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[Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell]

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Durran Baratheon




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Durran Baratheon
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MessageSujet: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime09.08.15 23:27

299 - Lune 7 - Semaine 3 – Jour 5 (19 Aerionyr 299)
Donjon Rouge, Port-Réal
En soirée


Il s’était peut-être écoulé une heure ou deux tout au plus depuis le moment où Margaery avait quitté le bois sacré. Durran n’avait pas perdu de temps, retrouvant rapidement Maelor dans les couloirs, en train de discuter avec deux jolies jeunes femmes qui semblaient complètement sous son charme.

Pendant ce laps de temps, il avait trouvé la pièce dont Margaery lui avait parlé au troisième étage et il devait reconnaître que la vue était assez jolie, même s’il faisait encore jour à cette heure-ci. En revanche, les effluves qui remontaient de la ville étaient beaucoup moins agréables. L’une des premières choses qu’il avait entreprises, après s’être réservé l’usage de la salle et obtenu les services d’un des meilleurs cuisiniers du château, c’était de trouver de quoi parfumer la pièce de façon à occulter l’odeur nauséabonde de la ville.

Maelor s’était montré plein de ressources, en se procurant des senteurs parfumées à disposer dans la pièce mais aussi des choses qu’il n’avait pas pensé à demander, comme des chandelles qui avaient été agencées dans la pièce, et qui n’attendraient qu’à être allumées une fois la nuit tombée. De larges rideaux avaient également été accrochés s’ils souhaitaient s’isoler de la vue extérieure.

Même le choix de la table était intéressant. Ce n’était pas tant sa forme puisqu’elle était rectangulaire mais plutôt le fait qu’elle n’était pas très longue. Ils n’auraient ainsi pas à devoir crier d’un bout à l’autre de celle-ci pendant le dîner. Il y avait même d’autres sièges, plus confortables, disposés un peu plus près de la fenêtre s’ils souhaitaient continuer à discuter une fois le dîner terminé.

A sa propre suggestion, le dornien avait trouvé une septa qui leur servirait de chaperon depuis la porte ouverte. Pour une raison qui n’échappait pas à Durran, c’était une jeune femme et non dépourvue de charme si on aimait les filles timides. D’après ce que lui avait raconté son garde du corps, le père de la septa, un petit seigneur très dévot, avait souhaité remercier les Sept de sa bonne fortune et leur avait donc donné sa fille cadette, qui avait donc été destinée à la Foi dès l’enfance.

Durran ne put s’empêcher de se demander combien de temps sa foi lui permettrait de résister au charme dornien de Maelor mais avec les serviteurs qui ne manqueraient pas d’aller et venir dans la pièce pour leur servir à dîner, le jeune Baratheon disposerait ainsi de suffisamment de témoins au besoin pour prouver qu’il ne s’était rien passé d’inapproprié pendant cette soirée.

Toujours vêtu de sa tenue sombre, le prince était appuyé contre une colonne et semblait absorbé dans sa contemplation du paysage. La vue était véritablement magnifique avec le soleil qui rougissait le ciel tandis qu'il commençait à se coucher mais en cet instant, le prince n'appréciait qu'à moitié ce spectacle tant il était perdu dans ses pensées et ses préoccupations. Parviendrait-il à se faire accepter comme le fils légitime du roi ? Etait-il condamné à un mariage compliqué et épuisant avec la Princesse Arianne ? Plus préoccupant encore, serait-il un meilleur roi que son père quand son heure viendrait de régner ? Il avait été élevé en jeune noble à Hautjardin et entraîné dans les disciplines martiales comme tout chevalier mais cela suffirait-il ? Sur qui pourrait-il se reposer comme Main et dans son conseil ? Tant de questions et de responsabilités à venir qui l’empêchaient déjà de dormir confortablement.


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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime11.08.15 20:29

Margaery pensait que quelques dizaines de minutes allaient suffire pour se préparer pour la soirée. Toutefois, s'apprêtant à rentrer dans sa chambre, elle passa devant la salle de bain dont la porte était entrouverte. Margaery n'avait pas à se faire tenter très longtemps en regardant la baignoire libre. Elle demanda à des servantes de faire couler le bain. Elle voulait être parfaite.

Cette perfection fut obtenue, après plus d'une heure et demie.

En effet, une heure et demie plus tard, la porte de la chambre de Margaery s'ouvrit. En sortit une femme vêtue d'une fine robe dorée qui s'arrêtait à ses chaussures rouges à talon haut. Les multitudes de mèches brunes bouclées venaient se fondre en harmonie jusqu'au bas du col ouvert qui laissait paraître les formes de la jeune femme. Rien qu'après avoir ouvert la porte de la chambre, c'était un délicat parfum de jasmin qui venait caresser les narines. C'était bien là Margaery Tyrell.

La lady était contente du résultat. Elle commença à sortir de sa chambre pour se diriger vers le balcon. Mais lorsque ses yeux se posèrent sur la bague en forme de rose qu'elle portait au doigt, elle se rappela d'un détail. Elle retourna dans sa chambre et prit une rose qui flottait dans un bocal remplit d'eau : c'était la rose que lui avait offerte Durran. Devant son miroir, elle la replaça exactement au même endroit de sa chevelure où l'avait déposé le prince précédemment.

Elle se regarda une dernière fois dans la glace et constata qu'elle était prête, cette fois-ci.

Dans le couloir de la salle qui menait au balcon, il n'y avait aucun bruit hormis le claquement raisonnant des talons de la lady sur les dalles du Palais. Lorsqu'elle ouvrit la salle, c'est un petit souffle parfumé qui vint l'accueillir. Margaery ouvrit d'avantage la porte et vit des chandelles encore éteintes disposées sur la table. Puis, dans l'obscurité qui commençait à gagner Port-Réal, se tenait tapis dans l'ombre Durran, vêtu de la même tenue sombre qu'il portait précédemment. On ne pouvait lui en vouloir étant donné qu'il avait dû tout organiser au dernier instant pour que le dîner se passe dans la meilleure des atmosphères.

Elle avança et referma la porte derrière elle. Elle adressa un sourire en faisant la même révérence que toute à l'heure.

Ensuite, la lady s'avança d'un pas lent, passant à côté de Durran, jusqu'au balcon. Du haut du palais, elle regarda la capitale. Les lumières commençaient à s'allumer dans les rues et quelques maisons. On pouvait même entendre très faiblement une musique jouée certainement par des artistes devant le Donjon. Puis elle se retourna mélodieusement, sa chevelure et sa robe s'envolant légèrement, tout en suivant son mouvement.


N'ai-je pas raison, cet endroit n'est-il pas fabuleux ? Qui plus est... avec tous ces aménagements qui, à mon souvenir, n'étaient pas ici la dernière fois que je suis venue, dit-elle au prince en montrant de son bras les chandelles et autres agencements préparés pour le dîner.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime29.08.15 22:24

Durran fut sorti de sa contemplation en entendant la porte de la salle s’ouvrir. En dépit de la pénombre, il n’eut aucun mal à reconnaître Margaery, resplendissante dans la robe dorée qu’elle portait, et qui la mettait parfaitement en valeur. Il ne manqua pas de remarquer qu’en dépit du fait qu’elle se soit changée, elle avait replacé la rose dont il lui avait fait cadeau dans ses cheveux.

Ce ne fut pas la senteur de la rose qui parvint jusqu’à son nez lorsqu’elle se fut rapprochée de lui mais une douce odeur de jasmin qui embaumait subtilement l’air autour d’elle.

