Mieux qu'une chasse au trésor
Quête

Année 298, lune 13, semaine 2, jour 6
Fléaufort

Ragnar Noirmarées corsaires faisant ses affaires dans les cités libres et sur le détroit s’est aventuré non loin des Iles de Fer et il a accosté à Fléaufort pour refaire son approvisionnement en vivre. Une coïncidence avec la suite des évènements ? Eh bien oui, ce n’est que pure coïncidence. Alors que le marin des Iles de Fer règle les choses, un marchant possédant un fort accent s’avance vers lui et lui souffle à l’oreille « Un coffre rempli d’or se trouve à l’entrée de la cité. Sans défense sans rien. » Avant de partir, il lui glisse un dragon d’or dans la main pour lui prouver sa bonne fois. Un homme comme ce marchant n’a pas la tête à posséder le moindre morceau d’or sur lui. Que fait ce corsaire des mers ? L’appel de l’or était-elle forte ou il se détourne de ce butin et repart sur des flots plus tranquilles ?

Au même moment, dans le château des Fléaufort, un garde arrive en soufflant comme un bœuf vers l’héritier du domaine. « Messire, un coffre d’or a été vu à l’entrée de la cité et une troupe de fer nés veut le voler. » Si le soldat dit vrai, ce coffre renflouerait les caisses des Fléaufort et si cela est faux, le soldat passera un mauvais quart d’heure. En tout cas Lenwyr doit se décider et vite. Car si les dires de l’homme sont véridiques, des fers-nés vont voler un bien appartenant à sa famille…

© Belzébuth

Quatre des sept équipages sous les ordres de Ragnar avait accosté. Lui et ses hommes n'étaient jamais très discrets quand ils entraient dans un port et aujourd'hui encore plus. Il est rare de voir des fer-nés accoster dans un port des terres de l'ouest et il est encore plus rares d'y voir Ragnar, car il évitait par-dessus tout d'être trop proche des îles de fer. Néanmoins, ce jour la, il était présent. Une traque interminable contre un groupe de trois navires richement garnit de cargaison fructueuse avait quelque peu... trainé! Les pauvres n'étaient pas parvenus à distancer le fer-né indéfiniment et aujourd'hui c'était lui qui refourguer la marchandise et qui gagner de belle somme d'argent. Il était entrain d'acheter des vivres et de vendre ce qu'il avait pillé loin à l'est quand il fut interpelé.

« Un coffre rempli d'or se trouve à l'entrée de la cité. Sans défense sans rien...»

L'homme lui donna un dragon d'or. Ragnar n'était pas stupide, depuis quand un débile profond mal habillé et homme de l'ouest aider un fer-né à s'enrichir. *c'est quoi le délire ici...* pensa-t-il alors. Il n'était pas stupide non c'est sûr, mais la possibilité d'avoir tort et de passer à côté d'une occasion en or, c'était le cas de le dire, n'était pas le genre de Ragnar. Il irait au moins y jeter un œil, dans le pire des cas, les ennuis peuvent souvent être évité avec de bonne parole... du moins s'il pouvait résister à la tentation de remettre à sa place tout petit abruti lui parlant mal. Un des capitaines qui avait tout entendu vint alors lui parler.

C'est plutôt tentant... tu en penses quoi?
J'en pense que c'est un piège.
Que fait-on?
Il se tournât vers son ami avec un grand sourire. On s'y précipite!

Les quatre équipages se dirigèrent alors vers le lieu où il y avait le fameux coffre. L'appât était plaisant, Ragnar n'y croyait pas c'est vrai, mais dans le pire des cas, que pourrait il lui arrivait? Après tout il était très bien protégé ne serait ce que par les hommes qui l'accompagnaient. Dans le meilleur des cas il avait tort et il y avait bien un coffre... dans le pire... et bien, un peu de gymnastique ne fessait jamais de mal.

