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[Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine]

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MessageSujet: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime24.06.13 15:44



 
Vagabondage et musique [Flash Back]
La pluie c’était arrêté, laissant le soleil percé tristement dans le ciel du Conflans. Mon abri de fortune avait tenu le coup face à la pluie, laissant ainsi mes affaires sèches. Ce n’était pas le cas de Vagabond. Mon coursier gris avait triste allure, sa crinière grise dégoulinait d’eau de pluie et avec sa tête basse, il semblait mal au point. Mais ce n’était qu’un air qu’il se donnait, comme s’il voulait me dire que j’aurai du lui faire un abri. Je n’avais ni eu le temps, ni les matériaux nécessaires à cela. Je ne possédais pas grande chose, et errais dans les terres du Conflans n’était pas une chose facile. Parfois je regrettais d’avoir fait tout ça. Je me sentais responsable de ce massacre. J’aurai du écouter mon père lorsqu’il m’avait prévenu de ne pas m’attacher à Vagabond. Mais comment pouvais-je ne pas m’attacher à cet animal si si…affectueux, gentil et coquin. Il était tout juste adorable en tant que poulain et même encore aujourd’hui. Il était toujours le même. Et c’était peut-être pour cela, que je l’appréciais autant.

Des bruits de feuilles me firent me retourner. J’attrapais mon poignard et fis le tour de mon abri. Vagabond avait également relevé la tête, les oreilles pointées en avant. Nous n’étions pas seuls. Je lui fis signe de rester où il était. Et je me dirigeais vers l’endroit d’où le bruit venait, mon poignard pointé vers l’avant. Je sortis des broussailles pour tomber nez à nez avec un roturier. Son chariot s’était embourbé.  Je semblais lui avoir fait peur, je baissais ma garde tout en regardant autour de moi. Je n’aimais pas les chemins, je préférais couper à travers champs. Je m’éloignais de lui prudemment, pour revenir vers mon campement de fortune. Il fallait que je parte, j’étais resté suffisamment longtemps ici. Je caressais rapidement le chanfrein du coursier pour le rassurer et commençais à réunir le peux d’affaire que je possédais. Je les fis tenir sur le dos sur l’animal en faisant attention à mon violon. La prochaine fois que j’allais jouer, j’allais passer plus de temps à m’accorder qu’à jouer avec l’humidité. J’attrapais les rênes et je me mis en marche.

J’ignorais où j’allais. Peut-être vers Vivesaigues ou plus au Nord dans vers les Jumeaux. Mais je restais dans la forêt. Je n’aimais pas sortir à découvert. Le seigneur à qui j’avais volé Vagabond, m’avait décrite comme une voleuse de cheval et il faisait tout pour me retrouver. D’autres me cherchaient également mais j’ignorais s’il travaillait pour ce noble ou alors ils me voulaient du bien. Alors par prudence je les évitais. Je ne voulais pas prendre le risque de me retrouver au fond d’une cellule d’un château. J’avais trop gouté à me sentir libre à vagabonder dans la campagne pour me retrouver enfermé entre des barreaux. Et même quand je n’étais pas encore une vagabonde, je n’étais pas habitué à être enfermé. J’étais bien souvent dehors à aider mon père à s’occuper des chevaux, à galoper dans les prés. Je crois que je préférerais mourir que d’être enfermé.

Je marchais une bonne partie de la journée avant de m’installer dans un coin pas trop humide. Et je me mis à chercher du petit bois pour me faire un feu et me réchauffer. Une fois le tout allumé, j’installai mon abri de fortune et donner une pomme à mon cheval. J’attrapais mon violon et le sortit délicatement des linges dans lequel il était enroulé.  J’attrapais également l’archer et tendis les crins. J’accordais comme je le pouvais l’instrument qui n’arrêtait pas de bouger à cause de l’humidité de l’aire. Je finis par abandonner l’idée d’accorder mon instrument, j’allais devoir corriger la justesse à l’oreille pendant que j’allais jouer. Je regardais les flammes, cela m’aidait à trouver des mélodies et à les jouer. Je finis par laisser mes doigts courir sur la touche de l’instrument, mes yeux toujours fixés sur les flammes. Mélodie qu'elle joue

Je me laissais envahir par le son que produisait l’instrument. La musique était l’un des rare moyen de communiquait que je possédais depuis que j’avais choisi de m’enfermer dans le mutisme.
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Hermine




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Age du personnage: 14 ans
Surnom: La Rouquine
Métier/Titre(s): Acrobate, danseuse, chanteuse, actrice, lavandière...

Hermine
« Fille de l'Eau, Fille de Rien »

Copyright : Luna & tumblr
Citation : Nous voulons de la vie au théâtre, et du théâtre dans la vie
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Corbeaux : 159
à Westeros depuis : 24/03/2013
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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime27.06.13 4:56

Ce jour là comme tant d’autre, Hermine, une enfant d’une dizaine d’année se promenait sur les chemins en quête d’un travail. Depuis Herpivoie, au gré des saisons, de ses envies, de ses fuites et des menus travaux qu’on lui offrait, elle était montée au Nord, suivant la Verfurque, puis elle était redescendue jusqu’à Pierremoûtier. Elle remontait à présent vers Salins, se disant que dans une grande ville comme ça, elle aurait peut-être plus de chances de trouver un travail régulier et de ne pas crever de faim la moitié du temps. Scandant à qui voulait bien l’entendre, de la boue jusqu’aux chevilles, qu’elle rendait service pour quelques sols ou un bon repas chaud, qu’elle savait chanter, laver, faire à manger, s’occuper des chevaux.

