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[Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa )

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MessageSujet: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime20.02.14 19:45



An 298 - 5e Lune -Semaine 1
Winterfell

L'aube n'était pas encore arrivé, mais le froid étaient déjà au travail dans le nord. Il faut dire que ces derniers jours n'avaient pas été de tout repos... Les bourses bien remplies se faisaient rares et la misères bien trop grandes pour un vent aussi envieux de coucher n’importe qu’elles brindilles sur son passage . Depuis quelques jours, les petits voleurs des rues étaient condamnés à piocher dans les "grandes bourses" . Ceci voulant dire qu'ils : s'approchaient fortement du danger ( pour ne pas dire qu'ils le touchaient parfois).

Heureusement pour eux, il en fallait bien plus pour décourager ses petites fouines atteintes de la fièvre de fortune car désormais et même pour des enfants ,la  seule étique de mise et valable de notre ère restait : la loi du plus fort. Petit oiseau avait le nez sur la violence sans avoir le cœur ( ou l’intelligence !) de la voir.. Triste ambition que celle de ne pas savoir quitter le nid . Sansa resterait donc là, dit «madame loque » amoureuse du danger et de la souffrance. La pauvre semblait défier ses désirs, «Que de belle rêveries de pouvoir se dire un jour reine des septs couronnes ». Que de triste convenances en revanche d’ ignorer les défauts allant avec cette fonctions. Petit oiseau devrait un jour se réveiller hélas.. Seulement à son réveil, il se pourrait que son jolie plumage ne survive . Douze ans pour un si petit piaf n’était guère mieux qu’une petite miette d’expérience. Arf pauvre « madame loque », que cette Lady Sansa..

La mine élégante, elle se leva de sa chaise vagabondant dans sa chambre en admirant ce décor blanc aux allures goumandes qui c’était dessiner cette nuit. « mon prince arrivera demain.. » chantait timidement l’esprit de Sansa . «  Il doit être beau ,il doit être fort, oh oui très beau !» soupira t-elle . La torture de l’attente était insoutenable, mais Sansa était intimement certaine qu’il serait tel que ses rêves l’avaient décrits .. «Qu’il me tarde ! , Qu’il me tarde » bouillonnait la pauvre enfant . N’y tenant plus, elle se rassit devant sa coiffeuse scrutant son visage avec attention. « Ces lèvres me sembles bien sèches ..» se dit t-elle en y appliquant une petite patte luisante . «  Oui mieux , bien mieux ! » se félicita t-elle.

Elle attrapa aussitôt son peigne le plus fin et brossa sa chevelure aux reflets de feu avant d’enfin ce décider à s’avouer :présentable! Elle tourna et re retourna sur elle-même, puis se dirigea vers la salle de réception la mine joyeuse et le cœur léger. Sansa s’appliquait à descendre les marches comme une reine, quoiqu’un un peu prise en traitre par cette explosion d’enthousiasme qui la faisait quelques peu trembler. Elle attrapa un bout de soie de sa jolie robe bleu et arriva à hauteur de lady Stark sans doute emplois à bien d’autres inquiétudes que celles d’être

« présentable » .

«  Mère , mère !, dit-t-elle alors le cœur joyeux,  n’est-ce pas  jolie ?!» la petite colombe tourna sur elle-même les bras levées attendant l’avis de sa mère la mine fraîche et pétillante. Que de fraîcheur venait en un instant illuminer la vie dans le nord en sa petite présence ..
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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime23.02.14 14:20

    An 298 - 5e Lune -Semaine 1

    Que les temps semblaient changer, se disait de plus en plus souvent Lady Stark, et ce de plus en plus souvent. Non seulement la vie était de plus en plus dure pour leurs vassaux du Nord et pour eux, mais en plus de cela l'hiver semblait se rapprocher indéniablement – à moins que Catelyn après toutes ces années n'était pas encore habituée à toutes ces journées de grisaille et de froid qui se suivaient. Ce jour-là, la maîtresse de Winterfell revenait du petit bois où elle avait prié les Sept afin qu'ils épargnent elle, sa famille ainsi que tout le Nord des caprices d'un Hiver meurtrier. Il n'y avait pas sans doute pas une personne dans tout le nord qui n'espérait pas que l'été ne se poursuive. Ses enfants étaient tous nés durant l'été, et elle espérait le plus longtemps possible qu'ils ne connaissent pas d'hiver... Même si la devise des Stark prédisait le contraire.

    En parlent de ses enfants, les pensées de Catelyn se dirigèrent vers eux alors qu'elle revenait vers le château, son long manteau fermé jusqu'au couper le froid auquel elle ne s'habituerait jamais. Malgré cela cependant, elle allait chaque jour se recueillir. C'était une chose très importante pour elle. Sans cela, elle sentait que les « omens » ne seraient plus bons pour eux... Sans compter qu'en dépit des années et du temps passé, elle était sous l'impression qu'elle avait tant de choses à se faire pardonner – comme par exemple son attitude avec Jon Snow qu'elle ne pouvait empêcher. Au fond d'elle, elle sentait toujours ce poids s'alourdir sur ses épaules. Elle songea ensuite à ses autres enfants : Arya l'intrépide, Bran le téméraire... Qui aimait bien trop escalader à son goût, Sansa qui déjà avait la prestance d'une reine et quand elle y songeait, elle espérait aussi. Robb, déjà formé en homme, serait roi du nord après son père. Catelyn éprouvait de la fierté pour chacun de ses enfants.Bon, Arya avait souvent tendance à désobéir, mais elle était encore jeune, tout comme Bran et Rickon, le plus jeune. Le plus jeune et encore un bébé pour elle. Evidemment, pour n'importe quelle mère, ses enfants demeurent des bébés jusqu'à l'âge où ils se marient et quittent le foyer familial.

    Catelyn se dirigeait vers la salle de réception le pas lent lorsqu'elle entendit l'un de ses enfants l'appeler par derrière et lui demander son avis sur sa tenue, aussi se retourna t-elle. Sansa, du haut de ses douze ans, avait encore cette lueur enfantine et innocente dans le regard. Elle avait encore ce regard rêveur de petite fille lorsqu'on la félicitait sur sa tenue et Catelyn espérait qu'elle resterait ainsi encore quelques années avant qu'elle réalise que la vie était plus compliquée que de choisir quelle robe on allait porter aujourd'hui pour être la plus élégante et la plus remarquée. Se tournant vers sa fille, elle l'observa de la tête aux pieds avant d'esquisser un sourire. Sa longue chevelure aux reflets de feu qui descendait le long de son dos, ses traits fins encore enfantins qui commençaient à se définir en ceux de jeune femme... Sansa avait beaucoup des Tully ; sous certains aspects Catelyn se revoyait à son âge. Mais sa petite fille avait grandi et continuait de grandir encore et encore... Catelyn espérait vivre assez pour voir vivre un ou deux de ses petits-enfants.

    « Tu es magnifique Sansa, comme d'habitude. S'il y a un Prince qui ne tombe pas sous ce charme, alors c'est qu'il n'en vaut pas la peine. »
    fit-elle avec conviction.