Il sourit à ses paroles au sujet de cette salle qui était, en effet, bien placée de par la vue qu’elle offrait. Le prince se tourna vers elle et répondit d’un ton empli de légèreté.


- Fabuleux est le mot adéquat, je dois bien l’avouer. En ce qui concerne les aménagements, j’ai pensé qu’ils seraient adaptés pour ce dîner quelque peu tardif, j’espère ne pas avoir outrepassé mes prérogatives. Répondit-il non sans un certain amusement.

Adressant un geste de la main à l’un des serviteurs disposés près de la porte, deux d’entre eux pénétrèrent bientôt dans la pièce pour allumer les nombreuses bougies qu’il avait fait disposer de sorte à leur procurer une certaine luminosité pendant leur repas. Il en profita pour demander à l’un d’entre eux de leur faire apporter la nourriture, espérant intérieurement ne pas s’être trompé dans le choix des plats, qui étaient parmi les préférés de Margaery dans son enfance, si ma mémoire ne le trahissait pas.

La septa pouvait les voir depuis la porte ouverte mais elle semblait accorder davantage d’attention à ce que lui disait Maelor, et qui semblait la faire rougir, plutôt qu’à ce qui se passait à l’intérieur de la pièce. Les serviteurs étant sortis pour aller chercher les plats, Durran reporta son attention sur Margaery, lui adressant un sourire quelque peu espiègle.


- Si j’avais su que vous alliez revêtir une tenue aussi splendide, j’aurais également fait l’effort de me changer, milady. Bien sûr, mes efforts auraient sans doute été en vain, je crains de pâlir en comparaison de votre beauté, quoi que je choisisse de porter. Lui confia-t-il avec humour, ne souhaitant pas altérer l’atmosphère détendue de cette soirée, qui le changeait agréablement des discussions et rencontres qu’il avait pu avoir jusqu’ici au Donjon Rouge.

Se dirigeant vers la courte table rectangulaire, il retira courtoisement l’une des chaises pour permettre à la jeune femme de s’asseoir. Une fois celle-ci installée, il alla s’asseoir en face d’elle. Les premiers plats ne tardèrent pas à arriver mais son regard ne quitta pas Margaery pour autant.

- J’espère que vous ne m’en voudrez pas de ne pas avoir invité Lady Olenna ou Garlan à ce dîner. J’apprécie beaucoup leur compagnie mais il m’a semblé que vous préféreriez un repas plus intimiste, plus propice aux propos que nous tenions plus tôt dans la journée. Sachez cependant que votre vertu n’est aucunement en danger, notre bonne septa ici présente y veillera si mes sens venaient à ne plus répondre à ma raison. S’exclama Durran avec un amusement à peine dissimulé.

Le prince savait que la dame de Hautjardin comprendrait parfaitement le véritable sens de cette initiative. Il n’était pas inquiet à l’idée de « perdre la raison », même si pareille beauté pouvait représenter une tentation à laquelle il n’était pas indifférent, mais il souhaitait surtout qu’aucun doute ne put être jeté sur ce dîner amical. Aucun geste déplacé n’aurait pu avoir lieu sous l’œil vigilant d’une septa après tout, même s’il eut préféré que Maelor choisisse une vieille matrone plutôt qu’une jeune femme impressionnable.

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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime04.09.15 21:06

J'espère que vous n'avez pas outrepassé vos prérogatives, je m'en voudrais d'avoir poussé notre bon prince dans des... épines, avait répondu la jeune lady de Hautjardin, de ce même air amusé, qu’avait eu Durran.

Ce dernier appela des serviteurs pour allumer les bougies et tout le balcon fut bellement illuminé. Près de l'entrée se trouvait aussi le garde du corps de Durran, qui discutait avec une jeune femme qui semblait obnubilée par son interlocuteur ou, tout du moins, elle était très attentive à ce qu'il lui racontait.

Durran complimenta Margaery sur sa tenue, ce à quoi la dame s’était tout de même attendue et elle en fut ravie. Le prince remarqua également qu'il se serait habillé également s'il avait su que la Lady se serait changé pour la soirée. Margaery rétorqua en plaisantant :


C’est que vous ne me connaissez donc pas suffisamment sur mes manies.

Elle ajouta de suite, l'attrapant par la main :

Mais ne palissez pas je vous prie, gardez votre teinte, laissée par le soleil de Dornes.

Durran invita la jeune dame à s'asseoir, retirant une des deux chaises de la petite table installée et dressée pour l’occasion. Margaery remonta légèrement sa robe et suivit l’invitation du prince, tandis que ce dernier s’assit en face d’elle.

Il expliqua qu'il n'avait pas invité Olenna ni Garlan en pensant que la volonté de Margaery était un dîner en tête-à-tête, puis il donna la raison de la présence de la jeune femme qui conversait avec le garde du corps. Il s'agissait d'une septa qui était là, selon Durran, pour veiller au cas où "les sens du prince venaient à ne plus répondre à sa raison". Cela fit sourire Margaery, pourtant elle savait qu'il ne s'agissait pas là de la vraie version. Evidemment, le vrai motif était que le jeune prince ne pouvait se permettre de faire courir des rumeurs à son égard, d’autant plus qu’il se trouvait dans cette situation pour le moins tendue, celle où il était question d'établir officiellement son identité et sa filiation à Cersei Lannister, dont le procès allait avoir lieu prochainement, et à Robert Baratheon. A cela, Margaery répondit :


Vous avez bien fait, nous aurons encore tout le temps pour remémorer les souvenirs de Hautjardin en compagnie de ma grand-mère et de mon frère. Quant à la septa...

Margaery s’interrompit, jeta un regard vers les deux qui discutaient vers l'entrée de la salle, puis elle s’approcha un peu de Durran et, amusée, lui confia d’une voix basse :

… il semblerait qu'elle soit assez occupée. Dois-je m'inquiéter pour vos sens et mes vertus ?

Il fallait admettre que le garde du corps de Durran, au corps musclé à l’image d’une statue divine taillée dans du marbre, dégageait un grand charme, mais la septa aussi. Voyant les deux, dans n’avait pas su passer à côté de la réflexion selon laquelle la jeune septa avait suffisamment à faire avec le combat intérieur qu’elle devait subir au fond d’elle pour ne pas rompre ses voeux. Alors que son sourire, malin, et son regard, tourné vers les deux jeunes gens, devaient trahir les pensées de la jeune Tyrell, un léger silence s’installa sur le balcon. Mais ce n'était pas un silence gênant, au contraire. Margaery se tourna vers Durran et le regarda un instant, sous ce beau tableau aux couleurs ambrées, provoquées par la lumière des petites flammes qui vacillaient et faisaient réfléchir les murs de pierre rouge du Donjon. La jeune dame, elle, préférait Durran, qui rayonnait d’un charme plus grand, tenant à sa beauté plus subtile, tant du corps que de l’esprit.

Puis l'on apporta le dîner. Margaery ne cacha pas son agréablement étonnement lorsqu'elle découvrit qu'était servie, en entrée, une salade composée de divers fruits de mer et d'olives fraîches de différentes variétés. Déjà subjuguée par les délices qui se présentaient devant elle, la lady leva seulement les yeux, qui étincelaient au gré de la lumière des bougies, vers Durran et, avec une légère pointe d’excitation, elle lui dit :


Vous ai je déjà dis à quel point vous me connaissiez bien ?

