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[Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]

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Cersei Lannister
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MessageSujet: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime13.08.13 11:55

Cersei était assise sur le bord du lit de Myrcella tenant sa petite main gauche dans les siennes. Contrairement à sa mère, la jeune fille semblait avoir trouvé le repos et dormait profondément. Incapable de détacher ses yeux du visage de sa petite princesse, Cersei ne pouvait pas s’empêcher de ressasser le moment fatidique où son précieux trésor avait été blessé. Son cri lancinant résonnait douloureusement à ses oreilles lui rappelant à chaque instant son impuissance. Comment, comment avait-on pu vouloir du mal à cet enfant, l’incarnation de la douceur et de l’innocence ? Cersei aurait tellement aimé échanger leurs places. Un poignard dans le dos aurait été moins douloureux que de voir la chair de sa chair ainsi abimée.  

Désormais, la plaie avait été nettoyée et recouverte d’un bandage immaculé, pourtant l’image du visage ensanglanté de Myrcella dansait encore devant ses yeux. Maitre Pycelle lui avait assuré qu’elle s’en sortirait, mais Cersei n’arrivait pas à se rassurer pour autant. Une femme doit beaucoup à sa beauté et Myrcella qui était si ravissante, venait de perdre un atout de poids. Peut importe qu’elle été soigné par le meilleur Mestre de Westeros, qu’elle ait eu les meilleurs onguents, les meilleurs remèdes, Cersei savait que son trésor garderait pour toujours la cicatrice de cette blessure.

Myrcella était une princesse, son avenir était assuré. Même défigurée elle trouverait bien un mari digne de ce nom, mais comment une petite fille pourrait elle supportait les regards pleins de pitiés et de dégouts qui allaient forcément accompagner sa nouvelle apparence ? Comment pourrait-elle supporter les murmures hypocrites et les moqueries ?

Accablée, Cersei lâcha délicatement les petits doigts de sa fille et se redressa lentement avant de quitter la pièce. Elle ne voulait pas réveiller sa princesse et il fallait qu’elle prenne l’air, il fallait qu’elle évacue sa tristesse, sa frustration, qu’elle explose. Car bien que profondément affligée par ce drame, Cersei était aussi furieuse. Furieuse contre les dieux qui s’amusaient à la tourmenter, furieuse contre ces petits chevaliers qui s’en était pris à sa fille, furieuse contre son mari qui n’avait pas eu assez de couille pour rendre justice à Myrcella, furieuse contre Ser Baristan qui ne l’avait pas protégée, furieuse contre elle-même qui n’avait rien pu faire pour la préserver.

Désormais arrivée dans sa chambre, elle congédia toutes les servantes d’une voix glacée et tenta de se calmer en prenant de grandes bouffées d’air frai appuyée sur sa fenêtre. Peine perdue. Sa rage trop longtemps contenue, galvanisée par la tristesse, éclata soudain comme le vase qui passait par là. Elle qui savait si bien se contrôlait ne pouvait s’empêcher de détruire tout ce qui passait à sa portée. Elle savait que casser des choses ne guérirait pas sa fille mais c’était plus fort qu’elle. Déchainée, elle brisait tout ce qui lui passait sous la main en tapant rageusement sur les meubles par la même occasion. Submergée dans son désespoir colérique elle ne se rendit même pas compte qu’elle pleurait et qu’elle s’était coupée.


Dernière édition par Cersei Lannister le 09.11.13 11:30, édité 1 fois
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Jaime Lannister
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime21.08.13 21:12

Tout était redevenu calme dans le château, depuis l'entrée et l'attaque des pauvres types. Pauvres oui c'était le cas de le dire.
L'imbécile et meneur avait fait du mal et s'en sortait vivant.
Jaime se disait que si le Roi protège son Royaume comme il protège sa famille, il ne faut pas être étonné que ça aille mal.
Il est clair que si ça avait été Jaime, et non Baristan Selmy, qui avait la charge de protéger Myrcella, jamais elle n'aurait été marqué par l'erreur d'un fou et si ça avait était le cas, le Roi en aurait déjà fait voir de toutes les couleurs à Jaime.
A cette pensé, Jaime sera les dents, Robert rabaissait sans arrêt le Lannister, pour lui le vie se résumait à boire, manger, baiser et rigoler. Maintenant Robert devait en avoir pris sur son égo. Qu'il crève, ce Roi.