Une nouvelle fois, les épées se rencontrèrent. Le fracas de l'acier provoquait un vacarme difficilement supportable, sauf à ceux qui le provoquaient, trop concentrés qu'ils étaient sur le combat pour prêter attention à ces détails. Écartant d'un mouvement brusque la lame de son adversaire, Lenwyr crut qu'il avait gagné mais au moment où il allait faire la touche, Mathen esquiva promptement et frappa du bouclier, le rejetant en arrière assez fort pour qu'il parvienne à se mettre à distance. L'héritier de Fléaufort allait retourner à l'assaut quand il entendit, venant de l'extérieur du château, un soldat l'appeler en criant,

« Messire ! Messire Lenwyr ! »

Celui ci fit signe à son adversaire qu'il stoppait le duel et ouvrit la visière de son heaume pour voir un jeune homme que son manteau vulgaire désignait comme garde de la ville courir vers lui. Une fois arrivé, il dut prendre quelques instants pour reprendre son souffle, tandis que Lenwyr trépignait d'entendre ce qu'il avait à dire. Autour de lui, ses camarades chevaliers, avec lesquels il s'était arrangé cette série de duels, se rassemblèrent, eux aussi curieux.

« Messire, un coffre d’or a été vu à l’entrée de la cité et une troupe de fer nés veut le voler. »

Le dernier chargement d'or, arrivé en avance sans doute, avant que le convoi chargé de l'amener au château ne soit en poste. Un coffre d'une valeur d'autant plus attirante pour des bouseux de fer qu'il était vulnérable. Lenwyr n'imagina même pas que l'homme pouvait être monté du port jusqu'à sa demeure pour lui mentir. On pouvait être parfois surprit par la stupidité de certains, mais dans ce cas, jouer à un jeu stupide avec son seigneur, c'était s'exposer à un châtiment peu enviable. Le jeune noble se tourna vers ses amis, observant leur réaction. Tous semblaient brûler du même sentiment que lui. Leur haine des Fer-nés les pousseraient à le suivre, et c'était tout ce dont il avait besoin.

« Et bien ? Allons nous laisser ces bâtards des mers voler notre bien, sur nos terres ? Il vit les regards s'affermirent et les poings de ses camarades se serrer à cette idée. Je ne vais pas les laisser faire. En selle, mes amis ! Nous fonçons à leur encontre ! Et n'oubliez pas votre lance. »

Aussitôt, la compagnie se tourna vers les écuries où les pages s'agitaient déjà pour leur départ. Chauffés par l'ardeur des duels et par leur ressentiment profond à l'égard de leurs voisins des mers, ils étaient déjà prêt à se battre. Et ils en auraient bientôt l'occasion. Juste avant de les rejoindre, Lenwyr ordonna au garde, d'un ton qui signifiait que ses ordres ne souffriraient aucun délai,

« Prend une monture, toi aussi, et retourne à la ville prévenir mes hommes de garder les quais et d'envoyer un groupe d'arbalétriers au coffre. Mon père a payé ces armes bien trop cher pour ne pas les utiliser. Va ! »

Déjà, ses chevaliers s'avançaient. Ils n'étaient pas en armures complètes, mais suffisamment équipés pour mener un combat. Et contre une charge de cavalerie et le choc de lances pointues, Lenwyr était curieux de voir comment les seiches réagiraient.

Mieux qu'une chasse au trésor
Quête

Année 298, lune 13, semaine 2, jour 6
Fléaufort

Les fers nés arrivent rapidement sur les lieux et se mettent à chercher le coffre plein d’or. Les hommes de Lenwyr Fléaufort arrivent peu de temps après et voyant les fers-nés en train de farfouiller, dégainent leur épée.

