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Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre

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MessageSujet: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime13.04.14 16:39


Alessander Desdaings


feat. Jared Leto
« No matter how many times did you told me you wanted to leave »






© Crystal Memories

Personnage

Appartenance : Conflans
Age : 24 ans
Métier/Titre : Héritier de la maison Desdaings
Situation familiale : Célibataire
Famille : Lord Desdaings, son père
Lady Desdaings, sa mère
Un frère bâtard de son père (282)
Alyssa Desdaings sa jeune sœur, de 10 ans sa cadette (284)
Allégeance : Lui-même
Rang spécial : Le cygne noir

Histoire


« Toujours fort »

En l’an 274, l’hiver recouvrait les plaines du Conflans, les lords se terraient dans leurs demeures, et dans les fermes gelées, les paysans frottaient leurs mains, soufflant une buée blanche autour de leur visage. Durant cette dure période, Lady Desdaings mit au monde son premier enfant, un fils dont les cris poussaient son père à sourire. L’ héritier de la famille voyait le jour en cette journée froide qui serait célébrée chaque année. Sa première inspiration fut noyée dans un brouillard aussi immaculé que la neige qui léchait les murs du château familial. Sa mère le sera plus fort contre lui, laissant ses cheveux aussi noirs que les ailes d’un corbeau caresser le petit visage du nouveau né, lui promettant un destin fabuleux. Puis, morte de fatigue, elle le laissa aux mains habiles de celle qui sera sa nourrice pour les années à venir. Cette dernière, souriante, fière de l’enfant de sa maitresse, s’occupa du petit garçon, ôtant sa nudité aux yeux des dieux en le couvrant d’une peau de daim et lui offrant son sein. Tétant goulument, Alessander ouvrait et refermait ses doigts comme un chaton près de sa mère. Son père était retourné près de sa femme et, la couvant du regard, rêvait à l’habilité future de son enfant. Les Desdaings avaient toujours été une famille riche, puissante et respectée dans l’ensemble des sept couronnes. Son fils sera un soldat qui rapporterait une gloire sans fin à sa maison. Il fit rouler entre ses doigts la chevalière qui avait traversé les générations jusqu’à ce jour, jusqu’à sa main. Ceux qui avaient prit pour emblème le cygne étaient puissants et stratégiques. Ils n’avaient rien à envier aux lions de Castal Roc dans leur soif de gloire. Maintenant que son héritier était là, il voyait ses rêves se rapprocher. Cette liberté volée par un mariage, son fils lui en ouvrirait les portes. Il avait de grands projets pour cette petite créature qui dormait dans les bras de sa nourrice et partit prier les Sept que rien ne vienne entraver sa gloire. Cette maison était faite pour devenir une puissance de la couronne. Le bébé n’avait aucune idée de ce qu’il devrait vivre. Mais déjà sa nourrice lui rappelait la devise de sa famille, lui chuchotant ses mots qui ne le quitterait jamais. Il sera appelé à veiller sur le Conflans en compagnie des autres bannerets des Tully, puis appelé à devenir Lord à la mort de son père. Il serait « Toujours fort ».


« Le pays des chimères est en ce monde le seule digne d’être habité »
Rousseau


Le jeune garçon devient en grandissant très différent des vœux de son père. Il goutait plus la musique que les combats et son intelligence était avisée. Il était curieux de tout et sa soif de savoir se faisait plus grande à chaque ouvrage qu’il dévorait. Il se révéla très vite plus adepte à savoir les noms des grandes familles de Westeros qu’à tenir une épée. Le seul domaine où il excellait se trouvait être l’équitation, mais il était trop proche des chevaux aux yeux de son géniteur. Pourtant, l’enfant, bien que tous le trouve trop fragile, ne laissait jamais entendre le son de ses larmes. Il se contentait de fixer ses prunelles d’un bleu si pur sur les visages des gens qui l’entouraient sans jamais laisser l’eau emplir son regard. Mais, bien qu’il ne laissait percevoir sa faiblesse, son père se mit à le haïr. De plus en plus fort, jusqu’à ce que la présence du garçon lui devienne impossible. La musique qu’Alessander affectionnait tant n’était pour lui que les jérémiades d’un pleutre. Il se mit à le battre, rompant chaque jour des barrières dans l’esprit du garçon. Les cris de sa mère accompagnaient chacun des coups qui faisaient parfois rouler des perles écarlates sur la peau de l’enfant mais jamais il ne laissa les larmes se joindre aux plaies.