Il se faisait tard et Jaime circulait dans les couloirs du Donjon Rouge, il avait déjà pris sa pause et mangé en compagnie de ses frères de la Garde, sauf Meryn Trant désormais absent de toute activité.
Même si Jaime n'appréciait pas cet homme, le fait de savoir qu'il eu une épée dans le ventre et que personne ne s'en était inquiété lors de l'attaque au banquet, répugna Jaime.
Finalement, tout le monde s'en fichait de la Garde Royale, les membres de cette confrérie n'étaient que des petits sujets destinés à crever comme un vulgaire rat de Culpucier.

En continuant sa marche, Jaime regardait des servantes sortir de la pièce où se trouvait sa sœur.
Elles expliquèrent à Jaime que c'était un ordre de la Reine.
Jaime devait continuer sa ronde, mais il savait que Cersei était très triste et il n'aimait pas la voir dans cet état. Tant pis pour la ronde qu'il devait faire, sa sœur passait avant les autres qui dormaient. Il fit signe aux servantes, qui lui expliquaient le fait qu'elles soient en dehors de la pièce, de dégager, d'un signe de tête.

Au moment d'entrer dans la pièce, alors qu'il avait la main contre la poignet de la porte, il entendit un bruit de quelque chose qui venait de se briser, du verre ou de la faïence. Cersei devait très certainement exprimer sa colère et faire une crise.
Quoi de pire qu'une lionne énervée après qu'on ait touché à son bébé lion ?
Jaime pénétra dans la chambre, il voyait Cersei jeter d'autres objets par ci par là et frapper le mobilier comme une furie.
Des goutes de larmes coulaient le long de ses joues et des goutes de sang le long de ses mains.
En voyant la scène, Jaime ferma sèchement le porte et s'avança rapidement et à grande enjambées, vers Cersei.
Il prit les avant bras de Cersei dans ses mains, pour qu'elle ne casse plus rien et surtout ne se fasse plus de mal à elle même.
Jaime chuchutait à Cersei pour qu'elle se calme et colla l'épaule de celle ci contre son plastron pour ensuite passer ses bras autour du corps de son amante.

" Chuuut Calme toi, calme toi, ne te fais pas plus de mal. "

Jaime pouvait sentir que sa sœur tremblait comme une feuille, la tristesse et la colère étaient les seules choses que ressentaient Cersei à ce moment. Robert n'était même pas capable de la réconforter. Il n'est vraiment qu'un bon à rien ce Cerf.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime21.08.13 22:43

Alors qu’elle s’afférait à trouver de nouvelles choses à réduire en miette, quelqu’un entra dans la pièce. Du coin de l’œil elle reconnu Jaime et ravala sa rebuffade. Elle ne savait pas vraiment si elle était contente de le voir ou pas. D’un côté, elle n’avait jamais pu s’empêcher de trouver sa présence réconfortante, mais d’un autre côté, elle n’avait pas envie qu’il la voit dans cet état : échevelé, négligée, toute bouffie de larme et rouge de colère.

Il ne lui fallut que quelques enjambés pour la rejoindre et avant qu’elle est pu dire quoi que se soit il lui tenait délicatement mais fermement les avant bras. Ce n’est qu’à ce moment là qu’elle se rendit compte qu’elle s’était entaillée et que son sang traçait de fin ruisseau le long de ses mains. Essayant de reprendre ses esprits elle hoqueta mais se laissa faire lorsqu’il l’attira contre lui avant de l’enlacer tendrement en lui murmurant des paroles apaisantes à l’oreille.

La tempête étant passée, elle posa sa tête sur son épaule, appréciant le froid de l’acier sur ses joues brulantes et l’étreignit à son tour. Bien qu’elle fut suffisamment sereine pour arrêter de ruiner un peu plus le royaume en démolissant tout ce qui se trouvait à sa portait, la reine ne pouvait s’empêcher de trembler. L’instant d’avant elle n’était que rage bouillonnante, mais se soudain appel au calme avait de nouveau transmuté sa haine en tristesse. Toujours lové dans les bras de son frère elle se mit à sangloter sans retenu au risque de rouiller sa si brillante armure. Elle s’était trop contrainte à ne pas pleurer : devant sa fille, devant ses fils, devant le Mestre, devant les invités… Elle était une reine, elle devait se comporter comme telle, mais les titres ne préserve pas de la douleur, et elle avait trop ravalé son chagrin pour pouvoir le contenir une seconde de plus.  