En effet, c'était là une des entrées préférées de lady Tyrell et celle-ci était certaine que Durran n'avait pas été pour rien dans ce choix.
Mais encore avant de goûter au délice, Margaery ajouta d’un air assuré :

Vous avez raison de vous soucier du peuple et des qu’en-dira-t-on. Les gouvernés – le peuple – ne peuvent être oubliés lorsqu’on est au trône Ils se nourrissent des rumeurs. Mais parfois, il est bon de laisser quelques ragots traîner, c’est ce qui vous rend célèbre.

A vous de faire courir les rumeurs qui ne vous porteront pas préjudice, conlut-elle jovialement.

On vint pour leur verser du vin dans leurs coupes. Margaery prit son verre et le tendit en direction du prince pour trinquer. S'ensuivit un échange de sourires et Margaery but une gorgée. Elle planta sa fourchette dans une olive et, avant de porter la fourchette à sa bouche, elle releva son regard vers le jeune homme et demanda, amusée :

Qu'elles histoires seront colportées dans les rues de Port-Réal ? Celles d'un prince si bon, au point d'entendre de lui qu'il viendrait nourrir lui-même les pauvres accablés ? Peut-être un prince fort, si fort que les légendes racontent qu'il s’entraîne au combat quotidiennement, sans armes, seul, contre cinq de ses hommes armés ? Ou encore un prince tellement dévoué qu'il n'aurait pas besoin de conseillers pour gouverner et ne dormirait que deux heures par nuit ?

Sans attendre de réponse, elle reprit :

Je suis navrée, je n'ai aucune mauvaise rumeur qui me viendrait à votre égard.

Un grand sourire se dessina jusqu'au milieu de ses joues et ses yeux se plissèrent légèrement. Margaery ajouta :

Pour le moment...
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime04.10.15 9:22

Durran sourit en l’écoutant s’inquiéter pour lui avec ce qui ressemblait à de l’amusement, se contentant de secouer la tête d’un air désinvolte.

- Sachez qu’il n’y a pas d’épines que je ne braverais pas pour vous faire plaisir, ma dame.

Il prêta l’oreille à sa répartie concernant ses manies et fut quelque peu surpris de la voir saisir sa main, bien qu’il se gardât bien de le montrer. La clé de voûte du comportement de tout gentilhomme du Bief consistait souvent à ne s’étonner de rien en apparence ou bien de faire semblant de s’étonner quand on ne l’était pas. Ce jeu de faux-semblants lui avait paru bien fastidieux dans son enfance mais il avait eu l’avantage d’y être initié par Willos, qui était passé maître en la matière grâce aux leçons de Lady Olenna.

Le prince se contenta donc de lui adresser un sourire en inclinant légèrement la tête.


- Je m’en garderai bien. Vous me voyez cependant curieux quant à votre appréciation de la teinte cuivrée que le soleil sans merci de Dorne a donnée à ma peau. Il est vrai que je ne connais pas encore très bien vos préférences mais j’ose espérer que vous aurez l’amabilité de m’instruire en la matière ?

Le langage à double sens était aussi l’une des choses qu’il avait apprise à Hautjardin, qui pouvait d’ailleurs se révéler bien utile dans certaines circonstances. Là encore, il lui avait fallu un certain temps pour maîtriser ce talent qui ne lui venait pas naturellement, tant il s’opposait à son caractère franc et direct. Cependant, il devait avouer qu’il lui avait permis d’attirer plus d’une jeune femme dans ses bras. Comme aimait à le dire Ser Raymar, il ne faut jamais négliger d’avoir autant de cordes à son arc que la nature et l’entraînement nous le permettent. Après tout, on ne sait jamais quand la plume ou en l’occurrence la langue se révèle plus adéquate que l’épée.

Si seulement sa langue avait été plus habile à Dorne… hélas, il ne pouvait pas changer le passé et n’était pas certain que cela aurait fait une grande différence, tant auprès de l’esprit vif du Prince Doran que du caractère volatil et rebelle de sa fille.

Installés tous deux à table, le jeune Baratheon ne manqua pas de sourire à la réponse que lui fit Margaery au regard de leurs chaperons, et étouffa d’ailleurs un rire dans une fausse quinte de toux. Lorsqu’il eut suffisamment repris le contrôle de lui-même, il lui répondit d’une voix tout aussi basse, teintée d’un amusement perceptible et accompagnée d’un sourire complice.


- Hélas, la foi et les vœux de cette pauvre Septa vont certainement être éprouvés par Maelor ce soir mais je gage qu’elle ne devrait pas défaillir… pendant le dîner, tout du moins. En ce qui concerne mes sens, je crains d’être déjà tombé pleinement sous votre charme, ma dame mais par respect pour votre vertu, je me garderai bien de donner libre cours à mes bas instincts.

Durran partageait l’amusement de la cadette des enfants Tyrell en vérité. Connaissant son garde du corps, il imaginait bien que ce dernier l’avait choisie à la fois pour sa beauté mais aussi parce qu’elle ne serait pas aussi facile à séduire que les servantes et parfois jeunes nobles qui résidaient au Donjon Rouge, dont les œillades n’avaient généralement rien d’innocent. Le prince aurait difficilement pu contredire ce choix, qui lui laissait toute latitude pour discuter librement avec Margaery tout en assurant, en apparence tout du moins, l’apparence de la bienséance.

Marcher à côté de Maelor était souvent le moyen de ne pas attirer trop l’attention sur lui, que ce soit celle de ces dames qui le dévoraient littéralement des yeux mais aussi celle des seigneurs qui ne manquaient pas d’attarder leurs regards sur les vêtements typiquement dorniens de son garde du corps, qui tranchaient sensiblement avec ce que portaient les nobles des Terres de la Couronne.

Cependant, cette tendance ne se voyait pas confirmée en la charmante et présence compagnie de Margaery. Si celle-ci avait effectivement regardé Maelor, elle avait ensuite retourné son regard vers lui avec ce qui ressemblait à une lueur d’appréciation dans les yeux.

Un sourire ne manqua pas de fleurir sur les lèvres du chevalier en voyant l’étonnement de la dame du Bief à la vue de l’entrée qui venait de leur être apportée. Elle semblait ravie et quelque peu excitée par ce mets, qu’il avait fait préparer selon ce dont il se rappelait de ses goûts. Apparemment, ceux-ci n’avaient pas tant changé en quelques années.


- Vous ne me l’aviez point dit mais c’est avec plaisir que j’accepte ce compliment. Je crains de ne pas vous connaître aussi bien que je le souhaiterais mais heureusement, j’ai une assez bonne mémoire. Enfant déjà, vous étiez radieuse à chaque fois que ce plat était servi. Répondit-il avec simplicité, ne souhaitant pas exagérer ses connaissances à son sujet, au risque de se trahir ultérieurement.

La petite-fille de Lady Olenna se révéla en cet instant, distillant de ces conseils des plus pertinents qui avaient fait la réussite de Lord Mace dans sa gestion du Bief, et peut-être même de feu son père avant lui, et c’est avec attention qu’il les écouta. Il partageait son opinion mais ne savait pas véritablement comment s’y prendre pour laisser justement courir des rumeurs qui ne lui seraient pas préjudiciables. Après tout, il était tout juste arrivé à la capitale, ressuscité d’entre les morts et sans doute considéré comme un imposteur aux yeux de nombre de gens de la noblesse, qui avaient pourtant eu la chance de le voir et de constater sa ressemblance avec son père. En comparaison, qu’en était-il de ce peuple qui n’avait jamais eu l’occasion de poser les yeux sur lui ?