    Elle allait poursuivre en lui disant cependant de faire attention, que les hommes (et les femmes aussi d'ailleurs) cachaient souvent leur vrai nature, mais la Lady s'interrompit. Comme tout bonne mère, elle voulait à tous prix protéger ses enfants. Elle pouvait bien laisser encore un peu à Sansa le pouvoir du rêve. La désillusion viendrait bien assez tôt. Pourtant, une partie d'elle voulait parler... Pour l'armer contre ces dangers, il vaudrait mieux qu'elle soit avertie, et Catelyn ne voudrait assurément pas que Sansa l'apprenne d'autres bouches. C'était le rôle d'une mère.
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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime01.03.14 2:17

An 298 - 5e Lune -Semaine 1

Une mère a sans doute plus de vertus que le noble coeur de l'admettre.. La remise en question et le doute constant de ses actions reste purement (et surement) la plus précieuse de ces qualités. Lady Stark n'allait pas contre cette logique. Elle ne l'honorait que de trop avec sa fille..Oui, son innocente fille qui avait bien du plaisir à songer la vie comme un doux fleuve tranquille. Pauvre petit piaf que Sansa..

L'heure arriverait ou elle en deviendrait contrainte de supplier cette chère mère de tout lui révéler sur la véritable nature de ce monde cruel et dépourvu de presque toutes formes de pitié. De cette mascarade mondiale, de ce fléau communs, que tous s'amusaient à voir sans en révéler les vices ou les méthodes. Ils y avaient des faibles pour amuser les forts, Sansa avait encore le temps de définir sans camp même si la généralité de son reflet laissaient facilement songer à la définition de son rôle..

Sansa se mit à sourire de plus belle aux mots de la suzeraine, elle marcha quelques petits pas autour de sa mère sifflant une petite musique en fermant les yeux. La douce tourna encore et encore, attrapant ,sous l'extase de ses pensées, la main de sa mère pour entamer une petite valse. Un dernier tour et Sansa s'inclina redressant son petit port de tête mignonnet avec élégance. « Oh maman c'est merveilleux ! , dit t-elle d'une voix claire, Comment doit-je m'adresser à la reine ?  L'on ma dit qu'elle était une si belle femme ..! ». Sansa angoissait beaucoup la rencontre de la grande Cersei Lannister, elle n'était autre que la reine certes, mais cette reine là était un modèle d'étique pour Sansa. Si seulement.. oui , si seulement petit oiseau avait pu connaître sa véritable nature..( Forcer de constater que s'inspirer de sa véritable personnalité aurait été un exemple à suivre bien plus utile que la femme modeste et prude que Cersei laissait paraître à sa cour.) Non, au grand jamais Cersei n'égalerait un jour les qualités et les valeurs de sa mère Lady Catelyn. (Au grand bonheur) car la douce enfant n'aurait surement pas survécu longtemps à ses principes..

Quelques frissons, une grande inspiration et Sansa semblait revivre en connaissant de nouveau la chaleur piquante parcourant son petit corps en songeant à un visage propre au prince Joffrey. Cette vague de chaud habitait désormais son âme, restant l'oeil posé sur son adoré dans ses pensées.. Ses joues laissaient enfin paraître la beauté de ses couleurs de vie presque nuageuse et rosé qui ne faisait que d'éclat à sa chevelure rousse. « Et le prince ? ..,fit t-elle timidement à sa mère,  Comment est t-il ? Est t-il grand, fort ? Peu être ressemble t-il à sa mère.., médita t-elle avec rêverie » . Lady Stark avait toujours eu la noble habitude de préserver ses enfants des conversations trop "politique" . Le goût et la vertu de la grande louve protectrice était sans doute ce qui pourrait sauver Sansa du repas des fauves ..«Oh Maman ! J'ai si hâte !, fit t-elle avec éclat » Pauvre petite chose qu'était Sansa Stark.. Vide de sens et de convictions autres que celles de l'enfant qu'elle serait peut être à jamais si elle choisissait de ne pas grandir..



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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime13.03.14 22:54

An 298 - 5e Lune -Semaine 1


    Catelyn se retrouva entraînée dans une danse effrénée avant même qu'elle s'en soit rendue compte. Elle se laissa faire, quelques temps, se prenant au jeu pur et innocent de l'enfance et de l'adolescence ou tout n’était que blanc. Bien sur, elle se souvenait ce qu’était l'enfance et l'adolescence. Elle en avait de douces saveurs... Mais rien ne valait les moments ou elle avait donne naissance a chacun de ses enfants. Bien entendu, il y avait la douleur insoutenable qu'elle avait ressenti, tellement insoutenable qu'elle avait eu de mourir. Pourtant, après tout compte fait, on était bien heureuse d’être en vie. Le moment ou l'on prenait ses enfants dans ses bras, le premier contact, le premier cri, le premier regard... Elle se souvenait parfaitement de chacune des naissances de ses enfants. Chacune était différente tout en étant similaire. Qu'ils étaient de beaux bébés ! En grandissant, ils l’étaient toujours. Encore plus si l'on s'accordait a dire. Catelyn se souviendrait jusqu'au dernier jour de sa vie les premiers mots, les premiers pas, les premiers rêves de ses enfants...

    Sansa cessa enfin sa petite danse pour terminer sur une petite révérence élégante même si elle paraissait toujours sous l'extase se ses pensées. La suzeraine de Winterfell s'accorda un sourire qui s'effaça aussitôt lorsque Sansa l'interrogea sur la manière dont elle devait s'adresser à la reine, vantant la beauté dont les gens en général lui attribuait. Catelyn s'empêcha de lui faire remarquer que la beauté n'avait rien à voir la manière de s'adresser à une personne... Même si quelqu'un était défiguré d'une cicatrice, était bossu ou encore d'un physique peu avantageux, s'il était de noble naissance et bien on lui devait respect.

    « Congratule la comme tu l'as si bien appris, réponds avec courtoisie à toutes les questions qu'elle te pose... Quant au prince, 'on dit' qu'il a tout des Lannisters donc je suppose qu'il ressemble en de nombreux points à sa mère en effet. » termina t-elle sans rentrer dans les détails. Après tout, elle n'avait pas été à King's Landing, elle n'avait donc ni rencontré le prince ni la reine en personne.... Sans compter qu'elle n'en avait aucune envie. Les voir de loin lui suffisait amplement. Le nom Lannisters lui disait tout ce qu'elle avait envie de savoir et plus loin elle en était, mieux c'était. Elle n'avait aucune confiance en ce nom.