Elle n’aurait su dire combien de temps elle passa ainsi, mais lorsque ses pleures cessèrent elle se sentait plus légère, comme si ses larmes avaient emportés une partie de son fardeau dans leurs flots. Elle devait néanmoins reconnaître que la présence de Jaime était pour beaucoup dans son semblant de sérénité. Elle se sentait toujours mieux quand il était près d’elle, elle savait que tant qu’il restait à ses côtés elle était en sécurité. Il était la seule personne sur qui elle pouvait se reposer, la seule personne en qui elle pouvait avoir confiance, la seule personne qui l’aimait vraiment.

« Reste avec moi, encore un peu, s’il te plait. », murmura-t-elle doucement le souffle légèrement saccadée à cause de la tornade de sentiments qui venait de l’assaillir. Ses idées devenues un peu plus claire, elle savait qu’il n’aurait pas du se trouver ici, mais elle lui était trop reconnaissante, elle avait trop besoin de lui pour le laisser vaquer à ses occupations de chevaliers. Cela était sans doute extrêmement égoïste de sa part, mais elle n’aurait souffert de voir personne d’autre. Elle les exécrait tous. En premier lieu son royale mari qui devait déjà être soul, tout de suite après les chevaliers et autres gardes qui se pavanaient dans leurs belles armures mais qui n’avait pas pu empêcher quelques malotru de blesser sa fille, ensuite ses godiches de servantes avec autant de cervelle qu’une truie et qu’elle soupçonnait de rendre des comptes à Varys, et enfin tous les petits nobliaux qui pullulaient à la cours et qui ne rêvaient que de la voir faire un faux pas pour se repaitre de ragots et de quolibets. Qu’ils s’étouffent avec leurs racontars, pour l’heure elle n’en avait cure, elle voulait juste que son frère soit là pour la consoler.

« Comment fais-tu pour rester aussi calme… ? » finit-t-elle par lui demander les yeux clos, la tête toujours plaquait sur son épaule. Elle admirait réellement le sang-froid de Jaime. Lui qui était habituellement si impétueux… Cersei était tellement las de revoir le visage amochée de Myrcella à chaque fois qu’elle fermait les yeux, tellement las d’être accablée de chagrin et de colère à chaque fois qu’elle relâchait un peu la bride à ses pensés, tellement las d’être aussi fragile alors que cela faisait des années qu’elle était passé maitre dans l’art de dissimuler ses sentiments. Tout ça, ce n'était pas elle, elle ne voulait pas, elle en voulait pas continuer dans cette voie...
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime25.08.13 23:27

Voir la furie aux cheveux dorés se calmer rassurait Jaime, si il n'était pas intervenu elle aurait surement démolie toute la pièce et surtout se serait faite encore plus de mal. Très rapidement énervée, il était plus dure de calmer la belle Lannister.
Jaime resta immobile en tenant Cersei dans les bras, il pouvait rester des heures si ça permettait de la calmer, si il restait déjà des heures devant une porte à attendre le Roi insulter Cersei avec ses parties de "jeux" qu'il fait souvent en compagnies de putains, il pourrait bien rester plus longtemps encore en compagnie de son aimée.
Le Roi semblait surement touché par l'accident arrivé à sa fille, c'est Cersei qui en était le plus touchée, comme toutes mères l'auraient été. Jaime l'était aussi, il était touché parce qu'une enfant était défigurée, enfant sur laquelle il sait la vérité, mais aussi touché car la vision de voir Cersei dans un tel état était tout aussi pénible. Le Chevalier de la Garde Royale était surtout énervé, bien qu'il ne le montra pas en compagnie de sa sœur, contre tous ces sales imbéciles qu'il peut croiser et qui vont semblant d'être touchés par l'accident, alors qu'ils s'empressent de se raconter par 100 fois ce qu'il s'est passé ce soir là et comment la Reine devrait réagir.

