S​ous l'effet d'une crampe le jeune femme haletante et se plia en deux. Le moment était venu comme Sarella le soupçonnait depuis quelques jours. La future mére portait son enfant bien bas. Comme pour lui donner raison la jupe de sa patiente se teinta de rouge. Sarella passa son bras sous celui de la jeune-femme et l'emmena en sale de travail.

- Est ce que ça va être long ?

Sarella l'installa et "fit l'état des lieux". Ce serait long est difficile. Le bassin était étroit et pour ce qu'elle en savait le pére était un gaillard de stature imposante.

- C'est toujours un peu long de mettre son premier enfant au monde mais ça en vaut la peine!

Le ton était chaleureux et enthousiaste mais intérieurement elle savait que la bataille serait rude. Pire encore, l'enfant serait certainement destiné à une vie terne et sans joie. Telle était l'existence des bâtards cachés et sans pére. L'histoire de cette femme qui allait acoucher était semblable à de nombreuses. Elle était tombée dans les bras d'un beau guerrier, ne s'était prémunie de rien et voilà. Ingrid donc, qui était la camériste d'une princesse de Port Réal avait du s'éloigner de la cour pour masquer sa grossesse. Quant à son courageux chevalier elle ne le reverrait jamais. C'était payer bien cher un moment de plaisir. Sarella enduisit ses mains de beaûme de rose musquée et commença à masser stratégiquement Ingrid. Le parfum apaisant combiné au pouvoir régénérateur de la peau de la rose musquée favoriserait le travail.

- Je n'en veux pas, je n'en ai jamais voulu! Qu'il sorte vite!

Le cri d'Ingrid poussé entre les larmes et la douleur était déchirant. Et Sarella se mordit les lévres. Est ce que sa mére avait épprouvé la même chose lorsqu'elle l'avait mise au monde ? Elle prit fermement la main d'Ingrid et l'obligea à la regarder.

- Maintenant tu ne vas écouter que moi et faire exactement ce que je te dis d'accord ?

La pauvre femme hocha la tête affirmativement. Quatre heures plus tard, Sarella sentit le paquet violet et gluant glisser de la matrice maternelle pour attérir dans ses bras. L'accouchement s'était fait debout le buste bien droit. La Dorniéne ne connaissait pas de meilleur procédé.

- C'est une fille!

Hélas...un garçon même sans naissance, ça arrivait toujours à faire sa place dans le monde mais pour une fille ce serait plus difficile. Elle traça sur le front du nourisson hurlant le signe du Dieu R'hllor avant de le mettre dans les bras de sa mére.

- Puisse t-Il te protéger.

Et Ingrid, pâle et sans force était à présent la plus heureuse des femmes. Mission accomplie! Sarella se redressa un peu difficilement. Les derniéres heures passées à genoux se faisaient sentir dans ses reins. Mais cela se dissiperait vite. Elle avait besoin d'air! La Dorniéne ferma la porte d'entreé derriére elle et se retrouva en pleine rue. La maison de la famille d'Ingrid était située dans le quartier bourgeois non loin de la taverne. Sarella écarquilla les yeux pour bien s'imprégner du paysage tout en ajustant son châle sur ses menues épaules. Chaque fois qu'elle quittait Dorne elle avait toujours un peu froid. Pourtant elle aimait beaucoup voyager...surtout pour ses affaires! Les Dames de petite et grande noblesse connaissaient les compétences de la cadette des filles du prince Oberyn Martell en matiére de soins et cosmétiques. Ingrid et surtout sa maîtresse qu'elle habillait étaient bonnes clientes et amies. Alors elle avait suivi de prés la grossesse de cette derniére et était revenue exprés pour la délivrance. Elle savait que ce soir, juste avant le banquet soldant la fin du tournoi et l'anniversaire du prince Joeffrey elle pourrait avoir un entretien avec la princesse et devrait gagner la forteresse. Mais pas maintenant! Elle s'adossa à la porte et prit une longue bouffée d'air frais. Les passants qui étaient pourtant nombreux et bruyants l'indifféraient. C'est alors qu'une voix rustre s'éleva de la foule en fête.