Plus Alessander grandissait, plus il comprenait que pour avoir l’amour de son père, il lui faudrait devenir les rêves que son géniteur avaient énoncé lors de sa naissance. Les coups s’espaçaient à mesure où l’innocence de l’enfant devenait une joie sauvage de se battre. Malgré son dégoût des armes, il se révélait un bretteur farouche, mettant son intelligence au service de sa lame. Son père serait fier de lui, il l’avait juré. Il deviendrait un chevalier comme ceux qu’il voyait parfois séjourner chez lui. Il écoutait leur exploit d’une oreille attentive, pendu à leur lèvre, apprenait une définition de l’honneur qu’il n’aurait jamais cru de la sorte. Il fallait se battre pour être un homme respecté, il fallait se battre pour que sa famille soit fière. Alors, dans les ombres de la nuit, il regardait miroiter les flammes sur l’épée de sa famille et rêvait à la gloire. Il n’aimait se battre, mais les échos de la rébellion parvenaient jusqu’à ses oreilles. Son père partie l’année de ses 8 ans, défendre les intérêts des Tully et Alessander regarda son héros quitter le château après avoir embrassé sa mère. Il se rêvait à ses côtés, faisant soupirer les jeunes filles et brandissant une épée qu’il avait gagnée par son sang versé pour la couronne. Mais, son père partie, sa mère se rapprocha de l’enfant, lui apprenant à mettre ses dons et ses doigts si agiles au service de la musique. Elle avait toujours aimé entendre son enfant chanter et ne goutait pas la ferveur de la bataille. Elle ne voulait perdre son enfant comme elle avait perdu son frère. Déchiré entre l’amour de sa mère et celui de son père, Alessander se plia aux désirs maternels. La beauté de celle qui lui avait donné la vie le capturait, et leurs visages si semblables étaient éclairés par le même sourire lorsqu’ils se voyaient. Mais le temps passait, et les larmes des veuves lui arrachaient sa mère. Elle passait de plus en plus de journées à la fenêtre, à guetter le retour de son père, lui accordant de moins en moins de temps, rongée par l’inquiétude qui grandissait en elle, le laissant aux mains des maitres d’armes et du mestre qui devaient lui apprendre tout ce qu’un garçon se doit de savoir. Seule la nuit offrait à l’héritier la quiétude de la musique qui lui rappelait la douceur des bras de sa mère.


« Si un jour quelqu’un te fait du mal, ne cherche pas à te venger, assieds toi au bord de la rivière, et bientôt tu verras son cadavre passer. »
Lao-Tseu

L’an 283 lui ramena son père et avec lui, la gloire de sa famille. Le roi fou avait laissé place à un chevalier que Lord Desdaings définissait comme l’image même d’un grand homme. Alessander ne voulait que le croire. Mais avec lui, son père ramenait une preuve de trahison, un fils bâtard qu’il gardait sous son toit pour l’élever comme s’il était son propre enfant. L’enfant n’avait qu’un an, mais l’héritier de la maison le haïssait déjà plus que personne. Il voyait sa mère souffrir de la présence du bâtard et le brun passait toutes ses nuits avec sa génitrice, à écouter ses paroles empli de poison construit l’adulte qu’il serait. Elle lui apprenait à haïr, à maitriser ses mots et sa colère pour n’en être que plus dangereux. Elle lui montrait la puissance de ce qu’il devait être, l’héritier que personne et surtout pas cette petite crapule d’Isendre ne pouvait surpasser.

