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[Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir

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MessageSujet: [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir Icon_minitime10.06.15 21:14

An 296 - Septième Lune - Semaine 3


Le vent était tombé à la vue du port de l’ile de Torth, obligeant les hommes du Capitaine fer-né de finir le trajet à la rame dans une mer d’huile. La fatigue était visible après avoir dû traverser les marches de pierres à vive allure pour rattraper un bateau marchand qui avaient vu leur attaque sur d’autres navires. Aucun témoin ne devait survivre : il ne faudrait pas voir la réputation d’un bougre des iles de fer attaquant des bateaux de commerce ouestrien se propager. Ainsi, le combat avait été acharné, et il avait fallu sacrifier un pillage en règle pour se donner toutes les chances de rattraper un bateau vu au large. Ainsi ils s’étaient éloignés plus que prévus et le vent réduisant la force de la voilure avait permis au Snekkar fer-né de rattraper à force de rame les fuyards.

Chargé à ras d’épices provenant d’Essos et de divers quincailleries que des marchands ayant commandé ne verraient jamais, ils s’approchaient donc du port le plus proche pour chercher repos pour une nuit, réconfort d’une vieille prostituée édentée, et argent sonnant et trébuchant plus facile à transporter que des marchandises ne les intéressant pas le moins du monde. Edryk, s’accrochant à la poupe du navire entrant dans le port humait l’ambiance de la ville. Son attirance pour l’exotisme il pensait l’hériter de sa mère continentale. Ainsi, les ordres avaient été clairs, les responsables nommés, et deux groupes de créer, les vendeurs et les éclaireurs. Le hasard de cette escale devait pouvoir permettre une découverte des richesses et du potentiel en pillage probable de cette ile. Il fallait donc connaitre forces et faiblesses et points d’intérêt particulier, tandis que l’autre groupe sillonnerait la cité dans le but de revendre le butin.


« Levez les rames et lancez moi le bout »

En équilibre sur le garde-corps, je guette l’instant où l’élan du bateau me rapprochera suffisamment pour m’élancer sur cette île dont je n’ai juste qu’alors que peu entendu si ce n’est sa mer couleur saphir. Il me faut bousculer des enfants, surpris d’une telle embarcation que la nôtre sillonnant les navires marchands et de pêches, pour arriver jusqu’à un amarre pour y doubler le bout qu’on me lance et permettre à mon équipage de décharger. Rapidement je louvoie entre les badauds égarés pour me perdre dans la foule autant qu’un fer-né puisse passer inconnu sur une île cerné entre Westeros et Essos. Mon regard se jette au plus loin, et je ne vois pas de mouvement de troupes, des gardes parsemés, occupés à leurs rondes et la vigilance délégués au capitaine du port qui vient en ma direction pour questionner de mes intentions. Pas d’inquiétude dans sa voix, pas de froncement de sourcil quant aux motifs de notre visite, et finalement un large sourire quand j’évoque nos marchandises et un pieux mensonge sur la réputation de l’île de Torth jusqu’à nos îles du nord.

L’air est doux et moite, je sens ma sueur poisser froidement mon dos suite aux efforts fournis sur cette journée, et mon ventre tiraille sous la faim. Une auberge, un repas chaud, voire une garce dans un lit après être passé premier dans le bain que nous aurons acquis pour l’équipage et de cette dure journée de labeur il n’en restera que l’or amassé. Satisfait à cette idée, je sors de ma bourse un jeton de bronze et demande la taverne la plus intéressante du port pour combler mes attentes avant de lui jeter d’une pichenette en guise de remerciement pour l’orientation. Un climat si généreux, peu engageant pour un fer-né doit cependant apporter grenier plein, richesse en poisson et opulence propice à l’oisiveté ; peut-être même que les saphirs ne sont pas que lié à la couleur de l’eau au vu des montagnes.

