avait pas peur. Après tout, l'inconnu ne pouvait pas réellement se permettre de lui faire du mal, il ne lui aurait fallu crier ne serait-ce qu'une seule fois pour qu'une dizaine de gardes venant de l'étage d'en dessous accourt à son secours.


« Voilà une question bien étrange que vous me posez là... pour vous dire vrai il ne m'est jamais venu à l'esprit de calculer cette hauteur. Mais je dirais qu'entre cette fenêtre et la basse cour sept mètres au moins doivent nous séparer du sol. Pourquoi ? Auriez-vous l'intention de sortir du château en sautant par la fenêtre.. si j'étais vous, je préfererais l'usage de la porte... c'est beaucoup plus pratique, plus accessible et souvent moins dangereux. » Alysanne esquissa un petit rire avant de reprendre. « A moins que vous n'avez quelque chose à vous reprocher et que vous ne vouliez pas vous faire repérer par qui que ce soit ? »


Après avoir prononcé ses derniers mots, la jeune fille fixa avec audace les yeux de l'homme. Elle leva un de ses sourcils et lui fit un semblant de clin d’œil.
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« Voilà une question bien étrange que vous me posez là... pour vous dire vrai il ne m'est jamais venu à l'esprit de calculer cette hauteur. Mais je dirais qu'entre cette fenêtre et la basse cour sept mètres au moins doivent nous séparer du sol. Pourquoi ? Auriez-vous l'intention de sortir du château en sautant par la fenêtre.. si j'étais vous, je préférerais l'usage de la porte... c'est beaucoup plus pratique, plus accessible et souvent moins dangereux. » 

Ahah, elle est pas si bête que ça la petite. Elle m'a donné les infos que je désirais, c'était exactement ce que je pensais. Si je m'enfuis par la fenêtre, j'estime mes chances de survie à 65 pour cent. C'est un risque à prendre, mais je pense que si je peux bénéficier de l'aide de la fille de Lord Brecken, je pourrais sans nul doute avoir plus de chance de m'en sortir, environs 85 pour cent. Mais pour cela il fallait gagner sa confiance, et ce n'était pas encore chose acquise. En effet, cette jeune demoiselle n'était pas du tout niaise et avait vu clair dans mon jeu. Du moins c'est ce que j'ai cru comprendre quand elle ajouta après un sourire et un clin d’œil.

 « A moins que vous n'avez quelque chose à vous reprocher et que vous ne vouliez pas vous faire repérer par qui que ce soit ? »

« Je n'ai à me reprocher que le fruit de mon labeur, et que le fait de voler aux voleurs. Preuves est faites que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le diable lui même. Disons simplement que j'ai récupéré un bien acquis malhonnêtement et que pour cela j'ai du recourir à des méthodes peu bienséante. J'ai fais exactement pareil que votre père, je suis allé cherché l'argent là ou il est, à la différence c'est que moi je ne fais pas peur aux gens pour leur soutirer de l'argent, généralement ils ne se rendent même pas compte de ma présence. Ma seule présence ici témoigne que pour une fois, tout ne s'est pas passé comme prévu, sinon penses bien que je ne serais pas ici à converser avec la fille de celui qui m'a financer, à son insue...»


Je n'ai pas eu le temps de savourer cette fabuleuse éloge du vol et de la discrétion que la porte s'ouvrit dans un bruit assez désagréable. Le petit gros m'avait retrouvé, il jeta d'abord un regard étonné sur la fille de Lord Bracken avant de poser ces yeux sur moi. Un gros blanc s'installa pendant quelques seondes avant que la « boule » ne se décide à foncer sur moi tête baisser dans l'espoir de me plaquer au sol. Beaucoup trop lent et beaucoup trop prévisible, un simple pas sur le côté me permet de l'esquiver avec une agilité féline. Surpris de m'avoir manqué, le soldat trébuche et passe par la fenêtre. Heureusement pour lui un de ces bras est encore agrippé fermement au rebords de celle-ci. Il se débat comme il peut et essaie de se hisser mais en vain, beaucoup trop gros pour soulever son poids d'une seule main. Il semblait condamner à mourir vu la situation. J'aurai pu profiter de l'occasion pour filer et laisser mon assaillant sur le carreau, Alysanne n'avait pas suffisamment de muscle pour le hisser dans la pièce et je crains qu'elle n'ait point le temps d'aller quérir quelqu'un pour lui donner un coup de main. Étais-ce la fin du gras-double ? Non, car je suis un voleur certes , mais un voleur de principe. Si cet homme n'a pas de contrat sur sa tête, alors je me dois de le laisser en vie. Je m'approchais donc de la fenêtre et je tendais mon bras droit pour agripper sa ceinture tandis que mon bras gauche agrippa son triceps et me permis de le hisser. Complètement essoufflé et paniqué à l'idée d'avoir frôler la mort d'aussi près. Il se releva et mis ses mains sur ses jambes pour reprendre son souffle. Il ne put s'empêcher de dire