Et puis vient cette nuit, cette nuit terrible où, lacer de se voir refuser l’accès à la couche de sa femme, son père s’y était invité de force, sans penser que son fils était là, qu’il avait tout vu de ses yeux d’enfants. Que la jouissance de son père, les larmes de sa mère lui avait été la plus douloureuse de blessure. Lord Desdaings n’était plus un mythe pour sa progéniture. Il était un être détestable, mais, des larmes pleins les yeux, sa mère, après que celui qu’il était forcé d’appeler père fût partit, le prit contre lui, lui promettait que tôt ou tard, ils verraient la mort de cet être abject. Les yeux brillants se croisèrent et Alessander hocha la tête, son visage d’enfant apeuré suivant les idées de celle que tous traitaient de sorcière.

Neuf mois passèrent, entre les entrainements où chaque jour le jeune lord se montrait plus cruel et les apprentissages de sa mère, qui avait refusé qu’un mestre enseigne à son fils, jurant leur parole venimeuse et contrôlée par leur ennemi commun. A plusieurs reprises, Alessander tenta de faire disparaitre son bâtard de demi-frère mais toujours surprit par les femmes de chambres, il ne parvenait pas à faire vivre le rêve de sa mère. Le ventre de Cerenna avait prit les formes prévoyant un nouvel arrivant, et l’enfant frémissait de cette vie qui allait bientôt apparaitre, redoutant que ce petit frère ou cette petite sœur ne lui vole sa génitrice. Lorsque sa mère, en pleine leçon, lui ordonna d’aller chercher les nourrices, il ne se le fit pas dire deux fois. Il tenait la main de la brune à la place de son père, cette dernière ayant ordonné que le seigneur des lieux ne soit pas là. Lorsque vient la délivrance, Alessander n’avait aucun regard pour cette petite larve gigotante. Il avait suffisamment entendue de femmes parler des mères qui, après avoir donné la vie, perdait la leur. Mais il n’en était rien de la sienne. Elle était forte, et la haine de son époux qui brillait dans son cœur l’empêchait d’abandonner son fils. Elle laissa la petite fille entre les mains de sa nourrice, souriant, rassurant son ainé.


« Attend Alessander. Tu n’es pas près à les combattre. Tu auras le temps de voir le sang tacher tes mains. »


« La femme est un poisson ; elle n’offre que deux bons moments, au lit et dans la tombe. »
Palladas d’Alexandrie

Deux ans avaient passé depuis la naissance de la deuxième née des Desdaings. Deux années pendant lesquelles le monde avait semblé retrouver de l’ordre pour l’héritier. Malgré sa peur, sa mère n’avait finalement que très peu prit par à l’éducation de la jeune Alyssa, passant l’essentielle de ses journées en compagnie de son fils, chevauchant à ses côtés, le regardant se battre, et lui apprenant à jouer avec les mots, à les chanter pour faire sombrer les cœurs dans son camps. En parfaite vipère, la suzeraine façonnait son enfant à son image. Elle était le maitre qui tient les chaines de l’esclave et tirait les ficelles dont elle avait orné son fils. Elle attisait chaque jour un peu plus sa haine de l’enfant bâtard qui grandissait non loin de lui. Elle faisait tout pour qu’il se pense plus puissant, bien plus valeur que cet enfant. De sa fille, elle ne se préoccupait guère. Seul son héritier lui important. Il avait ses traits fins, ses yeux époustouflant, sa chevelure aussi brune que les ailes d’un corbeau. Ce fût elle qui, la première, lui offrit le surnom de cygne noir, qui le suivrait à jamais. Elle le sommait de haïr son père et insufflait son poison dans son cœur. Alessander l’écoutait, suivait chacun de ses ordres. Il avait une confiance aveugle en sa génitrice. Pour lui, rien d’autre que la vérité ne pouvait sortir de sa bouche. Il la voyait comme une princesse Targaryenne à la beauté douloureuse. Aucunes femmes ne l’égalaient sur son chemin.