    Elle ajouta ensuite avec un sourire en tentant de l'apaiser car l'anxiété ainsi que l'enthousiasme de Sansa à l'idée de rencontrer la reine et son fils était bel et bien visible. « Conduis-toi naturellement et ne t'angoisse pas trop de faire des bévues, car c'est le seul moyen d'en faire. Je suis certaine qu'ils t'aimeront, cela ne peut être autrement... Ou alors c'est qu'aucun des deux n'est digne de toi. Tu as ça dans le sang. » Voyant qu'en dépit de son anxiété à l'idée de rencontrer la reine et le prince Joffrey, Sansa s'égayait vraiment de façon considérable, Catelyn reprit sagement. « Ne t'emportes pas trop Sansa. Ce sont des gens de la couronne et nos suzerains mais ce sont des hommes comme nous, et comme n'importe qui en-dehors de ces murs. Ils peuvent porter une couronne, mais ils n'en demeurent pas moins avoir des qualités et sans aucun doute des défauts même si ceux-ci ne demeurent pas forcément pas visibles. »

    Elle étreignit doucement la main de sa fille, tentant de lui faire comprendre qu'elle était loin de plaisanter sur ce sujet. Ici, au château, elle était en sécurité, avec sa famille. En-dehors cependant, les Hommes étaient des loups pour les Hommes.

    « Ta grâce, ta jeunesse et ta beauté sont tes atouts les plus importants pour être un jour reine comme tu le souhaites... » En effet, aucun roi ne désirerait avoir une femme moche et bossue pour reine en son château... Toutefois, Catelyn ne put s’empêcher d'ajouter avec une touche d'amertume empreint de sérieux. « … Mais fais bien attention que personne ne te les vole trop vite... » Les paroles lui avaient échappé. Une partie d'elle  désirerait entretenir les rêveries de sa fille évidemment mais une autre partir cherchait à la protéger et ainsi à l'avertir que tout n'était toujours pas rose et qu'il n'y avait pas que le bien au-delà des murs des Winterfell. Ni Sansa ni aucun de ses frères et ses sœurs n'avaient encore vu autre chose que ces murs-là ; ils ne pouvaient pas savoir combien le monde au-delà était dangereux. Sans en dire beaucoup, une mère se devait de protéger ses enfants et ainsi leur fournir les moyens de surmonter les plus durs moments. Même si pour Catelyn, c'était dur de se dire que ses 'petits enfants' n'étaient plus si petits aujourd'hui...
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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime31.03.14 14:26

Piétinant autour de sa mère puis tentant de garder son calme, Sansa frémit soudainement d'un petit vent nouveau. Elle agita son nez, signe qu'elle ne se sentait pas bien, puis cessa de sourire reprenant un tant soit peu de sérieux face aux propos de sa mère. Sansa avait à coeur que l'on ne brise pas ses rêves, la vérité faisait aisément trembler sa moralité du monde " gentille et beau " qu'elle avait jusqu'ici dévorer de par les contes.. Il y avait en ce constat un tant soit peu de tristesse pour la douce enfant qui, de par cette nature dévouée et médiatrice que lui avait offert la nature, lui faisait parfois prendre conscience de son sort que trop tardivement. (Ne croyez pas pour autant qu'elle donnait raison aux vis de ses rêveries ), mais il était dans ses gênes que de trouver une raison à la cruauté des circonstances. Elle qui connaissait si peu les malheurs..

- « Je suis sur qu'ils ne peuvent qu'être aimants, Sourit de nouveau Sansa l'oeil brillant, Père me vante bien trop souvent les mérites de Robert Baratheon pour que je songe à d'autres convenances de la part de sa famille. Je ferais tout pour être convenable, je m'y appliquerais s'en relache ..Dit t-elle le coeur remplie de belles intentions, j'espère être à la hauteur ..vraiment»

Son âme n'avait de vue que son destin.! et son destin ce nommait " Joffrey ".. Si tendre , si doux, si aimable .. Comment ne l'ai-je pas nommé ? Il serait pourtant bien impolie de ma part de passer sous silence le nom de l'idole de et la raison d'être de Sansa ! Si beau, si précieux, si grand ! Autant être franche en disant que la jeune Lady rougissait littéralement d'amour devant ce minois au semblant d'érudit, de ce petit rien qui faisait pourtant ce grand tout que portait le prince sur lui .Sans vous parler ,bien sur, de ce courage !  (si bien paré derrière ses mignonne intentions pour sa promise  !) Ah ces intentions.. ! parlons en si tiens ! de cet air élégant, de cette voix tendre presque dévoué, mielleuse et envoutante ... Il en fallait si peu pour rendre Sansa toute chose, ( mais c'était sans compter lorsque le prince Joffrey était l'orfèvre de tout cela ! ) Ainsi vous pouvez aisément imaginer que ce fut le visage soulagé et l'oeil tendre que la jeune Sansa écarta les paroles de sa mère pour ne voir que son visage ..

-«  L'on me décrit le prince si bon ! , si aimable ! que je croit que je ne saurait cacher trop longtemps mon honneur.. ,reprit t-elle le visage pensif, Moi qui est si souvent rêver de voir un jour la capitale, ces rues, ces joyaux et ce petit renouveau emprunt à la grandeur de cette région ..  »

Ah s'il savait , si Joffrey savait combien sa vie lui était dévouée.. S'il avait ne serait ce que l'idée d'oser imaginer une vie faite de  uniquement de ses pensées et de son illusion d'optique. De ces "bonjour" servit sans grandes belles intentions, de la nature de cette formidable mascarade et de cette solitude si cruelle. Ce goût amer et cette situation désolante loin de sa divine présence. Oui, pour Sansa, Joffrey était l'égale d'un joyaux qui, à lui seul, aurait sans doute eu plus de valeur que sa vie !

-«  J'aimerais ne pas vous décevoir mère, je vous en prie garder moi dans votre coeur lorsque je ne serais plus ici, le Nord, père, vous .. Tout cela va me manquer.. »

Sansa regarda le sol éprise d'une brise de mélancolie
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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime06.04.14 19:40

An 298 - 5e Lune -Semaine 1.

Catelyn esquissa un sourire, ou du moins les coins de sa bouche frémir légèrement comme tentant d'esquisser un léger sourire devant les paroles de sa fille. Bien évidemment, comment détruire totalement les rêves d'une jeune fille comme Sansa, si fébrile quand il était question de ses rêves de reine dont Catelyn était consciente. Il lui semblait que ceux-ci avaient été présent depuis le plus tendre âge de sa fille. Même à cinq ans déjà, elle avait le souvenir d'une petite fille empreint de gaieté tout en lui racontant son rêve de la nuit précédente où elle portait une couronne, des robes magnifiques, faisait des sourires radieux à ses sujets, apportait réconfort et soutien aux plus malheureux, apporter une fidélité infaillible à son roi et en porter les enfants... Comme le devait la maîtresse d'un royaume. Oui, c'était de cela que rêvait déjà Sansa toute petite. Jouer les princesses. Tout le contraire d'Arya qui, plus sauvageonne que Sansa, rêvait à des choses bien différentes !