- Voyez plutôt, vos lèvres s’ouvrent et c’est la voix de votre grand-mère que j’entends, ou tout du moins ses conseils avisés. La complimenta-t-il avec un brin d’amusement avant de reprendre un peu plus sérieusement. - J’ignore quelles rumeurs courent à mon sujet, s’il y en a déjà. A entendre ce que vous me dites, j’ai l’impression que vous me dépeignez respectivement votre portrait, celui de Garlan et enfin de celui de Willos. Je ne suis pas sûr d’avoir encore toutes ces vertus même s’il est vrai que j’y aspirerais… en dehors peut-être de seulement deux heures de sommeil par nuit, je crains de ne pas y survivre longtemps. Conclut-il avec une pointe de légèreté.

Il lui adressa un nouveau sourire, celui de Margaery étant décidément communicatif, avant de lui répondre avec sincérité.

- J’ose espérer que de trop méchantes rumeurs ne sauraient jamais voir le jour, ou tout du moins aucune qui soit véridique. Toutefois, vous avez touché du doigt le nœud du problème. Je ne sais pas comment aborder ce peuple qui ignore tout du moi et dont je ne sais également que peu de choses. Comment me porter auprès de lui ? Dois-je aller moi-même trouver les plus pauvres ? Ou bien me contenter de bienfaits apportés de loin, pour maintenir une certaine distance ? C’est en cela notamment que vos lumières me seraient précieuses, milady, vous qui faites déjà tant pour les pauvres de Hautjardin à ce que j’ai cru entendre dire.

En attendant sa réponse, il s’attela à la dégustation lente mais appréciée de son plat, qui était en effet fort appétissant. Il nota dans un coin de son esprit de complimenter le cuisinier et de retenir son nom pour des repas ultérieurs.

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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime19.10.15 7:16

A deux reprises, Durran avait complimenté fortement la jeune et belle Tyrell, faisant part du combat intérieur qu’il devait mener pour ne « pas porter atteinte aux vertus de la dame ». Margaery avait répondit d’un sourire et en répondant d’un air légèrement provocateur :

Ah ? Vraiment ?

Et quand le prince confia à Margaery qu’il désirait en savoir plus sur ses préférences, la jeune femme lui répondit qu’elle n’avait guère changé depuis ces deux dernières années.

Mais ce qui retint d’avantage l’attention de la noble, c’était lorsque Baratheon partagea ses craintes, disant qu’il n’avait pas les vertus que pouvait avoir la famille Tyrell. A cela, Margaery ne répondit pas de suite, et quand Durran lui adressa un sourire, elle se contenta de lui répondre en faisant de même, bien que son sourire paraissait forcé, ce qui ne lui ressemblait pas. Son visage prit une légère teinte de sérieux. Puis, alors qu’ils eurent terminés l’entrée et qu’on leur apporta le plat principal - une assiette (délicieuse rien qu’au regard) composée de trois sortes différentes de poissons, accompagnés de légumes verts finement préparés - Durran évoqua son incertitude quant à la position à adopter face aux pauvres, car il savait que Margaery s’était distinguée en la matière à Hautjardin.

Margaery posa ses couverts et joignit ses mains sur la table et confia au prince :

Oui, le nombre de pauvres à Port-Réal m’afflige énormément. Ce qui est d’autant plus désolant, c’est qu’ils me paraissent oubliés. J’aurais aimé aller à leur rencontre, mais je suis fille d’un seigneur qui ne vient pas de ces terres et je ne peux ainsi me le permettre, au risque d’outrer peut-être notre Roi.

La famille Tyrell, et particulièrement Margaery, s’était montrée très attentive à l’égard des petites gens. Cela avait d’ailleurs assuré un certain respect pour la famille, de la part de population. Par conséquent, un certain ils avaient obtenu un appui de plus pour la souveraineté. Comme Olenna l’avait indiqué bien des fois, et sans doute en avait-elle fait part à Durran également (s’il s’en souvenait encore…), le pouvoir pouvait s’obtenir par de très nombreux moyens et le peuple était un facteur non négligeable.

Margaery but une gorgée du vin qui était dans son verre. Elle leva ses yeux au plafond et le regarda un instant. Elle se mordillait légèrement la lèvre, se demandant s’il était judicieux de confier à Durran ce qu’elle avait actuellement sur la pensée. Finalement, elle s’y décida.

Reportant à nouveau toute son attention sur le jeune Baratheon, elle s’avança un peu sur la table, de façon à pouvoir croiser ses bras et à prendre un léger appui sur ses coudes, puis elle dit :


Durran, dites-moi : combien de temps avez-vous vécu à Dornes ; et combien à Hautjardin ? Depuis que nous nous sommes revus, vous me paraissez… incertain. Vous semblez tiraillé entre votre situation familiale, qui n’est pas aisée, je le conçois. Mais vous semblez aussi très décontenancé à chaque fois que vous faites allusion à Dornes.

A présent, Margaery ne souriait plus du tout. On pouvait entendre le bruit de ses talons qu’elle faisait frapper légèrement sur les dalles de pierre au sol, qui traduisait tout l’engouement qu’elle portait à ce qu’elle disait. Elle continua :

Vous me parlez de souvenirs - de mes frères, d’Olenna et de moi-même. Vous me parlez comme si je devais vous apporter des réponses. Vous apporter conseil, mon prince, est une chose qui m’honore et je serais très heureuse si ce que je pouvais vous dire vous serait utile. A ce titre, je me dois de vous avertir. Vous venez d’arriver dans un milieu hostile, où vous ne connaissez personne, pas même votre parent, le Roi. Une délégation de Dornes vous accompagne et, pourtant, vous ne semblez pas leur faire grande confiance. Je connais votre sagesse et si vous doutez du soutien de ce qui pourrait devenir votre belle famille, c’est qu’il est probable que vous n’en obtiendrez pas, du soutien. Vers qui vous tournerez-vous alors ? Vous m’inquiétez, Durran.

Les yeux de la Lady tremblèrent – était-ce de tristesse, de colère ou encore d’un autre sentiment - mais la jeune dame baissa la tête et son regard, se focalisant sur son assiette et elle reprit ses couverts. Toutefois, même si les mets qui se présentaient devant elle paraissaient si bons, elle attendit quelques dizaines de secondes, déglutit pour se débarrasser d’une gêne qui s’était installée le temps d’un instant dans sa gorge, et mangea enfin.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime24.10.15 21:39

Durran lui sourit en retour et porta sa coupe à ses lèvres pour boire une gorgée de vin avant de lui répondre d’un ton aimable, presque innocent, que trahissait la lueur rieuse dans son regard noisette.

- Je crains de ne pas être sûr de ce dont vous doutez, milady. Doutez-vous que je sois complètement tombé sous votre charme ou bien que je sois capable de résister à l’incontestable tentation que vous représentez ?

Visiblement, ses goûts ne semblaient pas avoir véritablement changé depuis le départ du prince du château des Tyrell. Le jeune Baratheon remarqua cependant le sourire quelque peu forcé qu’elle lui retourna lorsqu’il avait exprimé le fait qu’il ne pensait pas posséder les vertus qui caractérisaient ses frères ainsi que la jeune femme. Quelque chose la préoccupait mais il aurait été bien en peine de dire ce dont il s’agissait.

Lorsqu’on leur apporta le plat principal, dont les mets parurent être tout autant au goût de la cadette des enfants Tyrell que l’entrée, celle-ci lui confia son opinion quant aux pauvres de la capitale. Il hocha la tête en signe d’assentiment avant de répondre.


