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J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik]

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MessageSujet: J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] Icon_minitime20.01.14 6:30

La journée était encore bien jeune. Avant que le soleil ne pointe haut dans le ciel et où la chaleur deviendrait plus accablante. Sara était déjà debout depuis un moment, l’appel du matin que se plaisait à dire sa cameriste. Elle s’attarda longuement sur le balcon de sa chambre. Il n’avait pas beaucoup de vent aujourd’hui, ce qui rendrait le temps encore plus sec à Salrivage. Le soleil se levait lentement, mais sûrement à l’est. Ce sera une journée chaude, comme toutes les autres d’ailleurs. Elle voyait, en penchant un peu son regard de son balcon, les vagues venir doucement frôler la plage. La jeune femme resta de longues minutes ainsi avant de finalement se détourner pour se vêtir. Elle attrapa ses pantalons pour l’équitation. Sara avait pris la peine d’en commander afin qu’ils n’aient pas l’air trop masculin. Son père détestait la voir là-dedans. Sauf que la jeune Dornienne avait raison, c’était inconfortable une robe Dornienne sur un cheval. Son haut s’accommodait joliment au pantalon léger et aussi à la chaleur. Elle fit remonter ses cheveux puis elle se rendit à la salle où son frère aîné devait déjà se trouver.

Ce dernier en la voyant ainsi accoutrée eut un sourire à la pointe des lèvres. Il était en train de manger un déjeuner copieux, bien qu’il se contienne. Il avait un entraînement ce matin-là. Elle s’assit en face de lui en prenant des raisins qui se trouvaient devant elle.

«Sœur, voudrais-tu finalement venir t’escrimer avec moi?»

C’était un ton moqueur, taquin. Elle lui lança malicieusement un raisin en laissant tomber.

«J’aurais trop peur de te faire mal, mon frère.»

Elle se leva ensuite après avoir dévoré quelques raisins et quitta la table sous le rire de son aîné. Ses pas la menèrent de suite vers les écuries où elle y trouva Amé. Les palefreniers s’empressèrent d’apporter ce qu’il fallait pour la sceller, mais Sara adorait prendre le temps de la sceller elle-même. Les jeunes dans l’endroit le savaient. Elle les saluait doucement comme à son habitude puis le reste de ses mots furent pour sa jument qu’elle aimait tant. Elle lui parlait longuement tout en posant tapis de selle et selle sur son dos. Que n’est-il meilleur confident que son cheval.

Une fois la brave bête prête, elle la traîna par la bride jusqu’à l’extérieur où elle monta finalement et s’élança à l’extérieur du château. L’air était déjà lourd de chaleur, on savait que la journée serait longue. Sara prenait toujours l’initiative d’apporter de l’eau, plus souvent pour Amé que pour elle-même. Et puis, elle n’allait jamais loin. En fait, elle se rendait à la plage qui était, pour ainsi dire, à deux pas du château Gargalen. Amé s’ébroua gentiment en sentant les vagues venir frôler ses sabots et ses pattes. Sara la guida ainsi durant quelques minutes puis elle finit par descendre de cheval. Elle lui fit boire un peu d’eau et marcha ensuite à côté d’elle. Elle tenait la bride d’une façon nonchalante. Il n’y avait presque personne qui venait ici de toute façon et il était encore bien tôt, les gens s’afféraient à d’autres choses après tout.

Son père n’aimait pas l’habitude qu’elle avait. Cela était enfantin à son avis et une jeune dame comme elle avait des responsabilités et pas le temps pour ce genre de balade improvisée. Il ne la sermonnait pas assez fort visiblement, ou seulement qu’au fond, il savait que sa fille faisait bien ses devoirs. En tournant son minois vers la mer d’Été, elle constata qu’il avait bien plus de vent ici. L’air qui sentait la chaleur et le sel. Elle se sentit sourire en prenant le temps de bien humer l’air marin.

Sara se pencha alors pour retirer ses chaussures afin de pouvoir tremper un peu ses pieds dans la mer. Elle adorait comment les vagues allaient et venaient sur ses chevilles. Elle continuait ainsi, bride dans une main et chaussures dans l’autre main en marchant tranquillement sur la plage.
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] Icon_minitime21.01.14 0:47

Le jeune chevalier chevauchait à bride abattue lorsqu’il vit la plus haute tour de Salrivage poindre son sommet à l’horizon. Une nervosité s’empara de lui et ne pouvait attendre plus longtemps, il se devait de la voir au plus vite. D’où venait cette excitation il n’en savait rien, cela venait du plus profond de son cœur et pendant toute son enfance il ne s’occupait guère de ses sentiments mais plus de ses muscles et de son cerveau : la survie au combat étant essentielle. Il avait toujours compris les vœux de la Garde de la Nuit, comment combattre si on doit faire un choix entre un être aimé et entre un peuple entier qui ne se souciait guère des braves hommes subissant le froid mordant et parfois mortel du bout du monde ? Mais l’amour il ne l’avait jamais connu, ni les relations charnelles donc il ne pouvait comprendre quelque chose qu’il n’avait jamais connu.

Le paysage défilait à toute allure, et le visage du jeune était fouetté par le vent provoqué par la vitesse, ce qui le forçait à plisser les yeux et à se fier à son fidèle destrier. Cette course lui donnait froid vu qu’il n’était pas équipé de son armure, il avait décidé de la ranger dans ses bagages pour être présentable devant la famille Gargalen et pour cette occasion, il avait acheté une tunique mauve comme ses yeux avec des motifs de fils d’or entrelacés qui lui descendait jusqu’aux genoux séparé en deux au niveau de la ceinture. Il avait pris également des bas blancs et ses habituelles bottes qu’il avait pris soin à nettoyer durant sa dernière pause à quelques milles de la demeure ancestrale des Gargalen. Sa cape habituelle flottait derrière lui raccordé à son épaule par sa broche blanche laiteuse. Et enfin son arme de prédilection pour le moment battait contre sa cuisse au gré de la cavalcade furieuse d’Etoile.