De sa triste voix, Cersei lui demanda de rester encore un peu, ce qu'il accepta bien entendu, il ne pouvait tout de même pas refuser et partir comme un sale lâche digne du bon Roi Robert Baratheon qui préfère se saouler ou causer à sa Main. Robert aime tout de sa Main, son honneur, l'enfance qu'ils ont eu, sa soeur morte depuis des années. Pour tout et n'importe quoi, le Roi se sert de sa Main et Jaime sourit à l'idée que traiter ainsi les Rois de branleurs leur était tout désignés. Il devint rapidement sérieux et sécha ce qu'il restait de larmes sur le visage de Cersei, il passa doucement son pouce, après avoir retiré ses gants bien entendu, sur la douce et fine peau de sa sœur.

Jaime se doutait que si il allait tarder à sa ronde, Barristan Selmy allait lui faire le reproche, en parler au Roi qui lui, lui fera aussi des reproches et l'insultera de Régicide. Mais pour tous les deux Jaime avait déjà sa phrase à dire. Il savait que ce qu'il leur dira ne sera pas du tout apprécié mais au moins il dira ce qu'il pense. Sa tête ne finira pas sur une pique pour des mots, à la limite il se fera engueulé mais il commençait à en avoir l'habitude.

Cersei semblait reposée et restait contre le plastron de Jaime quand elle lui demanda comment il faisait pour rester aussi calme. Il pouvait sentir, contre son torse,  la respiration de Cersei se calmer. Il déposa un baiser sur la chevelure de Cersei et approcha de son oreille pour lui dire d'une voix légère.

" Tu retiens moins tes émotions et c'est normal, tu es sa mère et celle qui l'a mise au monde. Moi je fais de mon mieux pour ne pas montrer aux autres ce que je ressens, Myrcella ne doit être pour moi qu'une nièce, il faut qu'ils continuent de le penser, mais rassures toi je ne suis pas indifférent à ce qu'il s'est passé et si j'en ai l'occasion de me charge de l'enflure qui a fait ça. "

Jaime trouvait injuste que l'homme qui avait fait cela puisse rester dans les cachots, personne ne pouvait comprendre ce que Robert avait eu comme pensés pour laisser cet homme vivre et Jaime espérait bien soit, demander au Roi de le tuer et de mettre sa tête sur une pique, soit de devoir s'en occuper lui même. Mais pour l'instant, il fallait s'occuper de Cersei.

Jaime retira doucement ses bras du corps de sa sœur et pris les mains douces de Cersei dans les siennes, il regardait les coulures de sang qui commençaient à se sécher sur les mains de la Reine.

" On va te nettoyer ça d'accord ? Ton marri verra surement que tu t'es blessée, j'espère qu'il comprendra qu'il doit faire quelque chose d'autre que de se saouler. "

Ca faisait un moment que Jaime n'avait plus était seul à seul avec sa sœur, attendre comme une sentinelle des heures et parfois des jours avant de pouvoir la toucher en valait la peine sauf que cette fois, il aurait préféré que ça soit dans d'autres circonstances.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime04.09.13 23:52

Sans grande surprise il accepta de rester à ses côtés et Cersei se sentit encore un peu mieux. Sa présence l’apaisait, la soulageait, il n’y avait que lui au monde qui puisse la comprendre, n’étaient-ils pas une seule et même personne, séparée par un étrange accident ? Elle s’en était toujours persuadée.

Elle le laissa sécher ses larmes sans broncher, elle aimait tellement sentir ses mains sur sa peau, la délicatesse de ses gestes qui contrastait avec son aspect de guerrier. Elle aurait voulu se débarrasser de ses moments vicieux de doutes, trouver quelqu’un d’autre au monde qui réussisse à éveiller toutes ses sensations merveilleuses, quelqu’un d’aussi envoutant qui la comprenne qui la protège et qui l’aime, mais il n’existait personne d’autre que Jaime. Il était le seul qu’elle désirait, le seul près de qui elle se sentait réellement en sécurité, le seul capable d’autant d’affection.

Mais depuis l’accident de Myrcella, elle était plus que jamais tourmentée par cette relation dont elle ne pouvait se passer. Perdue dans sa douleur à la recherche d’explications elle s’étonnait elle-même d’en arriver à d’aussi ridicules conclusions. Depuis la mort de sa mère elle avait toujours eu la conviction que si les Dieux existaient, ils étaient des êtres cruels – sinon, ils ne seraient pas des Dieux – elle savait aussi depuis fort longtemps que le monde était rempli d’injustice – elle-même avait déjà fait fi plusieurs fois de cette notions dans ses propres intérêts : il n’y a que les forts qui survivent – mais néanmoins, elle ne pouvait s’empêcher de faire des amalgames qui la conduisait irrémédiablement à cette terrible conclusion : la blessure de Myrcella était une punition. Comme les Dieux avaient puni leur père pour son ambition en mettant au monde Tyrion, comme ils avaient puni l’inceste et l’orgueil des Targaryien en anéantissant leur maison après leur avoir fait engendrés des psychopathes, aujourd’hui il la punissait pour sa relation avec Jaime. Elle avait beau ne pas y croire, se répéter inlassablement la même rengaine sur le fait qu’ils n’étaient qu’un seul et même être, il y avait toujours cette petite voix dans sa tête qui lui soufflait qu’elle était la responsable.

