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[Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey]

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MessageSujet: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime13.05.14 22:08

An 298 | 13ème lune | Semaine 1 | Jour 1

Casha était décidément un chat exigeant. Elle s'était levée au aurore et d'un miaulement suraiguë m'avait réveillée. Je me serais passé de me lever si tôt, surtout que j'avais lut un roman à la lueur des chandelles et je m'avais aucune idée de l'heure à laquelle j'avais éteint. Toujours est-il que la fatigue était dangereuse pour quelqu'un de mon rang. J'avais moins de réflexe. J'aurais bien retrouvé mon oreiller de plume. Père ne comptait plus les dépenses lorsqu'il s'agissait de ma personne. Je cherchais la belle persane immaculée maintenant. Je n'aimais pas qu'elle traine dans les couloirs de la sorte, qu'elle court et risque de rencontrer certain matou trop dangereux. Je ne voulais pas de chaton. J'en avais horreur. Seule ma persane. Pas des petits bâtards qui auraient couru dans ma chambre, entre miaulement suraiguës et taches immondes. J'avais revêtu la robe que ma sœur m'avait confectionne, cette si belle tenue d'un rouge bordeaux. Le rouge Tarly. Les traces vertes n'étaient pas dessinées. Ne restait que la magnificence de mes couleurs. Je voulais les Lannister. Non l'horreur des Tarly. Mais pour l'instant, j'étais trop belle pour être véritable, un ange tombé du ciel, les cheveux légèrement ondulés roulant sur mes épaules, les prunelles bleues éclairant un visage parfait. Oui, j'avais les arguments pour séduire un Lannister. Père et Mère me l'avaient toujours assuré. J'étais un petit ange qui ne pouvait que leur apporter la richesse. S'ils savaient qui était maitre de mon cœur, qui l'était devenu d'un simple regard.

"Cash.... Vient là ma belle. Cash... Aller, vient."

J'avais gardé une voix douce, cherchant à qu'elle revienne au plus vite vers moi. Douce et paisible, je la cherchais. J'étais dans les couloirs du Donjon Rouge, il ne serait pas dit que l'on met vu d'une autre façon que parfaite. J'étais la perfection et personne ne pouvait trouver à redire. Oublier cette idiote de Sansa Stark lorsque j'étais dans les passages. Oui Joffrey, prouve moi le. Fait moi croire que mes rêves sont réels. Tu peux avoir tout ce que tu veux alors pourquoi pas ma main. Je le voyais déjà, le long manteau écarlate armé du lion, ôtant le chasseur pour me courir de l'honneur d'être l'une des siennes. Le soir venu, mon sourire lorsque les hommes criaient au coucher. Lorsque nos corps se rencontreront sous le feu des étoiles. Le rouge m'avait monté aux joues inconsciemment. Je devais sortir de mes pensées et arrêter de rêver. Depuis combien de temps ne l'avais-je pas vu ? Il serait temps que les rêves disparaissent enfin et que j'épouse celui et celui seul que voudra Père. Je devais me plier aux volontés divines qu'étaient celles de mon géniteur... Et je savais très bien que malgré sa ressemblance, le prince ne couvrirait pas mes épaules d'écarlate. Il était un Barathéon, bon grès mal grès. Mais il était tellement loin de son ivrogne de père. Si beau, si charmeur là où le roi n'était qu'un tas de graisse qui passait son temps à courir après des putains où des sangliers. Il était devenu comme les animaux qu'il chassait. Vieux et gras. Le prince n'était pas comme ça.

Je continuais à chercher la belle persane qui devait être cachée les Sept seuls savaient où. Lorsqu'elle en avait décider de la sorte, on ne pouvait la retrouver. J'étais comme les chats. Têtue, fière, une démarche féline, un port de tête digne d'une reine. Un brin sauvage lorsque je le voulais. Imprévisible. Mais tout ses beaux adjectifs ne me rendraient pas ma liberté, celle dont je jalousai Casha. Elle ne dépendait pas du bon vouloir de son père. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait, aller où elle voulait. Les sombres histoires de l'argent et du rang lui étaient inconnu. Je tombais toujours amoureuse du mauvais. D'abord Elis, trop pauvre pour mon rang. Brun, les yeux noirs, troubadours et charmeur. Puis maintenant le prince, lui trop riche. Les opposés parfaits. L'un plus vieux, l'autre plus jeune. Je devais me sortir le prince de la tête. Je ne l'aurais jamais. Uniquement dans mes rêves les plus fous. Ceux que je voyais trop stupides, où j'étais reine et je pouvais épouser celui que mon cœur me dictait. Et non celui que mon père me dictait.


Dernière édition par Leyïa Tarly le 27.05.14 17:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime14.05.14 10:19

Il y a décidément trop de chats dans le Donjon rouge, pensa Joffrey en voyant le chat effleurer sa jambe. Il n'avait pas vu l'animal venir, raison pourquoi il n'avait pas eu le temps de saisir la créature et de s'en débarrasser dignement, ceci voulait dire en noyant l'animal. Le prince était persuadé qu'il devait être en de excellents termes avec le dieu des fer-nés vu le nombre de sacrifices qu'il l'envoyait chaque semaine. Il fallait dire ce qui devait être dit, les chats étaient aux yeux de Joffrey une infection dans le Donjon. Malheureusement chaque dame et demoiselle désirait en avoir une de ces bestioles. Comment pouvait-on aimer ces animaux ? C'était un mystère qui dépassait le prince. Il saisit le chat qui caresser sa jambe en ronronnant. C'est alors qu'il entendit une voix féminine et juvénile résonnera dans le couloir.

« Cash.... Vient là ma belle. Cash... Aller, vient. »

Cash ? Il supposait que c'était le nom de cette créature. Quel nom stupide pour un chat, s'il pouvait exister un nom digne pour un animal passant le jour à dormir et se lécher. Bon, l'option de noyer l'animal n'était plus d'actualité. Ceci soulèverait trop de questions et c'était définitivement pas ce qu'il avait besoin maintenant. Il alla en direction de la source de la voix. Autant rendre cette bête pour ne plus devoir la voir le suivre. C'était encore une de ces manies des chats. Toujours entre de suivre les gens en miaulant.

Il tomba alors sur Leyïa qui était là, dans sa belle robe rouge. Joffrey fut surpris de voir cette fille. Quelque chose lui semblait familière en elle. Ah oui, c'était elle qui lui était rentré dedans il y a plusieurs mois. C'était un épisode qu'il avait vite oubliée. Il l'observa. Cette robe rouge était étrange. Il lui semblait que c'était surtout les Lannisters qui s'habillaient dans cette couleur. Encore une à Port royal? Voilà encore une espèce qu'il avait beaucoup trop à Port royal. Les seuls Lannisters qu'il respectait était sa mère et son grand-père. Il haïssait Tyrion et pour Jaime, il n'avait aucun vrai respect. Un homme qui perdait son temps à jouer le petit soldat dans la garde royale ne méritait aucune considération, c'était au moins son avis. Mais son visage n'en avait pas les traits caractéristiques de la famille du Roc. Elle semblait plus proche des gens du Bief.

C'est alors qu'il lui semblait la cerner. N'était-elle pas une Tarly ? Son prénom était Leva ou Leya, quelque chose de ce genre. Il devait avouer de ne pas avoir donné attention aux noms des courtisans qui rôdait dans le Donjon rouge. Il lui semblait de l'avoir vu une fois en compagnie de sa mère mais bon, il en avait tant de servantes et de dames de compagnie. Ce n'était pas comme si elles auraient beaucoup d'importance au niveau politique. C'était des ombres aux pieds des puissants, jamais vraiment destiné à joueur un rôle majeur ou même de servir comme pions. Il se demandait ce qu'une Tarly cherchait à Port royal. N'avait-ils rien à faire dans le Bief ? N'était-elle pas fiancé à un seigneur dont il avait oublié le nom ? Mais ceci n'avait aucune importance.

Il tendit le chat à la jeune fille. C'était visiblement un chat de race ce qui n'améliorait en rien l'avis de Joffrey sur la créature. C'est alors qu'il s'adressa à elle et lui dit sur un ton neutre.

« Je pense que cet animal vous appartient ? »

Il espérait que c'était son chat. Le simple fait de devoir savoir l'animal dans ses mains lui horrifiait intérieurement. Mais bon, au pire s'il avait erreur sur le félin, il pourrait profiter pour débarrasser le donjon d'une créature de trop. Le mieux serait de rejoindre la muraille et jeter l'animal par dessus. Quelque soit le nombre de vies de chats, une chute de plusieurs centaines de mètres avait raison sur n'importe qui. Le fait que le Donjon était plus qu'une forteresse qu'un château et sa localisation au bord de la baie de la Neva avait définitivement ses bons côtés. Joffrey se disait qu'un jour il devrait aussi envoyer son oncle Tyrion par dessus le mur. Ceci fera un embêtement bipède en moins dans le royaume. Entre temps il pourrait s’entraîner avec ce chat.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime14.05.14 15:05

J'aurais pensé à tout. J'aurai rêvé à tout. Sauf à le croiser là, aujourd'hui, dans l'instant présent. Je n'avais pas honte de la manière dont j'étais vêtue, de mon beau visage, de mes cheveux coiffés avec application. Mais je ne m'étais pas spécialement préparé à le croiser ici. Je pensais qu'il resterai encore loin de moi, que je puisse continuer à rêver. Je m'étais préparée à le rencontrer, les paroles de Myrielle n'avaient pas été inutiles. Mais j'avais peur de ne pas être assez bien pour lui. Je savais très bien que ma soeur avait raison lorsqu'elle me disait qu'il était impossible que je puisse devenir sienne. Mais j'avais le droit de rêver en secret. Myrielle m'avait dit tellement de chose que j'étais perdu quand aux envies du jeune prince.

Je lui adressai un beau sourire, qui ressemblait à ceux de sa mère lorsqu'elle était en compagnie de la cour. Je me savais semblable à Cersei, dans mon caractère, dans ma raison d'être. Le beau blond avait l'intégralité de mon cœur mais il ne pouvait le savoir pour l'instant. Myrielle m'avait juré qu'elle lui parlerait de moi mais je ne savais pas encore si elle l'avait vraiment fait. Peut-être l'avais-je marqué la dernière fois. Mais d'une si mauvaise façon... J'avais été idiote et le prince n'aimait pas les idiotes. J'étais plus belle que la moyenne des filles de la cour. Mais pour lui, je ne devais qu'être une gourgandine de plus. C'est alors que je vis Casha dans les bras de l'élu de mon cœur. Stupide animal ! Me faire ça ! A moi ! Moi qui te nourrit et qui te confie tout mes secrets. Et si les animaux étaient capables de réflexion ? La chatte persane était normalement inapprochable. Elle ne s'approchait de personne et se méfiait de tout le monde. Mais Joffrey avait eu le droit de la toucher...

« Je pense que cet animal vous appartient ? »

Je repris mes esprits lorsque ses paroles sortirent de ses lèvres enjôleuses. Elle m'appartient et moi de vous mon prince. Je ne devais laissé mes rêves lui indiquer que j'étais idiote. Je n'étais pas cette cruche de Sansa. J'étais Leyïa Tarly, plus proche amie de Myrielle Lannister, fille de la cour de sa majesté la reine Cersei. Elle était mon modèle. J'étais une Lannister et non une idiote de Stark et leur pays glacial et austère comme l'était son père. Je ne serais jamais une Lannister. Je n'étais qu'une Tarly. D'aucun auraient dit que mon rang n'importait pas. Pour moi, il faisait toute la différence. Si ma mère avait épousé Mance Tyrell au lieu de mon père, aujourd'hui, j'aurais pu devenir la reine du prince. Mais ni. Il avait fallu qu'un chasseur remplace la rose sur mon blason.

Je m'inclinais devant lui avec toute la grâce que je savais posséder. Je ne détournais pas totalement mes prunelles de saphir, dévorant mentalement ses traits si parfaits. Comment, avec l'ivrogne qu'il avait pour père, il avait pu naitre aussi magnifique. Ses doux cheveux blonds, ses prunelles d’émeraudes, son visage doux, je les avais vus tellement de fois dans mes rêves...

En effet, elle est mienne. C'est un honneur de vous croisez ici mon prince.