- Si vous vous y rendiez seule, cela serait effectivement déplacé mais peut-être qu’une visite conjointe avec un représentant de la famille royale serait mieux perçue ? Se hasarda-t-il à proposer, l’air songeur.

Là encore, il ignorait quelle était la meilleure marche à suivre. Durran aurait volontiers voulu accompagner Margaery pour rendre visite à ces malheureux et leur apporter au moins de la considération mais cela ne donnerait-il pas une image inconstante de sa personne s’il apparaissait ainsi en compagnie d’une femme de si haut lignage qui n’était pas sa fiancée ? Le prince savait qu’il devrait consulter son père au préalable, quoi que la dame du Bief et lui-même puissent décider en la matière.

Durran n’avait pas imaginé que la jeune femme puisse se montrer si directe quand elle aborda la question dornienne. Il considéra ses paroles pendant un certain temps, la laissant commencer à manger tandis qu’il posait à son tour les couverts avec délicatesse sur la table avant de poser son regard sur elle. Le visage du prince était calme mais quelque peu assombri, rendu plus vieux que ses seize années par le sérieux qui s’y affichait.


- Comme vous le soulignez si bien, j’ai passé presque toute ma vie à Hautjardin et seulement quelques mois à Dorne. Je parle beaucoup, peut-être trop, de mes souvenirs auprès de votre famille parce qu’il s’agissait d’une époque plus simple à mes yeux, où j’avais des certitudes sur les gens à qui je pouvais me fier, sur mes devoirs et ma liberté de choix. Tout cela n’est plus si simple aujourd’hui.

Le prince aurait tant aimé que Raymar soit là. Le chevalier du Val d’Arryn était sans doute la seule personne à qui il aurait pu se confier en toute quiétude, sur ses erreurs, ses regrets et ses doutes. Il n’avait pas encore de couronne sur la tête que le poids des responsabilités semblait déjà peser sur ses épaules comme une cape de plomb.

Il reprit d’une voix plus basse, sans cesser de la regarder.


- Imaginez un instant que suite à un concours de circonstances, vous vous retrouviez à la merci d’un homme dont votre grand-père a ordonné la mort de sa sœur ainsi que de ses neveu et nièces, et dont le père a cautionné ces meurtres et usurpé une couronne que sa sœur aurait porté conjointement avec son époux, le dit-beau-frère ayant péri de sa main. Dites-moi ce que cet homme, esseulé et mis au secret aurait dû faire ? Dites-moi ce qu’il peut encore faire aujourd’hui quand les vipères sont aux aguets autour de lui ?

Il esquissa l’ombre d’un sourire ironique en passant son index sur le rebord de sa coupe.

- Pour vous répondre franchement, je l’ignore, milady. Je ne sais pas vers qui me tourner. Je ne sais pas qui en voulait à ma vie à l’époque, je ne sais pas qui serait prêt à la prendre encore aujourd’hui. Je n’ose d’ailleurs pas me tourner vers votre famille trop ouvertement parce que j’ai conscience du tort que je vous ai fait en cédant à la demande du Prince Doran. Croyez d’ailleurs bien que je le regrette mais il n’est rien que je puisse faire à l’heure actuelle sinon vous demander votre pardon.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime28.10.15 15:47

Doutez-vous que je sois complètement tombé sous votre charme ou bien que je sois capable de résister à l’incontestable tentation que vous représentez ?

La belle dame du Bief avait répliqué avec le même amusement :

Oh, je n’oserais pas douter de vous, cher Prince.

Puis elle porta à ses lèvres son verre de vin, comme pour dissimuler sa gaieté, bien que les traits de ses yeux la trahissaient.

Lorsque Durran avait évoqué la proposition de l’accompagner pour aller à la rencontre des opprimés, Margaery avait haussé les épaules. L’idée du prince était honorable, mais Margaery n’était pas convaincue de la possibilité de sa mise en œuvre étant donné que lady Tyrell n’était pas fortement liée à la couronne ni à Port-Réal en général. Cela révélait d’ailleurs le caractère un peu naïf de Durran. Son manque d’attache familiale et ce bouleversement de situation avaient visiblement déstabilisé quelque peu le jeune Baratheon, qui ne cherchait encore la position à adopter.

La réaction de Margaery quant à l’entourage de Durran avait rendu la discussion sérieuse. Il semblait bien que les deux jeunes nobles avaient des choses qui leurs pesaient sur le cœur et qu’ils avaient besoin de se les partager. Pendant que Durran parlait, Margaery ne leva pas une seule fois ses yeux de son assiette. Elle se permettait de prendre une petite bouchée de temps à autres. Lorsque le prince eut terminé, c’est à ce moment-là que Margaery leva son regard pour croiser celui de l’homme. Les pupilles de la jeune femme, qui s’étaient affinées, pointaient sans vaciller les yeux de Durran. Lady Tyrell lui dit sèchement d’une voix basse :


Vous le regrettez aujourd’hui, vous le regretterez probablement toute votre vie.

Puis, s’agissant des excuses de la part de la famille Tyrell, Margaery détourna son regard et continua d’une voix plus forte et plus détendue :

La famille Tyrell n’est pas rancunière. Quant à moi…

Margaery s’arrêta un instant et regarda, au loin, les feux de la ville qui s’éteignaient au fur et à mesure pour laisser place à l’ombre de la nuit. Peut-être que la lumière diminuait, sur le balcon choisi par la jeune dame, mais il y avait encore suffisamment de bougies installées par les soins de Durran pour voir que le regard de la jeune dame s’adoucissait.

Je n’ai su que trop tard les arrangements qui ont été faits à propos de vous et de moi. Je ne savais pas quoi en penser, mais de toute façon, cela n’aurait eu aucune incidence puisque, à ces arrangements, il a été mis fin. Mais maintenant que je vous ai revu, je peux dire que je ne regrette pas d’avoir été mise au courant qu’après-coup : la tristesse de voir un tel plan échouer aurait été trop grande…

C’est avec peine qu’elle prononça le dernier mot - cela s’était entendu sur le ton aigüe qu’avait pris sa voix - et, alors qu’elle eut-elle terminé de parler, elle se leva subitement et pris la direction de la sortie d’un pas extrêmement empressé et la tête baissée, ne se souciant guère du garde du corps et de la septa qui guettaient à l’entrée.

Elle pleurait, Margaery. Oui, il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour constater que l’homme qui s’était trouvé face à elle avait grandi. Son cœur était grand et noble tout autant qu’on avait pu le lire dans certains contes. Mais c’était bien là ce qui était douloureux : se trouver sur une plage, voir ce navire aux grandes voiles blanches qui mène à des rivages fleuris portant toutes les couleurs du monde, mais l'ancre est levée, il est déjà en route.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime01.11.15 17:03

Les paroles prononcées d’un ton sec par la jeune femme lui firent autant l’effet d’une sentence que d’une prophétie. Regretterait-il donc toute sa vie cette mésalliance avec la maison Martell ?

La dureté de son regard chancela quelque peu lorsqu’elle lui confia qu’elle n’avait appris que tardivement pour leurs fiançailles mais ce qui le toucha le plus, ce fut lorsqu’elle évoqua la tristesse qu’elle aurait ressentie de voir ce projet être balayé après y avoir cru.

Lorsqu’elle se leva brusquement de la table, son instinct cultivé par des années d’entraînement auprès de Raymar le fit quitter sa chaise tout aussi vite pour se lancer à sa poursuite. Adressant simplement un regard à Maelor pour lui faire comprendre de garder un œil sur la Septa, Durran suivit Margaery dans le couloir.