Elle avait tenté d'avertir Sansa de façon indirecte sur les dangers possibles dissimulés dans le monde au-delà de Winterfell et du nord. Néanmoins, elle ne pouvait pas anéantir toutes ses rêves de petite fille... Et de toutes façons, elle ne semblait pas réellement la prendre au sérieux ou la croire lorsqu'elle lui demandait de se méfier de la famille royale. Que pouvait-elle lui dire d'autres pour convaincre Sansa ? … Pourtant, Catelyn observait ce regard trop rêveur avec une certaine contrariété... Elle paraissait presque idéaliser le prince et sa famille. A la façon dont son regard brillait, il n'y avait pas être plus parfait que Joffrey. Un amour juvénile sans aucun doute... Allait-il durer ? Tous les amours juvéniles ne duraient pas forcément. Ou Sansa se croyait-elle plus amoureuse qu'elle ne l'était en réalité ? Catelyn craignait pour sa fille. Etait-elle trop aveuglée par l'apparente perfection du prince qu'elle ne pouvait penser avec raison ? Enfin, elle ne pouvait la blâmer. Elle était jeune. Pourtant, Catelyn était bien placée pour savoir qu'un véritable amour se construisait avec les ans, au fur et à mesure où l'on vivait ensemble, ou l'on apprenait à se connaître.

« Ton père a connu le roi avant qu'il ne devienne roi, mais pas depuis qu'il est roi... » s'apprêta t-elle à répondre mais elle se fit violence et dans son fort intérieur, se réprimanda. Pour rien au monde, elle ne voulait briser cet instant de douce rêverie inscrit sur le visage de sa fille. Sa rêverie quant au fait de pouvoir quitter le nord pour aller voir la capitale et ses mille trésors... Catelyn savait pourtant que là-bas il n'y avait pas que la beauté et la richesse mais également la pauvreté comme partout, la tricherie, la débauche, le mensonge... Mais comment le faire comprendre à une jeune fille de treize ans qui n'avait vu de sa vie que les murs de Winterfell et dont l'innocence était intacte ?

Sansa exprima tout de même de la tristesse quant à quitter Winterfell et sa famille. Au fond d'elle, même si elle tentait de ne pas le montrer, Catelyn éprouvait la même chose et elle aurait bien préféré garder sa fille auprès d'elle plutôt que de l'envoyer à la capitale – mais pouvait-elle la retenir alors que Sansa voulait tant se rendre là-bas ? Elle vint étreindre doucement la main de sa fille.

« Oh, Sansa, comment pourrait-on t'oublier ainsi sous prétexte que tu quittes Winterfell ? Tu appartiens ici et tu auras toujours une place ici ainsi que dans mon cœur. Tu es ma fille, une partie de moi. Même demeurant ailleurs, ta place sera toujours ici, ne l'oublie jamais. Mais qui sait, peut-être que nous nous reverrons plus tôt que tu ne le penses. »

Cette dernière phrase était plutôt un fol espoir mais c'était ce qui lui donnait le courage de tenir la dure séparation d'avec deux de ses enfants et son époux... L'espoir de les revoir bientôt. Catelyn cligna des yeux à deux reprises comme pour empêcher dans ses yeux une larme de perler puis, d'une voix basse et empreinte de gravité elle ajouta :

« … Mais je t'en conjure, fais attention à toi quand tu seras à la capitale, et ne fais confiance à personne... Personne en-dehors de ton père et ta sœur. Promets-moi que tu ne laisseras personne te faire du mal. »

Elle fixa ses yeux dans les siens, tentant de lui faire comprendre l'importance d'une telle promesse, voulant entendre les mots 'Je te promets' sortir de sa bouche. Des mots ne sont malheureusement que des mots en toutes circonstances mais en cet instant, cela était le plus importance pour une mère à sa fille. Elle en avait besoin. L'idée seule de penser qu'elle envoyait de ses enfants à la capitale, loin d'elle, vulnérables lui donnait simplement la nausée. Elle savait que Ned serait avec elles et qu'elles pouvaient compter sur lui mais après tout, la plupart du temps il serait occupé par ses fonctions de Main du roi. Par conséquent, il ne seraient pas tout le temps avec elles. La seule pensée de les savoir loin d'elle, en-dehors de sa protection et des murs protégées de Winterfell la rendait malade... Ses enfants, sa famille, c'était sa force.

« Promets-le. »

Le ton de Lady Stark était autoritaire cette fois mais pourtant tendre de celui d'une mère qui tenait à ses enfants comme à la prunelle de ses yeux. C'était presque un ordre mais aussi une demande de promesse, presque une supplication.
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L'Aube rougit de nos rêveries enfantines
FEAT Catelyn Stark

Comme le monde était beau et grand.. Comme Sansa avait soif de le modeler à son image.. Reine, heureuse et amoureuse que dire de cet avenir qui d'évidence lui convenait à ravir. Sansa aurait eu envie de crier et d'afficher son bonheur au monde entier, mais qui donc l'aurait écouter.. ? Le peuple affamé ? Pour sur qu'il ne se souciait guère des caprices d'une enfant de douze ans dont les rêves dépassaient largement l'entendement !

" Vous avez de la nourriture dans votre assiette ma Lady, soyez donc heureuse de vous en contenter et de respecter la pauvre âme qui a entretenue vos terres pour cela !" Lui aurait surement dit certains en la voyant ainsi déverser son bonheur. " Petite sotte ! , aurait dit une autre, voilà bien des façons de rendre à ceux qui te serve ! " .

Vois tu le monde ma douce Sansa, ne s'attarde guère sur des choses aussi futile que le bonheur. L'on en parle peut, car il est chose rare. Pour ne pas dire invisible au yeux qui le fréquente. Soit donc heureuse de porter ce nom, ces couleurs. Soit donc heureuse d'être ce que tu est, fille de suzerain et de trouver plaisir même dans t'a faim.

Sansa aurait pu sourire à ce discours, mais il allait de soit que la grande louve aurait pu lui en dire long sur le bonheur.. Lui si coquin, si malicieux, s'amusant souvent à jouer à chat ou à tout bonnement être présent sans que l'on ne s'en aperçois..

Oui, Lady Catelyn en savait long sur le bonheur.. Ainsi la mine attentive, petit oiseau se m'y à boire les paroles de sa mère jusqu'à s'en imprégner comme un poison délectable et doux. "Je le promet ..Oui je vous le jure " Dit Sansa gardant ses petits yeux bleue perdu dans le grand regard profond de sa mère.

"Le monde est t-il si cruel que cela mère ?, fit Sansa mélancolique, j'aimerais tellement que tout ceci ne soit qu'un mirage.. Pourquoi donc infliger autant de haine quand tout le monde ne jure que par le bonheur ? Quand je serais reine.., j'aimerais pouvoir rendre mon peuple heureux et si je n'y parviens pas, je croit que je ne serais jamais heureuse.."

La jolie jeune fille soupira. Elle n'avait que douze ans, bien des choses et bien des événements pourraient la faire grandir. Marchand vers la fenêtre, Sansa scruta l'extérieur y voyant Arya et Jon occuper à quelques bizarrerie de combat qu'elle n'avait jamais su comprendre. Elle avait le coeur lourd, peut être sa petite soeur ne l'avait t-elle jamais aimée ?..