Je ne savais comment faire. Par les sept, pourquoi Myrielle n'est pas à mes cotés pour m’aiguiller. J'avais tellement peur de commettre une bourde que je ne pourrais réparer. Je jouais ma vie à l'instant. Car sans Joffrey. Je ne voyais plus de saveurs et de couleurs. Et si je ne lui semblai pas parfaite, il en était fini de mes rêves. Je le voyais en boucle scellé notre amour de ses lèvres si tendres. Dans mes rêves les plus sacrés proche de mon jardin secret. Les enfants rêvent toujours. Dans les contes, les jeunes filles peuvent épouser les princes. Dans la réalité, elles n'en ont le droit.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime14.05.14 20:29

Joffrey resta là avec le chat dans les bras. Par les Sept, pourquoi elle ne reprend pas cette saleté d'animal, pensa le prince. Qu'on me débarrasse de ce chat. Il vit alors comment Leyïa lui sourit, ce sourire lui semblait familier...ah oui, il était similaire à celui de sa mère, un sourire mélangeant mélancolie et un sens profond du protocole. Mais elle n'était pas dépourvue de charme, devait avouer Joffrey. Elle avait un air de plus que les autres femmes qu'on pouvait voir à Port réal mais bon, on parlait quand même de la ville avec le plus grand nombre de prostitués par habitant. Il était donc aisé pour une fille de bonne famille et soigner de s'imposer dans cette atmosphère de décadence que marquait la dernière partie du règne de Robert Baratheon. Port royal était décidemment la cité des rats et des putes. Le Donjon rouge n'en faisait pas d'exception. Est-ce que Leyïa était un rat, une pute ou pouvait-elle être autre chose, plus noble et se hissant au-dessus de la fange des intrigues de la cour ? Voila l'interrogation de Joffrey à son sujet.

Le prince se fatigua de la présence du chat sur ses bras. L'animal était plutôt calme, inconscient du fait qu'il se retrouvait saisi par une bête des plus féroces, le loup en chair humaine si craint par Hobbes. Il avait une forte envie d'égorger la bête mais il se retenait. Ceci ferait une mauvaise allure face à la jeune femme de trucider son animal de compagnie face à ses yeux, quoique l'idée avait quoi plaire à Joffrey. Il tendit le chat vers Leyïa, l'invitant à prendre possession de la pauvre créature.

« C'est donc pour moi un plaisir de vous rendre votre bien, ma dame. »

Une fois débarrassé du chat, Joffrey avait enfin à nouveau les mains libres. Il se les frotta discrètement, juste suffisamment pour s'en débarrasser des poils de la bête et pas trop pour ne pas paraître indiscret. Ceci fait, le prince se demanda bien ce que la jeune femme pouvait bien faire ici. Certes, elle devait avoir été à la poursuite de son animal de compagnie mais sa question était plus générale. Qu'est-ce qu'une Tarly pouvait bien chercher à Port royal ? Ne devraient-ils pas être à Hautjardin entra de courtiser les Tyrells en aspirant leurs pets fleuris pour s'écrier : quelle odeur délicieuse ! Joffrey reprit alors la conversation avec la jeune beauté australe. Il se permti de faire usage d'un peu de charme envers la fille. Ceci ne pouvait pas être contre-productif.

« Sachez que l'honneur est de mon côté. La splendeur s'aventure si rarement dans ces couloirs, que je ne peux pas refuser à prendre un temps de repos pour l'admirer. Sachez que votre animal est absolument magnifique. Comme quoi il précéda dignement votre personne en servant d'annonce de la gloire à suivre. »

Ces compliments n'étaient pas entièrement dépourvus de vérité. Leyïa était loin d'être une laideur, bien au contraire, elle avait tout pour être une beauté mais il était évident que Joffrey n'en croyait pas entièrement ses mots. Comme le faisait tous les seigneurs à la cour envers les jeunes dames. Ceci faisait parti du jeu dans les cours royales. Les hommes courtisaient les femmes sans néanmoins que ceci devait signifier l'établissement d'une relation amoureuse. C'était un jeu aux règles strictes. Les hommes devait impressionner la dame en question et elle, se refuser assez pour rendre le jeu intéressant mais pas trop pour être offensant envers le seigneur. Au contraire de la croyance populaire, ce jeu se terminait presque jamais avec des scènes de sexe sauvage. Ou mieux dit, ceci ne devait pas arriver même si, l'exception confirme la règle. Joffrey posa alors la question qui le turbinait depuis qu'il étais tombé sur Leyïa.

« Et par quelle grâce pouvons-nous compter votre personne ici à Port royal ? Il me semblait que les Tarly était plutôt habitués à la cour de Hautjardin ? »
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime14.05.14 21:37

« C'est donc pour moi un plaisir de vous rendre votre bien, ma dame. »

Je récupèrai la belle chatte dans mes bras mais cette dernière ne se laissa pas attraper aussi vite. Elle avait eu un coup de cœur pour mon prince à ce qu'elle en laissait paraitre. Mauvais pour elle. Myrielle m'avait confier que le prince n'aimait pas particulièrement les animaux. Mais que j'étais stupide ! Je l'avais fait la tenir pendant longtemps alors qu'il ne devait pas apprécier. Je n'étais qu'une idiote mais je me contentais de le remercier et de m'excuser que l'animal soit venu interrompre son temps libre. Je ne me sentais heureusement pas totalement stupide. Je n'avais pas encore perdu tout contrôle sur moi-même. Je devais agir comme s'il ne s'agissait pas de Joffrey en face de moi. Être aussi honorable que je le serais avec quelqu'un de son rang mais ne surtout pas agir en perdant mes moyens comme j'avais pu le faire avec Elis. Je n'étais pas en présence d'un troubadour mais du prince héritier. Joffrey n'était pas n'importe qui.

« Sachez que l'honneur est de mon côté. La splendeur s'aventure si rarement dans ces couloirs, que je ne peux pas refuser à prendre un temps de repos pour l'admirer. Sachez que votre animal est absolument magnifique. Comme quoi il précéda dignement votre personne en servant d'annonce de la gloire à suivre. »

Je souris de nouveau, l'un de ses faux sourires timides que je maitrisai à la perfection. Il jouait aussi bien que moi au jeu des apparences et je le savais. Ses mots enrobés de miels marchaient à la perfection. Même si je rêvais qu'ils n'en soient pas, je ne devais me mentir. Il disait la vérité en parlant de ma beauté, je le savais. Mais ce n'était qu'un jeu plus vieux que le monde. Ou du moins aussi vieux que la cour. Nos ancêtres n'étaient même pas nés que déjà les hommes et les femmes s'amusaient à se dérober les uns des autres. Je mimais la légère gène, de celle qui vous font les regarder de part dessous vos cils dans un regard révélateur sur votre beauté sacrée.

Vos compliments me vont droit au cœur votre altesse. Les rumeurs sur votre personne ne vous font pas défaut à leur tour.

Mon dieu, je perdais un rien mes moyens. Je n'en montrais rien, tant dans mon apparence que dans ma position. Mais intérieurement, mon esprit fourmillait de questions toutes plus idiotes, de l'état de ma chevelure jusqu'à la forme de ma poitrine, en passant par la tessiture de ma voix. Je n'étais pas Sansa par pitié ! Je n'étais pas une idiote ! Alors pourquoi il me rendait comme ça ! Je n'en montrai rien, parfaite actrice mais je bouillais sous mon masque d'une perfection sans faille.

« Et par quelle grâce pouvons-nous compter votre personne ici à Port royal ? Il me semblait que les Tarly était plutôt habitués à la cour de Hautjardin ? »

Un doux sourire puis je laissais mes prunelles si bleues dans le vent, entrouvrant légèrement les lèvres dans ma réflexion. Que pouvait lui dire. Que je devais me marier et que j'attendais mon époux qui ne viendrait pas puisqu'il était maintenant mort. Enrober ses mots de miels et tout était parfait. Oui, mes phrases n'étaient pas si bêtes que cela et je ne manquai pas d'esprit. Je pouvais être sa parfaite reine. Mais je ne devais pas lui parler de mes voeux de gloire. Je devais lui plaire. J'y employai tout mes atouts. La robe que Talla m'avait offerte mettait ma silhouette et mes formes déjà bien assez féminine en valeur. Mes boucles blondes rebondissaient sur mes épaules et certaine laissées libres par le chignon cascadaient dans mon dos, suivant la ligne centrale que mon corps fin avait laissé naitre dans son sein.

Port-Réal regorge de tellement d'autres merveilles. Mais il est vrai que nous ne venons que très rarement à la capitale. Je devais épouser Ser Cleytonn Tully et pendant qu'il partait chasser des pilleurs sur les terres du Confluant, il me laissa goûter les parfums enivrants de la capitale. Il est le malheur de mourir dans une escarmouche tendue par ses mêmes bandits. J'attends aujourd'hui que mon père me rappelle à lui et apprend de votre mère.

Mon sourire était doux, je le regardais droit dans les yeux puis baissais les miens avec pudeur. Si seulement tout savoir ce qui nait dans mon esprit, comme mon cœur bat fort sous les tissus. J'avais l'impression qu'il pouvait l'entendre. Je n'avais pas rougis, mon visage n'avait pas bougé. J'étais fière de moi. Je n'étais plus l'enfant que j'avais été en présence d'Elis. Non. J'avais grandis et les jeux du charme ne m'étaient plus inconnu. Aujourd'hui, je pouvais mener des discutions aussi bien que mon mentor. La reine était mon modèle. Ses charmes, sa grâce, je devenais comme elle. Je le savais mais ne le reniais pas. C'était un honneur d'être son élève.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime15.05.14 9:49

Joffrey était véritablement soulagé d'être libéré du chat. Il devait peut être envisager de se procurer un chien, un grand chien, peut être un du Nord ? Certainement pas un direwolf, il en avait vu déjà assez de ces bêtes féroces et il préférait les voir mort au-dessus d'une cheminée. Mais un grand chien qui pourrait faire à sa place le ménage dans le Donjon rouge en terme de plaie féline. Une idée à étudier.

« Vos compliments me vont droit au cœur votre altesse. Les rumeurs sur votre personne ne vous font pas défaut à leur tour. »

Le prince observa la jeune femme afficher un sourire timide, visiblement appris ce qui surpris légèrement Joffrey. Tiens, il avait certainement sous-estimé la Tarly dans sa première appréciation. Elle se montrait bien plus instruite dans les arts de la cour qu'il avait pensé. Le prince conclut que quelqu'un qui connaissait bien la cour l'avait dû formé et donner des conseils. Qui ça pourrait être ? A première vue, probablement sa mère, mais à quelle fin ? Il doutait qu'elle l'avait fait par pure compassion pour une fille du Sud. Elle était une femme trop intelligente pour ceci. Il était aussi possible que ce fut une autre personne. Les Tyrells? Ils avaient les moyens mais aussi, à quelle fin ? Les ambitions démesurées des Tyrells n'était pas inconnus à Port royal. Par ici et par là on chuchotait que l’appétit de la maison fleurie se tournait de plus en plus vers les ombres du trône de fer.

Mais la formation de Leyïa n'était pas complètement finie. La référence aux rumeurs n'était pas forcement le pas le plus prudent qu'elle aurait pu faire. Joffrey n'ignorait pas qu'on murmurait sur lui. Mais ce n'était pas une chose qu'il appréciait d'entendre surtout de la part de quelqu'un qui n'était de sa famille. Mais le prince pensait que c'était peut être l'occasion de savoir si la jeune Tarly pouvait s'en sortir d'une situation délicate.

« Des rumeurs sur ma personne ? Voila qui est intéressant. Que dit-on donc sur moi ? Je suis curieux de savoir quels sont les derniers ragots sur ma personne. J'espère qu'on ne prétend pas que je fais venir des servantes dans ma chambre pour les torturer et tuer ? Les gens peuvent dire des choses tellement ridicules à notre époque quand ils sont jaloux. »

Il attendit sa réponse. Elle avait donc le choix. Soit commettre l'erreur de citer les véritables rumeurs sur lui ou au contraire utiliser cette occasion pour marquer des points envers lui. Comment ? Ceci dépendait de l’appréciation de la jeune femme. Le jeu voulait que sa réponse soit flatteuse mais toujours crédible. Voila la principale difficulté du jeu engagé : doser et choisir le compliment, jouer sur la vérité et le mensonge. C'était finalement plus qu'un jeu : un véritable entraînement politique et diplomatique.