Celui-ci était heureusement désert à cette heure de la soirée, conformément aux instructions du jeune Baratheon qui n’avait pas souhaité qu’ils soient interrompus au cours d’un dîner dont il avait voulu qu’il se passe dans les meilleures conditions. Malheureusement, les choses avaient tourné court et le prince ne savait pas comment apaiser son chagrin.

Parvenant à la rattraper, il la fit s’arrêter et se posta devant elle, ses mains simplement posées sur ses bras mais sans la retenir fortement. Il ne voulait pas l’oppresser mais il ne souhaitait pas la voir partir non plus. Son visage exprimant à quel point il se sentait perdu et triste, il s’adressa à elle d’une voix douce.


- Ne pleurez pas, milady. Détestez-moi, haïssez-moi si vous le voulez mais de grâce, ne pleurez pas, c’est un spectacle que je ne peux pas supporter. Lui dit-il avant de porter délicatement une main sur sa joue pour chasser les larmes qui s’écoulaient silencieusement.

Mû par un instinct qu’il avait appris à ne plus questionner, il déplaça ses mains dans son dos de sorte à l’étreindre avec douceur, pressant ses lèvres sur ses cheveux.

- Je ne savais pas que je vous causerais un tel chagrin, Margaery. A force de vous voir si forte, si avisée, j’oublie parfois qu’à mon instar, votre cœur n’est pas encore aussi endurci que celui de Lady Olenna.

Tout en la gardant dans son étreinte, il baissa les yeux pour croiser son regard scintillant de larmes et s'adressa à elle dans un murmure.

- Milady, y a-t-il quoi que ce soit que je puisse faire pour atténuer votre peine ?

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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime04.11.15 18:45

Après avoir quitté la salle, Margaery fuyait d'un pas rapide en direction de sa chambre, qui ne se trouvait pas dans cette partie-là du Donjon rouge. Mais d'autres pas se précipitaient derrière elle et la Lady savait très bien de qui il s'agissait. La tête baissée, elle put entrapercevoir, derrière le voile flou dressé par les larmes abondantes, la tenue noire du prince Baratheon. Ce dernier la dépassa, s'arrêta près d'elle. La main de Durran se posa délicatement sur le bras de lady Tyrell.

Margaery essaya d'arrêter ses larmes de couler avec peine, elle n'avait pas voulu que Durran ni quiconque d'autre la voit ainsi. Mais ses joues humides et le contour de ses yeux légèrement rougi et, surtout, ce regard profondément, sincèrement, attristé qui ajoutait peut-être d'ailleurs encore plus de douceur à son visage, trahissaient la blessure de son cœur. En fait, de fines larmes coulaient encore tels des ruisseaux se formant calmement après une averse. De ses doigts, Durran vint écarter ces larmes, et Margaery leva légèrement et la tête et les yeux jusqu'au niveau de la poitrine de l'homme, car elle n'osait pas le regarder dans les yeux, pas ainsi.

Elle ne pleurait plus mais les dernières larmes que Margaery gardait dans son regard lui faisaient briller les yeux au gré des flammes des quelques torches encore allumées du couloir dans lequel ils se tenaient.

La main de Durran quitta le visage de la lady mais cette dernière sentit tout doucement les deux bras du jeune homme se placer dans son dos et se resserrer autour d'elle. Durran vint poser ses lèvres consolatrices dans les cheveux de lady Tyrell tandis qu'elle, dans cette douceur, se laissa faire, se remettant entre les bras de Durran et venant mêmeposer son front contre l'épaule du jeune prince.

Lorsque celui-ci parla, il fit allusion aux cœurs pas encore aussi fermes que celui d'Olenna Tyrell, qu'étaient le sien et celui de Margaery. Il était vrai que la lady devait prendre exemple sur sa grand-mère et elle regrettait à présent de s'être mise dans un tel état devant l'héritier du Trône. Elle se dit qu'elle devait être terrible à voir, au point de vouloir disparaître. Pourtant, elle sentit le regard du prince appeler le sien. Et elle répondit à cet appel. Margaery constata que le visage de Durran - le front plissé et le regard inquiet - trahissait aussi un manque d'assurance quant à cette situation. A l'incertitude qui accablait Durran, Margaery avait dû rajouter encore d'autres questionnements.

La jeune dame s'était presque révélée au prince dans ses quatre saisons : le printemps, temps des fleurs naissantes, par la gaieté et son rire ; l'été, rayonnant, par la raison et son sérieux ; l'automne, qui dépouillait de leurs feuilles les arbres, par la colère ; et enfin l'hiver, où la neige refroidit toute couleur, par la tristesse et ses pleurs. Seul manquait là l'automne...

Il y avait des milliers de choses que Durran pouvait faire pour atténuer la peine de Margaery. A présent, celle-ci ne voulait que rester dans les bras de l'homme, comme elle était. Elle posa de nouveau sa tête contre l'épaule de l'homme et, les yeux baissés pensivement vers les dalles de pierre au sol, elle dit en chuchotant, pour ne pas faire entendre sa voix fragilisée:
"Vous êtes un prince, vous pouvez tout faire. Il ne reste qu'à votre cœur de vouloir".

Elle se sentait bien, dans les bras de Durran. Mais ce n'était qu'une illusion de bien-être, dont Margaery souhaita se séparer. De ses mains, elle vint chercher celles du jeune homme et les ramena doucement le long du corps du prince.

La lady ne pleurait plus mais son chagrin était encore là, bien qu'il diminuait peu à peu. Il était évident qu'elle n'allait pas haïr Durran. La jeune femme fit quelques pas en direction du mur après avoir repéré un papillon qui prenait son repos sous la lumière d'une torche. Elle tendit sa main droite vers l'insecte et, avec délicatesse, elle réussit à le faire monter sur son doigt. Le contour de ses ailes était noir, l'intérieur jaune et deux ronds roses se tenaient au milieu des deux ailes. Margaery se retourna, et approcha sa main vers le visage de Durran jusqu'à toucher l'extrémité de son nez, où le papillon se posa. La tristesse éclata pour laisser place au sourire renaissant sur les lèvres de Margaery.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime22.11.15 23:08

Durran sentit la tête de la jeune femme se poser sur son épaule et il entendit surtout les mots qu’elle lui adressa ensuite. Tout faire ? Le plus troublant résidait sans doute dans le fait qu’elle en appelait à son cœur. Il resta ainsi figé, perdu dans ses réflexions.

Il fut cependant ramené à la réalité lorsqu’elle prit ses mains pour se retirer de son étreinte. Le jeune Baratheon aurait eu un cœur de pierre s’il n’avait pas été touché par la peine et la détresse qui se dégageaient de Margaery. Pourtant, un instant à peine s’était écoulé avant qu’elle ne se mette à focaliser son attention sur un papillon qu’elle posa sur le bout de son nez. Le prince fut trop surpris pour réagir et à peine l’insecte s’était-il posé qu’il reprit son envol l’instant suivant.

La tristesse avait déjà cédé la place à un semblant de bonne humeur sur le visage de la dame de Hautjardin mais Durran n’était pas dupe. Son expression se faisant sérieuse, le prince se rapprocha d’elle et posa un index sous le menton de la jeune Tyrell avant que sa voix ne résonne doucement, de façon à ce qu’elle seule l’entende.


- Tout faire ? Je crains que vous ne surestimiez mon pouvoir, ma dame. Comme j’aimerais qu’il me suffisse de vouloir pour que les choses s’accomplissent. Hélas, dans mon expérience, cela n’a que peu été le cas… Serez-vous différente, Margaery ?