" Lui manquerais-je " se dit t-elle en la regardant à travers la vitre, "leur manquerais-je vraiment à tous ? Bran, Rickon , Robb et même Jon ? .." ." Une infime partie de moi parviendra t-elle à leurs souvenirs lorsque je ne serait plus ici ? "

Il est vrai qu'elle n'avait que si peut de lien communs avec ses frères et sa soeur que la question était pour le moins ..inquiétante. Sansa laissa une petite perle d'eau rouler le long de son cou, une bien triste pensée venait de l'envahir, celle que plus jamais elle ne serais chez elle à Winterfell..
.


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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime17.04.14 18:39

An 298 - 5e Lune - Semaine 1.


Non, bien sûr, Catelyn ne pouvait pas dire à sa fille de se méfier de la reine et en particulier des Lannisters car elle n'avait pas confiance en elle. Elle ne le pouvait pas pour la bonne raison qu'elle n'avait pas de certitudes sur eux, juste des mauvais pressentiments. Elle avait le sentiment qu'ils n'étaient pas personnes à faire confiance et en règle général, une grande ville comme Port-Real ne regorgeaient pas que d'amis mais de gens qui étaient prêts à vous abuser pour avoir ce qu'ils voulaient. Sansa était sa fille, elle se devait de la protéger comme elle le pouvait – en particulier parce que Catelyn elle-même ne venait pas à la capitale et que par conséquent elle ne serait plus là pour lui dore tout cela. Elle ne serait plus là au moment où elle avait le plus besoin d'aide. Sansa était encore trop innocente ; elle ne savait pas que le mal pouvait avoir différents masques et parfois les plus sympathiques...

Cette promesse, c'était donc peu mais c'était le minimum qu'elle pouvait obtenir. Catelyn se faisait violence pour ne pas venir avec eux à la capitale. D'un côté, il y avait Bran et Rickon qui requérait son attention et ils étaient ses cadets. Ils avaient par conséquent plus besoin d'elle et il y avait Robb. Mais laisser une partie de sa famille s'en aller loin, vers l'inconnu, c'était plus que ce qu'elle pouvait endurer. Elle leur avait donné naissance, elle les avaient nourris, elle les avaient bercés doucement contre son sein avant de les laisser en compagnie de leur nourrice pendant qu'elle allait remplir ses fonctions de Dame de Winterfell... C'était la première fois qu'elle allait se séparer d'une partie de ses enfants et c'était comme se séparer d'une partie d'elle. Alors elle avait besoin de cette promesse.

Sansa le lui promit mais cela ne sembla pourtant pas suffisant pour Lady Stark. Enfin, au fond elle ne se sentait pas si satisfaite qu'elle l'aurait espérer. Elle avait toujours cette peur, cette appréhension d'ancrée au fond d'elle. Pourtant, elle hocha doucement la tête. Sansa semblait toutefois perplexe parce que sa mère lui avait dit car elle lui demanda si le monde était aussi cruel qu'elle le disait. Sa mère ne voulait pas l'effrayer ou lui faire perdre ses rêves, mais elle se devait de l'avertir, quand bien même elle en ressentait de la douleur à le faire... Catelyn suivit sa fille aînée des yeux jusqu'à la fenêtre. Elle lui tournait le dos et regardait au-dehors. Catelyn ne pouvait voir ce qui attirait son attention mais de là où elle était, elle pouvait entendre les bruits de combats entre Arya et Jon... Elle se rapprocha lentement et se posta juste à côté d'elle, regardant Arya en position de combat... Arya... Elle avait toujours détesté être une Lady. Catelyn avait tout essayé mais rien à faire. Sansa par contre...

« Oh oui, tu es bien différente de ta sœur. Vous êtes les opposés exactes je dirai. Vous l'avez toujours été. Arya, toujours intrépide et aventurière. Toutes les deux des Starks, mais si Arya a plus hérité des Stark en un sens, je crois que tu as plus hérité des Tully... Cela ne te fait pas moins une Stark. Porte tes couleurs avec fierté.  Ton père et moi sommes fiers de vous dans vos différences. » Elle posa une main affective sur l'épaule de sa fille tout en ajoutant. « Sois fière de tes origines, qu'importe ce que les gens te disent Sansa. Et oh oui, quand tu seras reine, je suis persuadée que tu sauras t'en faire aimer de ton peuple mais méfie-toi des choses qui se cachent dans l'ombre...  Fais juste de ton mieux pour faire le bien à ta manière mais garde un œil attentif autour de toi. Ton bonheur et ton enthousiasme fait plaisir à voir Sansa et je suis heureuse de ce que l'avenir projette pour toi, mais fais bien attention aux ombres qui se dessinent. »

Elle essaya d'accrocher son regard et esquissa un sourire. Elle n'avait pas souvent des conversations mère/fille comme ça oh non mais, aujourd'hui était le moment non ? Avec l'imminent départ de Ned, Sansa et Arya pour la capitale. Lady Stark tourna son visage vers l'extérieur elle aussi et le porta à l'horizon. Une légère amertume vint teinter sa gorge ; elle ne s'était pas rendue compte qu'elle commençait à dévier un peu, qu'elle commençait à parler avec son expérience. « Quant à ta question, il y a certainement le bonheur mais aussi le malheur. Tout ne va jamais seul, toujours par deux. Pour une mère par exemple, le premier bonheur c'est de porter ses enfants dans ses bras pour la première fois, les voir grandir en fait partie... Tu connaîtras cela aussi un jour et tu seras heureuse de les avoir. Les voir partir ne fait pas partie de ces bonheurs mais ça fait partie de la vie. »

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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime24.04.14 21:13



L'Aube rougit de nos rêveries enfantines
FEAT Catelyn Stark

"Mère.., commença la douce d'une voix faible, Je croit que je suis coupable d'un crime bien affreux. Je croit que je n'est jamais aimée Arya et je croit que les dieux me feront payer cet affront. Elle se tourna alors, faisant face à lady Stark, Si je doit devenir reine, mon rôle ne serais t-il pas dans apprendre à aimer le tout en chacun ? , Sansa eu peine à contenir son émotion et versa une petite larme les yeux perdues dans le regard bienveillant de sa mère. J'ai peur, je croit que je n'est jamais su aimer, je me cache, je fuit. Je croit que je suis née différente ou du moins modelée autrement que l'idéologie des hommes du nord, quelle honte, quand j'y pense, de ne ressembler sous aucun aspect à ma propre patrie.

C'est horrible.., mais je ne me sent pas Stark, je me sent orpheline.. Vous ma mère, ma tendre mère, vous qui m'avez élevée, portée, .. ses mots que j'ai à vous dires doivent en peser bien lourds dans votre conscience, mais vous devez savoir que ce fait ne s'en tiens pas à vous. Je croit que ce problème réside en moi depuis toujours, depuis que j'eu posée mes yeux sur mes frères et sur ma soeur.
Sansa sanglota et sous l'effet de sa détresse, se prit à enlacer sa mère les mains tremblantes, ô maman ! s'écria t-elle, Je bien sotte de vous faire souffrir ainsi.. Croyez bien que je ne porte à nul autre que vous, l'intérêt qui vous est dû. Je suis juste effraye, constamment effrayée par mes doutes. Voilà que l'ont m'offre une vie de reine et que j'en viens à me plaindre de mes tracas, je suis indigne, je suis un monstre.. Joffrey pourrait t-il donc aimer un monstre mère ? Un monstre qui renie sa patrie et ce qu'il est ?