- Viens te faire un copain chérie!

L'homme qui venait de la hêler était un pauvre ladre aviné. Le physique exotique de Sarella avait toujours éveille la curiosité mais là, avec son tablier souillé, elle n'aurait pas pensé se faire accrocher. Elle ne prit même pas la peine de lui répondre et se contenta d'un reniflement de mépris...En songeant qu'il lui faudrait peut être bien une escorte pour se rendre à la forteresse ce soir.

Sarella pinça les lévres. Un Nordique parmi tant d'autres. Ils étaient nombreux à défiler ici et aujourd'hui protocole obligeant mais pas seulement. Il fallait croire que le tout jeune prince futur héritier de la couronne fascinait. Beaucoup espéraient l'apercevoir pour se faire une idée de la personne. La Dornienne n'avait fait aucun effort dans ce sens, elle se doutait qu'à un moment ou à un autre, elle aurait à faire à lui sans aller le chercher...indirectement probablement. Sans qu'elle ne sache pourquoi elle ressentait une trés légére désillusion quant au motif de la présence de cet inconnu.

- Oh je vois.

Durant un instant, son regard se perdit dans la population toujours en mouvement et elle ferma légérement les yeux comme pour essayer de ressentir de comprendre quelque chose. Pourquoi avait-elle attendu une autre réponse de la part de cet inconnu trop courtois et au regard trop aiguisé pour être un simple suiveur de foule? C'était ridicule. Elle-même ne se l'expliquait pas. A toujours chercher l'exceptionnel dans l'ordinaire voilà ce qui arrivait. Ses tuteurs lui avaient bien souvent dit que l'imaginaire était plus intéressant que la réalité et que l'esprit se plaisait à créer des illussions. Elle qui avait toujours cru être ce qu'il y avait de plus rationnel! Elle regarda à nouveau le Nordique qui venait de lui poser une question. Il souhaitait se rendre au Donjon Rouge et lui demandait le chemin. Elle allait le lui indiquer et commença à tendre une main pour expliquer ce qu'il en était lorsqu'elle songea que elle aussi avait besoin d'aller là-bas.

- Je le sais. Et si vous pouvez attendre quelques minutes que je prévienne de mon départ je peux même vous accompagner.

Si l'homme acceptait ce serait l'occasion de faire d'une pierre deux coups. Avoir son entretien avec la princesse et prendre des nouvelles du Nord. Le contact semblait plutôt bien passer entre eux alors autant profiter d'une agréable compagnie pour faire un bout de chemin. Et puis la Dorniénne avait besoin de sonder les pensées des habitants des autres contrées, en tant qu'Alleras et future mestre, il lui était nécessaire de comprendre les états d'esprits de chacun. D'ailleurs Sarella avait une certaine expérience de vie. Et le temps des illusions à croire que l'on pouvait vouloir secourir une personne de maniére gratuite et désintéressée était passé depuis bien longtemps. Alors, elle se demandait ce qui avait arrêté cet inconnu auprés d'elle.

HJ : toutes mes excuses pour l'attente. 

J
Rolf Snow! Un bâtard du Nord. Quel heureux hasard! Sarella commençait à croire que R'hllor n'avait pas placé cet homme sur son chemin pour rien. Il n'était pas si courant que cela de rencontrer des "enfants de l'amour" comme on les appelait dans les îles d'Eté. La Dorniene envoya à son compagnon de route un sourire entendu.

- Ravie de vous connaitre Rolf.

Il y avait longtemps que la jeune femme avait appris à accepter son statut et à en faire un atout. Il faut dire que ses soeurs, les Aspics des Sables, étaient très soudées et formaient une famille même si elles n'avaient pas les mêmes mères. Parfois Sarella se demandait si la Vipère Rouge n'avait pas volontairement provoqué cette situation. Avoir huit filles de huit femmes différentes et vouloir les reconnaître et les élever seul n'était probablement pas insignifiant. L'avenir lui dirait si elle avait raison. Rolf lui fit alors remarquer que le roi Robert ne semblait pas faire apprécié son tournoi de tous. Effectivement quand on entendait les conversations le peuple de Port Réal ne semblait pas franchement ravi du sort de leurs chevaliers. D'un autre côté, quel homme ou femme clamerait publiquement qu'il est satisfait ?