La beauté du fils poussa sa mère à lui faire goutter aux plaisirs interdits de la chaire. Elle savait qu’elle devrait faire de lui un séducteur pour parvenir à ses plans. Elle paya une putain de plus réputée pour qu’elle enseigne tout ce qu’elle savait à son fils. Il se devait d’être parfait. Il se devait de connaitre le corps des femmes aussi bien que le sien, de savoir les faire jouir et leur ôter toutes consciences. De ses yeux énigmatiques, ils les attiraient toutes à lui. Durant la nuit où le fils fût loin de sa mère, Lord Desdaings tenta de la faire revenir à la raison mais la haine était maitresse du cœur de son épouse. Elle lui cracha au visage, perdant toute l’innocence qui l’avait à l’époque séduite. Il lui parla de son vœu de trouver femme à son fils et elle lui jura de le tuer dans son sommeil s’il faisait cela. Dépité, apeuré, le seigneur partit et les lèvres de Lady Desdaings étaient teintées d’un sourire cruel. Elle avait enfin ce qu’elle désirait. Son fils deviendrait un grand homme.

« I will holler you home »
Stephen King

En l’an 288, l’été s’annonçait enfin. Alessander Desdaings était devenu un beau jeune homme de 14 ans. Il était intelligent, fin bretteur et son charme n’avait d’égal que son habileté dans l’art abstrait de la maitrise des mots. Sa voix accompagnait chacun de ses déplacements, et il charmait les cœurs sans état d’âme. Il se fichait du nombre de putain qu’il pouvait engrosser. Il n’avait d’yeux que pour sa mère, la chérissant, cherchant dans le regard des autres femmes quelque chose qui aurait pu la rappeler. Mais aucune n’arrivaient à la cheville de la beauté du Conflant. Mais, maintenant qu’il était un homme, il n’avait plus le droit de rester en permanence avec elle. Il devait faire briller les armoiries de sa famille dans les tournois auxquels il accompagnait son père. Il était doué, ce n’était un secret pour personne, mais ne cherchait pas forcement à briller. Il ne voulait partir et prouver sa véritable habileté. Il gardait ses secrets pour lui-même. Il prenait un grand soin de sa tenue, de son visage et s’amusait plus à séduire les cœurs et à les gagner qu’à le faire des tournois. Un peu rêveur, parfois poète, le jeune homme parcourait les Sept couronnes, chevauchant à la droite de son paternel, mais lui vouant toujours une haine sans faille et revenant plus vite que s’il avait les Autres au trousse vers sa mère dès qu’il trouvait l’occasion. Cette dernière hantait ses pensées et l’amour qu’il avait pour elle se faisait passion. Elle le remettait gentiment à sa place lorsque ses gestes se faisaient trop entreprenants et pourtant, il ne voyait la beauté qu’en elle. Les putains, les dames de compagnie qui passaient entre ses mains n’étaient que de fades ombres. Il comprit très vite l’interdit de sa passion et partait de plus en plus, éloignant l’objet de ses désirs un peu plus à chaque instant. Elle avait pourtant toujours un total contrôle sur lui. Et aucune n’avait de saveur face à l’odeur de sa peau.

Mais, au fur et à mesure des années qui passait, et face à l’amour inconditionnel de sa sœur, le cygne noir commençait à se rebeller. Il commençait à chercher les failles dans les fils qui le rattachaient à sa mère. Il ne répondait plus aux missives qu’elle lui envoyait. Il partait de plus en plus loin, sans son père ou sa suite. Sa mère l’appelait à ses côtés, l’appelait en permanence mais il tentait de faire la sourdre oreille. Il se voulait volant de ses propres ailes, libre. Il passa quatre ans à courir Westeros à la recherche de sa liberté mais il ne se défaisait de l’emprise qu’avait la brune sur lui. Leurs visages étaient si semblables. Elle avait passé de longues années à mettre au point sa vengeance, et voilà que cette dernière fuyait loin d’elle. Elle ne laisserait pas cela passer de la sorte. Mais Alessander était devenu un homme aussi intelligent qu’elle et aussi maitre de la manipulation qu’elle. Il connaissait la moindre de ses failles. Il en jouait. L’héritier se distinguait des autres où qu’il aille et elle le savait. Il était son fils, et ne devait lui échapper.