Enfin les murailles furent visibles et le jeune promis ralentit la course passant de la galopade au trot. Ulrik voyait les sentinelles patrouiller sur les remparts vit également deux gardes bien droit et prenant leur tâche de surveillance à cœur, l’un deux mit même sa main en visière pour regarder Ulrik arriver et tenter de déterminer si c’était une menace ou non. C’étaient de bons gardes, fidèles à leur Seigneur, ils se battraient jusqu’à la mort pour eux. Cela il avait pu le constater lors de sa première visite, il avait devisé avec le capitaine de la garde et il lui a fait comprendre que Lord Tremond Gargalen était un Seigneur juste, aimé et respecté du peuple qui n’hésitait pas à se mêler à la population pour discuter avec le peuple et rire de bon cœur avec ces derniers. Il avait compris que c’était de cette façon qu’on pouvait s’assurer la loyauté de ses sujets et malheureusement son frère n’était pas le modèle recherché… Le chevalier donnerait cher pour Lord Tremond à sa place ou bien encore lui-même, si on lui donnait de bons conseils pour gouverner sur le Haut Hermitage. Mais pour cela il fallait encore l’agrandir pour accueillir des gens de métier, des marchands, construire une garnison encore plus grande pour embaucher davantage d’hommes d’armes. Et pourquoi pas un jour s’agrandir au point que le Haut Hermitage devienne la « capitale » des Dayne…

Il était devant les deux gardes quand il interrompit ses rêves d’ambitions, il salua les deux sentinelles d’un signe de tête pendant qu’ils se raidissaient sur place en claquant leurs pieds comme guise de salut et pénétra dans la cour de Salrivage. Des rumeurs venaient du terrain d’entraînement et avança doucement Etoile dans cette direction pour voir de quoi il en retournait. Il démonta et donna les rênes au palefrenier en lui donnant une pièce d’argent pour qu’il s’occupe d’Etoile pendant qu’il se renseignait sur l’événement en question.

Il se mêla à la population et se fraya un chemin vers le centre en passant le bras devant lui pour écarter les gens tout en s’excusant aimablement. Quand il arriva un spectacle furieux entre deux combattants se déroulait : un colosse un jeune beaucoup plus petit. Ils étaient équipés d’un casque et de quelques protections pour éviter de se blesser inutilement. Les épées de bois s’entrechoquèrent, frappaient sur le bouclier de l’autre. Le plus petit esquivait les attaques jouant sur sa taille et sa rapidité pour frapper tandis que le colosse jouait sur son équilibre et sa force mais bougeait peu. Au bout d’un moment de danse d’épée, le colosse sembla se « réveiller » et d’en finir, il commença à porter des coups rapides et précis, le jeune homme para mais il avait de plus en plus de mal car les coups se faisaient plus rudes et il commença à perdre du terrain face au géant, jusqu’au moment où ce dernier donna un coup de taille et s’infiltra à la droite du bouclier pour l’écarter du corps et donna un coup d’estoc vers la poitrine de son adversaire tout en s’arrêtant à un pouce.

-Vous êtes mort Seigneur !

Le jeune haleta et retira son casque, c’était Lord Edmund tandis que le géant fit de même et ce n’était autre que le Capitaine de la Garde de Salrivage. Edmund éclata de rire malgré sa fatigue et répliqua.

-Je vous aurai un jour, ne vous inquiétez point ! Et il se tourna vers la foule. Ulrik lui fit un signe pour attirer son attention et le jeune héritier vint vers lui avec un sourire éclatant.

-Ser Ulrik que me vaut ce bon plaisir ?!

-J’étais sur le chemin de retour vers mon castel et je me suis dit que je pourrais profiter de cette occasion pour voir ma promise. D’ailleurs beau combat Seigneur !

Edmund éclata de rire.

-Oh cette escarmouche, je n’étais pas au meilleur de ma forme vers la fin tandis que ma sœur est partie chevaucher sur la plage.

-Merci, d’ailleurs si vous voulez durant mon séjour, je pourrais ferrailler avec vous pour voir comment se déroulerait un combat contre un guerrier différent du colosse qu’est le Capitaine. Un sourire malicieux marqua le visage du jeune chevalier

-Avec grand plaisir, allez donc voir Sara ! rétorqua le Lord avec un clin d’œil.

Ulrik s’inclina légèrement et se dirigea vers les écuries. Pendant sa conversation avec Edmund, les citoyens étaient repartis vaquer à leurs tâches journalières. Edmund était un bon seigneur et Ulrik était persuadé qu’il mènerait Salrivage avec honneur lorsque son tour viendrait. Le jeune homme aperçut le palefrenier à qui il avait donné le soin de s’occuper d’Etoile et l’aborda. Le garçon lui dit qu’il pouvait aller le chercher dans les stalles et que ses affaires avaient été montées au château. Ulrik le remercia et lui donna une autre pièce tout en lui souriant avant de se diriger vers la stalle qu’occupait son étalon. Il avait été débarrassé du barda de chevalier, lui laissant uniquement la selle. Il le monta et partit en direction des portes pour rejoindre les plages. Passé les portes il partit au galop jusqu’à ce qu’une vague silhouette apparaisse, un cheval avec à ses côtés une jeune femme brune avec des cheveux attachés, elle contemplait la mer en flattant l’encolure de sa jument. Quand Ulrik fut assez proche pour la contempler, il arrêta Etoile pour descendre et reprit sa contemplation, ce n’était autre que Dame Sara qui était bien sur la plage conformément aux dire d’Edmund. Son cœur eut un raté quand le vent repoussa ses cheveux pour dénuder son profil, sa peau semblait si douce son visage pourrait faire chavirer tous les cœurs de la Cour Royale. Il se surprit à penser qu’il avait de la chance d’être son promis et qu’il ferait tout pour la satisfaire et la chérir.

Il secoua la tête pour reprendre ses esprits et s’avança vers sa promise en marchant, il l’appela doucement pour attirer son attention. Quand elle se tourna vers lui avec un air étonné son cœur manqua son battement encore une fois. Mais que lui arrivait-il ? Il se contenta de racler la gorge et de sourire en avançant toujours avec Etoile aux talons.