Le prince se pencha et l’embrassa doucement sur la joue avant de chuchoter à son oreille.

- Nous ne sommes plus des enfants. Ce n’est plus une petite fille courant dans les couloirs de Hautjardin que je vois mais une femme magnifique dont la peine me fend le cœur en deux.

Il écarta son visage du sien, juste assez pour pouvoir plonger son regard intense dans le sien. Ses mains virent se poser sur les hanches de Margaery et se déplacèrent ensuite dans son dos lentement, de sorte à l’étreindre à nouveau mais ce n’était pas une étreinte qu’un frère et une sœur auraient pu partager, surtout avec la faiblesse distance qui séparait leurs visages.

- Un mot de vous, milady et je m’arrêterai là… mais vous m’avez donné toute latitude pour laisser parler mon cœur alors je ne compte pas la laisser passer.

Lorsqu’il se pencha à nouveau vers elle, ce n’est pas sa joue qu’il embrassa mais ses lèvres, dans un doux baiser qui ne se voulait pas être l’expression d’une pulsion mais la réponse à la question que la jeune femme avait tacitement posée. Il ne restait plus qu'à voir de quelle façon elle réagirait.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime27.11.15 18:25

Durran ignora pour ainsi dire la farce de Margaery. Le papillon s'envola mais il tournoyait : tantôt il disparaissait dans l'ombre, tantôt il réapparaissait à la lumière des torches et son ombre se projetait sur les murs. Soudain, Margaery n'eut pas le temps de réagir qu'elle fut surprise de sentir le doigt de l'homme se poser sous son menton. La lady réalisa également que le prince s'était rapproché d'elle. Elle ne savait pas quels étaient ses desseins, elle ne le comprenait plus. Le sourire qu'elle avait tenté de reprendre s'évapora. Apeurée, Margaery tourna doucement sa tête vers Durran. Elle rencontra un regard des plus sérieux. Le comportement du jeune prince devenait étrange. Lorsqu'il demanda si Margaery serait différente par rapport aux autres expériences d'échecs qu'il avait pu avoir, elle ne répondit pas de suite. La lady comprit par là que Durran partageait le même désir qu'elle. Si cela était le cas, commençait alors le moment où chaque geste, chaque parole de Margaery comptait. Elle lui répondit :

Laissez-moi vous aider obtenir ce que vous désirez, je serai différente.

La voix de la jeune noble était tremblotante. Cela était dû au fait que Margaery, bien qu'elle pensait sincèrement ce qu'elle disait, sentait l'atmosphère changer pour laisser place à des émotions et des sentiments d'un genre nouveau.

Tout de suite après qu'elle eut finit de parler, Durran se pencha vers la jeune femme. Margaery ferma les yeux puis sentit se poser sur sa joue un baiser. La voix charmante du prince vint lui réchauffer l'oreille :


Nous ne sommes plus des enfants. Ce n’est plus une petite fille courant dans les couloirs de Hautjardin que je vois mais une femme magnifique dont la peine me fend le cœur en deux.

Margaery ne répondit pas. Elle rouvrit ses yeux et éloigna légèrement sa tête pour voir celui de l'homme. Elle osait regarder de si près le charme incroyable du prince. Mais cette beauté et ce charisme lui faisaient aussi peur car ils la rendaient vulnérable. Désormais, la belle femme voulait sauter sur Durran dessus, l'embrasser de toutes ses forces, mais ses membres ne lui répondaient plus, elle était figée. Margaery sentit venir se placer sur ses hanches les mains de Durran. Puis elles remontèrent dans son dos, doucement, telle une caresse, et les bras de l'homme se resserrèrent progressivement. Margaery vint l'étreindre doucement à son tour, en posant ses mains dans le dos de l'homme et en le remontant jusqu'aux épaules magnifiquement taillées et elle se rapprocha progressivement. Les yeux pétillants de Margaery ne quittaient plus le visage du bel homme. Ils se regardèrent tous deux un instant.

Durran ajouta :


Un mot de vous, milady et je m’arrêterai là… mais vous m’avez donné toute latitude pour laisser parler mon cœur alors je ne compte pas la laisser passer.

Margaery entrouvrit légèrement la bouche. Ce n'était pour dire mot mais afin d'accueillir les lèvres de Durran.

Durran rapprocha son visage de plus en plus. Le coeur de la lady se mit à battre vite et très fort. Puis elle ferma les yeux et approcha quelque peu sa tête jusqu'à ce qu'elle les sentit, les tendres lèvres du prince. S'ensuivit un long baiser, doux comme le miel. Les bras de Margaery s'étaient détendues et parcouraient tout le dos du prince.

Margaery s'arrêta. Elle éloigna sa tête pour voir et contempler le visage de son homme et elle lui sourit, heureuse.

La jeune Tyrell tourna légèrement la tête pour voir où se trouvait la salle la plus proche. Voyant une porte qui se trouvait non loin derrière Durran, elle attrapa ce dernier par la main et l'entraîna dans une pièce dont on ne pouvait même pas évaluer sa taille car aucune lumière n'y était allumée. Bien qu'on ne pouvait pratiquement voir plus que les yeux de Durran, dans lesquels se réfléchissaient quelques lumières venant du couloir, Margaery vint se blottir à nouveau dans les bras du jeune homme et elle replongea dans un nouveau long baiser, tout en repoussant de sa jambe la porte jusqu'à la fermer complètement.



Combien de temps s'était écoulé depuis que le prince Baratheon et la cadette Tyrell n'étaient pas trouvables au Palais, fermés dans cette pièce sombre ? Une dizaine, une quinzaine, voire une vingtaine de minutes ? Après leurs longs échanges de baisers, Margaery était restée dans les bras de Durran et ne désirait absolument pas en sortir. Elle avait posé sa tête contre la poitrine de l'homme. Cet instant calme, sans paroles, lui permettait à présent de se reposer de cette explosion d'émotions, enveloppée dans les bras de l'homme. Les deux jeunes nobles avaient franchi un pas dangereux et les conséquences pouvaient être immenses pour l'avenir du Royaume. Margaery ne regrettait pour rien au monde cela, mais il allait falloir dès le lendemain mettre en marche toute une stratégie pour rendre véritable leur relation, l'assumer pleinement.

La jeune Tyrell releva sa tête pour venir déposer un baiser dans le cou de Durran puis elle remonta progressivement jusqu'à arriver à l'oreille de Durran. Elle lui chuchota :


Votre coeur a parlé, le mien également. Durran, je ferai tout, tout pour pouvoir partager sans limites des moments comme celui-là.

Se reculant légèrement et faisant face au prince Baratheon, Margaery ajouta d'une voix basse mais avec un ton déterminé :

Faites-moi confiance, nous y arriverons.

A nouveau, elle l'embrassa.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime10.01.16 11:54

Elle serait différente ? Voilà une promesse dont il ne pouvait s’empêcher de douter mais à laquelle il avait malgré tout envie de croire. Arianne Martell ne pourrait jamais être la reine dont les Sept Couronnes avaient besoin, la reine dont il avait besoin. Margaery en était-elle capable ? Elle en avait très certainement l’ambition et davantage d’atouts que l’héritière de Lancehélion… mais cela suffirait-il ?

La dame du Bief ressentait visiblement la même tension que lui, et la même attraction qui les rapprochait l’un de l’autre. La façon dont elle lui rendit son étreinte, dont elle se rapprocha de lui, même dont elle le regardait… tout doute se dissipa dans son esprit quand ses lèvres répondirent à son baiser et que ses bras se mirent à parcourir son dos.