« Ma bonne Dame, engagez moi pour la journée ou la s’maine, j’repriserais vos vêt’ments, j’laverais vos draps, j’ferais vot’ repas et j’vous chanterais des chansons. »

Courir la campagne, elle n’avait pas le choix, depuis quatre ans, elle marchait, elle avait l’impression de ne faire que ça, elle était exténuée, mais en même temps elle aimait bien cette vie. Parfois cela se passait bien, mais toujours quelque chose finissait par aller mal, et elle devait fuir, fuir plutôt que mourir, alors elle fuyait et on ne la cherchait pas bien longtemps, parce qu’au final tout le monde s’en fichait. Ce qui la chagrinait, ça n’était pas de devoir recommencer à marcher, partir vers de nouveaux horizons, avoir faim le temps de retrouver un travail. Non. Ce qui la rendait triste, c’était qu’à chaque fois, elle devait quitter les amis qu’elle s’était fais, tout en sachant qu’elle ne les reverrait probablement jamais. Triste, une fois de plus elle l’était, alors peut-être ne mettait elle pas assez d’entrain dans ses demandes.

« Mon bon M’sieur, j’peux vous aider contre un toit pour la nuit et une soupe pour le diner. Laissez-moi panser vot’ cheval et prendre soin de vot’ attelage, j’dormirais dans l’étable. »

Sûrement oui, car personne ne l’engageait depuis deux jours qu’elle avait quitté son ancien employeur qui, après l’avoir battue, l’avait jetée dehors, le nez dans la boue, en plein orage. Personne ne semblai même la voir ou l’entendre et elle avait manqué de se faire renversé par des chariots une bonne douzaine de fois. Son ventre gargouillait plus fort que le tonnerre et la faim la faisait souffrir, elle était trempée jusqu’aux os, frigorifiée, et sa robe était dans un état pitoyable.

« La Charité M’ssire, pour une pauv’ orpheline. Un morceau d’pain, n’importe quoi. J’ai faim. Et j’peux rend’ service, à vous ou vot’ épouse, m’occuper des enfants, balayer vot’ maison. »

Le Messire en question la repoussa violement et elle se retrouva une nouvelle fois le cul dans la boue. Elle n’était pas belle à voir, elle avait la même couleur que le chemin, de haut en bas, et on ne voyait même plus la couleur orange vif de ses cheveux de chanceuse. Elle s’assit sur le bord du chemin et se mit à pleurer, au désespoir, quand d’un coup, elle entendit un peu plus loin, les cris de quelqu’un qui semblait bien en colère. Se disant qu’elle pourrait peut-être l’aider, et ainsi gagner un morceau de pain avant la nuit, elle accourut en hâte. Son chariot était embourbé, et elle fit tout pour l’aider, poussant l’attelage, plaçant des branches pour aider les roues à se sortir de la nasse. Et tous les deux ils y parvinrent.

- Merci petite.
- De rien M’ssire. Z’auriez pas quelques sous ou à manger à me donner ? fait deux jours qu'j'ai rien avalé. Si non je peux travailler ! Je sais faire plein de choses, vous pouvez m’engager, j'vous décevrais pas.
- Ah ma p’tiote non, j’ai bien trop de travail, mais pas de quoi te payer. Tiens, pour le service.

L’homme lui donna un baluchon qui par miracle était sec, et pour parfaire le tout, la pluie avait enfin cessée. Hermine était aux anges et sans même regarder ce que contenait le baluchon, qui devait certainement être tout ce qu’il avait emporté avec lui pour son voyage, elle le remercia avec grand enthousiasme et le regarda s’éloigner en faisant de grands signes pour lui dire au revoir. Pour ne pas se faire voler son cadeau, elle s’enfonça alors dans le bois et habile comme une fouine, elle grimpa en haut d’un chêne pour regarder ce qu’il contenait. A en croire son regard qui s’illumina, il s’agissait d’un trésor, et oui, s’en était un pour elle. Le baluchon était en fait une couverture de laine épaisse, bien chaude, et il contenait une énorme miche de pain et même un petit morceau de saucisse sèche et un pot de confiture. Elle se déshabilla, laissant ses affaires sécher étendues à côté d’elle et s’enroula dans la couverture, puis, morte de faim, elle grignota la moitié du pain avec le saucisson et la confiture. Une fois repue, se léchant les doigts gluants, perchée sur sa branche tel un écureuil, elle aperçut une lueur un peu plus loin. Tendant alors l’oreille, elle perçut distinctement au milieu des bruissements de feuilles, le son d’un violon qui lui parvenait dans toute sa mélancolie malgré une mélodie plutôt entrainante.

Sa robe n’était pas sèche, mais la curiosité était trop forte, elle qui adorait la musique, elle ne pouvait pas résister. Elle prit donc ces vêtements encore mouillés, le reste de son repas, et descendit de l’arbre presque aussi vite qu’elle y était montée, comme si elle se jouait de l’apesanteur et des difficultés, malgré même sa main prise. Elle sauta par terre dès qu’elle fut assez basse et s’approcha prudemment. Silencieuse et discrète, la rouquine avait appris à l’être, car bien qu’elle préfère travailler honnêtement, il lui arrivait de voler, et là alors, il fallait savoir fuir rapidement, sourire, se faufiler, sauter, pour échapper à la justice. Elle était toujours vivante, elle avait ses quatre membres, c’était donc qu’elle était plutôt douée pour ça. Mais en voyant de dos la silhouette qu’une adolescente qui n’avait rien d’effrayant, la musique qu’elle avait envie de fredonner, la chaleur du feu qu’elle s’imaginait avec délice, et ce magnifique cheval qu’elle avait tant envie de caresser, elle se dit qu’elle ne risquait rien et s’avança doucement.

« Tu joues bien, où s’que t’as appris ? »

Un truc marron qui sentait le sanglier tout en se tenant sur deux pieds enroulé dans un drap de laine grise et dont quelques cheveux oranges se laissaient entrapercevoir venait donc de surgir derrière la violoniste avec un grand sourire.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime29.06.13 19:09



Vagabondage et musique [Flash Back]
Je laissais mes doigts et mon archer créer la musique que je ressentais à travers les flammes. A la fois entrainante pour rappeler la danse des flammes mais à la fois mélancolique rappelant ma situation de vagabonde et de voleuse. Je laissais fier les dernières notes. Je m’attendais à un silence apaisant, durable derrière ma dernière note, mais un bruit et une question fusèrent derrière moi. Je réagis au quart de tour en attrapant ma petite lame et en me retournant. Je regardais la jeune fille qui venait d’apparaître derrière moi. Elle était pauvrement vêtue et possédait des cheveux oranges vifs maculé de boue. Elle n’avait pas l’air me vouloir du mal alors je baissais et rangeais mon poignard. Son visage me disait quelques choses. Je l’avais déjà vu quelque part. Surement à l’époque où je parlais encore. Elle était âgée d’une dizaine d’année et semblait frigorifié. Je lui fis signe de venir près du feu que j’avais fait quelques minutes plus tôt.