« Mon fils, mon honneur, ma famille »

L’année 293 avait déjà bien offert de ses jours aux habitants de Westeros. Alessander était maintenant un jeune homme dans toute sa splendeur. Ses années de tournois avait fait de lui un homme dont la beauté n’avait à envier à personne. Il le savait, plongeant ses prunelles océaniques dans les yeux de qui avait le malheur de se perdre en elles. Il était le digne fils de sa mère, mais son cœur rêvait désormais de nouveaux horizons. Il rentrait enfin, pour la première fois depuis longtemps chez lui. Les gens qui suivaient sa famille avaient les lèvres bordées d’un sourire franc, le temps était à la fête lorsque le fils héritier revient au bercail. Il avait aujourd’hui 19 ans, et ne revenait pas pour rien. Il voulait l’épée de sa famille à ses côtés, il voulait partir, visiter l’ensemble des sept couronnes puis terminer par la capitale. Lui qui était maintenant chevalier, il voulait porter le nom de sa famille, porter l’honneur et les couleurs de sa maison au-delà des frontières du Trident. Il voulait séduire les Aspics des sables à Dorme, rencontrer les loups du Nord, enjoliver de ses belles paroles les filles à la beauté tendre du Bief, couvrir de présent les riches dames de l’ouest et séduire la reine elle-même devant les portes de la capitale. Il possédant aujourd’hui les rêves de grandeur de son père et sa mère. Et bien qu’il jurait le contraire, les paroles emplies de poison de sa mère avaient fait leur chemin dans son cœur. Il tuerait son père, mais il était encore trop jeune et trop peu expérimenté.

La frimousse mangée par les tâches de sons de sa petite sœur fût la première chose qu’il aperçu. Il issa la jeune fille sur son cheval, enfouissant son nez dans la chevelure brune de l’enfant. Elle s’était une fois de plus enfuit du château, courant à droite et à gauche. Cette enfant était un vrai calvaire pour ses nourrices mais ses dernières l’aimaient plus qu’outre mesure. L’enfant était une véritable petite sauvageonne au sourire qui faisait craquer tout à chacun. Sur son étalon alezan, Alessander était fier comme un paon. Il n’accordait pas un regard à celui qu’il identifia comme le bâtard de son père, alors que l’enfant levait vers lui les prunelles de leur géniteur. Ils n’avaient rien en commun. Et puis se fût le tour de sa mère, qui, bien que restant froide, le couvait d’un regard aimant. Son père lui offrit une accolade virile en riant et le jeune homme confia son cheval aux palefreniers. Il n’était là que pour une chose et ne rêvait que de repartir. Il ne voulait rester dans ces lieux, l’endroit où le pouvoir de sa mère était le plus puissant.

Le repas fût grandiose, les musiques plus belles les unes que les autres. Les femmes n’avaient d’yeux que pour lui et sa petite sœur joignait son rire d’enfant à celui des hommes. Son père l’avait assit à sa droite, et, durant tout le temps que dura la fête, Alessander refusa de croiser les yeux de sa mère. Il mourrait de peur sans vouloir se l’admettre. Mais le pouvoir qu’elle exerçait sur lui se passait de regard. Son père le mena à l’écart alors que la plupart des hommes étaient ivres mort. Le regard clair et franc de son géniteur surprit l’héritier. La lame qui lui était enfin tendue le combla de bonheur.