« Capitaine, les gars ont soif, nous laissons les hommes de quart finir de vider le bateau, nous vous suivons. »

Et voici les éclaireurs suivant le Pyke jusqu’à l’auberge dégoté, à la recherche d’informations auprès des piliers de comptoir. Un regard en arrière, pour voir que déjà certains marchands jaugent ce qui s’entasse sur les quais, les premiers doutes sur l’origine des marchandises étant passé malgré la flagrance des taches de sang sur quelques sacs, la rareté de certains lots pourront s’arracher à prix d’or, les marchandises ne traîneraient pas, ce qui arrache un sourire au visage séché de sel du bâtard.

Il y’a toujours ce projet de voir un jour plus que son navire le suivre dans ses pillages. De voir une flotte suivre le bâtard Greyjoy, et de s’imposer pour pouvoir un jour abandonner le pillage pour les conquêtes comme jadis. L’auberge est en vue, et Edryk laisse ses hommes y entrer avant de s’enquérir d’un bon bain tandis que ceux-ci foncent sur boissons et femmes.
Se baissant pour pouvoir entrer dans ce qui semble être une taverne de pèche faite dans le pur style des maisons de pèche, basse de plafond, faible luminosité, et petites ouvertures. A l’entrée bruyante des fer-nés s’oppose le silence soudain des habitués, quelques pièces à l’aubergiste pour lui demander de lui trouver une entraîneuse pour la nuit et payer un bain et la direction de l’étage lui est donnée.

De l’eau chaude étaient déjà prêtes, un bain avait été coulé pour un marchand, et les linges avaient déjà été changés pour un nouveau bain. Il ne fut pas long, il ne s’agirait pas de sentir les différentes huiles qui avaient été ajoutés au bain et se voir charrier par l’équipage. Il était fin prêt pour rejoindre l’ambiance chauffante de la taverne au rez-de-chaussée, il avait passé plus de temps qu’il ne fallait dans son bain et les hommes avaient déjà enquillés quelques bières….
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MessageSujet: Re: [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir Icon_minitime14.06.15 18:12

Le vent, plus calme qu'a son habitude, caressait la joue de la jeune dame, perchée sur les murailles de la Vesprée, demeure ancestrale de la maison Torth depuis des décennies. Elle regardait l'horizon. Cette mer d'un bleu si pure, que certains la comparaient à des saphirs, ne comprenant pas de prime abord pour quelle raison on la surnommait ainsi lorsqu'elle était encore toute jeunot, cet âge béni où elle n'avait pas encore fleurie, mais il lui avait suffi de se tenir là, à cet endroit précis, pour comprendre ce qu'il en était. Qu'il vente ou qu'il pleuve, la mer conserverait toute sa beauté. Pure, brute, éternelle. Le temps était on ne peux plus agréable, laissant les désagrément pluvieux pour d'autre jours. Rien ne semblait la déranger, ou attirer son attention autre part. Soudain, elle aperçut au loin un navire qui faisait voile vers leur île. Des étrangers. Venant surement de quelques cités exotiques, pour faire commerce, visiter ou juste de passage qui sait. Brienne esquissa un sourire, elle aimait voir de nouveaux visiteurs, cela lui permettait de pouvoir rencontrer des personnes, s'informer d'autant plus sur le monde qui l'entourait, elle qui n'avait jamais rien connu d'autres que sa chère île. D'ou venaient-ils ? Que feraient-ils ? Elle n'en savait rien, et cette idée l'excitait au plus haut point ! Peut être étaient-ils de riches marchands lysiens en provenance des cités libres ou bien des commerçant tout droit sorti de Braavos, qui après avoir quitté la ville du Titan avaient traversés le Détroit, pour les villes des Sept Couronnes et ne seraient que de passage à la Vesprée avant de s'en aller pour d'autres horizons plus prometteurs, tels que la capitale, Accalmie, Lancéhélion ou bien les îles d'été. Tant de possibilités, et dans moins d'une heure probablement si ses suppositions s'avérait exact, elle saurait.