-Je pensais vous faire une surprise, heureuse j’espère…

Le jeune homme se rappela qu’il avait acheté un présent pour Sara, une broche en argent représentant une jument finement sculpté lors de son séjour à Lancehélion, Ulrik se tourna donc vers Etoile quand il remarqua que ses bagages avaient été transférés au château, la panique ravagea ses traits et ravala un juron

-Oh j’ai également un présent pour vous mais il semble que… qu’il soit avec mes affaires dans votre demeure…

Il eut un rire gêné et se frotta la nuque avec ses mains gantées. Quand il sentit le cuir rugueux frotter son cou, l’Etoile flamboyante qui semblait flamboyer à un point qu’on aurait dit une supernova, il retira immédiatement ses gants avec précipitation pour les fourrer dans sa ceinture. Et tendit ses mains pour prendre celles de son élue entre les siennes. Il la regarda dans les yeux pour se perdre dans les profondeurs de ses iris bleus qui le captivaient à un point que rien n’existe autour de lui.

-Comment vous portez-vous Ma Dame ?

Ces mots sortirent seul sans qu’il ait besoin de réfléchir, il ne réfléchissait même plus en fait, il perdait ses capacités guerrières pour devenir un homme en proie à des sentiments pour la toute première fois de sa vie.


Dernière édition par Ulrik Dayne le 22.01.14 16:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] Icon_minitime22.01.14 2:03

Sara ne savait pas d’où venait tant son amour pour la mer. Elle l’aimait, c’est tout. Elle y trouvait une paix fascinante en la regardant, le bruit pouvait la réconforter de n’importe quelle peine ou de l’ennui. C’est aussi auprès de la mer qu’elle avait le plus réfléchi. Réfléchi à comment faire des châteaux de sable solides quand elle était enfant et maintenant, elle pensait à la vie en général. Ses frères et sœur, son père. Sa mère aussi parfois. Sa mère aussi adorait l’océan, peut-être était-ce elle qui lui avait transmis cet amour. Elle eut une pensée pour sa plus jeune sœur, Erena qui venait avec elle sur la plage pour trouver des coquillages et tentait d’en faire des bijoux. C’était déjà bien mieux que de faire de la couture en tout cas! Une pensée aussi pour son frère ainé, Edmund, qui était destiné à s’occuper du fief. Il serait un bon seigneur, elle le savait, elle le voyait surtout. Même s’il avait l’air de prendre les choses à la légère parfois, ce n’était pas le cas. Puis son dernier frère, Damion. Plus près par l’âge, lui aussi s’activait à vouloir être un bon bretteur et il aimait mieux que tout s’exercer pour les joutes. Il avait eu la chance d’avoir un chevalier près lorsqu’il était écuyer.

Sara s’arrêta un bref instant sur la plage pour mettre ses chaussures sur sa selle, les positionnant afin de ne pas les voir tomber. Elle sentait le sable entre ses pieds et ses orteils, si fin. En détournant un peu la tête, elle pouvait voir ses pas se faire dévorer par les vagues. Le vent la décoiffait un peu, quelques mèches rebelles volaient librement sur ses épaules et sur sa nuque. C’était une journée magnifique. La jeune femme passa une main sur l’encolure de sa jument

Son esprit se tourna maintenant vers Ulrik. L’Étoile flamboyante. Elle eut un sourire pour elle-même à cette pensée. En toute honnêteté, elle le trouvait séduisant comme homme. Quelles femmes pourraient dire le contraire de toute façon. Il était gentil, agréable autant dans sa personnalité que de sa personne. Oui, elle mentirait si elle disait qu’elle n’aimait pas sa compagnie. Même si elle ne pouvait pas comparer avec son précédent fiancé parce que c’était peut-être indécent, dans sa tête, elle savait qu’il était mieux. Pas comme parti, simplement comme homme. L’homme avec qui elle partagerait sa vie et avec qui elle aurait des enfants. Ce n’était pas rien après tout. Elle s’était surprise à souhaiter une réponse rapide de sa dernière lettre. C’était enfantin, mais rafraichissant en même temps. Elle songeait même à quand viendrait sa prochaine visite.

Le soleil continuait paresseusement sa course dans le ciel, elle plissa doucement le regard quand elle tourna la tête en sa direction, Amé, toujours à ses côtés, lui donnait parfois des petits coups de tête et Sara lui donnait à boire. Elle lui chuchotait quelques mots en continuant sa marche.

Le bruit des vagues atténuait vraiment le son autour, ainsi, quand Ulrik l’interpela, ce fut un visage étonné qui se tourna vers lui. Elle ne l’avait pas vu arriver, ni même entendu. Cependant, sa surprise se changea rapidement en bonheur, elle lui envoya un sourire éclatant, il s’approchait d’elle avec son propre cheval. Elle lui trouva quelque chose de…changer en réalité. Mais cela la fit sourire sans savoir pourquoi. Quand il l’informa qu’il voulait lui faire une surprise, son sourire s’attendrit.

«Vos visites me font toujours plaisir… en plus, je pensais justement à vous.»

Avoua-t-elle sans aucune gêne. La sincérité même cette Sara et son regard témoignait bien qu’elle était sincère dans ses mots simples. C’était toujours un plaisir de le voir, c’était bien vrai. Elle le vit alors se tourner vers sa monture et c’est là qu’elle réalisa qu’elle ne devait pas être terriblement présentable ainsi vêtue. Elle secoua un peu la tête, il ne semblait pas dérangé par son allure au moins. Elle vit son regard et son visage changer et elle comprit quand il l’informa qu’il lui avait apporté un présent, mais qu’il ne l’avait pas sur lui. Elle eut un petit ricanement, pas pour se moquer de lui, bien au contraire, mais bien pour montrer que ce n’était pas grave, elle n’avait rien pour lui alors…

Décidément, il avait quelque chose de changer chez son fiancé. Curieusement, elle ne pouvait qu’en sourire. Elle se sentait toute légère en sa présence. Quand il prit ses mains, elle les serra doucement et se sentit fondre dans son regard. Elle aimait les pigments violents qui parsemaient son regard. C’était magnifique. Quand il lui posa la question, elle se sentit revenir à elle et elle baissa un bref moment le regard à cause de la gêne puis le regarda de nouveau dans les yeux.

«Je vais magnifiquement bien. Et vous, Ser? S’il vous plait, vous marchez avec moi?»