Durran se demanda pourquoi elle y mit fin soudainement, un sourire aux lèvres, qu’il ne manqua pas de lui rendre. Elle qui avait l’air si malheureuse seulement quelques minutes auparavant, semblait désormais radieuse.

Lorsqu’elle l’attrapa par la main, il se laissa entraîner dans une pièce si sombre que c’était à peine s’il distinguait la silhouette de la jeune femme. Le noir complet se fit ensuite lorsque la porte se referma mais cela n’avait déjà plus d’importance, Margaery était dans ses bras et elle l’embrassait, visiblement sans aucune intention de s’arrêter cette fois-ci.

Il avait connu l’étreinte de la passion par le passé, avec des femmes tantôt plus expérimentées et tantôt moins qu’il ne l’était lui-même. Il n’aurait pas cru que ce simple échange de baisers pouvait être aussi enivrant.

Pour la première fois depuis la disparition de Daenerys, il ne se sentait plus aussi vide et détaché à l’intérieur.

Des gens avaient toujours été là pour lui, que ce soit Raymar qui l’avait protégé depuis la petite enfance, Willos et Garlan qui avaient été patients avec lui à Hautjardin mais si cette affection lui réchauffait le cœur, elle était sans commune mesure avec le brasier que la passion pouvait allumer au cœur de son être. Il avait ressenti cette passion lorsque la princesse Targaryen lui avait demandé de l’aimer, en dépit de son nom, de son lignage et de tout ce qui aurait dû les séparer.

La perdre l’avait changé, il en avait bien conscience. Pourtant, il savait que la peine immense qu’il avait ressentie n’avait pas pour autant éteint ce désir presque viscéral de connaître cette passion à nouveau. Les mots des Baratheon pouvaient être interprétés à plus d’un titre. Les gens pensaient généralement que « Nôtre est la fureur » ne faisait référence qu’à la fureur de se battre. Raymar lui avait fait remarquer que cela pouvait aussi recouvrir la fureur de vivre, la fureur d’aimer… En d’autres termes, les Baratheon avaient tendance à mettre une passion parfois dévorante dans ce qu’ils vivaient. Son père en était un bon exemple, aimant la guerre, les femmes, la chasse et la bonne chair à l’excès.

Margaery n’était pas Daenerys, de la même façon qu’il n’était plus le même homme qui avait quitté Essos avec des rêves plein la tête. La jeune Tyrell était une femme de pouvoir, éduquée pour prendre les rênes d’une maison suzeraine, voire d’un royaume, depuis sa plus tendre enfance. Cependant, le prince avait le sentiment qu’elle partageait aussi cette envie d’avoir plus que du pouvoir, ce besoin presque vital d’éprouver quelque chose de plus fort que soi pour quelqu’un d’autre.

Tandis que la jeune femme avait posé sa tête contre son torse, le Baratheon était mis à caresser délicatement sa longue chevelure. Ils n’avaient pas besoin de mots, tout ce qui avait besoin d’être dit l’avait été et là où les paroles n’auraient pas suffi, les gestes avaient pris le relai.

Il sentit ses lèvres se poser dans son cou puis remonter jusqu’à pouvoir lui murmurer à l’oreille. Il la serra un peu plus près de lui en écoutant ses paroles avant de la laisser s’éloigner quelque peu pour pouvoir croiser son regard.

Les mots pouvaient être faux, l’avait autrefois mis en garde Lady Olenna, c’est pourquoi il faut toujours pouvoir regarder son interlocuteur dans les yeux pour juger de leur véracité. Margaery devait connaître cette leçon également mais Durran avait l’impression que la détermination qui illuminait son regard n’était pas feinte. Elle le voulait et elle ferait tout pour l’avoir.

Il répondit à son baiser, se perdant à nouveau dans ce mélange instable de douceur et de passion avant de le rompre à son tour. Un léger sourire fleurit sur ses lèvres tandis qu’une de ses mains se posait sur la joue de la jeune femme. Il plongea son visage dans son cou, qu’il dévora plus qu’il n’embrassa, avant de s’éloigner assez pour qu’elle puisse contempler ses yeux lorsqu’il s’adresserait à elle.


- Montrez-moi la force de votre détermination, Margaery… Je veux croire que c’est possible, je veux croire en notre avenir et en nous.

Le prince prit ses deux mains délicatement dans ses lèvres, les embrassant tour à tour sans jamais cesser de la regarder. Ses mains glissèrent ensuite le long de ses bras, avant de passer dans son dos. Il l’amena contre lui, ses yeux brûlant d’un feu qui n’était que le pâle reflet du brasier qui commençait à s’enflammer dans son cœur. Il voulait croire qu’un futur plus radieux était possible pour Westeros. Son instinct lui soufflait que s’il s’y attaquait seul, c’était une tâche à laquelle il échouerait.

- Soyez ma reine de cœur. Soyez la nouvelle Alysanne qui montrera aux Sept Couronnes qu’ils peuvent avoir foi en leur souverain, que nous pouvons leur offrir la prospérité à laquelle ils aspirent. Soyez celle qui rendra à la fois son roi et son peuple heureux.

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MessageSujet: Re: [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] A la lueur des chandelles [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime16.01.16 19:13

Les lèvres du prince, brûlantes et tout à la fois tendres laissaient révéler la passion que Durran ressentait pour ce moment, un sentiment qui était partagé par Margaery.

Voilà que le jeune prince charmant cessa d'embrasser la lady pour venir lui embrasser le cou, non pas avec tendresse mais avec une excitation dévorante. La jeune femme se laissa faire, appréciant la chaleur du souffle de Durran sur ses épaules. Puis le prince se recula un peu et, regardant fixement Margaery, il demanda à voir la détermination de celle-ci.

La jeune femme ne répondit que par la persuasion de son propre regard : ses yeux, aux bleus iris, fixaient sans vaciller ceux de Durran. Ce dernier prit les mains de Margaery et y déposa de multiples baisers, tout en gardant son regard constamment plongé dans le regard de la noble. Celle-ci resserra ses doigts sur les mains fermes mais douces du jeune homme.

Et lorsqu'il demanda à Margaery d'être sa "reine de coeur", de rendre heureuse le roi et le peuple des Sept couronnes, la lady du Bief lui répondit :


Je serai la reine de votre cœur, Durran Baratheon. Mais bien avant cela, je serai simplement... votre.


Elle avait été si triste encore une demie-heure auparavant car elle avait pensé voir s'effondrer dans le vide, devant ses pieds, le pont idyllique qui menait à son rêve sublime. Mais en fait il n'en était rien car Durran lui avait révélé ses sentiments partagés. C'était une révélation à laquelle Margaery s'était accrochée immédiatement, sans se poser de questions, elle qui avait pour habitude d'être plus raisonnée et prudente que cela. La raison de cela était l'incommensurable offre qui se présentait à elle : un homme bon et magnifique et l'héritage direct du plus haut Trône de Westeros. Alors... déterminée... oh oui, cela, elle l'était.

Margaery n'eut plus la force d'embrasser Durran car les émotions et les paroles échangées l'avaient fatiguée. Elle se laissa envelopper encore une fois dans les bras forts du prince et posa sa tête contre son épaule pour s'y reposer en toute sérénité ; maintenant que les innombrables pétales eussent volé dans les airs, elles retombaient doucement pour former au sol un duvet de milles couleurs.
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