Sansa resta un instant dans les bras rassurant et protecteur de la lady. Il y avait dans ses yeux de telles larmes que l'on aurait pu les dires comparables à ces cascades qui n'en finissaient jamais. Ouvrir les yeux sur le monde réel lui était pénible, Sansa était peste, mais son bonheur futur la poussait à en découvrir le bonheur qu'elle eu jusqu'à présent ignorée de part ses rêves. La mine ravagée, Sansa se releva courageusement des bras des mère, essuyant péniblement ses larmes et cachant faiblement son petit bonheur de pouvoir encore une fois comtempler son visage ..
"Oh mère .. , Fit t-elle frottant ses petites prunelles humides, je suis impossible,.. Je ne serait jamais comme vous.. Je suis indigne de votre nom ..Sansa croisa les mains gardant ses petites joues rouge..

" Au fond, je croit que mes frères ont raisons, ma vie n'en découle que la futilité de mes actes.. Qui suis-je ? au fond , je croit ne plus savoir.. Qui doit-je être, c'est évident, mais j'ai peur, si peur de l'échec ! Au fond, être ce que je doit s'en résume à dire que c'est ainsi que l'on me voit pour ce que je suis. Et je ne suis pas grand chose ma foie.."

Sansa se retourna vers la fenêtre, voyant qu'Arya et Jon venait de disparaître..
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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime14.05.14 22:56

An 298 - 5e Lune - Semaine 1.


La détresse de Sansa était bien plus profonde qu'elle en avait l'air, et qu'en tous cas bien plus grave que ce que Catelyn avait pensé. Dans son esprit de jeune adolescence, Lady Stark ne pensait pas qu'il y avait autant de choses qui la tourmentaient et elle en fut grandement perturbée pendant de nombreuses minutes si bien qu'elle ne trouva que lui répondre sur le moment. Pourtant, les dieux savaient combien Catelyn se sentait encore un peu étrangère en ces terres nordiques, et ils savaient également qu'elle se sentait coupable de ne pas avoir essayé suffisamment d'aimer le fils de son époux, Jon Snow... Elle avait essayé, elle s'était dit de nombreuses fois que c'était injuste de détester un petit garçon qui n'avait jamais demandé à naître, elle s'en était voulu et avait maintes fois appelés les Sept à lui pardonner, mais au fond elle n'avait jamais réussi à l'aimer. Elle se disait n'avoir pas suffisamment tenté. Au fond, le problème que était en train de lui raconter était un peu similaire... Elle exprimait son sentiment de se sentir différente, de n'avoir jamais aimé sa sœur, Arya, et elle pensait que pour cela, les dieux la puniront. Catelyn tourna un regard douloureux vers sa fille, ne désirant pas qu'elle s'inflige autant de mal qu'elle semblait s'en faire.

La détresse de Sansa s'amplifiant, elle finit même par enlacer sa mère les mains tremblantes ce à quoi Catelyn ne s'attendait pas. Pourtant, elle la laissa faire et comme s'il s'agissait encore de sa petite fille de huit ans qui venait de se réveiller en pleine nuit à cause d'un mauvais rêve, elle lui frotta doucement le dos, ne trouvant les mots exacts. Puis, Sansa lui parla des doutes qu'elle avait, du fait qu'elle ne méritait probablement pas Joffrey et se traitait même de monstre. Pour Catelyn, entendre ainsi sa fille se détester autant, c'en était trop pour pouvoir supporter et elle eut envie de l'arrêter, de lui dire de ne pas en dire plus. Pourtant, elle la laissa se libérer jusqu'à ce qu'elle n'eut plus rien à dire. Jusqu'à ce qu'elle ait alléger son cœur.  Une chose était certaine, lorsqu'elle l'avait rencontrée dans ce couloir, elle était loin de se douter que c'était ce genre de discussion qui se profilait. Elle était même loin de se douter qu'elle se reprochait autant de choses...

A la voix de sa fille, elle était persuadée qu'elle était au bord des larmes et en effet, lorsqu'enfin elle se recula elle la vit essuyer des larmes. Par les paroles suivantes qu'elle dit, elle se diminua encore un peu plus, assurant ne pas être grand-chose et ajoutant que ses frères avaient sans doute raison. Catelyn se rapprocha, nota la disparition d'Arya et Jon dehors et elle prit la main de sa fille en la traînant comme si elle était une petite fille – sa petite fille qui avait fait un cauchemar ou s'était blessée en courant trop vite dans les couloirs et ainsi trébuchant. « Viens donc par ici. On sera plus tranquilles pour parler. » Sur ces mots, elle l'entraîna et lorsqu'elle fut parvenu à sa chambre, elle la fit asseoir avant de la regarder avec le plus grand sérieux. « Il est un âge où l'on se pose des questions, ou l'on doute de nous-mêmes, où on ne sait pas trop où on en est et où on se cherche. Tu dis avoir peur, peur de l'échec... L'Humain ne serait pas humain s'il n'avait peur de rien. Même le plus courageux des Hommes a peur de quelque chose mais il apprends à contrôler cette peur pour pouvoir la forger en une force plutôt qu'une faiblesse. Tu es jeune Sansa, tu commettras sans doute bien des erreurs comme chacun d'entre nous mais chacun a un rôle à jouer. Lorsqu'il n'en a plus, cela veut dire qu'il n'a plus de vie, ou qu'il a tout perdu et qu'il n'a plus rien à se raccrocher. Chacun a une valeur, quelque chose de bon en lui qu'il peut tourner en son avantage et aider les gens. Quant à Arya, je suis d'accord que des sœurs devraient essayer de se comprendre et de s'apprendre, mais ne sois tout de même pas trop dure avec toi... Vous n'avez jamais rien eu en commun, elle n'a jamais aimé la broderie et encore moins de se se comporter en princesse... Et je crois qu'elle ne te mène pas la vie facile non plus mais peut-être est-ce un peu parce qu'elle t'envie de sembler si parfaite dans des domaines qu'elle n'apprécie vraisemblablement pas. Néanmoins, peut-être n'est-il pas trop tard ? Peut-être peux-tu essayer de lui parler, de lui faire comprendre que vous êtes sœurs et que peut-être il n'est pas trop tard pour apprendre à se connaître mieux? » Catelyn n'avait pas vraiment eu ce problème étant enfant, et puis elle était l'aînée, avait commencé à prendre soin de sa sœur très tôt et elles avaient grandi plus ou moins comme des sœurs. La différence était, Sansa avait davantage de frères et sœurs qu'elle en avait elle-même eu.