Elle tourna les talons et commença à marcher. Se dirigeant à un pas assuré vers le port, elle descendit des remparts et se retrouva dans la cour de la demeure, où les habitants et les membres de la cour de seigneurs son père se croisaient, discutaient, vaquaient à leurs occupations habituelles. A leur rencontre, la jeune femme les salua brièvement d'un signe de tête neutre et respectueux, dénué de tout autre sentiment. Malgré sa position et son statut d'héritière, elle n'était pas des plus populaire au sein des courtisans, en général non plus d'ailleurs. Et les récents événements n'avaient pas arrangés la situation, bien au contraire. Continuant sa route, elle aperçut son maitre d'armes en pleine discussion avec le forgeron et son jeune apprenti qui ne s'accomplissait à sa tache que depuis seulement quelques semaines, maladroit de prime abord, il prenait peu à peu ses aises et la qualité de son acier s'en ressentait. Elle s'empressa d'aller à leur rencontre. Brienne s'adressa à son maître d'armes, Ser Bonvainc avec tout le respect et l'affection qu'elle lui devait. Le vieil homme paraissait encore vif et réactif malgré son âge élevé, il répondit avec le même sentiment de fierté et d'attachement qu'il éprouvait envers son élève. Qui aurait pu deviner l'âge de l'homme qui se tenait devant elle et qui avait vécu tant de choses. Il avait combattu à la bataille des Degrés de Pierres durant la fameuse guerre civile des rois à neuf sous qui opposa sur les champs des batailles le dragon tricéphale et le dragon noir, et croisé le fer avec de nombreux autres grandes épées du royaume desquels il sortit victorieux sans la moindre difficulté, ou tout du moins c'est ce qu'il lui avait raconté. Elle se passionnait pour ces histoires et ne s'en lassait jamais. Voilà un chevalier auquel la jeune femme aimerait ressembler, juste et honorable. Et à compter du jour où il lui avait reconnue des qualités qui la prédisposait à prendre les armes plutôt qu'un peigne, et avait décider de l'entrainer, elle s'était jurée qu'elle deviendrait chevalier pour lui faire honneur. Ne pouvant rester plus longtemps, elle les salua une nouvelle fois avant de partir et de continuer sa route.

Étant pressé de voir ce qu'il en était, elle accéléra quelque peu le pas. Après tout, son accoutrement le permettait ! Elle ne portait sur elle, qu'une robe en jute bleu, grossièrement taillé et légèrement trop longue pour elle, ce qui ne laissa encore moins entrevoir le peu de formes féminines qu'elle portait, se tenant autant droite et tentant de paraître noble que son statut l'exigeait. Mais malgré tout, même la plus jolie des robes taillé sur mesure n'aurait pas fait disparaître chez elle son manque évident de féminité. Mis à part ça, cette robe lui facilitait ses mouvements, bien plus que l'armure qu'elle avait l'habitude de porter lorsqu'elle s'entrainait. Elle n'avait pas d'arme sur elle, mais pourquoi en aurait-elle ? Elle était chez elle, dans sa demeure, sur son île et le risque d'attaque extérieure était faible, de sa mémoire de femme elle ne se souvenait plus d’à quand remontait la dernière attaque que la Vesprée avait subi. Même en cherchant un peu, elle ne trouva pas, la dernière devant surement remonter à la rébellion des Baratheon, voire même à celle des Feunoyr. Le trajet jusqu'au port ne dura pas plus d'une quinzaine de minutes, la jeune femme ayant l'habitude de faire ce trajet. Elle arriva assez vite à destination. Pouvant enfin apercevoir le bateau qui s'était amarré il y a peu, elle supposait. Arrivé devant lui, elle s’arrêta. Le regardant en détail, de la proue jusqu’à la poupe. Des marins en descendaient portant des sacs contenant toutes sortes de marchandises, ils semblaient épuisés par le voyage qu'ils venaient d'accomplir. Mais ne défilant devant elle qu'une partie de l'équipage si Brienne s'en fiait à la taille du bateau et au nombre de marins qui déchargeaient. Surement partis se reposer, et se détendre dans une des auberge du port. La jeune femme aurait bien aimé rencontrer le capitaine, mais si ils avaient fait escale ici, c'était parce qu'ils avaient forcément l'intention de rester quelques temps, et donc elle aurait tout le loisir de le rencontrer plus tard.