La confrontation n’est pas loin. La tension entre les deux groupes est grande. Les fers-nés essayent d’impressionner les hommes de l’ouest avec leur expression sauvages et peu avenante mais aucun de bouge. Une petite bataille n’est pas loin. Mais un fer-né arrive vers Ragnar.
« On a fouillé tout le périmètre Cap’taine Rien. Pas une miette d’or. C’était un piège. »

Visiblement les fers-nés sont furieux de s’être fait berner mais ils ne sont pas les seuls. Les hommes ne Lenwyr se regardent ne comprenant pas. Eux aussi, on leur avait annoncé la présence d’un coffre plein d’or. Que vont faire les deux chefs ? Se battre ? Ou chercher les faux informateurs ? Ou alors continuer à chercher persuader qu’un peu d’or se cache là ?

© Belzébuth

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Ragnar était arrivé sur les lieux avec ses hommes. Ils commencèrent à chercher sans même qu'il n'en donne l'ordre. Le capitaine de « La mort noir » avait navigué si longtemps avec les mêmes guerriers sur les eaux ténébreuses du monde que chacun dans sa troupe sembler se comprendre même dans les silences. Ils cherchèrent, encore, encore et encore. Plus le temps passer et plus certain des hommes de Ragnar perdaient patience.

De son côté, Ragnar observait la scène. Le contexte sentait la merde à plein nez. Il le savait pertinemment, les choses ne se passaient jamais comme prévu, mais sa curiosité l'emporter de loin sur la sagesse du renard des Iles de fer. Il était aussi joueur qu'indomptable et l'homme qui l'était n'avait pas l'intention de partir à moins d'avoir une bonne raison.

C'est à cet instant que les hommes de la maison Fléaufort arrivèrent à destination. Ragnar se retourna et leur fit face. Rapidement rejoins par ses hommes, la troupe semblait prête pour un règlement de compte aussi violent que sanguinaire. Ses hommes, comme tout fer-nés qui se respectent, semblaient attirer par la possibilité d'un combat dans les rues de la ville. C'est à cet instant qu'un de ses hommes s'approcha de lui.

« On a fouillé tout le périmètre Cap'taine Rien. Pas une miette d'or. C'était un piège. »

« Sans déconner abruti. Qu'Est-ce qui te fait dire sa ? Qu'on est rien trouvé ou qu'une troupe en arme soit arrivé à peine deux minutes après nous?» puis montrant ses autres hommes de la main « Ou simplement le fait qu'on soit à deux doigts de se battre à mort dans les rues de la ville? »

Il marqua un silence. Il réfléchit un instant. Il n'y avait que deux solutions, soit les fleaufort voulaient casser du fer-né sur leurs terres par pure violence gratuite... ou, il y avait quelque part, quelqu'un ou un groupe de personnes qui voyait un intérêt certain à ce que Noirmarées et Fléaufort s'entre-tuent. Ses hommes de leurs côtés, avaient redoublé de rage et de colère quand ils avaient entendu leur compagnon d'arme. Visiblement, ils avaient véritablement envie de se battre. Ragnar intervint pour éviter cela pour l'instant.

« LA FERME RATS DES MERS!!! »

Le silence du côté fer-nés fut de nouveau présent en moins d'un instant. Il fit deux pas en avant et sorti des rangs. Il semblait les défier avec une arrogance digne d'un des pirates les plus puissants. Il faisait face aux hommes des Fléaufort sans sembler les craindre ne serait-ce qu'un seul instant. De leur côté, ses hommes se tenaient prêt à agir. Ils étaient maintenant concentrés, leurs rages était intériorisé et semblait brûler de mille feux dans leurs regards. Ils se tenaient prêt à se jeter sur l'ennemi et à protéger leur capitaine avec leur bouclier à l'instant même ou sa dégénèrerai. Ragnar, lui, prit la parole.