Je posais mon violon. J’avais très envie de lui répondre mais je ne pouvais pas, cela faisait déjà quelques années que je ne parlais plus. Savais-je encore parler seulement. Je l’ignorais. J’essayai donc de lui faire comprendre à l’aide de signe que je ne parlais pas. Cela n’était pas simple. J’avais appris quelques gestes simples pour faire comprendre que j’avais faim, froid. Ou encore dire que le repas qu’on m’offrait était délicieux. Alors lui faire comprendre que c’était ma mère qui m’avait appris à jouer, j’ignorais totalement qu’elle geste faire pour qu’elle puisse me comprendre. Parfois Vagabond m’aidait à m’exprimer en poussant avec son nez la personne de certaines façons. Mais là, il ne pouvait m’aider. Je le voyais, oreilles pointés en avant, désireux de faire quelques choses pour m’aider. Je finis par lui montrer mon cœur et mimer une personne morte. Je ne pouvais pas préciser que c’était ma mère, mais au moins je lui disais que cette personne morte était morte. Celle qui m’avait tout apprit.

Les souvenirs de ce que j’avais vu étaient douloureux. Je n’avais gardé que des flashs et des cris et le dernier cri de mon frère me disant de fuir. Ils étaient tous mort par ma faute, mais j’essayais de l’oublier. Mais Vagabond sans le vouloir, me rappelait chaque jour mon vole que j’avais commise et qui avait tout déclenché. Parfois j’imaginais ma vie si je n’étais pas allée chercher Vagabond. Mais cela ne servait qu’à me faire rêver d’une vie que je n’aurais jamais.

Il fallait que je change de sujet. Je voyais bien qu’elle regardait Vagabond. Je me levais et allais vers l’animal. Je l’approchais de la jeune fille. Et faisant un petit signe discret au cheval, il se coucha sur le tapis de feuille pour être à notre hauteur. Je lui caressais l’encolure doucement, invitant la jeune fille à faire de même. Il tendit même la tête pour aller lui souffler dans le coup. Il était joueur et voulait transmettre sa bonne humeur autour de lui. C’était une des nombreuses raisons qui faisait que j’adorais cet animal au cœur noble et grand. Si je n’étais pas allée le chercher, que serait-il devenu. La monture d’un chevalier peu doux avec lui. Il serait devenu agressif, froid et nerveux. Il était tout le contraire. Calme, joyeux et doux. Je pourrais mettre sans avoir peur, un bébé sur son dos. Il ne bougerait pas tant que je ne lui aurais pas dit.

Je la regardais et son visage me disait de plus en plus quelque chose. J’ignorais où je l’avais déjà vu, mais elle ne m’était pas inconnu. Je lui demandais donc à l’aide de geste simple. Je la pointais du doigt ensuite je me désignais et avec mes doigts je simulais une rencontre. J’espérais qu’elle allait comprendre.

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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime10.07.13 15:44

Lorsque la jeune fille qui jouait du violon se retourna brusquement armée d’une lame, Hermine prit peur et fit un pas en arrière. Se prenant les pieds dans une racine, elle tomba sur les fesses. Heureusement, elle n’eut pas le temps de paniquer, car la jolie musicienne rangea son arme et l’invita à venir la rejoindre près d’un feu qui serait surement salvateur après la journée passée sous la pluie. La rouquine sourit en se relevant et s’approcha avec prudence. Et elle finit par dire, consciente qu’elle n’obtiendrait probablement pas de réponse non plus à ça :

« C’est gentil d’m’accueillir près d’ton feu, merci ! »

Malgré les signes elle ne comprit pas pourquoi elle ne lui répondait pas. Après l’avoir regardé un moment essayé de s’expliquer avec des gestes, elle haussa les épaules et se contenta de lui sourire une nouvelle fois, comme pour dire : « Je ne comprends rien, mais peu importe que tu n’aies pas envie de parler, je peux respecter ce choix. » Elle se réchauffa et de sécha donc près du feu. Cela faisait un bien fou. La violoniste montra alors son cœur et mima une personne morte, Hermine répondit par un grimace, mais elle n’était pas certaine de comprendre. Elle demanda donc :

« Tu parles plus pa’ce qu’une personne que t’aimais est morte ou ben c’est cteu personne morte qui t’a appris à jouer ? »

C’était bien triste, mais Hermine avait pris l’habitude des histoires sombres, la sienne l’était, et celle de nombre de ses amis aussi, perdre ses parents, ne jamais en avoir réellement eut. La mort et la maladie, même dans des conditions horribles et injustes, pavait sa route depuis sa naissance, tant et si bien que tout cela lui semblait habituel et normal, et elle n’avait jamais eut l’âme à se rebeller contre ça. La fatalité était pour elle une question de survie, à chaque fois qu’elle vivait des moments difficile, elle oubliait, passait à autre chose, pardonnait et repartait sur les chemins. C’était aussi simple que ça, le présent était la seule chose qui comptait, de toute façon elle n’avait pas de famille, pas de passé qui mérite d’être raconté, et un avenir trop incertain pour s’en soucier. Evidement, elle trouvait toujours cela accablant lorsqu’on lui racontait un énième souvenir terrible, mais, si parfois elle racontait aussi ses malheurs, c’était plus pour dire qu’elle comprenait que pour qu’on s’apitoie sur son sort. Pour elle qui aimait prendre toujours la vie du bon côté, la cruauté de l’existence n’était qu’un fait parmi tant d’autres, au même titre que le pouvoir des seigneurs et que l’eau, l’air ou le feu. Immuable. Et donner, en souffrant, de l’importance aux événements que la hiérarchie établie et la condition déplorable du peuple engendraient n’avait pas plus de sens que d’essayer d’inverser le cours du fleuve. Tout ce qui importait pour elle était d’essayer de survivre à tout ça le plus longtemps possible.