Dit-elle sans le quitter des yeux, il ne s’était pas donné tout ce mal pour retourner au château après l’avoir salué. L’idée de pouvoir faire une balade avec lui sur le bord de la mer lui semblait délicieuse. Elle souhaitait qu’il accepte, Amé se tenait près d’elle, sans bouger. Elle se demandait bien qui l’avait informé qu’elle se trouvait ici, sûrement son frère, n’allait-il pas s’exercé à l’épée quand elle partit? Elle eut ensuite un regard d’excuse, comme si elle se devait de lui faire quand même la remarque.

«Excusez ma tenue, Ser, je ne m’attendais pas du tout à votre venue aujourd’hui.»

Le sourire qui ponctua sa phrase montrait qu’elle était très heureuse de le voir là, elle espérait qu’il n’en doute pas avec son commentaire, mais c’est vrai qu’elle ne faisait pas vraiment femme de haute naissance dans cet espèce de pantalon, les pieds nus en plus.
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] Icon_minitime23.01.14 1:19

L’astre céleste qui illuminait Westeros avançait paresseusement mais sûrement. Pour la première fois de sa vie, Ulrik désirait que le soleil prenne vraiment son temps au point de stopper totalement sa course-poursuite avec la lune, en fait il désirait que le temps se figea pour son plaisir d’admirer Sara souriante, le regardant droit dans les yeux et il grava cette image dans sa mémoire et il la chérirait toute sa vie. L’entendre dire qu’elle pensait à lui l’illumina plus que de coutume mais une part de lui, enfoui au plus profond de lui tel une créature douée de voix et de raison le tançait de se reprendre, c’était la voix de la raison, une raison qui l’avait préservé toute sa vie. Une fois il avait ignoré cette voix et cela lui fut presque fatal mais il avait survécu lui laissant une marque sur son corps qui l’accompagnerait toute sa vie. Mais là il savait qu’il pouvait ignorer ces instances, il se sentait bien et en sécurité sur cette plage où les vaguelettes d’eau venaient lécher ses bottes de cuir sporadiquement.

Brusquement il fût tiré de ses songeries par Etoile qui le poussait doucement du museau au moment où sa douce promise lui demandait de l’accompagner en balade sur la plage. Quel destrier intelligent et des fois il se demandait s’il avait une quelconque magie en lui qui lui permettait de comprendre les pensées de son maître, certes il était possible qu’un certain degré d’empathie se soit installé entre eux mais… A ce point ? C’en était effarant. Ulrik se retournait doucement pour lui donner une caresse avant de répondre à la question.

-Bien sûr que je vais bien ! Il me suffit de vous admirer Gente Dame…

Les joues en feu le chevalier ne put s’empêcher de détourner du regard craignant d’avoir poussé l’audace un peu trop loin. Autant que les gestes se pouvant être rassurant, autant les mots pouvaient être à double tranchant et nuire plutôt que de rassurer. Il espérait surtout de ne pas l’avoir gênée. Le cerveau en ébullition, Ulrik se rappela la demande de balade et présenta son bras prestement.

-Pardonnez-moi Ma Dame, je vous en prie rien ne me ferait plus plaisir de vous accompagner en cette délicieuse journée et en ce lieu magnifique.

Tout sourire, le jeune homme écouta l’excuse d’une tenue peu appropriée ce qui le fit rire doucement. Bien sûr il aurait pu envoyer un corbeau de Lancehélion ou de Boycitre pendant qu’il y séjournait mais pourquoi le faire ? Une surprise spontanée était bien plus plaisante qu’un accueil en grande pompe devant toute la famille et la populace de Salrivage. Non pas que la famille Gargalen lui déplaisait, il les appréciait beaucoup même et il se surprenait parfois à penser qu’ils pourraient être sa seconde famille, bien meilleure que la famille de Haut Hermitage restante… Mais il trouvait les protocoles fastidieux, les respecter lui demandait une concentration absolue pour ne pas faire de faux pas pouvant faire jaser les gens autour de lui. Alors qu’aujourd’hui, il avait seulement un accueil joyeux pour ainsi dire de la part d’Edmund et tout ça sans avoir à se soucier de tel geste à faire. Et voir une moue étonnée de Sara n’avait pas de prix. Non il se sentait bien mieux seul avec Sara sans un comité les entourant en permanence et pouvait se permettre d’être plus libre en sa compagnie. Certes il avait bien soigné ses atours mais il pensait surtout à plaire et non à gêner sa promise.

-Ne vous excusez point ! C’est de mon fait et j’aurai pu vous envoyer un corbeau pour vous prévenir… Mais je pensais à vous voir seule sans une présence constante d’une septa ou autre… Dit Ulrik avec un sourire en coin. Je reviens de Lancehélion et je me suis dit que je pouvais venir vous surprendre…

Il marqua une pause avant de reprendre en souriant.

-Que serait un monde sans surprise après tout ?

Ulrik s’avança, Sara à sa droite et Etoile à sa gauche tandis qu’Amé bordait la droite de la Damoiselle de Salrivage. On aurait dit un rempart équestre enfermant les jeunes gens dans un cocon et les coupant du monde extérieur. Rien d’autre ne comptait pour Ulrik et savourait le moment présent : c’est-à-dire la promenade en tête à tête. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait plus vue : au moins deux lunes. Il correspondait fréquemment avec elle pour compenser mais cela ne suffisait point et quand il s’ennuyait comme en soirée lorsque le fief voyait son activité ralentir et les gens rentrer chez eux après une journée de labeur, le jeune seigneur s’impatientait parfois attendant un corbeau salvateur provenant de Salrivage et qui lui permettrait de passer la soirée à écrire une réponse pour Sara. Et quand ce ne fut pas le cas, il alla se défouler sur les mannequins en passant en revue toutes les techniques de duel qu’il avait apprises et tentait des nouvelles feintes jusqu’à l’épuisement et seulement à ce moment-là il pouvait se permettre d’aller sommeiller en paix. Il n’y avait que les soirées où les moments de frustration le tenaillait sinon en journée il était suffisamment occupé à s’entraîner et entraîner des soldats ou bien à chasser en compagnie de son frère. Parfois il s’acquittait de doléances que le peuple présentait, ça pouvait être de la simple dispute jusqu’au vol ou à la bagarre. Heureusement les meurtres étaient extrêmement rares et Ulrik faisait tout pour soustraire ces demandes de justice à son frère préférant user de diplomatie et de doigté.