Comme s’il percevait son trouble, il déposa soudain un baiser sur ses cheveux et elle se prit à frissonner devant se contacte pourtant chaste. Quoi que puisse montrer les apparences, leur relation était avant tout basée sur la tendresse.  

" Tu retiens moins tes émotions et c'est normal, tu es sa mère et celle qui l'a mise au monde. Moi je fais de mon mieux pour ne pas montrer aux autres ce que je ressens, Myrcella ne doit être pour moi qu'une nièce, il faut qu'ils continuent de le penser…

Elle acquiesça grâce à un léger mouvement de la tête. Comment avait-t-elle pu être aveugle et égoïste à ce point ? Croire qu’elle était la seule à souffrir, ne pas se rendre compte qu’il faisait des efforts pour les protéger tous ? Laisser couler sa détresse était un luxe qu’il n’en pouvait pas se permettre. En tant qu’homme sans doute, mais surtout en tant que père. Les choses étaient définitivement trop cruelles. Elle allait ajouter quelque chose mais il termina sa phrase par :

…mais rassures toi je ne suis pas indifférent à ce qu'il s'est passé et si j'en ai l'occasion de me charge de l'enflure qui a fait ça. "

Et la simple allusion au responsable de l’accident suffit à faire rejaillir violement sa colère. Serrant les dents elle crispa ses doigts sur l’armure de son frère pendant un moment. Comme si la tension croissante dans ses mains permettait d’évacuer un peu celle dans son cœur.

« Il paiera, finit-t-elle par lâcher tout bas sur un ton qui ne laissait aucune ambigüité sur sa détermination et sur sa haine. Même si je dois passer des semaines entières à supplier Robert je te jure qu’il paiera cent fois ce qu’il a fait à Myrcella. »

Inutile de le nier, elle avait déjà réfléchis pendant des heures aux supplices qu’elle allait lui infliger, cela était d’ailleurs fascinant de voir à quel point elle pouvait s’avérer cruelle lorsqu’il était question de sa famille. Elle ne savait pas encore quel traitement elle pourrait lui faire subir, mais une chose est sûre, jamais elle ne le laisserait vivre tranquillement dans son cachot.

Toujours perdue dans ses pensées macabres, elle sentit à peine Jaime saisir ses mains et ne reprit conscience de la réalité lorsqu’il lui parla de nouveau.

" On va te nettoyer ça d'accord ? Ton marri verra surement que tu t'es blessée, j'espère qu'il comprendra qu'il doit faire quelque chose d'autre que de se saouler.

Regardant vaguement ses mains elle hocha la tête, puis comme si elle prenait seulement conscience de la fin de la tirade elle ajouta  avec un mépris teinté de dégout non dissimulé :
« Pour l’instant, Robert est la dernière personne que j’ai envie de voir, qu’il reste avec sa carafe de vin et ses putes, sa présence me serait plus insupportable encore. »
Je n’ai besoin que de toi, se retint-t-elle d’ajouter sachant pertinemment qu’il le savait déjà.

Un simple mot adressé à une servante de passage suffit pour se faire apporter une bassine d’eau chaude est du linge propre. La servante voulu prévenir le grande Mestre mais elle lui interdit formellement : moins elle verrait de monde, mieux elle se sentirait. Muette comme une tombe, elle laissa la servante commençait sa besogne, mais à peine avait-t-elle mouillé le chiffon qu’elle fut congédié par Jaime qui s’occupa personnellement de ses blessures.

Étrangement, parfois ne rien dire s’avère plus efficace que des grand discours, aussi se fut le long silence à peine troublé par les remous de l’eau qui convainquit Cersei de dire à Jaime cette inquiétude qu’elle avait sur le cœur.