« Soldat de l'ouest. Il n'y a que deux possibilités. Soit... VOUS nous avez tendu un piège et dans ce cas je me ferais un plaisir de vous planter ma hache des couilles jusqu'aux oreilles. Soit, vous êtes ici pour la même raison que nous, un coffre d'or sans surveillance. Un coffre inexistant et donc, vous êtes vous aussi piégez et quelqu'un à un intérêt à nous voir nous entre-tuez. Quelle est votre réponse homme de l'ouest? »

A mesure que la troupe à cheval approchait du lieu indiqué par le garde, Lenwyr sentit l'impatience du combat le gagner, entretenue par les regards et les sourires pleins de confiance et d'excitation de ses camarades. La plupart avait son âge et tous n'avaient connus que peu de combats réels, à mort. La perspective de prouver leur valeur aux autres l'emportait sur toute prudence.
Ainsi, lorsque la porte Sud de la cité fut proche et qu'ils crurent voir les premiers Fer nés en train de fouiller, les hommes de l'Ouest parurent prêt à charger, ce dont Lenwyr les en empêcha. Rien ne disait que ceux là étaient les voleurs qui voulaient voler son bien. Aussi, il fit signe à ses amis de former la ligne et de ralentir l'allure. Ses ennemis potentiels étaient rentré dans la cité et s'étaient regroupés dans une rue, autour d'un des leurs qui avait cette aura que possèdent les chefs naturels, ceux que les dieux semblent avoir choisi pour guider les leurs. La main sur la poignée de son arme, Lenwyr s'avança vers lui, assez pour entendre un des marins déclarer à son chef,

« On a fouillé tout le périmètre Cap'taine Rien. Pas une miette d'or. C'était un piège. »

Le capitaine lui répliqua violemment tandis que Lenwyr ouvrait de grands yeux devant la révélation qu'il ne crut pas être un mensonge. Ou bien les Fer nés étaient des acteurs de grand talent, ou bien toute l'affaire sentait soudainement très mauvais. Assez pour que l'héritier du domaine ne fasse un vif signe appuyé par un regard d'autorité vers ses camarades, visiblement prêts à répondre à l'envie de sang des étrangers. Un seul mot, un seul geste de leur seigneur et ils se lanceraient à l'assaut, lances en avant, au triple galop. Cette perspective l'aurait séduit, quelques instants plus tôt. Mais à présent, son intuition lui hurlait de ne pas provoque ce combat, que d'autres avaient assez grossièrement orchestré. Aussi, lorsque le Fer né prit la parole, Lenwyr fut soulagé de voir qu'il avait en face de lui quelqu'un de sensé. Sans doute que sans eux deux, cette rue aurait vu des hommes mourir. Malgré les protestations de ses amis, il descendit de selle, et s'approcha du chef pillard.

« Vos intentions étaient mauvaises, Fer-né. Mais je n'offrirais pas ce qu'ils veulent à ceux qui nous ont mit dans cette situation. Mes hommes baisseront leurs armes si les vôtres en font autant. »

Il avait fini sa phrase à voix haute, et avec une fermeté dans la voix qui en faisait un ordre pour sa troupe. Pour appuyer cela, il se retourna à moitié, s'exposant sur son flan à coup de poignard, comme un gage de bonne foi malgré sa main droite toujours sur la poignée de son épée. Puis, il refit face au capitaine et lui déclara,

« Bien. Oeuvrons donc ensemble à démasquer les fils de catins qui voulaient nous faire nous entre-tuer. Ensuite vous pourrez mener les affaires qui vous ont amenés à mon port et vous en aller. Vous avez ma parole. Marché conclu ? »

Il tendit sa main gantée de mailles, en attente d'une réponse, puis ajouta en réalisant son oubli,

« Au fait, mon nom est Lenwyr. Lenwyr Fléaufort. Et vous ? »

Il ne lâchait pas le capitaine du regard. Cette dernière question était plus qu'une simple politesse. En tant que seigneurs du port le plus proche des îles de Fer, les Fléauforts connaissaient les pillards les plus dangereux, les plus agressifs...Et ceux qu'on ne pouvait pas croire sur parole.