Les pensées d’Ulrik ne cessaient de dériver vers Sara, pendant qu’ils marchaient ensemble le long de la plage, il ne pouvait s’empêcher de la regarder discrètement. Il voulait croiser son regard mais à chaque fois que les saphirs de sa fiancée approchaient les améthystes d’Ulrik, il les détournait rapidement. Pourtant il ne comprenait pas pourquoi il avait peur de soutenir son regard alors que peu de temps auparavant, il la contemplait sans hésiter…

-J’ai vu Edmund tout à l’heure, il s’entraînait avec le Capitaine… Il s’est bien défendu. Je lui ai proposé une joute pendant mon séjour avant de repartir pour Haut Hermitage.

Enfin il put soutenir ses prunelles, un désir venant des abîmes de son corps se manifesta, un désir humain comme il n’a jamais éprouvé, il laissa glisser yeux doucement vers sa nuque, sa vue se focalisa sur sa peau nue parsemée de quelques mèches rebelles qui voletaient au gré du vent. Spontanément, il prit une mèche entre ses doigts et la replaça avec lenteur derrière l’oreille de Sara frôlant légèrement la peau de cette dernière. Son cœur battait jusqu’à rompre comme s’il avait couru des milles et des milles sans s’arrêter. En retirant sa main il toucha du bout des doigts la joue de la belle sans vraiment contrôler ses gestes et il s’y attarda avec lenteur appréciant le contact de sa peau contre la sienne.

-Pardonnez mon audace… Vous êtes irrésistible au point de ne pas pouvoir m’en empêcher. La voix était douce, presque un murmure.
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] Icon_minitime27.01.14 5:11

Le temps était merveilleux. Oui, à Dorne, la chaleur était toujours omniprésente. C’était donc bien ce qui était avantageux sur la plage, le vent soufflait et il soufflait parfois bien fort. Bien que l’on ne puisse pas dire que la brise soit assez rafraichissante, elle donnait comme une petite claque à la chaleur. D’autant plus que la jeune Gargalen avait les pieds qui se couvraient parfois d’eau de la mer, elle n’en ressentait ainsi qu’une autre fraicheur. C’était une femme de la région, la chaleur ne lui faisait pas peur, elle la connaissait. Elle sentait doucement l’écume des vagues mouiller son pantalon. Le hasard avait bien voulu que son fiancé la trouve ainsi seule. Normalement, elle arrivait à peine à se séparer de sa camériste ou encore l’un des membres de sa fraternité. Bien sûr, elle n’aimait pas tant la solitude au point de s’en plaindre, mais c’était sans doute dans la première fois qu’elle était ainsi seule avec Ulrik. Bien sûr, les lettres qu’ils s’envoyaient avaient aussi un caractère plus personnel étant donné qu’il n’avait pas des tonnes de gens qui les lisaient également. Il faut également dire qu’ils avaient également échangé quelques paroles en privé, mais jamais dans une situation aussi informelle.

Était-ce elle qui était tombée dans ses propres songeries ou c’était lui? Lui. Oui, son propre cheval vint se manifester au même moment où elle lui demandait de se balader avec elle. La question avait fusé on ne peut plus naturellement. Elle se demanda bien s’il aimait la mer lui aussi. Qu’affectionnait-il plus particulièrement en général? Il y avait encore maintes choses qu’elle ne connaissait pas de l’homme qui partagerait sa vie, mais elle n’y voyait pas une crainte de ne pas savoir, mais bien une petite excitation de pouvoir un jour tout savoir. Quel effet cela pouvait-il faire de connaître une personne plus que soi-même? Elle chassa toutes ses questions d’un léger mouvement de la tête, délogeant ainsi une mèche dans le vent. Ulrik donnait une brève caresse à Etoile puis revint vers elle. Il répondit d’abord à sa question. Il allait bien et il rajouta même un compliment caché qui fit doucement sourire la jeune promise. Quelle femme n’aimait pas les compliments? Surtout quand ils étaient teintés d’un regard magnifique et d’une sincérité pareille. Visiblement, il se surprit lui-même parce qu’elle put voir le rouge monter aux joues du chevalier. Sara n’en fut que plus attendrie, bien que légèrement amusée. Ce n’était pas là une audace si audacieuse à ses yeux! C’était le parfait gentilhomme que son père lui avait trouvé. Ne voulant pas pousser sa gêne plus haute, elle se tut, bien que son sourire témoigne bien du plaisir de la remarque. Elle n’était pas du tout gênée de sa remarque. Quand il présenta son bras, elle le prit presque tout de suite et le serra doucement. Puis il s’excusa, ce qui amena un air interrogateur dans le regard de la jeune femme. Elle sourit néanmoins. Sara posa son autre main sur le bras du chevalier, ne tenant plus la bride d’Amé. Elle resterait en arrière, la jeune Gargalen le savait.

« Ne vous excusez pas pour cela, Ser. »

Sa voix était douce, juste pour le rassurer. De toute façon, elle s’excusa à son tour en précisant que ce n’était peut-être pas la meilleure tenue pour accueillir son fiancé. Son rire lui fit bien comprendre qu’elle n’avait pas à s’excuser. Ce qui était rassurant. Elle aurait essuyé un regard torve de son père s’il l’avait vu vêtu ainsi. Et puis bon, elle ne savait pas qu’il était en route, ni même qu’il viendrait la voir sous peu. Et d’ailleurs, il lui dit la même chose qu’elle venait de dire. Pas besoin de s’excuser. En réalité, il venait de dire tout haut ce qu’elle pensait tout bas. Elle eut un sourire presque rayonnant quand il lança le besoin presque de surprises dans le monde. Elle tourna un moment son regard vers lui, observant légèrement son profil avant de répondre.

« Vous me volez les mots de la bouche, Ulrik. Il n’y a bien que sur la plage qu’il m’arrive d’être seule. »

Puis ayant l’impression d’avoir dit une bêtise, elle ne voulait surtout pas qu’il pense qu’il l’avait dérangé en venant la voir, elle reprit de plus belle avec une maladresse toute sincère.