- C'est la nature humaine que voulez-vous. Il y aura toujours des personnes pour trouver à redire. On retiendra volontiers ce qui est mal mais on oubliera vite ce qui est bien.

Les deux enfants de personne donc étaient coincés dans la masse de badauds qui avançait surement mais lentement. Sarella regardait son compagnon de route, nouvel arrivant à Port Réal, qui semblait chercher ses repères. Le peu qu'elle connaissait de lui elle l'appréciait et elle espérait qu'il ferait vite sa place au sein de la cité. Toutefois elle avait beau l'observer elle ne parvenait pas à identifier à quelle fratrie il pouvait appartenir. Est ce que ses mains étaient habituées à travailler dur ? Elles ne semblaient pas calleuses...

- Je ne sais même pas quel est votre métier. Est ce que vous voulez tenter de trouver une place au Donjon Rouge ?

Elle ne le voyait pas non plus comme un serviteur. Son caractère semblait trop affirmé pour que le jeune homme puisse se contenter d'obéir sans discuter. Par conséquent le métier de soldat à la botte d'officiers supérieurs était aussi à proscrire dans les possibilités d'activité de Rolf. La curiosité légendaire de Sarella Sand était piquée à vif.

Les mouvements étaient lents et la progression un peu pénible au milieu de tout ce monde. La Dornienne lança un regard en biais à en direction d'une rue parallèle de la cité. Passer par là, bien que le chemin soit plus long, pouvait peut être leur faire gagner du temps. Toutefois cette rue faisait partie des quartiers où il était courant de se faire agresser et détrousser et Sarella n'avait même pas son arc sur elle...ni rien de précieux d'ailleurs. Mais enfin elle avait trop de choses à faire pour risquer de se faire égorger ou violer.  Si seulement elle avait pu se travestir en Alleras... Personne n'osait jamais attaquer ni les mestres ni leurs apprentis. Mais ici, au sein de Port Réal il aurait été imprudent de jouer avec sa seconde identité. Elle aurait vite était découverte et ses beaux projets seraient tombés à l'eau.

[ On a tout notre temps, t'en fais pas :p ]

Fils de roturier, Rolf n’appréciait guère tout ce qui touchait à la noblesse. Certes, les incessantes querelles entre les différents seigneurs de Westeros étaient son gagne-pain et il goûtait volontiers à leurs richesses avec grand plaisir mais il ne partageait pas leur mépris et leur ignorance de leur peuple. Peu savent comment vivent les paysans, les pêcheurs, bref, les gens du petit peuple et ils s’en moquaient bien. La seule chose qui importait, c’était leur obéissance totale et le fait qu’ils payent leurs suzerains après tout ! Tout était une question de naissance… si vous avez eu la chance de naître dans une bonne maison, alors vous bénéficiez de tous les avantages que cela implique : honneur, gloire, richesse, pouvoir, toute une panoplie qui vous permettait de jouir d’une bien meilleure existence que le simple fils d’un fermier. Ce qui réconfortait Rolf, c’était que, noble ou roturier, on finissait tous au fond de la tombe rongés par les vers.

Oui, au fond, ils étaient tous humains. Sortis vaseux et hurlant de l’utérus de leur mère pour pourrir six pieds sous terre des années plus tard, sans personne pour se rappeler de votre nom ou de vos exploits. Certes la tombe de l’un ou de l’autre ne sera pas la même mais qui se soucie d’une tombe, même en marbre ? Ah, si ! Au moins, le paysan se ne fera pas piller sa tombe, c’était déjà une petite consolation, minime, mais suffisante pour faire sourire le nordique qui préférait dilapider son or dans les femmes et la boisson que de le garder pour des échéances futures. La progression de Rolf et de sa guide était difficile, freinée par les mouvements incessants de la foule qui allait et venait à travers les rues. Les festivités s’achevant peu à peu, beaucoup décidaient de rentrer chez eux et les deux jeunes gens peinaient à avancer, si bien que Rolf commençait à se demander s’ils allaient pouvoir atteindre le Donjon Rouge avant la nuit.