Elle prit la direction de l'auberge la plus proche, c'est ce qu'elle aurait fait si elle avait été un capitaine de ce fier boutre et qu'elle venait de trouver terre après des jours et des jours de voyages. Plus elle s'en approchait et plus des bruits audibles se faisaient entendre. Elle avait vu juste. Ouvrant la porte, et entrant dans la taverne, elle se fit vite remarquer.


-EH...Mais c'est..c'est y pas Brienne la Belle ?! S'exclama bien fort un garde qui avait déjà enquillé plusieurs chopes de bière, celle là même..qu'a brisé deux cotes...à comment qu'il s’appelait déjà ? Ah oui..à ce vieux Ser Humfrey Frétilletrique il y a même pas de cela une mois ! Ne manquant pas de provoquer quelques rires gras dans la salle.
-Un piètre chevalier à la piètre renommée, rien de plus messire, lui répondit-elle avec un léger sourire.
-Vous allez bien vous joindre à nous pour boire un petit coup, m'dame, lui lança un autre garde assis deux tables plus loin.
-Volontiers, mais je ne pense pas que boire soit de mise aujourd'hui, répondit-elle en se dirigeant à la table des trois gardes avec qui elle discutait de temps à autre.

Prenant place à coté du soldat en charge de la garde du port, et en face du soldat qui l'avait interpellé, elle refusa poliment la chope de bière qu'on lui tendait. L'ambiance dans l'auberge était on ne peux plus agité, les marins qui venaient de toucher terre et n'ayant surement pas bu une goutte d'alcool durant toute la traversée, s'en donnaient à cœur joie. Tout du moins c'est ce que Brienne supposait, trouvant que c'était la seule raison qui puisse pousser des hommes à boire autant. Le soldat qui l'avait interpellé grassement, s'était mis à coté des marins et avait commencé à raconter sa fameuse histoire qu'on lui connaît lorsqu'il a trop abusé de la boisson. Malgré le tapage ambiant on entendait distinctement sa voix. « Et tu vois là ! » Brienne se pencha et demanda au capitaine de la garde :  « Combien de verre a-t-il pris ? » « Et bah là j'étais au Trident et oui mon gars au Trident » Ce à quoi le capitaine répondit : « Beaucoup trop, je présume, » Une voix forte et grasse se fit une nouvelle fois remarquer, stoppant le capitaine de la garde dans sa lancée : « Quand tout d'à coup, et bah fiou, je me suis pris une flèche, eh ouais ! Juste là que je me la suis pris» Soufflant et exaspéré, l'homme assis à coté de Brienne reprit : « Toujours cette même histoire..Je lui avais pourtant dit de ne pas boire mais bon, sa garde était terminée et le connaissant. »

La jeune dame esquissa un large sourire au vu de la situation. Mais voulant toujours rencontrer le capitaine de la frégate qui avait jeté l'ancre, elle se retourna et s'accouda sur le siège demandant à un marin qui semblait bien plus propre que les autres, peut être avait-il pris un bain avant de redescendre parmi ses compagnons d'équipage.

-Eh vous là, est-ce que vous sauriez où est-ce que je pourrais trouver le capitaine ?
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MessageSujet: Re: [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir Icon_minitime23.06.15 23:09

Devoir lever la tête pour saluer une dame, du haut de mes 6 pieds de long n’était pas vraiment mon habitude, surtout aux iles de fer. Mais d’une il devait lever les yeux pour ce morceau qui devait bien faire une tête de plus que lui, qu’en plus sa carrure devait offrir une épaule de plus en épaisseur vu comment lui était sec. Un beau visage cependant, que l’on pourrait qualifier d’exotique pour ceux qu’il croisait à l’accoutumée, et une allure altière. Un rictus de réflexion lié au jugement qu’il portait apparus. A qui avait-il affaire en ces lieux, c’était certainement le seul moment où il pouvait regretter de ne pas connaitre le « bestiaire » des maisons nobles du sud. On ne pouvait la rater lorsqu’elle était entrée dans la taverne, il avait déjà dû se baisser pour y entrer lui-même. Alors il s’inventa un personnage à la volée, lorsqu’elle se présenta, une petite maison ferait l’affaire.