« Je suis contente que vous m’ayez surprise, ne vous méprenez pas, je ne voulais pas dire que je voulais être seule… mais bien que je puisse aussi me passer de la présence de ma septa… Votre compagnie est de loin plus agréable qu’elle et… Elle le regarda puis finit par avoir un petit rire, le rouge lui montait aux joues, d’où lui venait cette maladresse? Pardonnez-moi… Ce que je dis n’a presque aucun sens...»

Oui, elle avait tellement voulu s’expliquer qu’elle s’était mise à dire des choses un peu incohérentes. Elle ne pouvait pas comparer Ulrik à sa septa, bon sang. Elle détourna ensuite son regard d’océan vers l’avant, serrant toujours le bras de son fiancé. Elle espérait bien qu’il ne la prendrait pas pour une idiote après une réflexion pareille. Enfin, elle s’était un peu perdue dans ses mots de crainte qu’il ne prenne pour une insulte ses paroles précédentes. Il était important pour elle qu’il n’en doute pas. Sara s’accrochait doucement au bras de son fiancé tout en continuant de marcher. Le rouge quittant doucement ses joues, il ne fallait pas qu’elle soit gênée, il comprendrait sans doute… espérait-elle. Elle aimait l’ambiance qu’il avait entre eux. Oui, marcher comme ça un peu dans le silence ne lui semblait pas désagréable du tout. Sa présence était donc source de réconfort. Oui, malgré le peu de connaissances qu’ils avaient l’un de l’autre, elle sentait qu’il avait ce petit lien entre eux bien que timide. Pas besoin de combler le silence autrement dit. En fait, le côté timide se manifestait quand tous deux regardaient l’autre, enfin, c’était la timidité du jeune Dayne que Sara percevait… parce qu’elle, elle pouvait passer outre cette gêne pour se plonger dans le regard superbe de son fiancé. Puissent leurs enfants avoir le même regard souhaita-t-elle. Finalement, son jeune fiancé brisa le silence. De suite, elle tourna son regard vers lui et sourit doucement en l’écoutant. Il mentionna sa rencontre brève avec son aîné.

« Mon frère a beaucoup d’affection pour vous. »

C’était un fait que le jeune homme devait savoir. Elle n’eut pas à s’étendre sur le sujet. Étant à peine plus jeune que lui, Edmund trouvait en Ulrik l’homme de sa génération avec qui il pourrait faire beaucoup. D’autant plus que s’exercer ou encore jouter avec lui lui plaisait toujours.

Rapidement, les pensées de Sara changèrent en croisant le regard d’Ulrik. Il arrivait à soutenir son regard. Pas très longtemps en réalité, mais son regard était toujours sur elle, elle le sentait. Elle sentit ses lèvres s’étirer en un faible sourire timide. Son corps sembla presque s’enflammer quand il replaça une mèche derrière son oreille. Elle avala sa salive sans s’en rendre compte. La jeune promise pouvait sentir chaque millimètre des doigts d’Ulrik qui frôlèrent sa peau. Cette délicatesse était tout simplement exquise. À peine plus palpable que le vent, mais au combien agréable. Son chevalier avait donc une tendresse. Cette proximité, elle ne l’avait jamais eu avec son précédent fiancé. Et jamais elle n’avait ressenti cela non plus. Son cœur n’avait jamais fait de saut aussi vertigineux non plus. Elle en fut surprise, une délicate surprise qui ne se vit pas pour Ser Ulrik. Que ne pouvait-elle, elle aussi caresser son visage ou frôler cette chevelure presque argentée. Non, elle, elle avait une retenue toute féminine.

Elle réalisa à peine qu’ils s’étaient arrêtés, au beau milieu de la plage. Et puis quoi? N’avaient-ils pas tout l’avant-midi pour eux? Personne ne les attendait après tout. Le regard de la belle s’attarda sur les détails du visage de son futur époux qu’elle n’avait jamais pris la peine de regarder ou encore qu’elle n’avait jamais vu de si près. La forme de ses yeux, ses joues creusent puis ses lèvres… elle s’empourpra légèrement alors que son fiancé s’excusait de son audace. Elle redressa son regard dans le sien.

« Je vous en prie, Ulrik. Ne vous excusez pas… je serais bientôt votre épouse, souvenez-vous. »

Dit-elle dans un murmure qui se voulait légèrement humoristique. C’était un peu maladroit, mais c’était aussi une vérité pure. Elle eut un sourire délicat, tendre avant de poursuivre.

« Puissiez-vous avoir toujours cette tendresse, Ser, vos compliments comme vos gestes me sont aussi doux que la soie. »

Dame franchise qu’est la jeune Gargalen. Bien sûr, dire une chose pareille nécessitait un peu de courage, mais elle n’avait pas forcé ses paroles. Elle pensait réellement ses dires. Aussi bien lui dire qu’elle n’était pas insensible à ses paroles et tout simplement à lui. Parce que même si le fait était gênant, c’était tout de même la vérité. Il n’y avait pas de mal à ça non plus, c’était simplement… que c’était tout nouveau pour la jeune femme, mais elle n’allait pas taire des choses positives.
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] Icon_minitime07.02.14 1:02

Ses rires doux, ses rougeurs aux joues quand elle parlait, ses sourires, ses regards, tout cela faisait fondre Ulrik comme glace au soleil, il avait plus chaud que d’habitude et ses joues étaient enflammées à un point qu’il croyait prendre feu sous l’astre éclatant. Des surchauffes comme ça il en avait connues quand il était jeune, surtout après avoir commis une farce et qu’il se fait gronder par le septon local qui l’éduquait durant les jeunes années d’Ulrik. Il aimait bien quand Sara le rassurait que ce soit à propos des sentiments de son frère, de sa présence inopinée ou bien de sa douceur envers la jeune femme. Et quand elle mentionna qu’elle serait bientôt son épouse, une espèce de joie l’envahissait bien sûr qu’il était heureux d’avoir une épouse aussi belle que Sara mais ce serait également sa première épouse et donc de toutes nouvelles expériences. En ce moment même il vivait une nouvelle expérience, jamais il n’avait été aussi… Intime avec une femme et cela le perturbait un peu.

On entendait les cris des mouettes et le ressac régulier des vagues de la mer d’Eté d’un bleu turquoise, le soleil envoyait ses rayons qui se réverbéraient en de milliers de lumières scintillantes qui miroitaient sur la surface de l’eau. Si on prenait de la hauteur, on pouvait remarquer des poissons aux écailles d’argent ou multicolores, des raies et quelques méduses naviguer dans les eaux.