« Soit digne d’elle. Je sais que tu me hais, mais plus que moi, pense à l’honneur de notre famille dont tu seras le maitre. Ne déçoit pas tes ancêtres Alessander. Reste toujours fort
Je le serais père. Jusqu’à la mort. Toujours fort »

Il agrippa l’avant bras de son géniteur, dans un salut martial. Puis, plongeant son regard dans le sien, il lui déclara froidement :

« Je pars. Dites-lui que je l’aime. Dites leur que je les aime toutes les deux. Adieu père. Je serai être digne de cette lame »


Inventaire/h1>


L’épée de sa famille
Une lettre de sa mère qu’il garde dans une bourse en cuir avec de l’argent
Une dague cachée dans la selle de son cheval
Un palefroi alezan
Un chien de chasse noir comme la nuit
Une chevalière marquée aux armoiries de sa famille
Quelques vêtements

Compagnons

Son frère d’arme, Lucas
Un homme de main, Ilio

Personnalité

Le cygne noir est le fils de sa mère, et cela ne fait aucun doute. Arrogant, narcissique, ambitieux, il est près à tout pour avoir le pouvoir et ne s'en cache pas. Son apprentissage lui a offert une maitrise des mots exceptionnelle ainsi qu'un charme aussi vénéneux que celui de sa vipère de génitrice. Il se veut parfait chevalier mais de son regard océanique, il attache à lui les cœurs et se les approprie. Son trait de caractère principal serait surement son charme. Il aime plaire, faire tourner les têtes, rendre les nobles folles d'envie, les putains folles de jalousie. Sa mère tire les ficelles de son existence et bien qu'il le sache, il ne peut lutter contre.

Beau parleur et joueur, Alessander à le jeu dans l'âme et c'est le point qui pourrait lui porter le plus préjudice. Il se dit plus fort que le chevalier des fleurs et le régicide et ne respecte personne. Bien sur, ses belles paroles enduites de miel feront croire à son allégeance mais derrière cette muraille d'honneur il n'en possède pas le moindre. Trahir ne lui poserait aucun problème mais tout cela dans le secret.

Particulièrement intelligent, le futur Lord Desdaings sait quelles pièces il doit déplacer pour rejoindre le jeu du trône et s'assoir sur ce dernier ne lui déplairait pas. Mais il rêve pour l'instant à son échelle, devenir maitre du Conflant ne le dérangerait pas le moins du monde.

Sous cette carapace de manipulateur se cache pourtant une petite ombre qui tente de se révéler. Cet amour maudit qu'il éprouvait pour sa mère, sa soif de vengeance et de reconnaissance. Alessander se débat difficilement dans la toile de sa génitrice et ne rêve que d'une chose, pouvoir enfin s'en défet. Mais il a été à la bonne école. Il haït les bâtards, il pisse sur les villageois mais tout cela dans le secret. Jamais il n'avouerait la vérité sur sa personne.

Il reste aussi un peu rêveur, gardant une amour pour la musique qui n'a d’égale que celui pour les femmes. Dans le plus grand secret, il laissera sa voix égailler les jardins et ses mains courrirent sur un luth. Mais seulement en secret, lorsque personne ne peut le voir. Il a apprit des coups qu'il a reçu plus jeune. Bien qu'il rêve de rendre fière sa mère, il ne la laissera plus jamais écouter ses notes volées à ses instants de tranquillité. Il préfère rester secret. Le mystère qui l'entoure ne le rend que plus séduisant.


Physique

Le physique, c'est larme première du jeune Lord. Il le préfère à son épée et les sept lui en soient témoin qu'il a raison. Il tient de sa mère, et personne ne peut le lier. Des traits fins, presque androgynes mais qui font le bonheur de ses dames. Le cheveux aussi noir que les ailes du corbeau, les lèvres tendres et appelant les baiser, Alessander a tout pour faire frémir ses dames. Mais, plus que tout, c'est ses yeux, tels deux braises prisonnières des glaces qui attirent tout le regard. Bleu n'est pas le bon mot pour les définir. Ils sont clairs, aussi clairs que les cieux un jour sans nuage, et brillent d'une envie d'en découdre, d'un désir qui ne laisse personne indifférent. Outre ses billes décrochées aux anges, le visage du jeune Alessander est rendu presque mutin par un nez légèrement recourbé, qu'il a prit l'habitude de froncer lorsque quelque chose le tracasse, au grand daim de sa mère.