Il observa sa gène simulée. Elle le faisait presque à la perfection, ce n'était donc pas la technique qui lui faisait défaut. Joffrey constata qu'elle avait un talent pour le jeu qui pourrait l'amener loin, peut être même plus loin qu'elle pouvait espérer. Le jeu des trônes n'avait pas que besoin de pions mais aussi de dames et pièces maîtresses. Leyïa détenait en elle la capacité de jouer un rôle majeur. Tout dépendait si le destin lui donnerait l'occasion de le faire.

« Port-Réal regorge de tellement d'autres merveilles. Mais il est vrai que nous ne venons que très rarement à la capitale. Je devais épouser Ser Cleytonn Tully et pendant qu'il partait chasser des pilleurs sur les terres du Confluant, il me laissa goûter les parfums enivrants de la capitale. Il est le malheur de mourir dans une escarmouche tendue par ses mêmes bandits. J'attends aujourd'hui que mon père me rappelle à lui et apprend de votre mère. »

Joffrey l'écouta avec attention. Ainsi donc Ser Cleytonn Tully est mort ? Dommage, le royaume avait besoin de chevaliers. Quelle triste ironie qu'il ait périt aux mains de quelques bandits. C'était inacceptable que des bons chevaliers soit massacrés par quelques voyous. Mais c'était un problème général dans le royaume. Le laxisme des puissants permettait au petit peuple de se lâcher dans sa sauvagerie naturelle. Et le premier laxiste était malheureusement son propre père qui laissait le destin du royaume entre les mains d'un nordien qui savait rien du pouvoir et comment gérer les terres du Sud. Joffrey répliqua alors à Leyïa.

« Quel dommage que Ser Tully ait périt. Mais je le trouve fort courageux de vous avoir permis d'aller rejoindre Port royal. C'est une ville, soyons sincères,qui pue et est infestée par la violence et la sauvagerie humaine. Je suppose que votre père détient des projets pour vous ? En avez-vous déjà des idées ? Il me semble fort dommage d'imaginer qu'une si belle créature comme vous soit vendu au premier marchand de laine. Vous pourriez certainement avoir un rôle majeur s'il vous étais donné la bonne occasion. »
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime15.05.14 21:08

« Des rumeurs sur ma personne ? Voila qui est intéressant. Que dit-on donc sur moi ? Je suis curieux de savoir quels sont les derniers ragots sur ma personne. J'espère qu'on ne prétend pas que je fais venir des servantes dans ma chambre pour les torturer et tuer ? Les gens peuvent dire des choses tellement ridicules à notre époque quand ils sont jaloux. »

J'eus un rire à sa réponse. D'où lui venait l'idée de torturer des servantes dans sa chambre. Je n'avais rien entendu de tel. Les seules rumeurs que j'avais entendu sur le prince était celle de sa beauté qui éclipsait les autres lumières des sept couronnes. Si j'étais le soleil de Corcoline et du Bief, il était celui du reste de couronne. Mais le prince n'avait pas tort. Les rumeurs prenaient parfois des teintes ridicules. Je tendais l'oreille lorsque l'on parlait du prince. Je n'avais rien entendu de si terrible. Il était cruel parait-il. Mais un roi doit être cruel pour que son peuple le respect. La preuve en était avec son père. L'ivrogne était acclamé pour ses prouesses à la guerre. Non pour son rôle actuel dans la gouvernance. Je méprisai le roi, j’idolâtrai son héritier. Il lui ressemblait si peu... Presque autant que moi de mon père.

Je n'ai ouïe dire de tels mensonges. Et même s'il en était vrai, après tout, elles ne sont que des putains. Mais de telles fabulations, je n'ai souvenir d'en avoir entendu la musique parvenir à mes oreilles. Vous m'obligez à le dire votre altesse, mais dans les sept couronnes, personne ne tarit d'éloge sur votre magnificence et la force que vous possédez.

Je ne mentais que très peu. Je ne préférai pas m'étendre sur les rumeurs. Je m'étais aventurée sur une pente glissante mais j'avais l'impression de n'avoir pas trop mal joué. J'aurais pu être meilleure, il en va de soit mais je ne savais réellement comment faire pour ne pas sombrer dans une avalanche de compliment. Il y avait une limite lorsque l'on parlait à un prince. Peut de compliments, et vous pouvez le vexer. Trop, et vous devenez une gourgandine qui lui lèche les bottes. Je ne faisais que répéter ce que j'avais entendu. Je ne me mouillais que très peu dans ce que je pensais, du moins par les paroles. C'était mes regards qui auraient pu prouver l'attachement que j'avais pour lui. Mais je restais prudente. Même si je m'étais un rien emballée sur les putains. Mais je n'aimais pas ses femmes. Sous couvert de leur corps féminin, elle vendait ce qui faisait des épouses des saintes. Elles étaient la honte de notre féminisme. Je ne voulais m'offrir qu'à mon prince. Et leur talents les rendaient bien plus désirables que nous. J'étais affreusement jalouse d'elles, mais jamais je ne me l'avouerais.

« Quel dommage que Ser Tully ait périt. Mais je le trouve fort courageux de vous avoir permis d'aller rejoindre Port royal. C'est une ville, soyons sincères,qui pue et est infestée par la violence et la sauvagerie humaine. Je suppose que votre père détient des projets pour vous ? En avez-vous déjà des idées ? Il me semble fort dommage d'imaginer qu'une si belle créature comme vous soit vendu au premier marchand de laine. Vous pourriez certainement avoir un rôle majeur s'il vous étais donné la bonne occasion. »

Pour une fois, je n'étais pas d'accord avec lui. Mais il avait raison. Je n'avais vu que la face découverte du pot aux roses. La seule fois où je m'étais aventurée dans les rues, j'y avais connu la peur et vu la crasse qui était maitresse des lieux. Les pauvres n'étaient pas comme nous. Elis n'était pas comme eux. Je baissai sagement les yeux à ses compliments. J'étais tellement mignonne et innocente. Une véritable lionne, comme Myrielle avait su me l'enseigner et comme la reine le faisait si bien. Passer pour une jeune fille fragile mais qui en imposait et sortir les griffes au moment où votre ennemi s'y attend le moins et les dégâts n'en seront que plus dévastateurs.

Les projets de mon père, je n'en avais eu vent. J’espérai qu'il me marierait avec un homme important qui pourrait m'assurer une place à la cour. Je ne voulais pas être tenue loin des intrigues. Comme mon prince l'avait si bien fait remarqué, je pouvais y jouer un rôle très important. Viendrait un jour où l’élève dépasserait le maitre. Et ce jour là, je ferais des ravages. Je n'avais pas encore un total corps de femme et déjà je paraissais splendide.

J'ai rarement quitté le château, je ne peux donc parler de Port-Réal dans son ensemble. Mais les seuls instants où je me suis rendu dans ses rues j'ai été frappée par la violence qui y règne. Je me demande encore pourquoi il reste quelques habitants dans cette ville. Les hommes sont des chiens enragés qui n'attendent qu'un instant d’inattention pour mordre la main qui les nourri.

J'avais dit ce que je pensais réellement. L’honnêté était sur mes lèvres et pour une fois elle n'était pas agrémentée de mensonge. J'eus un instant peur de mes paroles. Peut-être avais-je montré trop de cruauté pour une jeune fille de mon rang et de mon âge. S'il pensait ainsi, s'en était fini de mes rêves. C'est pourquoi, après avoir reprit mon souffle, je répondis à ses questions.

Je ne sais encore les projets que Lord Tarly à pour moi. Mais je pense qu'il ne me mariera pas au premier venu, après tout, l'honneur de ma maison lui est plus importante que tout au monde. Je regrette Ser Tully qui aurait pu m'apporter un nom et un rôle idéal. Mais les sept ont choisi de le rapeller à eux, je ne saurais m'opposer à leur choix.

Pauvre veuve éplorée que j'étais. Si je n'étais pas tellement triste, j'en aurais presque pleurée. Foutaise. Je benissai sa mort qui m'offrait une nouvelle opportunité et la chance de rester plus longtemps à la cour. Ici, j'étais chez moi. Bien plus que je ne l'avais jamais été à Corcoline. J'avais des amies autre que la présence moralisatrice de ma sœur. Je pouvais vivre et respirer réellement. Je pouvais devenir pareille à la reine. Je pouvais devenir celle que je rêvais. Du moins, je le croyais.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime16.05.14 10:09

Joffrey sourit quand Leyïa éclata de rire. C'était un sourire simple et modéré. Un sourire d'approbation silencieux. Bien évidemment le commentaire sur la servante tuée se voulait être sarcastique. Comme quoi il n'y a pas de secret mieux gardé que celui que tous connaissent mais que personne pense pouvoir être réel. Si vous voulez que votre secret soit jamais révélé, dites le à tous dans le ton de l'humour. Même les meilleurs preuves ne pourront pas résister à l'idée du ridicule dans lequel aura été imprégné cette vérité. Le ridicule est un acide qui dissout même les plus puissants fondations.

« Je n'ai ouïe dire de tels mensonges. Et même s'il en était vrai, après tout, elles ne sont que des putains. Mais de telles fabulations, je n'ai souvenir d'en avoir entendu la musique parvenir à mes oreilles. Vous m'obligez à le dire votre altesse, mais dans les sept couronnes, personne ne tarit d'éloge sur votre magnificence et la force que vous possédez. »

Le prince ne savait pas s'il devait la croire sur parole. Croyait-elle vraiment ceci ? Elle semblait convaincante mais bien de gens dominaient l'art de mentir sans fléchir. Néanmoins il remarqua un vrai dédain, irréfutable quand elle prononça le mot « putain ». Ca haine semblait sincère contre cette profession si répandue à Port royal. Au moins un points qu'ils avaient en commun. Joffrey ne supportait pas les fleurs de pavé. La vision de voir ces femmes sortis des égouts se jeter au cou de son père, pendant que sa mère restait seule, le horrifiait. Malheureusement c'était une chose contre laquelle il était presque vain de vouloir lutter. Fermer un bordel et vous aurez la révolution dans les rues de la capitale. Vous pouvez leur couper l'approvisionnement en pain, ils agirons toujours plus pacifiquement si vous faites la même chose avec les maisons closes. Comme quoi ces femmes ignobles servaient à leur façon à la stabilité du pays.

« J'ai rarement quitté le château, je ne peux donc parler de Port-Réal dans son ensemble. Mais les seuls instants où je me suis rendu dans ses rues j'ai été frappée par la violence qui y règne. Je me demande encore pourquoi il reste quelques habitants dans cette ville. Les hommes sont des chiens enragés qui n'attendent qu'un instant d’inattention pour mordre la main qui les nourri. »

Joffrey approuva les propos de Leyïa mais il restait assez prudent à leur sujet. Si c'était une vérité universelle que les hommes étaient des sauvages nécessitant une main de fer pour éviter qu'ils s’entre-tuent, il n'était pas sage de la crier sur tous les toits. Les humains n'aiment pas qu'on leur tend le miroir révélant la laideur de leurs âmes. Le royaume tenait car les gens pensaient pouvoir atteindre la sainteté par la prière et qu'ils valaient mieux que les loups. L'espoir d'un salut spirituel avait fait plus de bien en ce bas-monde que mille décrets royaux.

Une chose dont Joffrey accusait son père, c'était qu'il négligeait l'importance de la Foi. Un royaume qui ne vit pas sur la base de l'union entre le trône et l'autel ne pouvait pas perdurer en paix. Le prince répondit alors à la jeune demoiselle du Bief.

« Vous n'avez pas tort mais ce sont des vérités sur lesquelles il faut être prudent. Les gens n'aiment pas qu'on leur révèle leur vraie nature. Ils aiment se plonger dans le mensonge pour pouvoir avoir la satisfaction de se croire d'être des saints. Mieux vaut leur laisser ceci. Nous sommes tous d'une certaine façon des monstres, la question est : est-ce que nous l'assumons et travaillons à rendre notre monstruosité profitable au royaume ou pas ? Méfiez-vous des héros et des gentils, ils sont la pire menace pour une société. »

Il était parfaitement sincère dans ces propos. Il courrait un risque de parler de ceci avec Leyïa si ouvertement mais il sentait qu'elle avait déjà comprise plus de choses que la majeure partie des gens du royaume. Elle avait du grand potentiel mais aussi un grand handicap : son statut de femme. Comme femme, elle était inévitablement condamné au mariage sauf si elle devenait une sœur silencieuse, une chose inimaginable pour une fille de son statut. Elle était de toute façon trop intelligente pour tomber dans le piège de la Foi. Si pas aujourd'hui, alors bientôt elle saura que la religion est uniquement un mensonge destiné à tenir le peuple en paix et garantir à chacun une consolation pour une mort inéluctable etaprès laquelle il n'avait que le néant.