« Je me suis demandée pendant longtemps pourquoi une enfant aussi innocente que Myrcella avait été ainsi défigurée. Commença-t-elle avec une hésitation qui ne lui ressemblait pas. Je sais que le monde est injuste, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que… Elle marqua une pause et laissa son regard se perdre dans l’eau, loin du sien. Elle ne voulait surtout pas croiser ses prunelles tant elle se sentait ridicules avec ses superstitions dignes des paysans. Néanmoins, après avoir prit une discrète inspiration, elle réussit à finir sa phrase : Je ne peux pas m’empêcher de penser que les Dieux nous punissent. »

Au fond, peut-être qu'elle avait juste besoin de l'entendre dire qu'elle se trompait pour exorciser ce démon...?
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime21.09.13 20:46

Jaime ne quitta pas du regard les mains de Cersei, si bien faites et belles qu'elles étaient, elles n'en étaient pas moins fragiles et le fait de savoir dans quel état elles étaient pouvait faire rager Jaime. Savoir que Cersei était blessée intérieurement et extérieurement est une chose que Jaime ne pouvait pas laisser et oublier. Sa sœur, sœur jumelle et amante triste ? Comment laisser passer une chose comme ça ? Il ne le disait pas mais il était très touché de la voir dans cet état.
Avant de dire à Cersei qu'ils allaient nettoyer les blessures, Jaime remarqua qu'elle était "absente", ailleurs, comme si elle pensait à autre chose, une chose différente de l'accident de Myrcella et qui l'angoissait tout autant. Il connaissait bien sa sœur, très bien même, après tout ils n'étaient qu'une personne, sans qu'elle en parle il savait qu'une autre chose n'allait pas, une chose dont elle ne voulait surement pas en parler pour le moment.

L'opignon que Cersei avait du Robert étaient vrai, il était probable que le Roi se bourait la tronche en compagnie de putains qui devaient surement jouer la comédie et faire semblant d'être touchées par la blessure de la jeune Princesses, à tel point qu'elles se donnent au Roi, mais bien entendu à but lucratif...Au moins elles, contrairement à certaines de la coure, ne le cachaient pas.
Jaime était ravi qu'elle n'avait pas envie de voir son époux, il voulait rester seul à seul avec Cersei, ne plus avoir à attendre devant la salle dans laquelle se trouve le Roi, telle une sentinelle que le Roi méprise en plus haut point. D'ailleurs, à ce moment le Roi ne comptait plus, ni la Main ni ses frères de la Garde, seul Cersei attirait son attention et seul elle était la personne avec qui, ce soir plus que les autres, il désirait être.


Jaime observa la servante apporter de l'eau chaude et un linge propre pour nettoyer les mains de Cersei des impuretés et de l'horreur qui venaient salir sa belle et fragile peau. La servante venait à peine de poser la bassine au sol et de commencer à tremper le chiffon propre qui s'imprégnait d'eau que Jaime lui ordonna de quitter la salle et de les laisser seuls.
Il n'allait tout de même pas laisser une servante prendre soin de son amour alors que lui pouvait le faire. Il se devait de le faire.

Il regarda la servante s'éloigner de la porte et attendit qu'elle referme doucement la porte pour commencer à agiter lentement le chiffon dans l'eau chaude d'une main.
De l'autre main, il pris délicatement les doigts d'une main de Cersei, prêt à nettoyer cette main.
Cersei pris la parole pour commencer à parler de Myrcella et pourquoi une enfant comme elle ait pu être défigurée et sur le coup Jaime savait pas où elle voulait en venir et continua de l'écouter tout en remuant le chiffon dans l'eau.
Alors qu'il ne s'y attendait pas du tout, sa sœur remis sur le tapis le sujet sur lequel ils ont eu des doutes pendant longtemps : leur relation.

Cette hésitation de Cersei lui fit comme un électrochoc sur le coup, il resta quelques secondes sans rien dire et sans bouger, puis d'un regard qui lui est propre, il fixa Cersei.
Comment pouvait elle encore croire aux dieux après ce qu'il s'est passé ? Si ils existent vraiment, pourquoi faire ressentir de l'amour aux humains si c'est pour les punir ensuite quand ils aiment une personne ? Ils auraient donc punis Tywin qui aimait tant sa femme ? Punis Jaime et Cersei qui aimaient leur mère et les punir eux à nouveau en blessant une jeune Princesse ? Si ils existent vraiment, Jaime leur jettera son épée à la tronche, le moment venu.