L'homme qui lui faisait face posséder une aura certaine, de celle que possèdent les grands seigneurs de ces régions. Pourtant, cela n'impressionnait pas Ragnar, avoir du charisme était une chose, en être digne et agir bien en était une autre. Le jeune fer-né avait beau être un pirate, il ne bafouait les règles que quand il était en mer. La situation avait beau être tendue, seul deux hommes semblaient garder la tête froide en cet instant. Ce qui était finalement rassurant, l'animosité entre les hommes de l'ouest et les fer-nés remontaient à la dernière rébellion Greyjoy. Pourtant, peut-être qu'il n'était pas trop tard pour qu'un Fléaufort et un Noirmarées se respectent. Cela dit, Ragnar, comme à son habitude, avait beau avoir la tête froide, il n'en laisserait pas pour autant sa fierté de côté.

« Mauvaise intention dis-tu? Ne soit pas si naïf, ne juge pas un homme sur tes préjugés homme de l'ouest! Tu ne peux te le permettre, certainement pas face à moi. Ce coffre d'or n'était soi-disant pas surveiller et s'ils ne l'étaient pas c'est qu'il n'appartenait à personne et encore moins au fléaufort! » C'était de la bonne mauvaise foi de fer-né, mais avait il totalement tord sur ce point? Ragnar était un petit con, mais un petit con malin et rusé. « Tu ne leur offriras pas ce plaisir? Ravi de l'entendre... »

A peine eu t-il finit sa phrase, que l'homme qui lui faisait face baissa sa garde et se mit de côté, le rendant vulnérable à une attaque surprise ou à un assassinat. Des fer-nés bien arrogant aurait vu la un acte naïf d'une personne sans expérience. Ragnar y voyait un homme avec des parties intimes aussi grosse que les siennes, ça lui plut.

« Ta des couilles! C'est bien. Baisser vos armes les gas, mais je garde la mienne, j'ai pas aimé le ton! » Puis se retournant vers le jeune homme qui lui avait alors répondu en lui demandant qui il était. Il avait une main tendue, voilà quelque chose de bien surprenant de la part d'un héritier de l'ouest, car oui, Ragnar connaissait les héritiers des familles les plus puissantes de l'ouest, ses ennemis naturels. « Lenwyr Fléaufort... l'héritier... intéressant! Ragnar Noirmarées, héritier de Noirmarées et amiral des corsaires »

dit-il en saisissant fermement la main de son interlocuteur sur un ton défiant. Nul doute que les ancêtres de ces deux hommes c'étaient affronter à mainte reprise. Il était assez ironique que leur descendant soient entrains de se serrer la main. Il plongea à son tour son regard d'acier dans celui de Lenwyr. Les deux hommes s'observèrent et semblaient ce jauger. La tension était encore bien présente de chaque côté, car même si les deux chefs semblaient chercher à s'entendre, il n'en demeurait pas moins vrai que l'animosité entre les deux groupes étaient encore bien présentes. Comment en aurait il put être autrement? Ces deux peuples avaient tellement d'antécédent que s'en était entièrement normal.

C'est à cet instant qu'une pluie de flèche s'abattit, par réflexe, Ragnar utilisa son bouclier pour protéger sa personne et son interlocuteur, mais les deux hommes étaient bien protégés. Ragnar se releva alors et put voir les hommes qui avaient attaqué. Quel surprise de voir des pirates Lysiens aussi loin de chez eux. Ragnar les connaissaient bien ces vieux brigand, il en avait affronté énormément, de la même façon qu'il avait beaucoup d'amis Lysiens, mais visiblement, ceux la ne faisait pas partit du deuxième groupe. Il hurla

« Des enfoirés de Lysiens!» il fonça alorss sur ses ennemis en criant comme un enrager, suivie de prêt par ses hommes

Aller jusqu'à dire que Lenwyr appréciait l'homme qui lui faisait face aurait été audacieux. Mais le noble estimait son sens de réalité, son pragmatisme et l'aura qu'il avait auprès de ses hommes. Tandis que la troupe du Fléaufort était une compagnie de chevaliers amis et fraternels, les Fer Nés semblaient réellement attacher une grande autorité à leur chef, puisque quelques mots de sa part suffirent à calmer les plus enragés. Et de fait, Lenwyr savait ô combien ses voisins des mers pouvaient se montrer féroces, et dotés d'une forme de bravoure presque bestiale. Si ce respect du seigneur envers le pirate était réciproque, comme ce dernier l'avait exprimé, tous deux auraient peut être une chance de se tirer sains et saufs de cette situation qui commençait à puer fortement.