« Pourquoi m'avoir sauvé ? T'es qu'un sale voleur ! Les voleurs n'ont pas de moral ! Et ils sont ... »

Je ne lui laisser pas le temps de craché davantage sa haine des voleurs sur moi. Le tranchant de ma main droite vint percuté assez violemment les cervicales de cet homme, la douleur provoqué est directement retransmis au cerveau, ce qui a pour conséquence l'arrêt temporaire des fonctions motrices et cérébrale du soldat. En gros, je l'ai assommé. Je l'avais sauvé, mais je n'allais quand même pas laisser cet homme m'arrêtait. S'il se fait assommé, il pourra prétexter auprès de son chef qu'il s'est battu comme un beau diable , ou embellir la réalité comme bon lui semble. Là n'était pas mon problème, maintenant que j'avais neutralisé le garde en question, je n'avais plus qu'à espérer qu'il n'ait pas donné l'alerte à ses collègues. Je me tournais donc vers la fille de Lord Dracken avant d'ajouter.

« Un simple merci aurait suffit, quel garçon impoli. Désolé d'abuser de votre temps et de votre gentillesse, mais pourriez vous m'indiquez la sortie à partir d'ici. Je ne voudrais pas vous causer plus d’ennuis que j'en ai déjà fait … je m'en irai après pour quitter le château .. »
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« Je n'ai à me reprocher que le fruit de mon labeur, et que le fait de voler aux voleurs. Preuves est faites que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le diable lui même. Disons simplement que j'ai récupéré un bien acquis malhonnêtement et que pour cela j'ai du recourir à des méthodes peu bienséante. J'ai fais exactement pareil que votre père, je suis allé cherché l'argent là ou il est, à la différence c'est que moi je ne fais pas peur aux gens pour leur soutirer de l'argent, généralement ils ne se rendent même pas compte de ma présence. Ma seule présence ici témoigne que pour une fois, tout ne s'est pas passé comme prévu, sinon penses bien que je ne serais pas ici à converser avec la fille de celui qui m'a financer, à son insue... »


Cet homme était décidément bien étrange, plus étrange encore que tout ce que Alysanne aurait pu espéré. Voilà maintenant qu'il affirmait clairement être un voleur, et avoir dérober de l'argent à un endroit quelconque du château. Incapable de dire quoi que ce soit, Alysanne resta là, bouche-bée, à l'observer. Si elle avait été son père, la jeune fille aurait immédiatement appelé la garde et l'homme se serait fait arrêter et couper la main, ou peut-être plus encore pour avoir osé faire preuve d'insolence envers la fille du seigneur et l'avoir dérangée. Mais heureusement pour lui, Alysanne n'était pas son père, et avant d'appliquer une sentence qui n'apporterait satisfaction qu'à une personne sadique, la jeune fille réfléchissait ; peut-être cet homme avait-il une raison pour voler ainsi ? Une famille à nourrir ? Des enfants à soigner ? Après tout, elle ne connaissait rien de sa vie.

Soudain, la jeune fille fut tirée de ses pensées en raison de la porte de sa chambre qui s'ouvrit à nouveau avec fracas. Cet fois-ci, c'était un garde, un peu gras et un poil maladroit qui fit son entrée. Avant qu'elle ne puisse faire quoi-que ce soit, l'homme vêtu d'une armure ornée du blason de la maison Bracken se jeta sur le voleur au masque de corbeau. En deux temps trois mouvements, ce qui impressionna d'autant plus Alysanne, la cible parvint à éviter son agresseur. Malheureusement, ce dernier n'eut pas autant de chance, pensant clairement pouvoir se saisir du ravisseur en un seul coup, il trébucha sèchement et alla s'étaler sur le bord de la fenêtre, puis glissa lentement. Un seul de ses bras le maintenait encore au dessus du vide et si le voleur n'avait pas réagit rapidement pour l'aider à se hisser à l'intérieur de la chambre, le gros gaillard serait certainement mort à l'heure qu'il est. La jeune Alysanne fut très impressionnée par la bonne action que venait de réalisé l'homme au masque de corbeau. Effectivement, il était très rare d'un voleur épargne une vie et en principe, il s'enfuyait à la moindre occasion qui pouvait se présenter à lui. Mais celui-ci était différent, il semblait avoir le sens de l'honneur et les valeurs d'un véritable homme, pour ne pas dire un chevalier pour aller plus loin encore.