« Je ne sais encore les projets que Lord Tarly à pour moi. Mais je pense qu'il ne me mariera pas au premier venu, après tout, l'honneur de ma maison lui est plus importante que tout au monde. Je regrette Ser Tully qui aurait pu m'apporter un nom et un rôle idéal. Mais les sept ont choisi de le rappeler à eux, je ne saurais m'opposer à leur choix. »

Ah le mariage, quelle ironie qu'il n'était pas plus maître de son avenir qu'elle dans ce domaine. On le condamnait à marier Sansa pour une alliance qui promettait d'être éphémère. Oui, le Nord était une puissance militaire mais ni Eddard ni Robb allait soutenir la Couronne en temps de crise, c'était au moins ce que pensait Joffrey. Le mariage avec Sansa n'était donc pas seulement pas rentable mais en plus empêchait de faire une vraie alliance, une alliance ou on pourrait compter sur le capital et le soldat d'une puissance. Sans oublier que Sansa n'avait rien à rendre un tel risque géopolitique acceptable. Certes, elle était belle mais elle manquait de maturité intellectuelle. Elle était du genre à croire les septons sur parole. C'est alors que le prince répliqua.

« Les Dieux ont du avoir une raison. Peut être vous êtes destinée à plus grand. Je pense que vous devriez peut être épouser un seigneur des terres de la Couronne. Ceci vous permettrait de rester à la cour. Je ne vous cache pas que vous avez du potentiel et des femmes au potentiel seront nécessaires si par malheur mon père devrait trépasser. Les luttes entre Lannisters et Baratheons sont épuisantes. Une sujette des Tyrells serait un vrai enrichissement dans la gestion du royaume. Avec qui, verriez-vous un mariage possible et avez-vous des ambitions politiques ? Parlez librement, je suis le dernier à juger l'ambition de chacun. Nous le sommes tous, même si nous ne voulons pas l'avouer. »
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime16.05.14 11:09

« Vous n'avez pas tort mais ce sont des vérités sur lesquelles il faut être prudent. Les gens n'aiment pas qu'on leur révèle leur vraie nature. Ils aiment se plonger dans le mensonge pour pouvoir avoir la satisfaction de se croire d'être des saints. Mieux vaut leur laisser ceci. Nous sommes tous d'une certaine façon des monstres, la question est : est-ce que nous l'assumons et travaillons à rendre notre monstruosité profitable au royaume ou pas ? Méfiez-vous des héros et des gentils, ils sont la pire menace pour une société. »

Je regardais le prince, réfléchissant à ses paroles. Il n'y avait pas de bons ou de mauvais. Il n'y avait que du gris qui, comme les cendres d'un souvenir, tachait tout. Les héros étaient de parfait menteurs. Ils avaient gagné la manipulation des femmes pour en faire leur rêve les plus secrets. Ils mentaient bien plus souvent qu'à leur tour, exagérant leur action. Mance Tyrell s'était accaparé la gloire de père. Les héros étaient les puissants et gagnaient de leur argent les témoignages des plus pauvres. J'avais été trop honnête avec le prince. Je devais faire attention à mes paroles en sa compagnie. Je devais me méfier de la présence de petits oiseaux dans les environs. Croit-il lui aussi qu'il fallait être le meilleur pour la couronne ? Je pensai à mes dessins personnels avant d'agir pour le bien commun. Et lorsque mes rêves seraient réalisé, alors et alors seulement, je laisserai mes "bons" côtés ressortir. J'étais moi aussi grise. Je ne laissai percevoir que ma beauté lorsque je parlais en public et mes proches connaissaient ma manipulation. Myrielle me l'avait dit. Je pouvais plaire au prince. Mais après tout, quel en était le but. Je ne deviendrai jamais rien d'autre que sa maitresse et je ne pourrai jamais l'épouser. Je n'étais pas idiote. Je dépendais de bien trop de chose et n'avais aucune liberté. C'était les actions de mon père qui en décidaient pour moi...

Je réfléchissais à la question du jeune Baratheon qui tournait en boucle dans ma tête, comme un chien courant après sa queue. Travailler pour le royaume. Je n'étais pas reine. Je me fichais des petites gens. C'était eux qui nous offraient notre couronne mais leur rage était méprisable. J'avais pris l’orgueil de notre maison à mon père. C'était bien l'une des rares choses qui j'avais dans le sang. Je lui ressemblai autant que le prince de son père. Mais moi, ma mère aussi était brune. Le soleil de mes cheveux, je ne savais d'où il venait. Mais cette petite question était une idiotie qui naissait dans mes pensées. Sa question, officiellement, la réponse était qu'il fallait aider. Mais intérieurement, je ne pensais pas cela. Et je ne savais si je devais être honnête ou non. J'avais peur qu'il ne partage pas mes pensées. Après tout, il était le prince. Et il devait surement vouloir le meilleur pour la couronne...

Les héros et les "gentils" sont bien souvent les meilleurs menteurs et sous couvert de leur gentillesse, ils sont les pires d'entre nous. Et les plus dangereux puisqu'ils sont imprévisibles.

Les guillemets étaient visibles dans mes paroles. Je reprenais confiance en moi. J'étais lancée et rien ne pouvait m'arrêter. J'étais un peu comme le Maitre des Chuchoteurs. Je tissai ma toile. Mais la seule proie que je désirai plus que n'importe qui se tenait devant moi. Et elle perdait son statut de proie d'un simple regard splendide de ses si belles prunelles d’émeraudes. Je me sentais bien ici à l'instant, à parler de presque tout et rien. Comment en étions nous venu à cette discussion ? Je ne le savais même plus. Je prouvais ma force à chacun de mes mots. Je ne voulais être n'importe qui. J'étais bien plus. Je deviendrai bien plus. J'étais trop ambitieuse pour quelqu'un de mon rang parait-il ? Ce n'était que des doux mots pour cacher celle que j'étais réellement.

« Les Dieux ont du avoir une raison. Peut être vous êtes destinée à plus grand. Je pense que vous devriez peut être épouser un seigneur des terres de la Couronne. Ceci vous permettrait de rester à la cour. Je ne vous cache pas que vous avez du potentiel et des femmes au potentiel seront nécessaires si par malheur mon père devrait trépasser. Les luttes entre Lannisters et Baratheons sont épuisantes. Une sujette des Tyrells serait un vrai enrichissement dans la gestion du royaume. Avec qui, verriez-vous un mariage possible et avez-vous des ambitions politiques ? Parlez librement, je suis le dernier à juger l'ambition de chacun. Nous le sommes tous, même si nous ne voulons pas l'avouer. »

Mais vous mon cher prince. Je n'avais pas à dire ça, je ne le pouvais. Et pourtant, c'était lui qui occupait mes rêves. Il était mon ambition, mais pourtant ce n'était pas de sa couronne que je rêvais. Enfin, je pensai. J'en étais presque sur mais je n'osais rien dire. Je n'avais pas le droit d'être honnête sur ce point là. Parce que une fille ne doit monter ce qu'elle est vraiment. Elle doit se taire et attendre les compliments. Les accepter avec joie mais jamais ne rien dire. Ne pas prendre les devant. Je n'aimais pas ce statut qui me rendait fragile. J'étais une pauvre petite poupée à protéger. Pensez vous ?

Un mariage avec les Tyrell rendrait mon père fier et me permettrai de devenir héritière du Bief. Arborer la rose sur mon blason serait un honneur mais me tiendrait éloigner des intrigues de la cour. Même si elles sont épuisantes, elles peuvent devenir un jeu. Les Tyrell pensent HautJardin une seconde capitale et ne sont que des courtisants. Je n'avais jamais réellement penser aux terres de la couronne. Je suppose que mon père préférerait que je reste proche de lui. Mais après tout, il m'avait fiancé avec un Tully. Loin du Bief dans les riches régions du Conflant. Et puis... Les femmes ne sont pas les bienvenues dans la vie politique.

Ce n'était que la strict réalité. Une réalité qui me pesait. Je ne reniais pas mon sexe, j'en étais fière, il me donnait des arguments de charme que les hommes n'avaient pas. Mais il ne m'offrait pas le pouvoir dont je rêvais. Tout aurait été tellement plus facile... Même si la présence du prince me prouvait que même eux ne choisissent leur épouse et écoutent leur père. Nous étions tous objet de nos géniteurs, qu'ils échangeaient être eux comme de vulgaires objets. Nous n'avions pas de libre arbitre. Esclave de notre propre famille.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime16.05.14 16:05

Joffrey écouta la jeune Tarly. Il aimait décidemment son esprit clair et qui comprenait le monde comme il était, ceci au moins du point de vue de Joffrey. C'était un changement ô combien agréable des sermons des septons et des déclarations insensés des courtisans et courtisanes. Il écouta alors Leyïa avec attention.

« Les héros et les "gentils" sont bien souvent les meilleurs menteurs et sous couvert de leur gentillesse, ils sont les pires d'entre nous. Et les plus dangereux puisqu'ils sont imprévisibles. »

Elle n'avait pas tort mais à vrai dire, Joffrey pensait qu'il fallait aller bien plus loin et voir les choses plus largement. Oui, les héros sont dangereux mais pas seulement en raison de leur imprévisibilité. Il était convaincu que cette adulation des grands héros n'était qu'une vaste stupidité. L'histoire n'était pas faite par les vertueux et les gens honorables mais par ceux qui pouvaient prendre les décisions difficiles et maintenir le cap quand la tempête battait de plein fouet. Sa réponse ne fut donc pas une vraie surprise. Il répondait selon sa vision du monde et au diable avec des potentiels espions. Que pourraient-ils colporter ? Que le prince était un cynique pensant que le bien du royaume allait avant quelques considérations moraux ? C'était pas beau à entendre mais personne pouvait critiquer que la pensée fondamentale était juste.

« Si seulement l'imprévisibilité serait leur seul défaut...Les héros se cachent derrière des mots comme honneur et foi pour camoufler leur lâcheté. Prenez un exemple, si vous demandez à un homme de honneur de tuer un enfant, le ferait-il ? Vous pouvez me dire que demander ceci est insensé mais si cet enfant risque de provoquer une guerre civile qui tuera des milliers voir des millions de personnes ? Est-il toujours faux de tuer un innocent qui sera la cause de millions de morts ? Le héros refuse, celui néanmoins qui est prêt à sacrifier son âme pour le bien collectif, fait ce sacrifice. C'est immoral et injuste mais cette injustice permet à des millions de gens de vivre en paix. En sacrifiant quelques uns pour le bien de tous, on arrive à assurer la continuité de la paix du roi. C'est une triste vérité mais c'est ainsi que marche le monde. »

Leyïa lui répondit alors sur sa question concernant son mariage. En aucun moment il avait joué avec l'idée de prendre Leyïa comme épouse. S'il découvrait en elle une femme intelligente et capable de jouer le jeu de trônes, sa famille n'avait pas la puissance économique et militaire pour être un atout pour la couronne. Bien au contraire, ce serait plutôt au Trône de fer de soutenir les Tarly dans leurs possibles rêves de grandeur et gloire. Un mariage avec une maison qui n'était pas du rang de lord paramount coûtait plus ce qu'elle rapportait.

« Un mariage avec les Tyrell rendrait mon père fier et me permettrai de devenir héritière du Bief. Arborer la rose sur mon blason serait un honneur mais me tiendrait éloigner des intrigues de la cour. Même si elles sont épuisantes, elles peuvent devenir un jeu. Les Tyrell pensent HautJardin une seconde capitale et ne sont que des courtisants. Je n'avais jamais réellement penser aux terres de la couronne. Je suppose que mon père préférerait que je reste proche de lui. Mais après tout, il m'avait fiancé avec un Tully. Loin du Bief dans les riches régions du Conflant. Et puis... Les femmes ne sont pas les bienvenues dans la vie politique. »

Les Tyrells ? Voila une idée intéressante montrant à nouveau que cette fille avait comprit bien plus qu'il était probablement bon pour elle. Elle avait décidemment en elle une capacité assez impressionnante de comprendre le jeu de la politique. Ou c'était peut être quelques bons enseignements sur la réalité de la vie qui étaient tombé sur un sol fertile. Joffrey fut légerement impressionné par Leyïa. Peut être qu'il pouvait trouver en elle une allié indispensable pour l'avenir. C'est ainsi donc qu'il eut une idée. Si elle avait compris comment le monde marchait réellement, autant tenter de la mettre en position de servir Westeros selon ce que Joffrey considérait être la seule manière de bien faire les choses.