« Il est très beau. Il est à toi ? »

Hermine sourit lorsque la jeune femme approcha le beau cheval et elle le caressa longuement avec tendresse et admiration. Tellement beau ! Et il lui rappelait quelque chose, sa maitresse aussi d’ailleurs, mais c’était impossible. Elle sourit à cette idée. Impossible que cette vagabonde soit la fille de l’éleveur chez lequel elle avait travaillé juste après avoir quitté ses mamans lavandières, sept ans auparavant. Ils étaient riches, enfin pour des roturiers. Et si gentil aussi, elle se souvenait. Ils l’avaient accueillit avec tant de amabilité et accepté qu’elle travaille pour eux alors qu’elle ne connaissait rien aux chevaux. Elle avait beaucoup appris d’ailleurs grâce à eux. Mais à l’époque pour éviter les ennuis et trouver du boulot autre que couturière et lavandière, pour partir à l’aventure, elle s’était coupé les cheveux courts et s’habillait comme un garçon qu’elle avait appelé Herman. Puis un jour, alors qu’elle devait apporter un cheval à un des seigneurs du coin, à proximité du château où elle devait faire sa livraison, les gardes l’avaient attaquée. Capturée et jetée en prison, elle avait été condamnée à être fouettée pour vole, et ce sans que personne n’aille interroger l’éleveur sur la véracité de ses dires. Seulement évidemment, lorsqu’on l’avait déshabillée pour la punir, tout le monde avait bien vu que ça n’était pas un garçon et du haut de ses sept ans, elle avait subie une toute autre punition pour son mensonge.
Lorsqu’elle fut relâchée, plusieurs semaines plus tard, elle était plus que jamais décidée à se faire passer pour un garçon le plus longtemps possible. Le Lord lui avait dit que si elle parlait de cette histoire à qui que se soit, elle mourrait et la personne à qui elle en avait parlé aussi,  mais même sans cela elle se serait enfuie, loin de ce lieu, pour oublier ce qu’elle avait vécu dans ce château. Jamais elle ne revint dans la masure de l’éleveur, jamais elle ne le revit, ni sa femme, ni sa fille, ni les chevaux qu’elle aimait. Elle trouva un nouvel emploi et une nouvelle vie, grâce aux connaissances acquises avec l’éleveur elle fut engagée comme palefrenier dans un château. Et jamais elle ne sut qu’en réalité, le Seigneur avait fait ça pour payer le cheval moins cher, disant qu’il l’avait retrouvé, que le livreur avait été tué par un brigand et qu’il l’avait envoyé au mur.

Mais alors que la jeune femme lui faisait des gestes, elle finit par comprendre qu’elle aussi pensait l’avoir reconnu. Alors elle se dit que peut-être, finalement, c’était possible.

« Silvana ? … Herman… » Elle ajouta le nom du père, de la mère, du frère et celui de l’élevage, du village où il se trouvait, et même de certains chevaux dont elle avait eut l’occasion de s’occuper dont Vagabond. N’empêche, pour que Silvana se retrouver seule dans cette forêt avec Vagabond, il avait dû se passer bien des choses après son départ...
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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime25.07.13 15:51



Vagabondage et musique [Flash Back]
Elle me remercia de l’accepter autour du feu. C’était la moindre des choses que je pouvais faire pour cette jeune fille qui semblait morte de froid. Et entre deux âmes perdues et solitaires la compassion et la solidarité sont de mise. J’étais peut-être la pire des trouillardes depuis le massacre de ma famille mais je savais reconnaître quelqu’un de parfaitement innocent parmi les roturiers. Les seules personnes auxquels je n’arrivais point à accorder ma confiance étaient les nobles. Ils étaient responsables de tout ce malheur. Ils disputaient le pouvoir alors que nous, pauvre, nous crevions de faim et de froid. Le Conflans n’était pas forcément connu pour être des régions des plus chaudes, elle était très humide et la fraîcheur va avec l’humidité. Alors accepter que cette jeune fille puisse avoir un peu de chaleur était pour moi un acte de solidarité. Et je brisais ainsi un peu ma solitude.

Elle sembla comprendre ce que je voulais lui dire. La solution qu’elle proposa était correct il fallait juste mélanger le tout et c’était ça. Je souris et lui fis signe que c’était les deux associés. Ma mère m’avait appris à jouer et elle était morte. Je portais ma mère dans mon cœur. Je l’aimais, peu d’enfant n’aime point leur mère. Mais elle n’était plus là aujourd’hui. Elle avait été violée puis tué par un noble dont j’ignorais le nom. Mais j’avais son visage en tête et si je devais être amené à le recroisé, quitte à mourir ensuite, je lui planterai ma dague dans son cœur. Et peut-être que si elle arrivait à survivre à cela, elle pourrait sortir de son mutisme. Mais elle voulait se venger de cela. Les nobles avaient trop fait souffrir sa famille, sa mère alors elle ne voulait pas souffrir à cause d’eux. Elle voulait se venger. Cela faisait plusieurs années que j’en rêvais, de ce moment, du moment où je planterais ma dague dans son thorax ou que je lui taillerais la gorge et que je sentirais son sang couler sur son visage. J’avais vu suffisamment d’horreur pour ne pas avoir peur de voir son sang sur mes mains. J’étais qualifiée de voleuse de chevaux dans le Conflans alors pourquoi pas de criminelle, d’assassine. Au moins je serais vraiment pourquoi je fuyais dans la campagne, je serais la raison de mon vagabondage.