Son visage pourrait être presque trop féminin mais reste viril grâce à une barbe de quelques jours qu'il entretient avec soin. Toujours propre sur lui et vêtue assez dignement pour son rang, il ne laisserait aucune expression qu'il ne désire par traverser son regard. Le seul signe qu'il ne peut caché serait la main qu'il passe dans ses cheveux qu'il porte mi long, trahissant sa réflexion.

Son corps, de taille plutôt moyenne (1 bon metre 75), est sculpté par les tournois et la maitrises de l'épée que tout bon noble se doit de connaitre. Mais il est loin de ressembler aux chevaliers tellement musclé qu'ils peuvent soulever une épée lourde d'une seule main. Il reste plutôt fin mais son torse fait pâlir les jeunes filles sans aucun effort.

Il est beau, et le sait parfaitement, se servant de cela à chaque instant pour s'exercer à son jeu préféré, la séduction.


Joueur

Age : 18 ans le 24 !!!
Localisation : Haute Loire
Comment nous avez-vous trouvé ? : En cherchant sur Google je crois
Pourquoi ce forum ? : Parce que GOT !! Parce que l’ambiance est parfaite, parce que je me fais plaisir et que j’aime ce fow !!
Présence : Entre 5/7 (parce que pas les weekends) et 1/7
Autre : Jared :enflamme :

Moi, Alessander Desdaings, je certifie sur l'honneur avoir plus de 16 ans et
avoir pris connaissance du règlement interne du forum.

GoT Chronicles soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif



Dernière édition par Alessander Desdaings le 03.10.14 17:49, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime13.04.14 16:53

Bienvenue et bonne chance avec ce nouveau personnage ! Il va falloir que je lise le tout, moi.
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime13.04.14 17:04

Bienvenue.

Sacrée fiche ! On sent que tu es motivé.

Sinon ton perso fait un peu héros de yaoi. Je me trompe ?
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime13.04.14 17:08

Rebienvenue si je comprend bien ! Idem, me reste à tout lire.. Ça m'a l'air d'être une très belle fiche en tout cas !
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime13.04.14 20:21

Woua Ley tu me surprendra toujours ! X)
Vraiment hâte de rpotter avec ce perso , ça promet de jolie choses ! Smile
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime13.04.14 21:40

Bienvenue dans le Conflans, jeune Desdaings.
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Ashara Arryn




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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime13.04.14 22:58

Re-bienvenue !
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime14.04.14 18:46

Merci à vous tous !!

Meera Reed a écrit:
Sinon ton perso fait un peu héros de yaoi. Je me trompe ?
Je sais même pas ce que c'est, je dois être inculte  potte 
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Luna




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Luna
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à Westeros depuis : 10/11/2012
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime14.04.14 18:47

C'est des mangas parlant d'une ou plusieurs histoires de love entre mec Wink
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime14.04.14 18:50

Ah bah merci Luna :p
Donc non, pas vraiment inspiré puisque j'en ai jamais lu
En tout cas, j'ai fini ma prez
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Ashara Arryn




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Ashara Arryn
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime15.04.14 15:33

« Héritier » Wink

Il y a un peu trop de fautes à mon gout, relis toi et corrige STP.

En revanche, la fiche est très sympathique, ce perso complexe et intéressant, j’aime beaucoup. Donc je te valide Very Happy

Tu sais comment ça marche, mais je te le redis quand même. Penses à recenser ton avatar, à faire tes fiches et à remplir ton profil.
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime15.04.14 17:27

Félicitations pour ta validation !
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime15.04.14 18:45

Ash, tu sais que j'ai une pote qu'a lu ma prez et ma sortie la même chose que toi pour le héritier :p
Je modifie ça, et merci  calin 
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MessageSujet: Re: Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Alessander Desdaings ; Le sang d'une mère dirige la terre Icon_minitime

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