La réaction du gros déplut d'une certaine façon à Alysanne, celui-ci ne prit même pas la peine de s'excuser et prononça une phrase plus que désagréable à l'intention du voleur. Ce dernier ne sembla pas apprécier des masses et quelques secondes plus tard, après avoir reçu un coup qui fit bien sursauté Alysanne sur le crâne de la part de l'homme au masque de corbeau, le gros garde s'écroula lentement sur le sol, inconscient.

Dans cette situation, beaucoup de jeunes filles se seraient déjà mises à crier et à appeler à l'aide. Alysanne n'était pas l'une d'elle et après tout, cet homme gros et désagréable, elle ne l'avait jamais réellement apprécié. Elle le laissa donc giser sur le sol, après tout, il serait revenu à lui dans quelques heures, quelle importance ! Le regard de la jeune fille se posa à nouveau sur l'homme au masque de corbeau, et pour la première fois depuis qu'il était entré avec fracas à l'intérieur de sa chambre, son regard croisa franchement le sien.
Sans plus attendre, l'homme reprit la parole, avec toujours autant d'humour -peut-être noir soit-il- dans ses paroles.


« Un simple merci aurait suffit, quel garçon impoli. Désolé d'abuser de votre temps et de votre gentillesse, mais pourriez vous m'indiquez la sortie à partir d'ici. Je ne voudrais pas vous causer plus d’ennuis que j'en ai déjà fait … je m'en irai après pour quitter le château .. »


Décidément.. la Pie était une créature réellement surprenante. Voilà qu'il venait de dire clairement qu'il avait volé, et maintenant il réclamait à la jeune fille de lui indiquer la sortie du château pour qu'il puisse partir tranquillement avec son butin ? Dans un cas similaire à celui-ci, la plupart des gens seraient parti en vrille et lui aurait dit d'aller « se faire foutre » ou mieux, l'aurait renvoyé directement au cachot par l'intermédiaire des gardes. Mais Alysanne n'était aucune de ces personnes là... Après tout, son père était couvert d'argent, se faire voler quelques bourses ne serait certainement pas fatale pour la survie de sa famille et de sa maison. Cette situation amusait étrangement la jeune fille.
Tout en esquissant un sourire, elle se tourna vers l'homme.

« Je ne peux vous dénoncer pour le vol de cet argent, étant donné la fortune que mon père possède, je ne pense pas qu'il mourra de s'être fait dérober quelques bourses. Je suis également sûre que vous avez une bonne raison d'avoir fait cela et si vous avez besoin de cet argent, je ne peux vous encouragez qu'à le prendre et à vous en servir comme il se doit. On m'a toujours apprit à aider les gens dans la nécessité et si vous êtes là aujourd'hui à commettre de telles choses, je pense que vous devez être l'une de ces personnes. De plus, ce geste que vous avez fait pour ce soldat était réellement admirable.» Elle esquissa un nouveau petit rire avant de poursuivre. « Je serais ravie de vous aider à sortir du château seulement.. je tiens à vous prévenir que passage risque d'être parsemé de dangers et d'embûches, car mon père m'a formellement interdit de sortir de l'enceinte après le couché du soleil » elle jeta un regard en direction de la fenêtre, la lune éclatait déjà le ciel et ce dernier était parsemé d'étoiles. « Nous allons devoir passé par la porte sud des souterrains du château, un petit passage secret qui conduit dans le village. Une fois arrivés là bas nous irons cherché une charrette et deux chevaux, vous vous enfuirez sur l'un d'eux. Nous allons devoir faire tête basse pour traverser les remparts, des archets y sont postés et ils ont ordre de tirer à vue. Nous devrons nous faire passer pour des paysans qui quittent la ville pour aller s'installer ailleurs, car ils connaissent très bien les ordres de mon père et ne me laisserons jamais sortir, surtout en compagnie d'un inconnu, si ce dernier ne m'en donne pas l'autorisation. C'est seulement sous ce déguisement que nous aurons une chance de passer sans se faire remarquer. Cette possibilité est la seule qui permettra à votre main d'avoir une quelconque chance de rester accrochée à votre bras, à moins que mon père ne préfère vous tranchez la tête, cela je n'en sais rien. »
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« Je ne peux vous dénoncer pour le vol de cet argent, étant donné la fortune que mon père possède, je ne pense pas qu'il mourra de s'être fait dérober quelques bourses. Je suis également sûre que vous avez une bonne raison d'avoir fait cela et si vous avez besoin de cet argent, je ne peux vous encouragez qu'à le prendre et à vous en servir comme il se doit. On m'a toujours apprit à aider les gens dans la nécessité et si vous êtes là aujourd'hui à commettre de telles choses, je pense que vous devez être l'une de ces personnes. De plus, ce geste que vous avez fait pour ce soldat était réellement admirable»