Lorsqu’elle me demanda si Vagabond était à moi, j’hochais la tête de haut en bas. J’avais l’air peut-être d’une attardé avec mes signes pour me faire comprendre mais en attendant ma volonté de ne pas parler tenait bon. Et quand je lui posais la question si elles s’étaient déjà rencontrées, elle prononça mon prénom. Je lui souris et elle ajouta celui que je connais. Herman. C’était un nom de garçon et la personne en face de moi était une fille. Mais elle ajouté les noms que je connaissais si bien, cela ne pouvait être que lui. Je me souvenais que mon père avait engagé un garçonnet pour s’occuper des bêtes. Je lui avais appris deux trois choses que mon père m’avait enseignées. J’avais toujours apprécié ce bonhomme qui était doux avec les chevaux, il les traitait avec gentillesse et respect. Puis il était partit. J’en avais vu passé des garçons d’écuries mais celui-là m’avait laissé un petit pincement au cœur. Du coup une question me taraudait. Pourquoi c’était elle fait passer pour un garçon ? Maintenant je voulais le lui demander mais comment lui demander. Bien que cela doive se voir dans mon regard que j’étais surprise, je voulais savoir.

Je fis quelques signes surement confus pour poser ma question. Je n’avais pratiquement jamais pratiqué de conversation depuis que j’avais décidé de me faire passer pour une muette. Alors je prêtais à un exercice difficile et surement drôle à voir. Ma mère m’avait dit un jour que le ridicule n’avait jamais tué personne alors je pouvais avoir l’air ridicule je m’en fichais éperdument. Au moins nous pourrions rigoler un bon coup pour oublier notre misère.

Elle aussi devait avoir pas mal de question. La dernière fois qu’elle m’avait vu, c’était heureux dans l’élevage de mon père avec ma famille. Maintenant j’étais seule dans la forêt avec pour seul compagnon mon coursier gris.




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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime31.07.13 18:55

En comprenant peu à peu son histoire à travers les gestes de la jeune fille, Hermine dut se rendre à l’évidence, il s’était passé quelque chose de terrible à la ferme de l’éleveur de chevaux. Assez terrible pour qu’une famille vole en éclat et qu’elle se retrouve seule ici. La rouquine fut très attristée mais elle voulait comprendre comment, ce petit monde qui lui avait semblé si parfait à l’époque, avait pu s’écrouler ainsi. Parfait oui, de bons souvenirs pour elle. Elle n’était plus seule, il y avait Silvana, son frère, ses parents adorables et les chevaux. Elle adorait s’en occuper, elle se souvenait comme ils étaient doux et chauds, avec leurs grands yeux expressifs, comme ils étaient beaux quand ils galopaient dans les champs. Elle avait appris tant de choses grâce à eux, elle avait put survivre un temps grâce à eux, grâce à ce qu’elle avait appris elle avait trouvé du travail, même après. Et puis elle avait connu le bonheur parfait d’une famille avec ces gens là, même si elle n’en faisait pas tout à fait partie, elle se sentait bien alors. Elle ne pouvait se résoudre à accepter qu’ils soient morts, elle ne pouvait le croire. Elle se mit à pleurer et entre deux sanglots demanda :

« Mais… s’qu’y…. c’est passé ? Pourquoi t’es là ? T’avais une… maison, d’parents.... Ta mère est… morte ? Mais comment ?! Et ton… frère ? Et ton père ? Qu’est qu’y c’est… passé ? C’est si triste… y zétaient si… gentils, avec moi y... y zont t’jours été… très gentils. J’aimais bien les ch’vaux, q’sont dev’nus les ch’vaux ? »

La jeune fille leva un regard inquiet vers la jolie brune muette. Le malheur touchait tout le monde, même les meilleures personnes. Comme ses femmes au bord de la rivière qui l’avaient recueillie, elle n’avait rien fait non plus, pour mériter leur sort. Le destin frappait au hasard, comme le glas mortel de l’horreur. Pourquoi ? Comment ? La vie était cruelle, et même quelqu’un d’aussi enthousiaste et optimiste que la petite orpheline aux cheveux orange s’en rendait compte et en souffrait. Pas pour elle, mais pour les autres, car tout ce qui lui arrivait à elle ne lui paressait pas grand-chose face à la mort et la misère des autres. Pourtant elle n’avait pas vraiment été gâtée par le hasard de sa naissance ou même de ses rencontres, mais elle oubliait vite ses malheurs, allant toujours de l’avant. Un viol par-ci par-là, quelques coups, la douleur et les bleus finissaient toujours pas s’effacer et tant qu’elle était vivante, elle pouvait toujours continuer à prendre l’existence du bon côté. Mais les autres, ils semblaient si tristes, si abimés par ses événements, comme si une partie de leur vie s’échappait à cause de ça. Etait-ce pour cela que Silvana ne parlait plus ? Hermine ne comprenait pas, mais elle était véritablement désolée pour eux, et pour cette jeune fille qui avait été si gentille à l’époque et encore maintenant.

La brune se mit à faire des signes, probablement pour dire quelque chose, mais Hermine ne comprenait pas tout, loin de là. Elle sécha ses larmes pour mieux voir, mais cela n’arrangea pas grand-chose. Elle hocha la tête d’un air circonspect et finit par comprendre que sa question avait un rapport avec leurs retrouvailles et surtout le fait quelle ait change de nom et de sexe.

« J’en avais marre d’êt’ lavandière. J’avais vu un ch’val un jour et j’l’aimais bien, ‘lors j’avais vraiment envie de m’occuper des chevaux. Mais la première fois qu’j’ai d’mandé d’m’occuper des ch’vaux, on m’a dit qu’on n’prenait pas les filles et on m’a j’té dehors. Alors j’me suis coupé les ch’veux et je suis dev’nue un garçon. »

Elle sourit comme si c’était aussi évidant que cela de devenir un garçon. Les mains posées sur sa robe sur ses genoux elle fixait Silvana en hochant la tête. Elle la montra du doigt puis désigna sa propre bouche et dit : « Blablabla ? » Et la montra elle et fit non de la tête puis haussa les épaules en écartant les mains, paumes vers le ciel. Elle aurait pu poser la question avec des mots, mais à force de voir Silvana s’exprimer sans parler, elle avait prit le pli et fit pareil sans même vraiment s’en rendre compte et d’ailleurs disant quand même quelque chose...
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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime22.08.13 18:14