" Tu crois vraiment qu'ils existent ? Après ce qu'il s'est passé en plus ? "
Jaime avait arrêté d'y croire depuis un moment déjà, les anciens, les nouveaux et même ceux qu'il ne connait pas étaient, pour lui, une pure invention et y croire était une perte de temps.

" Depuis longtemps on croit que notre relation est une chose mauvaise et punis des dieux, pour chaque chose qui arrive on croit que c'est la volonté des dieux...
Il marqua une pause quelque instant, il en avait marre d'avoir à craindre des dieux qui ne se bougent jamais, puis il fit un non de la tête J'en ais ma claque de penser qu'ils gèrent telle ou telle chose. Si ils existent ils n'ont rien apporté de bon alors je ne vais pas les prier et je vais continuer de ressentir quelque chose pour toi, que ça leur plaise ou non. "

En effet, il allait continuer de ressentir de l'amour pour sa sœur, même si les dieux l'interdisent. Après tout, plusieurs choses sont interdites mais les hommes continuent de les faire et certains crimes sont pires que l'amour des jumeaux Lannister.
Maintenant, il fallait ouvrir les yeux à Cersei et lui chasser son affreux doute lui prouver que aucun des dieux n'a agit et a fait défigurer Myrcella.

" L'accident de Myrcella est seulement dû à un attaquant stupide qui s'en est pris à une gamine et cet attaquant était en colère contre un Roi qui commence de plus en plus à passer pour un usurpateur. Une action est suivit d'une autre Cersei et non guidée par des soit disant dieux. Si ils existent et qu'ils sont en désaccord avec ce que l'on ressent l'un pour l'autre, ils n'ont qu'à nous priver de ce sentiment. "

Maintenant, Jaime compris que c'était ce doute qui avait occupé les pensés de Cersei avant qu'il ne propose de la nettoyer des blessures. Heureusement il venait de lui faire part des doutes et elle ne les avait pas gardé pour elle, Jaime espérait simplement lui avoir ouvert les yeux.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime22.09.13 13:58

La justesse des propos de Jaime fit apparaître un sourire timide sur les lèvres de Cersei tandis que ses joues s'empourpraient légèrement. Elle se sentait à la fois ridicule, stupide et soulagée. Un immense poids venait de quitter ses épaules, maintenant qu'elle en était certaine : ce n'était pas sa faute.

Perdue dans ses tourments elle n'avait pu accepter qu'il n'y ai aucune raison à la blessure de Myrcella, alors elle s'était comportée comme une bonne femme idiote et avait envisager la punition divine... Jaime avait raison. Ce n'était pas une intervention célestes, mais un enchaînement de causes et d'effets. Et tout découlait de l'incapacité de Robert à gouverner. Ce n'était pas les Dieux et par conséquence elle, les responsables, c'était lui. Cet infâme ivrogne qui lui servait de mari depuis de trop nombreuses années.

Sans qu'elle s'en rende vraiment compte, cette colère bouillonnante qu'elle avait envers son royale époux, cette haine vivace et brûlante devint soudain aussi glacée que les terres des sauvageons, aussi effilée et acérée qu'un poignard. Elle était trop bouleversée pour en prendre dès à présent la mesure, mais ce constat acheva de détruire la moindre once de retenu en elle, et l'idée qu'il ne méritait pas de vivre germa dans un recoin sombre de son esprit.

Bien loin de ces considérations inconscientes, Cersei comprit seulement qu'elle se sentait mieux, que s'il lui faudrait du temps pour accepter l'état de sa fille, une plaie s'était refermée dans son cœur. Sa culpabilité désormais envolée, elle n'avait plus à combattre ses propres émotions, au contraire elle pouvait les embrassait pour surmonter son chagrin. Cela représentait en soi un grand soulagement, car même lorsqu'elle se demandait si ces actes n'avaient pas provoquer un châtiment, elle avait toujours su, qu'elle ne pourrait jamais se débarrasser de cette affection que beaucoup considéraient comme malsaine envers son frère. Peut-être aurait-elle pu refréner ses ardeurs pour ne plus offenser les dieux mais jamais elle n'aurait réussit à éteindre cette flamme qui brûlait pour lui. Elle aurait toujours fini par céder...  