Les Tarlys n'était pas une base de départ idéal pour quelqu'un voulant jusqu'au sommet mais il avait des cas bien plus compliqués. Ils formaient une des grandes maisons du Bief et c'était donc sur ce fait qu'il fallait miser pour l'avenir. Peut être que le moment était venu de lui faire une proposition, quelque chose trop alléchant pour être refusé et permettant en même temps d'assurer les intérêts de la Couronne sur long terme.

« Ce serait sans aucun doute un mariage fort avantageux pour votre famille et qui sait, peut être aussi pour le royaume. La Couronne aurait besoin de compter des alliés à Hautjardin. Vous qui êtes une femme qui a compris certaines choses essentielles, surtout en matière de héros et de bonté, feriez une bonne maîtresse du Bief à condition de marier son héritier. Les hommes Tyrells ne sont pas vraiment connus pour leur zèle et intelligence extraordinaire. Dans cette famille, ce sont surtout les femmes qui s'avèrent être les vraies puissances derrière le trône.

Mais désirez-vous marier un Tyrell ? Je ne demande pas ce que pourrait penser votre père mais vous, en tant que femme qui allez devoir vivre le restant de votre vie avec un Tyrell ?

Si oui, sachez que je suis prêt à vous soutenir dans le cadre du possible. Il serait tout à fait imaginable que je donnes aux Tyrells certaines garanties s'ils devraient hésiter à vous faire épouser leur héritier. Bien évidemment ces garanties n'auront aucune valeur pendant le règne de mon père mais en gagnerons autant plus le jour ou malheureusement mon cher père trépassera. Parmi eux on pourrait imaginer de lier les Tyrells à la famille royale et par ceci, permettre à votre personne de résider assez régulièrement à la cour royale. Votre statut d'épouse de l'héritier du Bief légitimera plus que largement votre présence ici. Je suis convaincu que vous avez l'esprit assez clair pour un jour diriger le Bief à côté de votre futur époux, à condition bien évidemment que le mariage soit conclu. »

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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime19.05.14 22:29

« Si seulement l'imprévisibilité serait leur seul défaut...Les héros se cachent derrière des mots comme honneur et foi pour camoufler leur lâcheté. Prenez un exemple, si vous demandez à un homme de honneur de tuer un enfant, le ferait-il ? Vous pouvez me dire que demander ceci est insensé mais si cet enfant risque de provoquer une guerre civile qui tuera des milliers voir des millions de personnes ? Est-il toujours faux de tuer un innocent qui sera la cause de millions de morts ? Le héros refuse, celui néanmoins qui est prêt à sacrifier son âme pour le bien collectif, fait ce sacrifice. C'est immoral et injuste mais cette injustice permet à des millions de gens de vivre en paix. En sacrifiant quelques uns pour le bien de tous, on arrive à assurer la continuité de la paix du roi. C'est une triste vérité mais c'est ainsi que marche le monde. »

Je reflechissai à ses paroles, me laissant porter par la voix du jeune prince. Il ne pouvait qu'avoir raison après tout. J'étais d'accord avec lui. Je ne pouvais arriver à être en conflit avec. Ses paroles n'étaient que la vérité. Il était prince, il portait le savoir de notre peuple. Qu'était un enfant face au bonheur de l'intégralité de la population. Absolument rien. Il fallait prendre des décisions parfois. C'était le propre des dirigeants. Je pouvais me montrer cruelle pour avoir ce que je voulais et je ne vivais qu'à ma petite échelle. Alors comprendre les gestes de ceux qui avaient le pouvoir entre leur main ? Oui, sans aucun doute. Alors pourquoi dirait-il des mensonges. Cersei était sa mère. Les mots de la reine sortaient de la bouche de son fils. Etais-je en train de m'embrouiller moi même ? Oui, totalement. Je me perdais devant les yeux trop vert de Joffrey. Comment arriver à garder l'esprit clair. J'étais en train de parler avec l'élu de mon cœur de mensonges et de vérité comme s'il n'en était rien. J'avais l'impression de pouvoir parler, parler et encore parler. Je devais pourtant rester prudente. Joffrey était peut-être gentil sur le moment mais les rumeurs le disaient bien trop dangereux. J'étais parait-il qu'une enfant qui ne pourrait jamais se frotter aux griffes du lion et aux cornes du cerf. C'était sans compter sur les miennes, bien trop aiguisée pour une fillette de mon âge. Je savais ce que je voulais et l'intégralité de mes désirs était devant moi.

« Ce serait sans aucun doute un mariage fort avantageux pour votre famille et qui sait, peut être aussi pour le royaume. La Couronne aurait besoin de compter des alliés à Hautjardin. Vous qui êtes une femme qui a compris certaines choses essentielles, surtout en matière de héros et de bonté, feriez une bonne maîtresse du Bief à condition de marier son héritier. Les hommes Tyrells ne sont pas vraiment connus pour leur zèle et intelligence extraordinaire. Dans cette famille, ce sont surtout les femmes qui s'avèrent être les vraies puissances derrière le trône.

Mais désirez-vous marier un Tyrell ? Je ne demande pas ce que pourrait penser votre père mais vous, en tant que femme qui allez devoir vivre le restant de votre vie avec un Tyrell ?

Si oui, sachez que je suis prêt à vous soutenir dans le cadre du possible. Il serait tout à fait imaginable que je donnes aux Tyrells certaines garanties s'ils devraient hésiter à vous faire épouser leur héritier. Bien évidemment ces garanties n'auront aucune valeur pendant le règne de mon père mais en gagnerons autant plus le jour ou malheureusement mon cher père trépassera. Parmi eux on pourrait imaginer de lier les Tyrells à la famille royale et par ceci, permettre à votre personne de résider assez régulièrement à la cour royale. Votre statut d'épouse de l'héritier du Bief légitimera plus que largement votre présence ici. Je suis convaincu que vous avez l'esprit assez clair pour un jour diriger le Bief à côté de votre futur époux, à condition bien évidemment que le mariage soit conclu. »


Ses paroles amenaient la réflexion mais surtout, gonflaient mon cœur de joie. Il était sérieux ? C'était impossible. Je ne pouvais y croire. J'avais déjà pensé à épouser un Tyrell. Mais Willos ! L'honneur entier était pour moi et je pourrais montrer à toute ma famille que même si je n'étais pas leur héritier masculin, ce serait moi qui leur apporterait le pouvoir. Leyïa Tyrell, héritière du Bief. Mes rêves seraient réels. Je n'aurais pas Joffrey mais du pouvoir et Margaery comme sœur. Qui m’empêcherait de voir le prince ensuite. J'étais assez blonde pour que personne en croit à un bâtard. J'aurais le pouvoir, je pourrais vivre à la cour. Par pitié, que mon père n'est pas déjà pensé à me remarier. J'étais belle mais je l'étais surtout assez pour séduire Willos. On le disait toujours beau malgré son handicap. Je pourrais le séduire, il en était sur. Et avec les garanties du prince. J'aurais pu lui sauter au cou de bonheur. Mais je ne devais être trop démonstrative. J'étais comme une enfant devant son premier cadeau. J'étais comme lorsque père m'avait offert Iris. Heureuse. Simplement heureuse.

Les Tyrell sont des hommes comme les autres. Leur héritier est plutôt bien de sa personne, malgré les restes de ses blessures. Vous me pensez amène de faire cela pour le bien de la couronne ? Quand aux garanties que vous me promettez... Si je peux le faire, je le ferai. J'en vous en offre ma parole.

Restait simplement à croiser les doigts pour que mon père n'est rien prévu. Joffrey avait raison. Si j'épousai Willos. Pourquoi n'y avoir pensé plus tôt. Je l'avais déjà vu plus jeune, il était beau, du moins dans mes souvenirs d'enfances. Il aimait lire, le calme. Il serait facile à manipuler. Un homme comme il y en a beaucoup. Il n'avait pas la magnificence du prince, c'était certain. Mais il serait suffisant dans mes vœux de pouvoir. Je ne devais me faire la maximum. Je ne pourrais être reine, je le savais. Mais je pouvais être la mère de l'une d'en eux. Les Tyrell sont une famille puissante, avec richesse et soldats. Des joyaux qui pouvaient intéresser la couronne une fois le moment venu. Et même s'il n'en était rien. Willos m'offrait une place à la cour. Une place où je pourrais voir le prince. Je savais que je ne serais jamais sa femme. Il était trop beau de rêver. Mais je pouvais être bien mieux... Les femmes ont le pouvoir. Leur yeux doux, la poitrine qui attirent les regards. C'est ainsi qu'elles deviennent reine. Les larmes sont nos dagues, le poison notre arme. J'allais prier. Prier les sept que mon père n'est rien organiser. Et lui envoyer une lettre pour m'en assurer. J'allais devoir lui ouvrir mon cœur sur mes projets de pouvoirs. Jeter aux ordures mes rêves de mariage princier. Je ne le pourrais jamais. Reléguer à mes rêves cette soirée où le blond posait sur mes épaules le manteau des fiancés. Qu'importe. Si je ne pouvais être sa femme, j'aurais son cœur. Par le sang aussi rouge que celui de mon blason. Il sera mien.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime20.05.14 22:02

Leyïa plongea dans les yeux émeraudes de Joffrey, ces yeux qui étaient ceux de Lann the Clever, l'homme qui déroba les Castilly de leur demeure. Pouvait-elle faire confiance à Joffrey ? Bien évidemment que non. Un Lannister paie toujours ses dettes, oui, ses dettes, mais jamais ceux des autres. L'altruisme était une notion qui faisait parfaitement défaut aux seigneurs du Rock. Dans un monde d'hypocrisie et de mensonge, c'était peut être même un don.

Joffrey l'observa avec attention et c'est en observant ses yeux qu'il remarqua quelque chose. Ce regard, ce n'était pas celui d'une courtisane ou d'une pair. Non, il y avait quelque chose de plus en elle. De l'amitié ? Non, ce regard fixe, mélangeant désir avec passion n'était pas celui d'une amie. Par tous les Dieux, pourrait-il que ce soit de l'amour, se disait le prince à lui-même ? L'idée était ridicule, Leyïa Tarly amoureuse de lui ?

Il n'avait jamais vu ce regard avant. Ces yeux avaient quelque chose d'unique qui pouvait que mal être confondu avec autre chose que de la passion. Voilà quelque chose d'inattendu, pensa Joffrey. Il avait donc en cette jeune fille non seulement une bonne dose de réalisme mais en plus un feu de passion ? Quelques secondes il pensa que peut être il devrait la marier mais c'était qu'un court instant, un instant d'oubli de sa condition de prince. Même s'il voudrait, il ne pourrait pas. Il était fiancé à Sansa, que ceci le plaise ou pas.

« Les Tyrell sont des hommes comme les autres. Leur héritier est plutôt bien de sa personne, malgré les restes de ses blessures. Vous me pensez amène de faire cela pour le bien de la couronne ? Quand aux garanties que vous me promettez... Si je peux le faire, je le ferai. J'en vous en offre ma parole. »

Il l'écouta attentivement. Il fut presque surpris de la voir accepter si facilement l'idée. Certaines auraient criés au scandale et jurer mille vœux de loyauté et fidélité. Pas elle, non, elle embrassait l'idée comme si elle avait attendu ce moment depuis toujours. Tu es décidément plus intelligente que je pensais, se dit Joffrey. Bien plus intelligente. Peut être qu'elle pourrait un jour lui devenir dangereux ou au contraire s’avérer la meilleure allié qu'il pouvait imaginer, surtout si ses doutes sur un amour de la part de la fille envers lui, se confirmaient. Il lui donna alors une réponse en bonne et due forme. De toute façon, vue comment la conversation s'était passé, ils avaient atteint le point de non-retour. Ils étaient désormais des conjurés et prêt à jouer le jeu du trône ensemble. Le chat de Leyïa l'observait depuis les bras de la fillette. Comme le sort pouvait être ironique, pensa le prince. C'était ce félin qui avait fait rencontrer deux âmes destinés à s'unir. Est-ce qu'on chantera des chansons sur le chat unissant deux êtres dont la nature pourrait remplir d'effroi le septon le plus zélé.