"Eh vous là, est-ce que vous sauriez où est-ce que je pourrais trouver le capitaine ?"


Un sourire, une courbette, il fallait rentrer dans le jeu, politesse et courtoisie, comme ne pouvait qu’haïr les fer-né. D’ailleurs certains de l’équipage se retinrent deux secondes de rire pour rapidement reprendre leur brouhaha.


« Excusez mes hommes noble dame, nous n’avons pas coutume de nous plier aux vôtres, et voir leur capitaine faire ce qu’il considère comme singer les manières de la cour ne peut que les faire sourire. Edryk Tawney, lord de la maison Tawney, de l’île Orkmont, marchand de père en fils. Nous faisons escale suite à quelques mauvais vent tandis que nous revenions d’Essos, nous avons à ce sujet quelques marchandises qui ont l’air de trouver juste appréciation par votre chef de port. Il se pourrait que nous trouvions chacun bonheur dans ce que … les dieux nous réserve. »


Espérant que la connaissance des petites maisons de la plus petite ile de fer ne parvienne pas jusqu’à ces îles du sud. Voyant mes hommes commencer leur manège de commérage pour soutirer le plus d’information possible sur le port, il me fallait distraire la noble en dehors de ces lieux, elle serait certainement suivi des gardes gênant pour assurer sa protection. Ainsi, un baise main un peu rustre, un bras tendu pour inviter à une marche et le second vers la porte pour faire comprendre aux gardes que rien de mauvais se trame et j’enchaine.


« Aurions-nous le plaisir de poursuivre les présentations en dehors de cette taverne quelque peu bruyante, odorante et trop soumise à l’ivrognerie pour plutôt aller apprécier l’air tiède de votre île. Sauriez-vous m’en faire découvrir ses charmes au petit noble que je suis. Si vous séduisez mes appétits marchands, nous serions tentés de rééditer l’escale volontairement cette fois-ci. J’imagine que votre île regorge de ressource et de richesse à l’image de la couleur de vos eaux ! »


L’exercice ne m’est pas familier, et j’imagine que cela se voit, mais à l’honnêteté de mes difficultés, j’espère cacher le fond de mes questions. Mon intérêt touristique est conforté par l’espérance de soutirer les informations les plus intéressantes de l’hôte. En sortant, je jette un œil au quartier maitre, qui a visiblement pris le relais de l’ambiance et me fait un regard entendu sur la suite que nous donnons à notre aventure.
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MessageSujet: Re: [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir [Baie des Naufrageurs] Un grain de sel dans la mer de saphir Icon_minitime30.06.15 0:22

L'ambiance qui animait l'auberge était des plus pittoresques. Les marins buvant joyeusement avec les gardes au plus grand bonheur du tenancier de bar qui se réjouissait de voir que toutes les tables étaient prises et que les fer-nés ne semblaient pas sur le point de reprendre la mer avant un bon moment. Le garde ayant beaucoup trop abusé de la bouteille, client régulier et au combien fidèle à cet établissement, continuait de raconter son histoire d'ivrogne qui au fil des verres, devenaient aussi incohérente que des plus épiques, racontant qu'il avait occis des centaines d'homme à la bataille du Trident sans se prendre un seul coup. Un pochtron qui abusait de la bouteille, et qui semblait constamment alcoolisé même pendant sa garde. Peut être l'était-il. Après tout, cela n'aurait étonné personne et expliquerait bien des choses. Et puis, il ne faisait pas de mal sinon le capitaine de la garde portuaire ne le laisserait pas agir ainsi, bien qu'il lui arrivait après avoir déjà enquillé plusieurs bières d'avoir des accès de violence sans raison apparente. Une remarque anodine ou un regard en coin pouvait déclencher chez lui une fureur incontrôlée. Bien que ces dernières ne se manifestaient que très rarement, et que les autres gardes arrivaient facilement à le contrôler si l'occasion s'en faisait sentir. Néanmoins, si le capitaine de la garde l'avait laissé boire c'est qu'il avait assez confiance en lui pour éviter tout débordement, donc il n'y avait aucun soucis à avoir pensait-elle.