« Je ne sais même pas quel est votre métier. Est ce que vous voulez tenter de trouver une place au Donjon Rouge ? »

Évidemment, c’était une question à laquelle il s’attendait. Un étranger dans une aussi grande ville, qui sollicite l’aide d’une habituée des lieux, voilà qui avait de quoi attiser la curiosité de n’importe qui. Il ne pouvait bien entendu pas lui révéler son véritable « métier » à moins qu’il ne veuille finir son séjour dans les geôles royales. Un petit mensonge en plus devrait passer, après tout, elle ne le connaissait pas et n’avait aucune raison de se demander s’il ne lui cachait pas quelque chose.

« Disons que je suis un peu un homme à tout faire. Je suis plutôt un mercenaire, je n’ai pas eu la chance d’être suffisamment éduqué pour espérer devenir autre chose qu’un simple combattant, comme il en existe des milliers en ce bas monde. »

Une petite touche de misérabilisme en plus ne pouvait pas faire de mal. Il n’avait rien de spécial après tout, il pouvait aisément passer pour un vulgaire reître aux yeux de la demoiselle. Pas un simple soldat mais une épée à vendre, c’était une semi-vérité à vrai dire mais cela valait mieux que de balancer le fait qu’il était un assassin et un voleur. Espérons qu’elle n’allait pas le lancer plus loin sur ses activités, il n’avait pas vraiment la tête à inventer des histoires de soldat et il espérait pouvoir arriver le plus rapidement possible au Donjon Rouge, quitte à passer par les petites étapes. Mais cela dépendait surtout de Sarella, elle connaissait la ville contrairement à lui mais il ne pouvait se permettre de lui proposer un itinéraire. Peut-être avait-elle en tête un autre chemin que la voie principale ? Quitte à passer dans les endroits les plus dangereux, avec les festivités ambiantes, peut-être pouvaient-ils espérer ne pas tomber sur des assaillants.

hp :  tant mieux alors et merci. J'aime pas trop faire attendre mais des fois on a pas le choix.

L'envie de crier à la foule de s'écarter et de faire place était forte mais Sarella n'avait aucunement l'intention de se faire remarquer. Et puis elle trouvait intéressant d'être là au milieu de la populace à écouter les rumeurs et les humeurs. Il n'y avait rien de tel pour connaître réellement l'état d'esprit d'un lieu. Et ce qu'elle entendait lui indiquait que tout n'était pas pour le mieux.

Mais qui se souciait des petites gens ? Force était de constater que leur unique utilité était de servir et de répandre de la marmaille. Pouvait-on demander à des hommes sans instruction et à l'esprit étriqué de prendre la moindre initiative ? Non bien sur, voilà pourquoi ces brebis avaient besoin de suivre un berger. Mais le roi Robert était il le berger qui convenait ? Telle était la question. Sarella croyait en l'utilité de la hiérarchie. Nul n'était égal mais les forts devaient protection aux faibles. Elle était à ses réflexions lorsque Rolf lui parla un peu plus de lui. Un mercenaire comme il y en avait tant, c'est ainsi qu'il se décrivait. Ils étaient nombreux en ce bas monde. Ne prendre jamais aucun parti, exécuter une mission qui payait bien et agir pour son propre compte...voilà ce qu'il en était. Mais tôt ou tard, même un homme au goût prononcé pour l'indépendance avait besoin de stabilité et devait se résoudre à s'attacher à un maître...et plus tard une femme. C'était ainsi. Si une femme pouvait se débrouiller sans homme l'inverse était rarement vrai.

- Un simple combattant pour commencer...je gage que si vous faites vos preuves vous pourrez prétendre à plus.