« Certes, mais des hommes qui dirigent une des régions les plus prospères et riches de Westeros. Willos fera sans aucun doute un excellent époux.

Oui, pour le bien de la couronne mais aussi pour le bien de votre famille et le votre. Voyons les choses comme elles sont. Vous n'êtes pas comme ces sottes de courtisanes qui hantent la cour. Votre vision est plus claire et vous commencez à comprendre la réalité politique de ce continent. Vous possédez donc la capacité de diriger le Bief comme il se doit en devenant une rose consciente du monde. Vous ne méritez donc pas de rester en deuxième rang. Votre famille en général doit aspirer à l'ascension. Le royaume en entier peut que profiter de vos talents à la tête du Bief. Vous pourrez donc compter avec mon soutien dans ce projet qui servira à garantir la paix du roi, l'ascension des Tarly et de votre personne. Leyïa, vous êtes destiné à la grandeur, ceci demandera des sacrifices, oui, de la patience mais à la fin, nous pourrions nous retrouver ensemble au Conseil restreint. Peut être même nous finirons par marier nos enfants. Tarly, Tyrell et Baratheon réunis en une seule famille.

Vous avez quelque chose en vous qui peut que me plaire. Probablement un pragmatisme si rare dans ce bas monde. Les femmes ne cessent de parler des Sept et de la Foi, les hommes de leur honneur, que des fois je me lasse de les écouter. Vous faites donc parti des gens qui me prouvent que des conservations peuvent être plus sérieuses. »


C'est alors que Joffrey eut une idée. Il n'était pas encore certain au sujet de Leyïa mais il avait envie de mieux connaître cette fille. Est-ce qu'elle jouait devant lui un rôle minutieusement étudié ou était-elle vraiment comment elle prétendait ? Mais ceci ne pouvait pas être découvert dans une conversation dans un couloir. Il fallait plus de temps, de proximité et de gens autour. Quoi de mieux que d'inviter la fille de Tarly à un spectacle. Là, il pourrait voir qui elle était vraiment...et en évitant de se faire espionner par un oisillon de Varys. Il était convaincu que les petits espions du Maître des Chuchoteurs étaient presque partout. Et même le presque était animé par quelques espoirs presque vains face à la minutie de Varys.

« Sachez que dans quelques jours, il aura un grand spectacle public. Certains disent que Daenerys Targaryen aurait été capturée et sera exécutée sur place public. Pour ma part je ne crois pas ces rumeurs mais bon, qui suis de faire des tels jugements ? En somme, ma fiancée n'assistera pas à cet événement. Apparemment il y a la vieille hibou du Val qui veut voir la Main du roi en même temps. Elle s'appelle Ashala ou quelque chose de similaire. Je voudrais donc vous demandez si vous seriez disposé à m'accompagner pour voir l’exécution. Soyez assuré, je n'en veut point heurter votre dignité. Il m'aspire uniquement à avoir quelqu'un avec qui pouvoir tenir une conversation qui ne tourne pas autour de quelques stupides ragots. Cette fleur que je désire vous offrir est avant tout pervenche du plus bleu qui soit et non une rose écarlate (*). »

Il attendit la réponse de la jeune femme. Accepterait-elle l'offre ? Ceci restait incertain. L'accepter permettrait à la jeune Tarly d'assister au spectacle dans la loge royale, un grand honneur et certainement quelque chose qui serait entendu par les Tyrell. Ceux-.ci pourrait alors soudainement prendre bien plus au sérieux une offre de mariage entre elle et Willos. Une jeune fille d'une maison du Bief arrivant à s'asseoir auprès du prince héritier de Westeros devait avoir des liens précieux, penseraient probablement les Tyrells. Sa valeur sur le « marché des filles à marier » pourrait hautement augmenter. D'une autre part, Sansa Stark pourrait mal prendre qu'une fille du Bief prenne sa place, même en son absence. Il faudrait alors soigneusement expliquer aux Starks que c'était uniquement un geste diplomatique. Au pire, pensa Joffrey, il devrait visiter plus régulièrement sa fiancé et lui faire un cadeau. Rien de vraiment trop cher payé si on pouvait en même temps ouvrir à Leyïa le chemin vers Hautjardin. Mais le risque d'avoir des Stark outrés était existant. Leyïa pouvait se créer une inimité sérieuse avec Sansa Stark qui elle, était bien partie pour devenir reine de Westeros et la femme contrôlant Joffrey. D'un côté un gain de prestige important pour elle, une aide sur court terme dans la quête de devenir la femme du seigneur du Bief et de l'autre le risque d'une rivalité avec la future reine sur long terme.

* Pervenche bleu = signe d'amitié, rose rouge = amour
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime21.05.14 17:15

Casha ne lachait pas le prince de ses prunelles d’émeurades. La chatte aurait pu être une lionne et elle me définissait parfaitement. Je n’avais pas la puissance des Lannister. J’étais comme Casha. Un chat qui grogne de ne pouvait devenir comme ses rois et ses reines. Qui voulait toujours plus, qui en attendait beaucoup du monde. Je pouvais l'avoir si je le voulais. Je pouvais devenir celle dont j'avais toujours rêvé. Les paroles du prince tournaient dans ma tête. Moi, lui, nous. Cela, jamais. Mais le pouvoir qui hantait mon esprit lui part contre, il pouvait être mien et ne plus me quitter. Je pouvais avoir ce que je voulais. Il m'offrait tout sur un plateau d'argent. Pourquoi me priver de pouvoir. J'étais celle que Père avait toujours voulu. Il m'avait crée de toute pièce. Je ne lui ressemblais peut-être pas mais j'avais son ambition. Il en faut beaucoup pour arriver à devenir une reine. Pour devenir maitresse de son destin.

Joffrey n'avait pas tord. Les Tyrell étaient toujours dirigés par leur femme. J'étais amie avec Margaery, Loras ne me détestait pas. Olenna verrait surement en moi une femme de caractère. Si j'arrivais à séduire Willos, le Bief était mien. A la mort de leur père... Je serais celle dont le Bief avait toujours rêvé. J'étais ambitieuse mais je voulais le meilleur pour un peuple. Je n'étais pas foncièrement mauvaise. J'en voulais toujours plus à mesure que les années passaient derrière mon dos. Ce n'était pas un défaut. Je pouvais être l'épouse parfaite. Je serai sage et dominée s'il le fallait. Jamais réellement.

« Certes, mais des hommes qui dirigent une des régions les plus prospères et riches de Westeros. Willos fera sans aucun doute un excellent époux.

Oui, pour le bien de la couronne mais aussi pour le bien de votre famille et le votre. Voyons les choses comme elles sont. Vous n'êtes pas comme ces sottes de courtisanes qui hantent la cour. Votre vision est plus claire et vous commencez à comprendre la réalité politique de ce continent. Vous possédez donc la capacité de diriger le Bief comme il se doit en devenant une rose consciente du monde. Vous ne méritez donc pas de rester en deuxième rang. Votre famille en général doit aspirer à l'ascension. Le royaume en entier peut que profiter de vos talents à la tête du Bief. Vous pourrez donc compter avec mon soutien dans ce projet qui servira à garantir la paix du roi, l'ascension des Tarly et de votre personne. Leyïa, vous êtes destiné à la grandeur, ceci demandera des sacrifices, oui, de la patience mais à la fin, nous pourrions nous retrouver ensemble au Conseil restreint. Peut être même nous finirons par marier nos enfants. Tarly, Tyrell et Baratheon réunis en une seule famille.

Vous avez quelque chose en vous qui peut que me plaire. Probablement un pragmatisme si rare dans ce bas monde. Les femmes ne cessent de parler des Sept et de la Foi, les hommes de leur honneur, que des fois je me lasse de les écouter. Vous faites donc parti des gens qui me prouvent que des conservations peuvent être plus sérieuses. »


Mes prunelles s'étaient plissées à ses paroles. Non de colère. Plutôt dans un regard purement calculateur. Je savais ce que je valais. Je savais tout le pouvoir que je pouvais obtenir de mes mots si doux, de ma présence si tendre. Mes charmes étaient des légendes que l'on contera aux enfants. Et je n'étais pas encore une femme totalement faite. Je souriais à ses paroles, un sourire beau qui n'en cachait pas moins la puissance de mes griffes. Cachée sous une enveloppe parfaite, toute la manipulation de mon âme était invisible à ceux qui rêvaient de la connaitre. Ils ne pouvaient imaginer que moi, pauvre et innocente créature je sois celle que Joffrey rencontrait aujourd'hui. Celle qui serait capable de tuer pour obtenir ce qu'elle voulait. Je n'avais pas de sang sur les mains. Je n'en aurais jamais. Je tuerais, mais toujours par des intermédiaires que je m'offrais à l'aide de mes charmes. On me sous estime. Les Tarly ne sont pas connu par delà les frontières du Bief. Et pourtant, alors que mon père restait un merveilleux tacticien, je l'étais aussi mais pas dans le combat. Je prenais par au jeu des trône, pion des grands mais avançant doucement jusqu'à me frayer un chemin entre les cadavres que le danger laissait sur son chemin. Je n'étais jamais mouillée dans les affaires du royaume. Après tout, je n'étais qu'une pauvre jeune fille qui avait perdu son fiancé.

« Sachez que dans quelques jours, il aura un grand spectacle public. Certains disent que Daenerys Targaryen aurait été capturée et sera exécutée sur place public. Pour ma part je ne crois pas ces rumeurs mais bon, qui suis de faire des tels jugements ? En somme, ma fiancée n'assistera pas à cet événement. Apparemment il y a la vieille hibou du Val qui veut voir la Main du roi en même temps. Elle s'appelle Ashala ou quelque chose de similaire. Je voudrais donc vous demandez si vous seriez disposé à m'accompagner pour voir l’exécution. Soyez assuré, je n'en veut point heurter votre dignité. Il m'aspire uniquement à avoir quelqu'un avec qui pouvoir tenir une conversation qui ne tourne pas autour de quelques stupides ragots. Cette fleur que je désire vous offrir est avant tout pervenche du plus bleu qui soit et non une rose écarlate (*). »

Comme si j'avais peur de Sansa. Comme si j'aurais pu dire non. La jeune princesse du Nord savait très bien que j'étais son amie et que jamais je n'en voudrais à son cher prince. Mes mots comme ceux de Myrielle étaient de velour avec elle. Elle pensait pouvoir se confier à non. Laissez moi rire quelques secondes. Je n'attendais rien d'autre qu'un écart de sa part pour la faire sombrer dans l'oublie. Mais je n'aurais pas Joffrey. Du moins pas officiellement. Pourtant, j'accesptai sa fleur avec honneur. Donner de l'amitié à quelqu'un qui veut de l'amour, c'est comme donner du pain à quelqu'un qui à soif. Mais le prince ne pouvait le savoir. Il ne pouvait se douter de mes sentiments.

Casha était étonnamment sage. Je caressa le haut de sa tête mais elle ne ronronnait pas. Elle regardait Joffrey, sans ciller, comme savent si bien le faire les chats. Il attendait une réponse de ma part. Je ne le ferais pas attendre.

Ce serait un honneur et un plaisir de vous accompagnez votre Altesse. J'ai plaisir à discuter avec vous, il est vrai que les autres femmes de cette cour sont bien souvent des idiotes qui ne réfléchissent que peu ou pas du tout. Je commence à croire que celle les descendants des lions sont amènent de mener une discussion ne tournant pas seulement autour de l'état de leur toilette ou du nombre d'oiseaux qu'elles ont pu croiser dans le jardin puisque j'ai plaisir à parler avec votre mère et votre cousine, Myrielle.

Quand à épouser Willos Tyrell, il semble être en effet le meilleur pour ma famille et les interets que je possède. Diriger le Bief à ses côtés me semble toucher la perfection. Mais je doute pourtant que Lady Olenna Tyrell me laisse épouser son petit fils. Elle a parait-il des rêves de grandeurs qui dépassent tous ce que l'on peu penser pour une femme de son âge vénérable.