« Lenwyr Fléaufort... l'héritier... intéressant ! Ragnar Noirmarées, héritier de Noirmarées et amiral des corsaires »

Le regard du noble se planta dans celui du pirate. Il se méfiait de ce qu'il lisait dans ses yeux, sachant la réputation de cette lie de basse fosse qu'étaient les corsaires Fer Nés. Nul doute que capturer l'héritier d'une famille aussi riche que les Fléauforts pourrait lui rapporter gros. C'était même peut être pour cela qu'on l'avait attiré ici. Lenwyr crispa sa main sur la poignée de son épée, préparant son corps à se défendre si il était la cible de tout cela. Mais lorsque Ragnar lui serra la main, il ne tenta rien de suspect, et il semblait lui aussi tendu par une sorte de méfiance mêlée d'inquiétude. Sans abandonner l'idée que le Fer Né pouvait être un très bon menteur et avoir dans l'idée de s'emparer de lui, Lenwyr décida de lui donner le bénéfice du doute. Il allait lui poser quelques questions visant à tenter d'y voir plus clair, quand une pluie de flèches s'abattit soudain autour d'eux.

« Boucliers, tous ! »

Aussitôt, le ciel fut masqué à sa vue par ses plus proches camarades, qui l'abritaient derrière leurs écus. Lenwyr, un instant désorienté, tâcha de comprendre la situation. Réalisant que son premier sauveur était Ragnar lui même, qui l'avait sauvé par un réflexe impressionnant, il le remercia d'un signe de tête. Il vit alors que les agresseurs étaient des pirates Lysiens, qui attaquaient autant ses hommes que les Fer Nés. Il repéra un des leurs, un chef qui était entré dans le port sous le motif de négocier un traité de commerce entre sa cité et Fléaufort.
Plus dur, il vit plusieurs de ses amis subir les traits, malgré l'imprécision des archers lysiens, qui avaient dû agir trop vite pour viser correctement. Il hurla alors à ses camarades à l'écart de lui,

« Ressortez de la ville ! Descendez de vos chevaux et revenez en mur ! Alvin, rejoins nous ! »

Celui ci avait sauté de sa monture tandis que celle ci allait s'écrouler, percée de flèches. Ayant brandit son bouclier, une fois à terre, il avait réussi à se protéger. Avec lui, Lenwyr aurait dix hommes à ses côtés, et le reste de la troupe en renforts. Il se tourna alors vers Ragnar, qui venait de hurler avant de se jeter dans la bataille, suivit par ses hommes. Sans réelle discipline, mais avec une bravoure estimable. Néanmoins, il était temps de leur montrer comment se battaient des hommes de l'Ouest. L'héritier du domaine hurla à son tour,

« En cercle ! Formation défensive. »

Les hommes de Lenwyr se placèrent ainsi, chacun couvrant la gauche de son voisin, la formation empêchant le groupe d'être prit à revers ou de flan. Le cercle se déplaça lentement vers des Lysiens isolés. Et avant qu'ils aient pu tenter quoi que ce soit, des lames les transpercèrent et revinrent dans le cercle. Le sang coulait déjà dans la rue.

[hrp]Vraiment désolé du retard[/hrp]

Visiblement, le combat tourna rapidement à l'avantage de la coalition de fer et de l'ouest. Ragnar lui-même trancha la gorge de quatre dans la fureur du combat. Les flèches volaient avec une précision des plus faibles, ce qui permit de faire un véritable carnage de la part des Fer-nés pendant que les hommes de l'ouest réaliser une stratégie de défense efficace. Ce qui amena finalement à l'encerclement des quelques pirates survivant pendant que les autres détaler, mais leur chef n'était pas présent parmi eux, ni pas les cadavres qui jonchaient maintenant le sol. Les hommes de Ragnar s'apprêtaient à les massacrer quand il intervint à la dernière seconde.