Puis, elle se leva, tourna le regard et se dirigea vers la fenêtre qui laissait entrer un filer d'air car brusquement, elle se sentit incapable d'affronter sa fille face à face en sachant ce qu'elle allait dire par la suite. Elle frissonna légèrement sous la brise malgré ses vêtements – décidément, elle ne s'habituerait jamais vraiment au climat du nord presque toujours froid même quand c'est l'été.

« Je ne suis pas parfaite que tu le crois même si tous les enfants pensent que leurs parents le sont. Ton père non plus ne l'est pas. Nous avons nos faiblesses, nos forces. Comme tous. J'ai commis moi aussi des erreurs, Sansa, et il y a des choses dont je ne suis pas très fière mais il faut apprendre à les vivre avec. » Et dans son esprit, l'image d'un petit garçon aux boucles noirs s'afficha. Jon. Si Sansa se disait être un monstre, sa mère en était un bien pire. « Ne sois pas trop dure avec toi. Arya et toi, aussi différentes êtes-vous, appartenez à la même famille. Si l'apparence physique diffère, le même sang coule dans vos veines.  Vous devez vous réconcilier, tu dois te réconcilier avec toi-même et avec ta sœur. Souviens-toi que bien souvent, les gens essayant de nous briser cherche une faille en nous et que trouvant celle-ci, ils vont s'attaquer en premier à notre sang et donc à notre famille dans l'espoir de nous briser. Le meilleur moyen est de rester ensembles, de veiller l'un sur l'autre car lorsque les yeux de l'un voit dans une direction, il peut ardemment voir ce qui se passe derrière lui. » Famille, devoir, honneur, telle était la devise des Tullys, et c'était la faille qu'elle n'avait jamais pu vraiment surmonter chaque fois qu'elle posait les yeux sur lui... Sur le fruit unique de l'infidélité de son mari. La douleur en avait toujours été profonde, comme un couteau traçant son sillon dans sa chaire. Non, elle avait essayé, mais elle n'avait pu l'accepter comme faisant partie de sa famille. Ned savait bien sûr combien il avait été difficile pour elle et combien ça l'était toujours. « Peut-être en seras-tu surprise mais il y a des choses dont je ne suis pas fière et dont je m'en veux mais ces choses-là ont toujours été au-delà de ma portée et de ma volonté. Il y a des choses qu'on ne contrôlent pas Sansa, mais tu dois essayer de te réconcilier avec toi-même et ta sœur. C'est ta sœur. »

Que Les Sept la pardonnent n'avoir jamais pu aimer Jon Snow comme con propre fils. Durant toute ces années, cela avait été sa prière et cela l'était encore aujourd'hui. Le futur leur apprendra bien assez tôt si les Dieux lui ont bien pardonné ou si au contraire elle ne mérite pas leur pardon. Elle se retourna face à sa fille et se rapprocha d'elle de nouveau. « Des erreurs, tout le monde en commets... Plus nous sommes jeunes, plus on a la possibilité de changer. » Elle revint enfin vers sa fille, se tenant debout devant elle, tentant de décrypter l'expression de son visage silencieusement.

Une chose était certaine, Sansa allait beaucoup lui manquer lorsqu'elle serait à Port-Réal. Parfois, elle donnerait tout pour retourner le temps...
D'entres tous ses enfants, Sansa était sans aucun doute celui qui lui ressemblait le plus au niveau de la personnalité. Côté physique, elle avait même l'impression parfois de contempler sa propre effigie de quand elle était adolescence.
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MessageSujet: Re: [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) [Winterfell] L'Aube rougit de nos rêveries enfantines.. ( Catelyn & Sansa ) Icon_minitime21.05.14 19:45






Sansa plissa les yeux, elle aurait eu envie de mordre son infortune et sa bêtise. "Mais non Sansa", lui disait pourtant sa conscience, " Tu est jeune, voilà ton seul tort" C'était bien là les mots de sa mère et de sa petite réfléxion d'enfant. Pourtant, inexplicablement, Sansa piétinait intérieurement sa haine de n'avoir obtenue que ce petit cailloux pouvant nuir à toutes ses bonnes volontés. Depuis toujours il était écrit, Sansa n'avait jamais porté quelques intérêts à l'amour de ses frères et de sa soeur. Mais la grande louve venait en l'instant de la faire réfléchir, de lui faire prendre conscience que peut être, il pourrait avoir une autre option que celle du silence. C'était une noble pensée, une bien noble et belle pensée. Sansa devrait apprendre à gérer sa peur, ses craintes, savoir que le monde n'était pas non plus en accord avec ses rêves et que parfois, oui parfois, il pouvait y avoir du malheur pour les gens "comme il faut" ou se croyant l'être. Il y avait de la raison dans les paroles de lady Catelyn, Sansa sensible et généreuse, aurait pu en pleurer d'émotions car son petit coeur d'enfant lui disait qu'elle n'allait pas dans la bonne direction.. Elle restait donc là le regard mouillé, planter dans celui de sa mère qu'elle voyait portant un halo lumineux de toutes ses réponses. " Mais oui !" frémissait sa petite conscience " Rien n'est encore perdu !".

Sansa se redressa à demi-mot sur la belle posture de ses dames agissant courageuse et noble, elle se surprit d'ailleurs à trouver une petite perle d'eau roulé le long de son cou lorsqu'elle se massa légèrement le visage.

" Vous croyez vraiment mère ? , fit t-elle en se redressant lentement , vous croyez que Arya et moi pourront un jour nous parler comme deux soeurs ? Nous protéger, nous liées ? " Sansa sécha ses petites larmes, elle venait tout à coup de prendre le pas sur ses attentes et sur ce que lui enseignait sa mère. Il y avait de fait, encore quelqu'un pour la porter en mérite dans son coeur. Au diable les belles convenances ! Sansa tenterait comme le disait sa mère, de réparer les choses avec Arya. Après tout, il ne pouvait pas y avoir que préjudices et diffénces entres elles ! Sans doute étaient t-elles mal parties et s'étaient t-elle mal compris..

Il faudrais être patiente, laisser les chose venir.. Mais hélas, Sansa voyait qu'elle n'avait plus temps, ce temps si cruel de la faire prendre conscience de tel chose à ses douze ans. Elle aurait eu envie de briser la vie pour la stopper dans cette optique, cette douce vision de l'avenir qu'elle avait eu en imaginant un instant Arya, Jon, Robb, Bran et Rickon enfin réunit avec elle, pour un dernier soupçon d'affection. Il fallait d'ailleurs si peut de mots et de circonstances pour briser une alchimie.. Si peut de travers pour en faire oublier l'amour et le partage. Au final, Sansa prenait le temps pour unique fautif . Elle posa sa tête épuiser contre Catelyn, son petit coeur venait de battre vite, très vite.. Trop vite pour une enfant de son âge..