Car il était loin d'être un simplet le compagnon de route de Sarella. Elle avait l'intuition que si il mettait toutes les chances de son côté il ferait son morceau de chemin. Ils avançaient toujours à pas de fourmi et pourtant elle aurait bien voulu arriver avant la nuit. Un chariot rempli de bottes de foins s'arrêta non loin de là, immobilisé par la circulation dense. Ce qui était plutôt curieux puisqu'en ce jour de fête les attelages ne devaient pas circuler dans la cité. Elle fit signe à Rolf puis fendit la foule pour l'atteindre. Elle prit appui et s'élança sur le vehicule. Perchée sur une roue elle mit sa main en visiére et se rendit compte qu'il y avait autant de monde devant que derriére. Elle sauta de nouveau à terre.

- Je ne souhaite pas en arriver là mais il va nous falloir passer ailleurs, là où les chemins sont mal famés. Ou alors...

Elle désigna du menton le chariot

- On peut s'accrocher derrière. Jusqu'à ce que la garde nous fasse partir.

Car le chargement de ce chariot devait être destiné à l'enceinte du château. Et en ce jour de fête, la garde lui faciliterait probablement le passage à travers la circulation. l'essentiel serait de descendre avant la fouille de celui-ci juste à l'arrivée du donjon rouge.

Tandis que leur caravane se forgeait un passage jusqu’au Donjon Rouge, Rolf ne perdait pas d’une miette le spectacle de la cité royale s’étendant sous ses yeux. Pour sûr que Port-Réal était magnifique, malgré toute la vermine qui pullulait entre ses murs et n’importe quel étranger ne pouvait être qu’émerveillé devant une telle ville, surtout si ledit étranger n’avait connu que les cités du Nord. Certes, Rolf ne critiquait pas la beauté froide des villes de ses terres natales mais il fallait reconnaître qu’aucune n’avait la splendeur, l’audace et la senteur de Port-Réal. Pas étonnant que cette cité était celle des rois de Westeros depuis de longues années. La Néra bordait la cité comme une amante caressant la peau de son compagnon, le Donjon Rouge, gardien silencieux, dominait les hauteurs et observait une surveillance sans faille sur chaque fourmi humaine se trouvant entre les murs de la ville. Les roulis de la carriole ne permettant guère de se gorger entièrement des beautés de Port-Réal, le bâtard attendait d’être arrivé à destination pour pouvoir parcourir à sa guise l’intégralité de la ville. Lorsque Sarella le héla pour acquérir son consentement sur la beauté de la capitale, il répondit avec enthousiasme :

« Oui, c’est un endroit superbe. »

Les gardes, trop occupés à piquer les passants trop téméraires de la pointe de leur lance, n’accordaient aucune attention à la caravane ni à ses passagers clandestins et le véhicule continuait sa traversée, aussi lente fût-elle, jusqu’au Donjon Rouge. A présent qu’il était sûr d’arriver à destination, Rolf n’avait plus qu’à trouver un moyen de croiser la route d’un noble du coin. L’idéal serait se rapprocher des Lannister mais il se voyait mal accoster Sa Majesté la Reine ou son frère de la Garde Royale… enfin, au pire, il trouvera bien quelque parleur pour l’aiguiller vers la personnalité de son choix. Avec le tournoi, bon nombre des nobles les plus influents des Sept Couronnes se trouvaient au même endroit, pour le plus grand bonheur des reîtres tels que Rolf Snow. Après une balade qui sembla infinie, la carriole se stoppa devant les portes du Donjon Rouge et Sarella signifia d’un geste à son camarade que l’heure était venue de descendre et de se séparer.

« C'est ici que nos chemins se séparent. Bonne chance à vous Rolf Snow. »

S’inclinant légèrement tout en lui adressant son plus chaleureux sourire, Rolf répondit :

« Encore merci, ma Dame, d’avoir guidé mon chemin. Bonne continuation à vous. »

[Je fais fermer le topic ! Encore merci Sarella :3]