L'homme a qui elle s'était adressée lui répondit d'une manière on ne peux plus inattendu. Elle qui s'attendait à s'adresser à un marin crasseux issu de la roture cherchant péniblement ses mots pour tenter d'imiter grossièrement les manières des nobles gens, avait devant lui un beau parleur et qui, eh bien lui semblait tout ce qu'il y a de plus aimable et courtois. Ce qui la surprit et la décontenança quelques peu. Ce n'était pas tous les marins, voguant sur son fier rafiot sur le Détroit qui plus est, qui pouvait se targuer de s'exprimer ainsi. Et ces marques de politesse tout aussi bien que ses manières à l'égard de la jeunes héritière était des plus convenable et charmant. Si l'on prenait en compte la beauté irradiante et les formes généreuses que l'on lui connaît, il état fort étonnant qu'un marin lui adresse autant de sympathie. La plupart des hommes de hautes naissances ne se donnaient clairement pas la peine d'être aussi courtois. Ce qui surpris tant à la fois la belle que cette attention était des plus soudaine. Elle se tenait bien en face du capitaine. Elle en était maintenant assurée. Et en face d'un noble fer né de la maison Tawney en provenance de l'île Orkmont. Les connaissances de la jeune héritière en matière des maisons et de leur provenance étaient plus que discutable, encore plus concernant les maisons des îles de fer. Elle en connaissait les grandes lignes évidemment, sachant le nom des grandes maisons fer nés et pouvant à peu près dire le nom des membres les plus importants, Balon Greyjoy par exemple. Même si elle se souvenait particulièrement de ce nom là car, il était le dirigeant de cette région mais surtout à cause de sa rébellion qui marqua les mémoires de la manière qu'on connaît. Esquissant un léger sourire elle lui répondit, toujours adossé au fauteuil.

- Je les excuse bien volontiers messire. Mon nom est Brienne de Torth, de la maison éponyme qui dirige cette île, et c'est avec grand plaisir que je vous souhaite la bienvenue, dit-elle en inclinant respectueusement la tête, des marchandises dites vous ? De quelle sorte ? Je gage que la cale de votre navire doit contenir milles et une marchandises exotiques en provenance des cités libre. Vous m'avez l'air d'être plutôt bon commerçant, et nous sommes de matière générale de bon acheteurs, surtout lorsque la vente concerne des produits que nous ne pourrions pas nous procurer simplement. Et je suis sur que nous trouverons chacun notre bonheur dans cette transaction.

Mais de quoi elle avait l'air ? Elle marchandait aussi bien qu'une mauvaise vendeuse de poiscaille sur les marchés. Et encore ! Ce qu'elle venait de faire était inutile et elle le savait bien. Le chef de port semblait propice à cette échange et c'était l'essentiel. Se levant et s'inclinant légèrement une fois de plus de manière respectueuse, elle acquiesça.


-J'en serais ravie.

Dit-elle en se levant et en commençant à marcher. Une fois sortis de l'auberge, elle reprit la parole.


- Et vous avez raison sur un point, cette île recèle bien des mystères, et vous venez tout juste d'en découvrir un en arrivant sur notre île. Vous savez maintenant à quoi ressemble les fameux " saphirs de l'île de Torth", dit-elle en s’arrêtant et en plongeant son regard dans l'écume qui allait au fil des vagues, je me pose une question, qu'est-ce qui peut pousser un fer né à prendre la mer, et à s'en aller loin de sa maison, à l'autre bout du monde ? Lui demanda-t-elle en arborant un sourire sincère, très intéressée par ces marins venus du bout du monde en quête de gloire dans le but d'un avenir plus prospère.
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