J'accompagnais mes paroles d'un sourire. Je réfléchissais toujours. Je n'arrêtais jamais de réfléchir à mes actes. Je serais parfaite à ses côtés. J'avais tellement hâte d'être la semaine prochaine. Je me fichais qu'on exécute la dernière Targaryenne. Tant que j'étais aux côtés de mon prince.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime22.05.14 16:19

Le chat observait toujours Joffrey qui ne sentit aucune compassion pour cette créature. Si Leyïa avait bien un défaut, c'était certainement son amour pour ce félin. Mais bon, la perfection n'est pas de ce monde surtout pas à Port royal. Le prince écouta la réponse de la jeune fille du Bief. Elle acceptait l'invitation. Une sage décision mais comme dit, pas sans risque. Joffrey n'était aps sûre de la réaction de Sansa. Il ignorait que Leyïa et elle avait des relations particulières. Mais même ignorant ce fait, il venait à la conclusion qu'inviter la Tarly était nécessaire. Elle comportait beaucoup trop de talents pour la laisser être prise dans un jeu politique qui n'était pas celui de la couronne. Oui, Joffrey pensait que Leyïa pourrait devenir quelqu'un de très dangereux. Autant la mettre de son côté aussi tôt que possible, le moment ou elle n'avait encore ni pouvoir ni prestige. Mais il ne sentait pas cette capacité meurtrière sommeillant en elle. Il était très ironique que ces deux personnages ignoraient comment ils étaient similaires, comment les deux étaient probablement plus frère et sœur que pourrait Joffrey être avec Tommen ou Myrcella. La grande tragédie était qu'une était amoureuse et que l'autre suspectait un amour pour lequel il n'avait nulle réponse.

« Ce serait un honneur et un plaisir de vous accompagnez votre Altesse. J'ai plaisir à discuter avec vous, il est vrai que les autres femmes de cette cour sont bien souvent des idiotes qui ne réfléchissent que peu ou pas du tout. Je commence à croire que celle les descendants des lions sont amènent de mener une discussion ne tournant pas seulement autour de l'état de leur toilette ou du nombre d'oiseaux qu'elles ont pu croiser dans le jardin puisque j'ai plaisir à parler avec votre mère et votre cousine, Myrielle. »

Un sourire échappa à Joffrey quand il l'entendit parler sur les idiotes de la cour. Il sentit chez elle une fascination peu cachée pour les Lannistes. Ceci confirmait donc ses soupçons sur elle. Elle avait bel et bien eut des contacts plus que réguliers avec sa mère. Maintenant la question était de savoir si sa mère avait des projets avec Leyïa ou pas. Instinctivement il pensait que non mais il avait en lui quelque chose qui semait un doute permanent. Peut être qu'il ferait bien de se montrer plus prudent ? Non, les choses étaient déjà tellement avancés que ce fut inutile. Pour Myrielle, il n'en accorda que peu d'importance. Il ne pensait pas sa cousine capable de faire une intrigue dépassant sa salle de bain et incluant plus d'acteurs qu'elle et sa couette. Il se contenta donc de répondra à la belle du Bief avec un reste de sourire sur les lèvres.

« Le plaisir est partagé, soyez assuré de ceci. Et je crains que vous ayez malheureusement pas tort en ce qui concerne les passions de la plus part des femmes à la cour. Comme quoi une cour royal n'attire pas forcement les sujets les plus vifs et intelligents dans son enceinte. Mais je ne serais pas si dur envers toutes les femmes n'étant pas de la famille des Lannisters, il en a des éléments plus que respectables dans d'autres familles comme les Tarly par exemple. Je ne savais pas que vous avez déjà fait la rencontre de ma cousine Myrielle. Je suppose qu'elle a dû vous faire une bonne impression ? Elle n'est pas sotte, voilà une chose qu'on peut certainement prétendre. »

C'est alors qu'ils venait au cœur du sujet, le mariage avec Willos Tyrell. Joffrey était encore surpris de constater avec quelle facilité elle avait acceptait l'idée. C'est comme si elle avait déjà pensé auparavant mais non, ce n'était pas possible ou peut être oui ? Le chat continuait à l'observer. Dieu qu'il détestait cette bête. Quel dommage que le chat et lui n'étaient pas seuls. Ceci réglerait bien un problème poilu.

« Quand à épouser Willos Tyrell, il semble être en effet le meilleur pour ma famille et les intérêts que je possède. Diriger le Bief à ses côtés me semble toucher la perfection. Mais je doute pourtant que Lady Olenna Tyrell me laisse épouser son petit fils. Elle a parait-il des rêves de grandeurs qui dépassent tous ce que l'on peu penser pour une femme de son âge vénérable. »

Olenna, ce nom le déplaisait seulement à l'entendre. Il avait vu cette femme une seule fois et dieu qu'elle lui avait fait une mauvaise impression. Instinctivement elle lui était devenue insupportable et il était bien plus jeune à l'époque mais ces souvenirs étaient définitivement ineffaçables. Après, les rumeurs parlaient plus que largement sur cette femme ambitieuse et connue pour ne pas se laisse faire, ni par son mari ni par son fils. De toute façon, comme il venait de dire à Leyïa, ce n'était certainement pas les hommes Tyrell qui dominaient la famille.

Olenna allait bien probablement poser problème comme pouvait que le faire les femmes Tyrells mais il n'était pas impossible de pouvoir jouer sur leurs faiblesses. Ainsi donc elle avait des rêves de grandeur ? L'ambition était un très vilain défaut mais ô combien facile à exploiter quand on savait ou il fallait appuyer.

« Ah, lady Olenna, sa réputation n'est pas à faire. Une femme affreuse pour les uns, un sujet d'admiration pour les autres. Je peux bien m'imaginer qu'elle ne cédera pas si simplement mais je pense que vous pourrez la convaincre. Vous êtes belle, jeune et d'une famille vassale puissante. Et si vraiment vous devriez rencontrer une résistance acharné, je vous conseille alors de lui dire le message suivant de ma part: l'honneur accordé aux Tarly, résonnera auprès des Tyrell quand les temps changeront. Olenna est suffisamment intelligente pour comprendre le message. Les Tyrells savent que quelque soient leurs ambitions, ils ne se réaliseront pas à travers leurs fils mais leurs filles. Est-ce que ceci vous rassure ? »

Il espérait ne pas devoir intervenir dans la procédure de négociation. D'une part car il préférait garder encore quelques atouts par rapport au Tyrell mais aussi car il n'avait pour le moment aucun pouvoir...autant éviter de trop hypothéquer le pouvoir à venir. Une chose qui pouvait quand même demander au plus quelques décennies mais Joffrey ne se faisait pas beaucoup d'espoir pour son père. Avec ce train de vie, il ne risquait pas de dépasser la soixantaine. Surtout que les accidents de chasse pouvait arriver à tout moment ou le cœur qui lâchait dans une de ces nombreuses ébats sexuels avec les prostitués de la ville. Mais à être très sincère, Joffrey n'était pas vraiment pressé de hériter. Le fait d'être le prince héritier possédait des nombreux avantages. Le principal était qu'il ne devait pas interagir avec les seigneurs paramount comme Eddard Stark au-délà du stricte nécessaire.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime22.05.14 17:11

Son sourire me porta le cœur plus haut que je ne l’aurais pensé possible, accéléra ses battements en un clin d’œil. Il avait trop d’effet sur moi. Il sera la seule personne capable de me manipuler, et cela à jamais. Je sentais très bien ce qui allait arriver. Je pourrais en mourir simplement pour faire ce qu’il veut. Je ne pourrais jamais lui dire non. Je ferais toujours ce qu’il désirait. Je savais ma faiblesse. Il était ma faiblesse. Comment pouvais-je refuser la moindre chose à un homme comme lui ? Nous étions si semblable. Les boucles blondes que la nuit passé attachées avaient formé dans ma chevelure rebondirent sur mes épaules lorsque, tenant Casha d’une main, je passai une main distraite dans leur perfection. La seule blonde d’une famille de brun. Je ne savais d’où me venait cette beauté. Mère n’était pas un canon et mes sœurs non plus. Moi, c’était une autre histoire. Un rêve unique.

« Le plaisir est partagé, soyez assuré de ceci. Et je crains que vous ayez malheureusement pas tort en ce qui concerne les passions de la plus part des femmes à la cour. Comme quoi une cour royal n'attire pas forcement les sujets les plus vifs et intelligents dans son enceinte. Mais je ne serais pas si dur envers toutes les femmes n'étant pas de la famille des Lannisters, il en a des éléments plus que respectables dans d'autres familles comme les Tarly par exemple. Je ne savais pas que vous avez déjà fait la rencontre de ma cousine Myrielle. Je suppose qu'elle a dû vous faire une bonne impression ? Elle n'est pas sotte, voilà une chose qu'on peut certainement prétendre. »

Il avait tellement raison. La cour, lieu de pouvoir, lieu des plus belles machinations était pourtant un nid de mouton bêlant, suivant bêtement les ordres sans chercher à tirer leur épingle du jeu. J’étais bien plus qu’eux tous réuni. J’aurais du pouvoir, je serais Lady Tyrell, la rose d’or brillerait sur mes vêtements. Je troquerai le rouge et le vert Tarly pour la beauté du Bief. Fini de ce blason si laid. Je ne serais plus première au combat. Je ne l’avais jamais été. J’agissais dans l’ombre, tirant les ficelles de mon futur plan, bougeant à mon tour certaine pièce de cet échiquier géant alors que personne ne s’y attendait. Ô oui Joffrey. Tu m’offres tout ce dont j’ai toujours rêvé. J’avais déjà penser à épouser Willos dans un rêve impossible. Pas pour lui, je ne le connaissais que très peu. Pour la puissance de son rang. Peut-être saurait-il me séduire en plus de ça. Si ce n’était le cas, je resterai pourtant parfaite à son bras. Le soleil du Bief ne peut qu’épouser une rose d’or et l’illuminer de sa beauté.

Les Tarly. Une famille respectable. Il ne les connaissait pas comme je le faisais. Une famille de fin stratège oui, le nom de mon père était à la fois craint et respecter. Mais Père n’était pas bon dans les intrigues. Pas plus que Mère qui était le genre de femme que je méprisai à la cour. Tellement faible, tellement soumise. Elle n’avait pas l’orgueil qu’il se doit à la noblesse. Nous étions une grande famille, puissante. Nous méritions les honneurs. Nous méritions le pouvoir.

Votre cousine est l’une de mes plus proches amie. Elle est loin d’être sotte, il va s’en dire. Elle sait ce qu’elle veut et l’obtiendra sans doute. Après tout, on ne refuse rien aux Lannister

Et je ne dérogeai pas à la règle. Mais le jeune prince était à moitié Barathéon. Pas simplement Lannister. On aurait pu se méprendre et le jurer de la sorte. Il n’avait rien prit des cerfs. Il avait le pelage du lion, la beauté du roi des animaux. Il deviendrait comme eux, j’en étais persuadé. Aussi beau et fort. Le cerf était une proie, le lion un prédateur.

« Ah, lady Olenna, sa réputation n'est pas à faire. Une femme affreuse pour les uns, un sujet d'admiration pour les autres. Je peux bien m'imaginer qu'elle ne cédera pas si simplement mais je pense que vous pourrez la convaincre. Vous êtes belle, jeune et d'une famille vassale puissante. Et si vraiment vous devriez rencontrer une résistance acharné, je vous conseille alors de lui dire le message suivant de ma part: l'honneur accordé aux Tarly, résonnera auprès des Tyrell quand les temps changeront. Olenna est suffisamment intelligente pour comprendre le message. Les Tyrells savent que quelque soient leurs ambitions, ils ne se réaliseront pas à travers leurs fils mais leurs filles. Est-ce que ceci vous rassure ? »

Belle ? Vraiment ? Tes compliments me vont droit au cœur Joffrey. Je sais qu’ils sont le reflet de la réalité et ils me plaisent. De toute manière, sa place dans mon cœur n’était plus à faire. Il y resterait pour toujours. Qu’importe qui j’épouserai, il restera l’unique. Je réfléchis quelques secondes avant de lui répondre. Je m’en savais capable mais essuyer un refus mettrait à mal bon nombre de nos plans. Et si père avait déjà organisé un mariage, il était fini de ses si merveilleux plans. Quoi que. Pour un mariage avec un Tyrell, Père stopperait toute négociation, quoi qu’il est pu entreprendre.


Vous me rassurez votre Altesse. Je serais capable de faire devenir réel ce mariage, il en va de soit. Je saurais charmer Willos Tyrell, ma sœur le connait bien, je pense même qu’elle en est un brin amoureuse. Elle ne pourra jamais l’avoir, surtout pas elle, mais elle connait ses goûts. Si je lui parle de ses passions et qu’il voit les miennes communes, il ne pourra que s’attacher à ma personne. Et quoi de mieux qu’un mariage d’amour pour l’héritier du Bief ? Margaery était une amie particulièrement proche dans notre enfance. Si je n’y parviens, elle saura persuadé sa grand-mère. Elle a toujours voulu que je devienne sa sœur. Il est temps que les paroles deviennent des actes.