Vagabondage et musique [Flash Back]
Lorsque je vis comprendre que ma famille n’était plus, et qu’elle fondit en larme, cela me serra le cœur. Je me levais pour la prendre doucement dans mes bras. Je comprenais que la nouvelle lui brise le cœur, lorsqu’elle travaillait pour nous elle semblait heureuse et mon père avait accepté volontiers qu’elle vienne nous aider. Dans un élevage, il y avait toujours besoin de petites mains. Elle me demanda entre des sanglots ce qu’il s’était passé. Ma gorge se serrait, mais j’avais appris à ne plus verser de larme en pensant à ma famille et comment il était mort. C’était toujours douloureux de parler, ou plutôt de penser à eux mais j’avais fait mon deuil et je savais qu’ils veillaient sur moi de là où ils étaient et qu’ils vivaient toujours au fond de mon cœur. J’essayais de la calmer en faisant passer l’air entre mes dents créant un « chut » apaisant. Je lui expliquais avec mes gestes qu’on les avait tués, je pris mon pouce que je passais sur ma gorge. Je levais ensuite l’index comme pour l’interrompre et mis mon poing fermé à l’endroit où battait mon cœur. Et je mis délicatement mon poing sur son cœur à elle également tout en souriant tristement. Ils seraient tous à jamais dans nos cœurs et dans nos souvenirs qu’ils soient heureux ou douloureux ou tristes.

Après avoir sécher ses larmes, elle m’expliqua comment elle était devenus un garçon. J’avais bien envie de lui dire que les garçons comme les filles pouvaient s’occuper des cheveux. Vagabond en était la preuve. Je l’avais vu naître et je m’en suis toujours occupée. D’ailleurs, il n’obéit quasiment qu’à moi. Notre relation était faite sur la confiance dans les deux sens. Alors si elle était venue voir mon père en fille, il l’aurait quand même prit car il n’avait aucun argument pour la rejeter. Je travaillais moi-même pour lui alors pourquoi pas une autre fille ? Elle aurait pu rester elle-même.
Soudain, elle me fit sourire car elle me demanda comment j’étais devenue muette mais elle faisait comme moi, à l’aide de geste. Cela me fit sourire et je fus secouée d’un petit rire silencieux. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ris. Cette jeune rouquine respirait la joie de vivre et son humeur joyeuse était contagieuse. Du moins, je laissais les petits moments de plaisir prendre possession de moi quand j’en avais l’occasion. Cela était rare alors j’en profitais au maximum quand l’occasion de présentait.

Je devais maintenant chercher comment lui expliquer j’avais choisis de devenir muette pour me punir de ce que j’avais fait, parce que l’horreur du massacre que j’avais vu m’avait trop choqué pour que je veuille émettre de nouveau un son. Je me désignais et pris un air déterminé tout secouant la tête de droite à gauche. Je voyais comment exprimer un choix. Ce n’était pas une chose facile. Je lui lançais un sourire un peu désolé. Parfois je mourrais d’envie de parler de nouveau mais j’avais ce choix de ne plus parler et je devais tenir. Il était vrai qu’avec Hermine, la tentation d’utiliser mes cordes vocales était forte mais je résistais tant bien que mal, et comme pour me simplifier la tâche, elle faisait comme moi, elle parlait à l’aider de geste.

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HRP : Désolé de l'attente et surtout de la longueur :s
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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime08.09.13 18:34

Alors que la jeune fille expliquait à la rouquine se qui s’était passé, elle écoutait attentivement enfin, observait les gestes et comprit plus ou moins, mais sans les détails terribles hélas. Elle mit la main sur son cœur à son tour et fit oui de la tête. C’est sur, ils vivraient à jamais dans son cœur, ces gens étaient si gentils. Elle se demanda alors si les lavandières qui l’avaient recueillie avaient connu un sort aussi funeste. La vieille était probablement morte de sa belle mort, mais les autres ? Un jour elle retournerait les voir pour les remercier, quand elle serait pariée peut-être, elle leur apporterait des cadeaux. Mais pour le moment elle avait décidé de vivre sa vie de son coté et bien qu’elle soit loin d ‘être taillée pour l’aventure, c’est une vie de voyage qu’elle avait choisi. Elle serra longuement Silvanna dans ses bras pour la consoler et se consoler dans le même temps.

Il était certain que son père n’aurait pas refusé de l’engager parce que c’était une fille et qu’il n’aurait pas non plus essayé d’abuser d’elle. Mais ça n’était pas le cas de tout le monde, c’était pour ça qu’elle avait longtemps fait ce choix d’être un garçon. Mais avec le temps son doux visage, ses traits fins et ses formes ne laissaient plus place au doute et elle avait du assumer, avec tout ce que cela comportait de danger. Hermine fut heureuse d’arriver à faire rire son amie et sourit à son tour, même si elle ignorait pourquoi Silvanna riait, peu important, elle lui avait remonté le moral malgré tous ses malheurs et ça elle adorait. D’ailleurs, la rouquine ne comprit pas d’avantage ce qui suivit, elle haussa les épaules et se désigna en ouvrant la bouche comme si elle parlait et montra la jeune fille, posa un doigt sur sa bouche et montra son violon. Elle sourit et se mit à chanter une chanson du Nord qui était assez connue dans le Conflans et dans le reste des Sept Couronne.

    The north wind blows bringing this summer to an end
    It's been the longest one by memories of men
    Some say a grim omen of long winter to come
    Some already work to its unforgotten song
    A man in black comes fleeing from the northern tall
    Screaming at White Walkers before his head to fall
    His last words haunt my dreams as a dead frozen call
    The hope of all Seven The Night Watch hold the Wall

    They are the men who gather, the warriors of our peace
    The watchers on the walls until they die without a kiss
    They swear to take no wife, hold no lands, father no sons
    For the Seven Kindoms to play their games and sing their songs
    They are the shield that guards the realms of men for no wins
    They are the swords in the darkness, and now their watch begins
    Kings wear golden crowns, knights’ fight for women and stardom
    They pledge life and honor for this night and all the nights to come

    Bleakness comes hailing troubled times for the future of our world
    Until the summer comes again, we will stand and bear the cold
    But for now the snows are falling, and a cruel ice is biting
    City is filling, the wolves are warning, Winter is coming

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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime19.09.13 13:52