Ulrik baissa les mains pour prendre celles de sa promise dans les siennes comme s’il était possédé par une entité inconnue et qui le poussait à faire des gestes qu’il n’aurait jamais fait par le passé. Il caressa les mains de Sara avec ses pouces, il trouvait cela agréable et rassurant le contact avec sa peau douce comme s’il était enfin en sécurité. Certes pas une sécurité physique mais plutôt psychique, comme s’il pouvait confier ses sentiments les plus profonds et surtout les plus sombres. Mais il ne pouvait confier à qui que ce soit qu’il prenait plaisir à sentir son épée frapper sur l’armure de son adversaire lors des joutes, une joie sauvage l’habitait lors de ces moments et il se sentait vivre. Il faisait tout pour réprimer ses instincts destructeurs au profit du calme apparent qui lui servait de masque. Il ne pouvait pas avouer ses sombres ambitions qui sont de détrôner son frère mais à quel prix ? Ses rêves pourraient mal tourner en cas d’erreur…

Mais il laissait cela pour le futur car tout d’abord il fallait surtout d’abord conquérir Aube, le formidable estramaçon de la famille Dayne que seuls les meilleurs d’entre eux maniaient. Le dernier fut Arthur Dayne vaincu lors du combat de la Tour de la Joie, un combat entre les trois gardes royaux contre Eddard Stark et ses six compagnons et seuls en ont réchappés le seigneur Stark et son compagnon Howland Reed après une lutte féroce et sans pitié, d’ailleurs ser Dayne était le dernier survivant avant de succomber à l’assaut combiné du seigneur du Nord et de son vassal. Preuve que les Epées du Matin sont des guerriers qui méritent le titre et l’épée. L’épée avait été forgée à partir d’une météorite qui était tombée près de la Forteresse des Météores. L’arme était d’une pâleur laiteuse et semblait vivante surtout pendant les combats comme si elle se nourrissait du sang de sa victime la renforçant et la faisant rutiler de joie. C’est bien beau de rêver de la posséder mais d’abord il fallait se faire connaître, jamais il n’a perdu d’assaut à l’épée ni de joute mais ce n’était qu’à Dorne et cela ne suffisait pas pour le gardien de l’épée météorite. « Le talent au combat seul ne compte pas, fais toi connaître à travers tout le continent par ton courage et tes actes et seulement à ce moment tu auras droit légitime de brandir l’épée que seul ton homonyme et ton Grand-oncle… ». Il avait dû faire preuve de calme pour ne pas s’insurger comme un enfant et lui dire qu’il méritait de la manier. Malgré tout il a déjà fait un pas vers la longue route de la notoriété : en effet Ulrik avait rencontré la princesse de Dorne ce qui était un bon point pour lui.

Malgré ces émotions peu glorieuses, un sentiment de tendresse enfla dans la poitrine d’Ulrik écartant le reste telle une lumière éclatante chassant les ténèbres habitant son cœur donnant de nouvelles forces et un but supplémentaire à atteindre dans sa vie : Sara. Jamais il ne pourrait lui faire du mal et ça il s’en rendait compte en regardant sa belle dans les yeux tout en tenant ses mains. Sans comprendre pourquoi le chevalier se devait de lui promettre de ne jamais la blesser que ce soit physiquement ou moralement et qu’il l’aimerait jusqu’à ce la vie prenne fin. Il inspira une goulée d’air avant de se lancer.

-Ma Dame… C’est justement parce que vous serez mon épouse que je vous fais la promesse de vous aimer jusqu’à ma mort, vous méritez le plus doux et le plus aimant des amants et je me ferai un devoir de l’être. Jamais je ne vous mentirai et jamais je ne lèverai la main sur vous. Je vous promets sécurité et confort jusqu’à ce que la mort me prenne.

Sans témoins pour valider sa promesse Ulrik n’eut guère de choix et sourit en regardant les montures à leurs côtés.

-Je prends Etoile et Amé pour témoins devant les Sept et qu’ils m’emportent si jamais je venais manquer à cette tâche…

Sa phrase se terminait presque par un murmure, son cœur battait à la chamade et une espèce de panique le saisissait tandis qu’il s’avança inconsciemment vers Sara réduisant la distance les séparant, rendant la situation beaucoup plus intime que jamais. Il avait une envie irrésistible de l’embrasser mais il avait peur d’aller trop loin mais comme Sara allait devenir sa femme pourquoi ce geste d’amour l’offenserait et aussi quoi de mieux que pour sceller la promesse faite ? Il lutta contre ce démon intérieur qu’est la panique avant d’avancer son visage vers le sien. Il ferma les yeux et posa ses lèvres sur celles de sa fiancée pour la première fois.
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MessageSujet: Re: J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] J'ai besoin de l'air salin- Salrivage [Ulrik] Icon_minitime12.02.14 2:18

Elle aurait pu fondre de gêne devant un moment aussi nouveau, aussi surprenant également. Bien sûr, une pointe de timidité était tout de même bien visible et pourtant, elle se sentait bien. C’était peut-être parce qu’elle se sentait si bien que ce sentiment de nouveauté ne lui faisait pas peur. Et puis pourquoi aurait-elle peur de toute façon? Enfin. Et puis le beau regard du chevalier suffisait à se sentir bien. En réalité, c’était peut-être son regard qui lui faisait perdre ses moyens, elle avait quand même un peu bégayé un peu plus tôt en s’exprimant n’importe comment! C’était l’éclat violacé qui la troublait, qui lui plaisait tellement. Dès qu’elle posait les yeux sur son beau chevalier, inévitablement son regard l’attirait. Ce regard qu’elle sentait différent, plein de chaleur et risquerait-elle à penser à de la tendresse? Oui, elle ne pensait pas se tromper. Elle ne s’y connaissait pas, mais son instinct disait bien que ça ressemblait à de la tendresse.