Les dés étaient jetés. Cette fois, tout allait changer. Tout allait devenir vrai. Je pouvais compter sur la rose. Elle avait toujours aimé ma personne. Je ne mentais pas. J'étais honnête avec mon prince. Un sourire était né sur mes lèvres pendant mes paroles, illuminant mon visage, clamant mon goût des intrigues. Je jouais avec le prince. Je ne le trahirai pas;
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime24.05.14 1:51

Joffrey l'écouta lui parler sur ses relations avec Myrielle. Ses doutes était donc désormais confirmés. Les deux filles étaient bel et bien amies, chose qui l'inquiétait peu car comme dit, il ne considérait pas Myrielle comme quelqu'un à prendre en compte sur un plan purement politique. Une cousine bien gentille, un peu trop à son goût, mais sinon sans grand intérêt. Elle était que bon à être marié pour les intérêts de la maison de Lannisters, chose qui le concernait qu'indirectement. Un peu comme Sansa, la bonne sotte de service quoi.

« Votre cousine est l’une de mes plus proches amie. Elle est loin d’être sotte, il va s’en dire. Elle sait ce qu’elle veut et l’obtiendra sans doute. Après tout, on ne refuse rien aux Lannister. »

Il sourit à nouveau en l'entendant parler si généreusement sur les Lannisters. Il ne croyait pas une seconde à ce que Myrielle obtiendrait tous ce qu'elle voulait. Voila une exagération bien monumentale des capacités d'une fille Lannister, pensa le prince. Il fallait voir sa mère pour savoir que les Lannisters étaient bien loin de recevoir tous ce qu'ils voulaient. Et son grand-père, il était convaincu que le vieux lion avait encore une liste bien remplie de choses à atteindre mais les dieux savaient ce que ceci pouvait être.

« Ah, je ne savais pas que vous étiez si intimes. C'est une chose bon à savoir. Peut être je pourrais donc vous revoir quand je rendrais une visite à ma cousine ? Vous étiez déjà au Rock ? Je vous demandes ceci car vous semblez bien connaître Myrielle. »

La question sur le Rock l'intéressait tout particulièrement. Il avait envie de savoir jusqu'à ou Leyïa avait établis des contacts, chose qui influençaient fortement la valeur politique que pouvait avoir la jeune fille du Bief. Qui savait, peut être qu'elle pourrait aussi servir pour avoir certaines influences sur le Rock ? Des bonnes relations entre le Bief et les terres de l'Ouest pouvait s'avérer capitale dans un futur plus ou moins proche.

« Vous me rassurez votre Altesse. Je serais capable de faire devenir réel ce mariage, il en va de soit. Je saurais charmer Willos Tyrell, ma sœur le connait bien, je pense même qu’elle en est un brin amoureuse. Elle ne pourra jamais l’avoir, surtout pas elle, mais elle connait ses goûts. Si je lui parle de ses passions et qu’il voit les miennes communes, il ne pourra que s’attacher à ma personne. Et quoi de mieux qu’un mariage d’amour pour l’héritier du Bief ? Margaery était une amie particulièrement proche dans notre enfance. Si je n’y parviens, elle saura persuadé sa grand-mère. Elle a toujours voulu que je devienne sa sœur. Il est temps que les paroles deviennent des actes. »

Joffrey trouvait Leyïa forte bien optimiste mais il était surtout inquiet par cette histoire de sœur amoureuse. Son sourire s’effaça de son visage. Diantre, encore une sotte qui tombait amoureux d'un seigneur...décidément les Tarly avait de tout dans leur clan. Leyïa semblait bien inconsciente au sujet de sa sœur et peut être se sur-estimait un peu en ce qui concernait sa force de séduction. Quelque chose lui disait que la sœur n'allait pas se laisser faire ainsi voir même pouvait engendrer des problèmes plus qu'inattendus. Mais Joffrey se disait que finalement ceci n'était pas vraiment son problème. C'était à Leyïa de régler ses problèmes. Au sujet de son amitié avec Margaery, il ne savait pas si elle exagérait les faits ou si elle disait la vérité. Si c'était vrai, tant mieux car ceci simplifierait bien les choses. Si pas, alors ca ne le concernait pas plus que tant. Certes, il désirait vori Leyïa réussir mais il existait bien de moyens d'arriver à ses fins.

« Je pense que vous n'avez plus besoin de faire usage de votre altesse. Ceci est réservé aux courtisans et intrigants. Les vrais hommes n'ont pas besoin de titres pour imposer leur pouvoir. Votre sœur est amoureuse de lui ? Voila qui est fâcheux. Vous ne pensez pas qu'elle risque de poser des problèmes ? Il serait tragique que la famille Tarly soit divisé en raison de problèmes d'amours entre ses filles. Je vous fais néanmoins entièrement confiance en ce qui concerne vos talents de séduction. Après, si vraiment vous arrivez à enflammer de l'amour tant mieux mais je pense que la raison d'Etat sera largement suffisante. L'amour n'est pas l'apanage des puissants. Comme quoi le pouvoir est un fardeau bien plus lourd qu'on peut imaginer. A ce sujet, vous pensez retournez au Bief après le petit spectacle dont nous aurons le plaisir d'assister dans sept jours ?»

Le temps commençait à passer et le regard insistant du félin devenait réellement dérangeant pour le prince. Joffrey pensait qu'il était peut être temps qu'il arrive à se libérer de la jeune fille du Bief. Il n'avait pas vraiment l'intention de faire dans l’excès de politesse mais d'autre part ce serait stupide de briser le résultat plus que prometteur de cette petite conversation de couloir par un départ trop hâtive. Il s'approcha alors de Leyïa et posa sa main sur son épaule. Il lui dit alors.

« Je crains malheureusement que je vais être obligé de bientôt devoir vous quitter. Hélas je suis même pas maître de mon propre emploi de temps dans l'enceinte de ces quatre murs. Mais sachez que ce fut et ce sera dans une semaine un plaisir inouïe de discuter avec vous. »

C'était à moitie un mensonge. Il avait largement du temps disponible mais il pensait avoir largement épuisé le filon de discussion. Le temps était donc venu de préparer la fin de cette rencontre loin d'être désagréable. Aussi, Joffrey avait une forte envie d'aller en ville faire une visite chez les physiciens. Il aimait bien cette atmosphère de sang et de cris de douleurs qui animait les halls des centres médicaux de la cité.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] [Port Réal] Le rouge du coeur, le rouge du sang [Joffrey] Icon_minitime26.05.14 12:41

« Je pense que vous n'avez plus besoin de faire usage de votre altesse. Ceci est réservé aux courtisans et intrigants. Les vrais hommes n'ont pas besoin de titres pour imposer leur pouvoir. Votre sœur est amoureuse de lui ? Voila qui est fâcheux. Vous ne pensez pas qu'elle risque de poser des problèmes ? Il serait tragique que la famille Tarly soit divisé en raison de problèmes d'amours entre ses filles. Je vous fais néanmoins entièrement confiance en ce qui concerne vos talents de séduction. Après, si vraiment vous arrivez à enflammer de l'amour tant mieux mais je pense que la raison d'Etat sera largement suffisante. L'amour n'est pas l'apanage des puissants. Comme quoi le pouvoir est un fardeau bien plus lourd qu'on peut imaginer. A ce sujet, vous pensez retournez au Bief après le petit spectacle dont nous aurons le plaisir d'assister dans sept jours ?»

Talla, des problèmes ? Mon dieu non, bien au contraire. Le jour où elle serait capable de faire des problèmes, je voulais bien être pendue. Elle n'en poserait aucun. Elle s'inclinerait devant moi, sans même chercher à se débattre. J'étais plus jeune, mais Talla savait où était sa place dans la hiérarchie familiale. Si seulement elle avait été un rien joli, ou même un peu plus intelligente. Elle l'était, je ne pouvais dire le contraire. Mais elle ne savait être intelligente avec les hommes. Utiliser ses paroles pleines d'esprit pour les séduire et les faire tomber à ses pieds. Les hommes qui vous aiment jure allégeance et seront les derniers à vous trahir si vous tombez. L'amour qu'ils ont pour vous sera votre meilleure arme. Mais ça, je doute que Talla arrive un jour à le comprendre. Qu'elle idiote.

Je ne perdais pas de ma magnificence. Même si son petit discours sur l'amour me brisait le cœur. Il ne l'avait jamais été lui ? Il n'avait jamais rêvé d'une jeune femme plus que n'importe qui ? Ou alors était-il comme son oncle, un invertie qui pensait que le corps des hommes seul était désirable. Je ne pouvais penser ça. Ce n'était que mensonge, jamais un homme comme Joffrey pourrait devenir ainsi. Il était le prince et non un frère du roi. Il était d'une perfection sans faille et ce plus grand défaut ne pouvait être sien.

Retourner dans le Bief. C'était presque sur à 100%. Car même si père ne me le demandait pas, je le ferrai. Je lui dirais que la capitale est dangereuse, vraiment dangereuse et qu'il faut que je rentre. Pas en adéquation avec les lettres qui ma soeur lui avait surement envoyée mais ce n'était pas mon problème. Je n'avais rien à faire de ce que les autres pouvaient dire. JE jouais au jeu du trône, seule. Je faisais parfois quelques alliances mais je ne partagerais pas mes vœux de pouvoir. Seul Joffrey pouvait devenir mon meilleur allié. J'allais retourner à HautJardin. J'allais séduire Willos. Je n'aurais aucun mal à cela. Joffrey avait tord. Si l'héritier ne m'aimait pas, jamais il ne ferrait de moi son épouse. Les Tarly avaient beau être puissants, si l'héritier était célibataire, il y avait surement une raison. Sa jambe ne pouvait tout expliquer. Puis les Tyrell nous devait une faveur. Après tout, Mance s'était accaparé les mérites de mon père. Très bien. Ne pas être trop honnête. Je m'étais laissée emballée par mes sentiments. J'avais été stupide. Je ne devais pas accorder ma confiance au jeune prince. J'étais du côté de sa mère mais lui... Je ne savais pas tout, il me manquait des cordes.

Mon père me rappellera surement à lui dans peu de temps. Et même s'il ne le fait pas, je lui enverrai une lettre où il verra que la capitale me pèse et que je veux rentrer à HautJardin. Quand à ma soeur, elle ne s’interposera jamais. Dans ce jeu dangereux, elle n'est même pas un pion et n'a aucune importance. D'ici six mois, elle rejoindra les sœurs du silence. Elle n'est pas un problème.

Ne croyez pas que je n'aime pas ma soeur. Ce n'est pas vrai. Elle a prit de l'importance à mes yeux ses derniers temps. Mais elle n'est pas grand chose. Une gentille fille. Rien d'autre. Ma famille n'a aucune importance.

« Je crains malheureusement que je vais être obligé de bientôt devoir vous quitter. Hélas je suis même pas maître de mon propre emploi de temps dans l'enceinte de ces quatre murs. Mais sachez que ce fut et ce sera dans une semaine un plaisir inouïe de discuter avec vous. »

Très bien. J’allais le quitter le sourire aux lèvres et des rêves de grandeurs pleins les yeux. Après tout, c’était maintenant moi qui était maitresse de mon destin. Je n’aimais pas dépendre d’autre. Aujourd’hui, j’avais choisi ma voix. Je ferrai ce qu’il me demanderait à la perfection. Je n’avais plus peur de l’avenir. Et si j’échouai… S’en serait fini, je n’aurais aucun pouvoir. Je séduirai Willos. Quitte à vendre mon âme à l’Étranger.

Cette semaine me tarde déjà. Je vous souhaite une heureuse journée Joffrey.

Une petite révérence, un sourire plus séduisant que jamais. J’avais bien retenu ce qu’il m’avait dit. Le nommer autrement que par son titre. Joffrey était la seule chose qui m’était venu à l’esprit. Cette exécution allait être la plus belle journée de ma vie, je le savais. Mon cœur battant comptait son temps. Je l’aimais de toute mon âme, j’en étais consciente. Je ne renierai pas mon amour mais jamais je ne l’avouerai ouvertement…
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