Vagabondage et musique [Flash Back]
Hermine ne sembla pas comprendre pourquoi je mettais enfermé dans le silence. Mais cela n’était pas bien grave si elle ne comprenait pas. Elle était jeune et n’avait pas besoin de connaître toutes les horreurs du monde, et ce que j’avais fait et qui avait couté la vie à ma famille. J’étais responsable de ma cavale, de mon mutisme, de ma situation déplorable.  Mais avais-je vraiment le choix d’être ici dans cette forêt ? Du moins si j’avais le choix, je l’ignorais. Ce noble avait voulu ma tête, et j’étais désignée comme voleuse de chevaux dans le Conflans. Je ne pouvais pas me permettre de ne pas vagabonder. J’étais seule face à des nobles. Je n’étais armée que d’un poignard alors qu’ils avaient épée et armure. Je n’avais aucune chance si je voulais les affronter. Alors je préférais fuir, c’était peut-être un acte lâche mais c’est celui qui pourrait surement prolonger ma vie de quelques jours, quelques semaines, quelques années.

Hermine me fit quelques signes en mettant son doigt sur sa bouche et désignant mon violon. Voulait-elle l’utiliser ? Elle pouvait. Et contre toute attente, je vis la rouquine se mettre à chanter. C’était une chanson un peu connu dans le Conflans et surement très populaire dans le Nord car les paroles parlaient du Nord. Je fermais les yeux et je me laissais bercer par la voix de la fillette rousse. Sa voix était magnifique, pure, claire. En voix d’enfant douce et innocente. C’était tout simplement beau. Une beauté que l’on ne peut décrire avec des mots mais avec son cœur. Et entendre une chanson chanté si simplement, d’une voix douce et claire me rappeler le doux confort de la maison quand ma mère me chantait une chanson le soir avant de m’endormir quand j’étais petite. Face à ce tendre souvenir, je ne pus que sourire. Je me sentais bien tout d’un coup. Comme apaiser des tensions qui pouvait régner. Une douce chanson autour d’un feu, une chanteuse, une spectatrice et un cheval comme auditoire. On ne pouvait faire plus simple mais la simplicité était parfois la plus agréable.

Quand elle finit, je souriais et j’avais la petite larme à l’œil. Mon corps lui disait inconsciemment qu’il avait trouvé cela magnifique, calme et reposant. Je pris mon violon. Je réfléchis rapidement. Je n’allais pas chanter, je ne voulais pas utiliser ma voix mais je pouvais jouer une mélodie et peut-être qu’Hermine ajouterai sa jolie voix au son de mon violon. Je fis courir doucement mes doigts sur les cordes et mon archet vint frotter mes cordes doucement, la mélodie du dernier géant commença à s’élever dans les airs. Dans ma tête je chantais les paroles : « Ooooooh, je suis le dernier géant, mon peuple a quitté la terre. Le dernier, quand, à ma naissance, les géants des montagnes gouvernaient le monde. Mes forêts m'ont volées ces pygmées, hélas, et mes rivières et mes collines, et bâti un grand mur qui barre mes vallées, et vidé mes rus de tout leur poisson. De grands feux font dans leurs séjours de pierre, et forgent là des piques aiguës, pendant que par les montagnes j'erre, seul, avec mes seuls pleurs pour seule compagnie, ils me traquent avec des chiens, le jour, et avec des torches me traquent, la nuit. Car ils rampent, tout petits, au sol, quand toujours les géants marchent dans la lumière. Oooooooh, je suis le DERNIER des géants, rappelez-vous bien ma chanson, car avec moi elle va s'éteindre, et durer le long silence, long. »

Si Hermine connaissait les chansons originaires du Nord, elle devait surement connaître celle-là. Les géants vivaient au-delà du mur, donc la chanson venait du Nord mais elle était connue dans le Conflans, surement dans le Val d’Arryn et peut-être dans le reste des Sept Couronnes. Ma mère m’avait appris cette chanson, mais je me souvins qu’elle modifiait les paroles pour me parler d’un cheval. Le dernier des chevaux. Les animaux qui me faisaient rêver dans mon enfance, avec qui je passais le plus de temps durant les journées. Je jouais avec le sourire aux lèvres, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentis aussi bien.


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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime26.09.13 1:33


    A direwolf on a snowfield unifies land
    No fight no glory is the duty off our hand
    The First Men strenght colores the eyes with million shades
    Give wildness to North and to people million blades
    But came three crowned dragons and they burn and they kill
    All red of blood of many defeated sovereigns
    A hundred Kings have steered the North before they kneeled
    The banner still floating with all the others sealed

    Bleakness comes hailing troubled times for the future of our world
    Until the summer comes again, we will stand and bear the cold
    But for now the snows are falling, and a cruel ice is biting
    City is filling, the wolves are warning, Winter is coming

    And time passed, and kings died, their names changed not their lies
    We were far and lonely, and our wives stopped their cries
    In the red southern Keep, they were fine warm and whole
    They forget what’s hiding in the ice beyond Wall

    They are the men who gather, the warriors of our peace
    The watchers on the walls until they die without a kiss
    They swear to take no wife, hold no lands, father no sons
    For the Seven Kindoms to play their games and sing their songs
    They are the shield that guards the realms of men for no wins
    They are the swords in the darkness, and now their watch begins
    Kings wear golden crowns, knights’ fight for women and stardom
    They pledge life and honor for this night and all the nights to come

    Bleakness comes hailing troubled times for the future of our world
    Until the summer comes again, we will stand and bear the cold
    But for now the snows are falling, and a cruel ice is biting
    City is filling, the wolves are warning, Winter is coming