« Tu as raison, murmura-t-elle soudain, toujours aussi embarrassée d'avoir dit quelque chose d'aussi grotesque. Si les Dieux existent bel et bien, ils ne méritent pas qu'on les prenne en considérations car ils ne sont que cruauté. »

Elle savait que plus jamais elle ne se ferait avoir. Tout était redevenue comme avant et continuerait à l'être : bien sûre elle prierait de temps en temps sans aucune conviction pour montrait qu'elle était une bonne dame, car à la cours, tout n'est qu'apparence, mais plus jamais elle ne les laisserai entrer dans sa tête et l'assaillir de doutes. Désormais, le chapitre était clos.

Depuis qu'il était entré dans cette pièce, Jaime avait réellement contribué à lui permettre de reprendre ses esprits. Elle se sentait désormais redevenue elle même. Forte de cette constatation elle réussit à retrouver sa contenance habituelle et à ne plus penser qu'à elle. Elle avait été si égoïste jusque là.

Après avoir jeté un coup d'œil circulaire pour s'assurer qu'ils étaient bien dans l'intimité,  elle chercha les yeux de son frère, ses beaux yeux verts qu'elle avait fuit depuis le début, effrayée qu'ils découvrent la tumulte qui régnait dans son esprit, et, sans lâcher une seconde se regard qu'elle appréciait tant, elle déclara avec une sincérité renversante : « Je t'aime. »

Elle aurait tout aussi bien pu ajouter « merci » car elle lui était vraiment reconnaissante pour son aide, mais les mots qu'elle venait de prononcer étaient trop précieux pour être agrémenté d'une banalité.
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MessageSujet: Re: [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé] [Port Réal] Quand la douleur chante [Terminé]  Icon_minitime13.10.13 19:47

Cersei comprenait enfin la vérité sur l'existence des dieux, ni les anciens, ni les nouveaux existaient, pas même les dieux inconnus que peuvent prier les habitants d'Essos. La seule chose que ces dieux ont fait c'est l'idiotie des hommes qui tuent et se battent pour affirmer leur existence. Et dire que certains vouent leur vie à ces êtres inventés faisait toujours rire Jaime.

Après avoir fait entendre raison à Cersei, Jaime repris soin des mains de sa sœur et continua de passer lentement et tendrement le chiffon sur les blessures. Même si elles étaient écorchées les mains de Cersei restaient douces et pouvoir les toucher à nouveau ne laissait pas Jaime indifférent. Son coeur battait toujours plus quand il se trouvait avec Cersei, elle seule pouvait lui procurer des sentiments.
Depuis leur naissance, les jumeaux ne s'étaient quittés que très peu et Cersei manquait à Jaime quand ils se trouvaient loin l'un de l'autre. Lors du premier baiser avec Cersei, Jaime avait ressenti une chose qui lui était incroyable et agréable, depuis ce jour il ne s'était intéressé à plus aucune femme en dehors de sa sœur.

Tout en continuant de passer le chiffon chaud sur les mains de Cersei, Jaime et elle se regardaient droit dans les yeux, malgré le contour des yeux qui avaient rougis sous les larmes de Cersei, ils gardaient la même beauté qu'ils avaient toujours eux. D'un magnifique vert similaire à un emeraude qui envoutent quand on les fixes. Tout en fixant Jaime dans les yeux, Cersei lui dit qu'elle l'aimait ce qui compressa le cœur de Jaime.
Il était rare que Cersei dise une telle chose, même si c'était sincère, elle retenait pourtant souvent ses phrases et gestes, depuis toujours c'était Jaime qui faisait le premier pas, mais pourtant là ce fut Cersei qui le fit.

Jaime ne quitta pas les yeux de Cersei et sourit au coin des lèvres, bien qu'il savait que les sentiments que Cersei ressentait pour lui étaient réels, il était cependant heureux de l'entendre.
Jaime tenait toujours les mains de Cersei dans les siennes quand il se redressa pour approcher son visage de celui de Cersei dont il ne quitta toujours pas les yeux qui, maintenant, étaient à quelques centimètres des siens.
Frôlant ses lèvres à celles de Cersei, il lui murmura

" Je t'aime aussi et je tuerais quiconque tenterait de nous éloigner ou te faire du mal. "

Jaime avait maintenant l'intention de prendre soin de Cersei le plus possible, la pauvre n'avait déjà que trop souffert.
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