Un bref instant, elle eut le souvenir de ses années de petites filles. Les chansons qui parlaient de chevalier se languissant de ravissantes dames. Elle avait eu son petit moment où elle croyait en l’amour et tout ce qui venait avec! N’avait-elle pas souhaité un jeune chevalier flamboyant pour elle à cette époque? N’était-ce pas ironique maintenant que ce soit l’Étoile flamboyante qui se trouvait sous ses yeux? Le hasard et le destin font si bien les choses. Sara se sentit sourire en songeant à ses idées de petites filles. Elle qui s’était faite à l’idée que son futur mari serait peut-être aussi vieux que son père, voilà que tout changeait radicalement! Et pour le mieux en plus. Sauf qu’en ce moment, elle ne se sentait pas comme l’ainée féminine des Gargalen et elle oublia même le titre d’Ulrik. Non, ils étaient tout simplement de jeunes gens qui passaient un moment des plus agréables. En tout cas, c’était mieux que des lettres!

Le vent apportait une bien légère fraîcheur à cette chaude journée. Pourtant, la chaleur ne l’accablait pas autant, de toute façon, elle était Dornienne de naissance, la chaleur faisait partie intégrante de sa vie. Elle se souvint qu’elle avait encore les pieds nus quand une vague vint doucement couvrir ses orteils. Ses mains étaient dans celles d’Ulrik et elles étaient douces, rassurantes. Elle alla pour dire quelque chose, mais il fut plus rapide que lui et elle vit bien dans son regard qui avait assemblé son courage afin de lui dire ce qu’il avait à lui dire. Il mentionna alors le mort aimer. Elle était contente d’avoir les mains d’Ulrik dans les siennes, il semblait que ses jambes se soient un peu ramollies. Oui, elle avait dit qu’elle allait être son épouse et même devant les sept, ils juraient de s’aimer, de former qu’une seule chair, qu’une seule âme. Mais là, dans l’intimité de cette place, tout cela semblait prendre un nouveau sens. Plus sincère et moins formelle que lors d’un mariage arrangé. Aimer. Sara sentit un sourire attendri venir sur ses lèvres. Pouvait-il en être autrement? Elle avait l’impression que son cœur se gonfla de bonheur et d’attendrissement. C’était des mots qui étaient sincères, elle le sentait dans sa façon de parler, de tenir ses mains et de la regarder. La jeune Dornienne pressa même doucement ses mains, l’effet était assez enivrant et elle n’avait jamais ressenti ce genre d’émotion. C’était doux, mais à la fois puissant et sincère.

Elle ne put retenir un petit ricanement amusé quand il prit Étoile et Amé comme témoins, elle suivit même le regard de son fiancé vers les deux montures, Amé s’ébroua doucement. Sara sentait sa voix comme perdue, elle ne trouvait pas de mot pour dire ce qu’elle pensait. Ça lui semblait idiot et ses joues s’empourprèrent, naturellement, la beauté de ses paroles ne pouvait pas la laisser de glace. Cela lui donna l’impression d’un mariage. Mais improvisée, sincère…et sur une plage! C’était un moment unique qu’elle vivait et elle en saisissant tout le bonheur. Elle aurait bien voulu lui répondre qu’elle l’aimerait aussi toujours, qu’elle serait une épouse qui serait toujours à ses côtés, mais Ulrik fit quelque chose qui la surprit. Ça, elle savait qu’elle n’en aurait jamais eu l’audace. Elle le remerciait bien silencieusement de ce geste. Son regard s’était parfois attardé sur ses lèvres. Ses yeux se fermèrent naturellement alors qu’elle sentait les lèvres de son fiancé sur les siennes.

C’était la première fois qu’elle embrassait un homme. Et elle était plus qu’heureuse que ce soit Ulrik. Elle était encore plus heureuse que se baiser ne soit pas celui public durant la cérémonie de leur mariage… d’autant plus que durant un mariage, c’était un baiser parfois rapide. Pas comme celui-là. Celui-là était tendre et tout à fait imprévu! Ce ne fut pas un baiser trop bref, ni trop long- La jeune Gargalen avait arrêté de respirer quand il s’approcha- Durant ce moment, Sara lâcha une des mains d’Ulrik pour venir frôler sa mâchoire. Le baiser lui avait donné le courage se permettre de toucher son visage. C’était un geste délicat, un peu timide. Tout comme ce baiser, d’une timidité adorable.

Puis il se termina, tout en douceur. Elle recula ses lèvres, mais garda son visage près du sien. Que ce moment ne se termine jamais pensa-t-elle avec délicatesse. Son front frôla celui du jeune Dayne, elle sentait les cheveux de ce dernier contre sa peau. Elle laissa passer un petit moment, laissant le temps à son cerveau de tout se souvenir de ce moment. La jeune femme avait toujours les yeux fermés et elle s’entendit murmurer tendrement.

«Je pense que même notre mariage ne sera pas aussi magique que ce moment.»

Sara sourit doucement. C’était tout de même vrai d’une certaine façon. Ce moment resterait gravé à jamais dans sa mémoire. Elle ouvrit alors les yeux et se recula à peine question de mieux le regarder. La main de la jeune femme était maintenant posée sur l’épaule de son fiancé.

«Pardonnez-moi chère sœur et beau-frère!»

La voix la fit sursauter, elle n’avait pas entendu du tout l’approcha de son frère. Il était à cheval, elle n’avait pas le souvenir d’avoir même entendu de très loin la course du cheval. Ses joues s’enflammèrent à la vitesse de la paille sous une flamme. Les mots utilisés par son aîné montraient bien qu’il avait tout vu et quand Sara risqua un bref regard vers lui, elle vit son sourire des plus flamboyant. Bon sang, elle allait fondre de gêne. Son frère ne semblait pas voir un mal dans ce qui venait de se passer, mais il semblait on ne peut plus amusé de la situation. Sara s’était un peu reculée d’instinct à son sursaut. Son aîné reprit donc.

«C’est père qui m’envoie, il a appris l’arrivé d’Ulrik et a bien hâte de le saluer. Je vous laisse rentrer tranquillement.»

Dit-il d’un regard complice Ulrik avant de se détourner sans demander son reste. Sara était restée muette de stupeur, mais une fois son frère parti, elle tourna son regard vers son fiancé et ne put retenir l’éclat de rire qui la submergea. C’était un rire d’enfant, joyeux et sincère. Non une hilarité immense, mais un vrai rire.
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