Quand la Chanson fut terminée, Hermine se tourna vers Silvana. Elle vit à son sourire et à son attitude que cela lui avait plut et fut heureuse de la voir prendre son violon. Elle applaudit doucement et écouta ce qu’elle jouait, dès les premiers accords elle reconnu la chanson. Elle en connaissait tellement, des chansons qu’elle avait appris durent ses années d’errance, elle les connaissait presque toutes et elle en avait même écrit quelques unes. Enfin écrit, évidemment elle ne savait pas écrire, ni les mots ni la musique, elle ne savait pas non plus jouer. Elle composait des phrases et une mélodie, et parfois cela changeait car elle ne se souvenait plus, mais elle avait néanmoins une bonne mémoire pour les chansons. Elle se mit donc à chanter tout en appréciant le son du violon, Silvana jouait si bien, elle jouait avec son cœur, avec toute son âme.
    Ooooooh, je suis le dernier géant, mon peuple a quitté la terre.
    Le dernier, quand, à ma naissance,
    Les géants des montagnes gouvernaient le monde.
    Mes forêts m'ont volées ces pygmées, hélas, et mes rivières et mes collines,
    Et bâti un grand mur qui barre mes vallées, et vidé mes rus de tout leur poisson.
    De grands feux font dans leurs séjours de pierre,
    Et forgent là des piques aiguës,
    Pendant que par les montagnes j'erre,
    Seul, avec mes seuls pleurs pour seule compagnie,
    Ils me traquent avec des chiens, le jour,
    Et avec des torches me traquent, la nuit.
    Car ils rampent, tout petits, au sol,
    Quand toujours les géants marchent dans la lumière.
    Oooooooh, je suis le Dernier des géants,
    Rappelez-vous bien ma chanson,
    Car avec moi elle va s'éteindre,
    Et durer le long silence, long.

La complainte du géant s’étiolait dans les dernières notes du violon, Hermine pleurait avec un doux sourire, la beauté de la musique l’avait tant émue. De plus cette chanson lui rappelait la Maison et la famille de son amie, car elle avait déjà entendue la version de la mère de Silvana avec des cheveux, elle n’avait pour autant pas osé la chanter, craignant de trop l’attrister. Elle sourit à son amie et dit simplement :

« Je me souviens que ta mère chantait cette chanson souvent… »

Mais tout cela évoquait des souvenirs qui bien qu’heureux à l'époque, étaient trop tristes maintenant quelle était morte alors pour faire revenir un peu de gaieté dans cette soirée, Hermine ajouta :

« Chantons Pat Salopiaud. »

C’était une chanson bien plus amusante et à l’air gai, et après celle-là il y en eut bien d’autres tout aussi drôles ou d’autres plus romantiques, et d’autres franchement grivoises. Mais la fatiguent se fit sentir peu à peu et Hermine s’endormit sur les derniers accords de « Six Belles au Bain. »

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MessageSujet: Re: [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] [Conflans] Vagabondage et Musique(flashback) [PV Hermine] Icon_minitime06.10.13 10:56



Vagabondage et musique [Flash Back]
La musique était notre univers pour nous réfugier. Nous nous y réfugions lorsque nous étions vulnérables et nous en ressortions plus fort. La musique nous donnait force et courage pour affronter nos pauvres vies. En nous enfermant dans ce monde où seule la magie des sons et des notes pouvaient nous atteindre nous nous protégions du monde réel, du monde extérieur. Mais ce monde était aussi fragile que du cristal, il naissait lorsque nous la percevions et disparaissait lorsque que nos sens n’ai plus de quoi décrire ce monde, lorsque la note finale avait fini de résonner dans notre tête, dans nos cœur. La musique était évanescence. Lorsque nous rentions dans ce monde, pour nous c’était un monde où la communication était différente. Nous communiquions grâce aux chants, aux silences ou encore grâce à nos instruments de musique. Pour les gens extérieur à notre monde c’était une simple représentation, de qualité ou non et pour d’autres c’était une œuvre d’art. Mais très peu de personne en ce monde considérait notre monde comme œuvre d’art.

Pour moi, c’était un monde de communication. Je ne voulais utiliser ma voix alors mon violon parlait à ma place. Il exprimait ce que je ressentais. Il pouvait être plaintif lorsque je n’avais pas le cœur à sourire mais il pouvait être rythmé et joyeux quand la journée m’avait fait sourire. C’était aussi parfois une source de rassemblement comme ce soir. Nous étions trouvés, et nous nous étions enfermés dans notre monde pour jouer et chanter ensemble. L’air vibrait selon notre bon vouloir. Nous avions le contrôle sur ce monde que nous fabriquions nous même. Un monde où la paix régnait et où aucune guerre ne pouvait se le ruiner, le détruire. Seul le son pouvait le former et le détruire. Mais pas n’importe quels sons ou silence. Uniquement ceux qui étaient ordonné, voulu et accepté. Un monde où la liberté de notre expression était reine, où nos sentiments, nos émotions dominaient.

Jouer pendant qu’Hermine chantait vider mon cœur de la tristesse emmagasiné. Nous avions commencé par des chansons mélancoliques tristes. Mon violon sortait des sons doux mais plaintif. D’ailleurs à la fin de la chanson du géant, ma gorge s’était serrée et Hermine avait les yeux humides de larme. Mais peu à peu nous avions joué des chansons joyeuses, dansantes et rythmé. Au coin du feu la douce voix d’Hermine et le son de mon violon se mêlait pour créer un univers heureux, joyeux loin de nos soucis, de nos peurs, de nos malheurs. Nous avions retrouvés toutes deux le sourire, un sourire spontanée, sincère. Peu importe ce qui nous était arrivé ou ce qui allait nous arriver. Nous étions heureuses en ce moment même au coin d’un feu où les flammes dansaient aux rythmes de notre musique et où les étoiles dans le ciel d’encre nous écoutaient, seules spectatrices de connexion.

Les minutes passaient et s’écoulait. Hermine finit par s’endormir après la chanson « Six Belles au Bain. ». Je me levais pour ranger mon instrument dans un bout de tissu. Et prenait une couverture pour couvrir la jeune rouquine pour ne pas qu’elle est froid. Pour ma part j’allais rejoindre mon coursier gris qui s’était allongé et je me logeais contre son corps chaud. Je regardais les flammes danser et j’écoutais leur bruit ainsi que ceux de la forêt. Les petites bêtes qui vivaient autours de nous entamaient leur concert nocturne. Je finis par fermer les yeux de fatigue et je rejoignis le doux monde des rêves qui fut ce soir-là agréable et heureux.

Le lendemain nous reprendrons surement chacune notre route pour vivre nos vies de vagabondes du Conflans.


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