Un geste admirable ? Vraiment ? Non, j'essayais juste de ne pas avoir ça sur la conscience, toute action si « noble » soit elle n'est rien de plus qu'une tâche égoïste. Un roi qui gracie un condamné à mort n'est ni plus ni moins qu'un roi voulant se faire aimé de la plèbe, un homme aidant une demoiselle en pleurs n'est ni plus ni moins qu'un homme en attente de reconnaissance. Preuves est faites que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le diable lui même. Soyons bien d'accord sur ce point, je ne fais rien de bonté d'âme, j'aspire juste à avoir le moins de chose possible sur la conscience, dans le métier que j'exerce, si je peux avoir un peu moins sur la conscience, c'est toujours une bonne chose à prendre. La fille de Bracken pensait sans doute que j'étais un pauvre petit paysan qui aspirait à gagner un peu d'argent en volant son suzerain. Fausse route complètement ma jolie, mais ça tu ne le sauras sans doute pas. Je suis quelqu'un qui n'obéit qu'à l'argent, et je considère le vol et le cambriolage comme un art que je m'acharne à perfectionner, notre rencontre n'est qu'une erreur de ma part, une fausse note, une mauvaise réplique. Jamais nous n'aurions dût nous croiser. Si les dieux ont voulu notre rencontre, ce n'est peut être pas si innocent que ça. Voyons donc ce que l'on peut en tirer de cette demoiselle.

«  Nous allons devoir passé par la porte sud des souterrains du château, un petit passage secret qui conduit dans le village. Une fois arrivés là bas nous irons cherché une charrette et deux chevaux, vous vous enfuirez sur l'un d'eux. Nous allons devoir faire tête basse pour traverser les remparts, des archets y sont postés et ils ont ordre de tirer à vue. Nous devrons nous faire passer pour des paysans qui quittent la ville pour aller s'installer ailleurs, car ils connaissent très bien les ordres de mon père et ne me laisserons jamais sortir, surtout en compagnie d'un inconnu, si ce dernier ne m'en donne pas l'autorisation. C'est seulement sous ce déguisement que nous aurons une chance de passer sans se faire remarquer. Cette possibilité est la seule qui permettra à votre main d'avoir une quelconque chance de rester accrochée à votre bras, à moins que mon père ne préfère vous tranchez la tête, cela je n'en sais rien. »

Très glauque, mais cette remarque me fit sourire. Cette petite était intelligente, elle avait élaboré un plan en très peu de temps. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de sourire doucement. Ce plan était bien trop complexe et je crains ne pas avoir suffisamment de temps à perdre ici. Les bonnes vieilles méthodes sont les meilleures. J'avais pris l'habitude d'élaborer des plans efficaces rapidement. En tout cas cette fille m'avait à la bonne et je pense que mon plan sera moins contraignant pour elle. Par respect j'attendais qu'elle ait fini avant de lui expliquer mon plan un peu moins contraignant

« Dans mon métier, j'ai pris l'habitude d'élaborer tous mes plans avec minutie. Si vous me donnez un coup de main comme vous semblez vouloir m'aider, j'ai un plan un peu plus simple. Il suffit d'aller aux écures sans se faire repérer, de là, nous n'aurons qu'à partir sur le même cheval avec vous dans mon dos, vos archers n'oseront JAMAIS tiré sur la fille de leur employeur. Le temps qu'ils préparent les chevaux, qu'ils sonnent l'alarme, et qu'ils se lancent à notre poursuite, nous serons déjà loin, je n'aurai qu'à vous laisser un peu plus loin et vos gardes reviendront vous chercher en 5 minutes, quant à moi je serai déjà loin. Pour votre défense, vous n'aurez qu'à dire que je vous ai menacé et pris en otage. J'ai pris l'habitude de fuir en catastrophe, et je connais les petits sentiers pour semer la garde. Bien sûr, je ne veux pas vous entraînez contre votre gré dans ce plan là, et si vous souhaitiez refuser, je comprendrais tout à fait. »

Je déchaussais le garde que je venais d’assommer et je tirais les lacets de ces chaussures. J'utilisais ceux ci pour lui ligoter les mains et les pieds, s'il se réveillait et qu'il donnait l'alerte, mon plan tomberait à l'eau. Je trouvait également un morceau de ruban que j'utilisai comme un bâillon pour éviter qu'il ne crie et signale sa présence. Je me tournais ensuite vers la fille du Lord et j'ajoutais d'un ton calme et posé

« Si vous désirez toujours m'accompagner, je vous suis vers les écuries. »
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