" J'espère arriver à trouver les mots.. " commença t-elle " Il y a si longtemps ! je ne me souviens même pas d'avoir un jour parler à Arya sans hurler ou pester ma colère sans fondement .." Sansa resta blottie un instant, *qu'il était bon pourtant, d'être encore une enfant..* La jeune fille ferma les yeux, se retrouvant presque dans les souvenirs passés parmi ses murs lorsqu'elle n'était encore plus jeune que maintenant.. Il faisait décidement bon vivre dans l'innocence, bon vivre dans la protection, bon vivre dans les rêves et l'attentes de tous. Sansa se plia à sa conscience fraîchement prise sous l'effet de l'évolution et de la résiliation qu'il fallait désormais grandir pour vivre ses rêves.

" Je vous le promet mère.. , fit alors Sansa du voix d'ange, Je vous jure de tout faire en ce sens.." Plus que de coutume, la jeune fille le savait.. "L'hiver vient" et il venait cette fois si à la porte de son enfance..


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An 298 - 5e Lune - Semaine 1.


    Catelyn ne voulait pas que sa fille commette les mêmes erreurs de jugement qu'elle-même avait pu commettre oh non. Elle avait refusé d'admettre Jon comme étant de leur famille et devant cet acte peut-être les dieux comprendraient-ils ou peut-être la puniraient-ils. Elle continuait, jour après jour et année après année, de leur demander pardon en espérant qu'ils soient cléments d'une mère qui s'est sentie trahie par la naissance de cet enfant qui n'était pas sien... Pourtant, ayant marié Ned Stark, c'était son devoir de s'en occuper comme de ses propres enfants mais elle n'avait pas pu. Elle n'avait pas ou et ne le pouvait pas. « Famille, devoir, honneur. » était la devise de sa famille mais elle n'avait pu intégrer cet enfant dans sa famille, comme s'il était sien. Elle l'avait refusé, repoussé...

    Néanmoins, Sansa ne devait commettre la même erreur ; sans compter qu'Arya était bel et bien sa sœur de sang malgré les différences conséquentes entre les deux sœurs. Les liens du sang devaient demeurer pourtant forts surtout dans les difficultés et la séparation. Arya et Sansa allaient se retrouver toutes les deux seules avec leur père à Port-Réal et elles devaient pouvoir compter l'une sur l'autre car là-bas, il y aurait plus d'ennemis que d'amis ; sans compter que leur père serait énormément occupé en tant que main du roi. Catelyn était peinée de voir que ses deux filles ne s'entendront jamais vraiment comme elle et Lysa s'étaient entendues étant jeunes. Oui, Sansa était jeune, fit Catelyn en pensée et en soupirant, mais elle devait prendre consciente bien vite que tout n'était pas parfait dans la vie... Ici peut-être, à l'intérieur des murs de Winterfell il y avait peu de chance pour que quelqu'un lui fasse de mal, mais très bientôt, elle allait en sortir. Bientôt, elle ne serait plus sous la protection privilégiée de sa mère et de son père et c'était ce qui faisait le plus peur à Catelyn. Ne plus pouvoir être capable de garder un œil sur ses enfants et être là quand ils en avaient besoin. Intérieurement, c'était ce qui la déchirait le plus. N'importe quelle mère savait ce que cela faisait, même Cersei Lannister bien qu'elle ne portait pas les Lannisters dans son cœur, elle devait bien admettre qu'elle-même devait savoir ce que cela faisait.

    Sansa se redressa ensuite un peu plus et dans cette posture, elle ressemblait plus à ces dames fortes et puissantes qui avaient appris qu'il fallait être forte dans la vie et savoir endurer toutes sortes d'épreuves. Maintenant, elle ressemblerait davantage à sa mère, Catelyn Stark née Tully, et celle-ci fut brusquement envahie d'un élan de fierté tellement fort qu'elle fut sur le point de la serrer dans ses bras. Une fierté reliée sans aucun doute à l'instinct maternel.

    « Je ne sais pas Sansa, mais vous devez essayer. Tu dois essayer, étant la plus âgée d'entre vous. Faire le premier pas. Des sœurs ne peuvent pas continuer à agir comme si elles étaient des étrangères... Spécialement dans une place où vous ne connaissez personne et où le nombre d'amis se comptera sur une seule main. »

    Elle ne voulait pas lui mentir. Elle disait la vérité et mieux le valait-il. Evidemment, elle ne pouvait savoir si un jour viendrait où Arya et Sansa cesseront d'agir comme des étrangères ou pire des ennemies, mais cela ne coûtait rien d'essayer. Sansa sécha ensuite ses larmes et beaucoup de pensées semblaient traverser dans ses yeux mais Catelyn lui laissa ce temps pour analyser, peser les mots échangés entre elles. La tête toujours posée sur l'épaule de sa mère, Sansa lui dit alors ne même pas se souvenir d'un jour où elle n'avait parlé en hurlant ou criant à Arya... Doucement, Catelyn répondit :

    « Tu dois apprendre à être patiente avec Arya. Elle n'a pas ton caractère, et tu n'as pas le sien. Vous avez beaucoup de différends mais cela ne doit vous faire oublier que vous êtes liées par le sang pour le restant de votre vie et au-delà... » Elle se tourna légèrement afin de faire face à sa fille, essayant de lui faire comprendre l'importance de ses mots, l'importance de rester unies envers et contre tout. « … Cependant,  il y a encore une chose, ne laisse jamais les gens deviner tes faiblesses. Tu apprendras, au fil des ans, mais ne les laissent pas deviner tes faiblesses. Au contraire, sers-toi en pour les changer en force. »

    Progressivement, mine de rien, le ciel commençait à s'éclaircir tandis que la discussion entre mère et fille s'étendait – et durait indéfiniment. L'aube était là, mais ni l'une ni l'autre ne semblait vouloir bouger. Depuis combien de temps mère et fille n'avaient pas eu d'aussi longues discussions, nul ne saurait le dire et certainement pas Catelyn. Pourtant, bientôt, l'aube apporterait de nouveau les obligations du jour. Catelyn devrait se lever, retourner aux obligations de Winterfell qu'elle tenait chaque jour depuis son arrivée ici de longues années auparavant.

    « L'aube est là. Sansa, cela te dirait-il de nous rendre aux Godswood et prier ensembles ? »

    Une dernière fois. Avant le départ. Avant la séparation.

    Evidemment, étant du sud, Catelyn priait ceux qu'on appelait les Sept mais ici, dans le Nord, c'était les anciens dieux qui primaient. La foi envers les anciens dieux avait déserté le sud et les Sept les avaient remplacé. Si Catelyn continuait de prier les Sept de manière journalière, elle acceptait que d'autres puissent avoir foi en les anciens.

    Peut-être qu'elle en priant les Sept et Sansa en priant les Anciens, l'un d'entre eux leur accorderait la chance de les guider sur le chemin qui les attendaient encore ?


(Désolée, mais la traduction du mot pour Godswood m'échappe en fait... Comme je lis les livres en Anglais et me regarde la série en Anglais aussi).


HJ: Désolée pour l'immense retard, je suis impardonnable ma Sansa. <3
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