« Attendez! » sa voix raisonna dans la ruelle d'une autorité rare et puissante. « Ils sont désarmé, leur chef n'est pas présent. Je ne vois pas l'intérêt de nous occuper de ces hommes. C'est au Fléaufort de décider de la marche à suivre les concernant, il est sur son territoire. Les Lysiens sont des pirates et leur chef n'est pas ici. » Puis se tournant vers Lenwyr. Je me dirige vers mes navires et la mer que tu le veuilles ou non. Occupe toi de ces hommes Fléaufort ou suis nous, ou fait les deux. Peu-m'importe, la mer est MON territoire et je ne laisserai pas ces misérables insectes s'enfuir, il n'y a qu'une échappatoire pour eux. »

D'un mouvement de poignet et arme à la main, il fit signe à ses hommes de quitter les lieux. Il partit en courant entourer de ses hommes vers le port. Ragnar se demandait surtout s'il avait moyen de récupérer davantage d'or que ce qui était possible et surtout, savoir pourquoi les Lysiens les avaient attaqués. Qui était la cible? Lenwyr? Ragnar? Les deux? Pendant un instant, Ragnar soupçonna Balon Greyjoy. Les hommes de l'ouest étaient les ennemis naturels des iles de fer et Ragnar commençait à faire du bruit, peut-être qu'il avait engagé ces mercenaires pour tuer les deux héritiers dans le but d'évincer un rival et d'affaiblir ses voisins. Néanmoins, ça n'était pas vraiment une tactique pro antique voie, ce qui le surprenait au plus haut point s'il s'agissait bien de Balon Greyjoy. Ce n'était peut-être que des pirates à la recherche de deux rançons fructueuses après tout. Il se retourna rapidement vers Lenwyr et lui dit quelques derniers mots.

« Quoique tu fasse! Dépêche-toi petit homme! Ou il ne te restera plus de sang à récolter! » Puis il repartit de plus belle, visiblement peu soucieux des actes de l'homme de l'ouest.


[hrp sorry de l'attente, les vacances ont été rude ^^' j'ai fait au plus vite depuis mon retour ]

Lenwyr n'avait jamais douté ni de sa qualité de guerrier, ni de celle de ses camarades. Et pourtant, il fut surprit par la facilité avec laquelle les pirates furent défaits. L'avantage tactique de sa troupe lui avait évité la moindre perte dans ses rangs. C'était plus difficile à dire du côté des Fers-Nés, que le chaos rendait difficiles à discerner. Mais finalement, les Lysiens semblèrent se rendre, leurs armes tombant au sol.
L'héritier de Fléaufort savoura sa victoire... Un instant seulement, car la voix de son allié de circonstance s'éleva, empreinte d'une force qui poussa les hommes au silence, même les plus sauvages des serviteurs du dieu noyé. C'était là un charisme propre aux chefs, que Lenwyr pouvait se vanter de posséder et qu'il estimait chez les autres.

Il tiqua quand Ragnar parla de la mer comme son territoire, mais comprit le sentiment qu'il pouvait ressentir. Après tout, le jeune noble avait réagi d'une manière semblable en entendant, plus tôt dans la journée, que des pieds de Fer-nés foulaient son domaine. Néanmoins, le port était à présent assez loin de cette porte, et les pirates avaient de l'avance. Il faudrait courir comme des lièvres pour y arriver avant qu'ils n'aient prit la mer, et dans de pareilles armures... Sans compter que les hommes se battent moins bien éreintés et le souffle court. Tandis que Ragnar s'engageait sur la route, Lenwyr se retourna vers ses hommes. Tous brûlaient de l'envie de le suivre mais il restait le problème des pirates qui s'étaient rendu. Le noble désigna la moitié de sa troupe pour surveiller les captifs. enfin, il lança son ordre sur le même ton que le capitaine,

« Aux chevaux ! Vite ! »

La troupe de chevaliers couru vers ses montures, restées en dehors de la ville. Parvenus à elle, il ordonna que chaque chevalier prenne sa monture et en mène une autre par la bride. Puis, il lança son cheval, suivit de ses hommes. Il ne mit que quelques instants à rattraper Ragnar et ses hommes. Ralentissant à leur hauteur, il interpella le capitaine et lui déclara,

« Si tes hommes et toi savez monter, faites le ! Il n'y aura en pas assez pour tous mais c'est ta seule chance de les rattraper à temps ! Moi, je ferais couler leur sang, avec ou sans toi ! »

Puis, prenant conscience du fait qu'il était à présent suffisamment prés du port lui même, Lenwyr tira un cor de sa ceinture et sonna trois longs coups dedans. Le signal du blocus, qui indiquerait à la garnison qu'aucun navire n'était autorisé à quitter l'enceinte. Un moyen d'empêcher la fuite des Lysiens... Et de prévenir au moins un coup dans le dos du Fer-né. Le jeune noble commençait déjà à s'en vouloir de lui procurer ainsi des montures, et il craignait de faire une erreur en lui accordant une bribe de confiance. A cet instant, il n'attendait que sa réponse, quelle qu'elle fut, pour continuer au triple galop.

[hrp]Un plaisir de te retrouver ![/hrp]

Il fut amusé par la remarque de l’héritier de fléau fort. Une remarque qui ne put l’empêcher de rire dans un regard presque complice. Ce n’était pas qu’il avait confiance en lui, mais il l’aimait bien le bougre. Tout en courant il lui jeta un regard intriguant, comme s’il s’amusait comme un véritable enfant?

« Tu crois? On verra qui arrive en premier! »

Il cessa de poursuivre la même trajectoire que les Ouestriens et lui et ses hommes s’enfoncèrent brusquement dans les ruelles, tout cela pour couper à travers la ville et gagner du temps. Oui les chevaux étaient plus rapides, mais des hommes endurant et malin pouvaient se débrouiller pour arriver à peut-prêt en même temps. Les ruelles étaient trop étroites pour les cheveux et au moins, en agissant ainsi, les Fléaufort allaient leur bloquer le passage et les hommes de Ragnar bloquer leurs retraites.

Ce que Ragnar pensa, arriva. Quand il arriva au Port, les Lysiens étaient essouffler et bloquer par les hommes de l’ouest. Quand ils se retournèrent pour fuir de nouveau dans la ruelle, ils virent Ragnar et ses hommes. Celui-ci afficher un sourire carnassier et semblait être terriblement amuser par la situation. Ils étaient encercler et à la merci des deux jeunes hommes. Il les fusillait de son regard glacial.

« Désolés mon gros, mais les ruelles sont prises. Si tu crois en un dieu, c’est le moment de prier. »

Il jeta un regard à Lenwyr Fléaufort et fit un signe de tête qui voulait dire «  c’est quand tu veux ». Qu’allait choisir le Fléaufort? Allait-il les laisser en vie? Et les interrogeaient? Ou allait les tués? Ragnar commençait à avoir un certain respect pour lui et il n’était pas sur ses terres, il savait que c’était lui qui avait le dernier mot. Il aurait pu jouer l’emmerdeur et tous les tués quand même en chargeant, mais autant essayé d’éviter des tensions inutiles. Il lui laissait le choix de vie ou de mort sur les prisonniers sur ses terres. Ça n’empêche qu’il aurait voulu presque tous tués les Lysiens et d’en garder un petit groupe pour les interrogeaient. Après tout, les Lysiens avait tenté de se prendre à la vie des deux jeunes hommes et il y avait forcément une raison.