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Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre

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Elisabeth Chelsted
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MessageSujet: Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre  Icon_minitime29.09.13 22:43


    Cela faisait bien des semaines que la jeune femme n'était pas revenue à Port Réal la ville de son enfance, cette ville qu'elle aimait tant. Miles fois elle avait voulu revenir, certes elle n'avait plus de parents ces derniers étaient décédés il y a quelques temps mais elle espérait revoir son amour de jeunesse et pourquoi pas, avec discrétion, reprendre leur histoire où elle s'était arrêtée.
    Elle avait fais préparer son carrosse ce jour là ; enfin elle irait fouler de ses chaussures fourrées les rues de la ville tant aimée. Accompagnée de son garde du corps - un homme grand et à la musculation impressionnante - elle se rendit en ville. Lisbeth, sa dame de compagnie avait préféré rester dans la chaleur de la demeure.
    Elisabeth portait une longue robe d'un épais tissus vert foncé brodé de fils d'argent, sur ses épaules elle avait une étole de fourrure de renard polaire. Ses longs cheveux sombres étaient détachés et magnifiquement bouclés. C'était une belle femme.

    «Arrêtez vous ici je vous pris. Je souhaiterais marcher.» s'exclama t'elle d'une voix douce mais autoritaire.
    « Mais, ma Dame, le lieu que vous désiriez visiter se trouve à plus de vingts minutes d marche et vous . .  . »  expliqua son homme de garde qui ne voulait pas risquer la vie de la jeune femme.
    « J'ai dis que je voulais marcher. Et puis n'êtes vous pas là pour me défendre ?  » affirma t'elle en lui coupant la parole de fixant de son regard azur. Un simple regard lui faisait bien comprendre qu'il n'avait pas le choix. Il répondit donc d'une voix douce et soumise.
    « Qu'il en sois fait comme ma Dame le désire ... Arrêtez vous ici. » Le cochet arrêta donc aussitôt la course des chevaux pour laisser descendre Lady Chelsted et son garde du corps.

    Sans attendre ce dernier la jeune femme commença sa route. Elle était ravie de revenir ici, elle connaissait la plupart des marchants de la ville après tout elle avait était l'une des l'heure il y a peu. Elle semblait revivre loin de sa demeure et de l'odeur de son défunt mari. Elle regardait à droite, à gauche cherchant des yeux son ancien amour. Où était il ? Que devenait il ? ... Elle marchait d'un pas décidé mais pourtant bien lent au coté de celui de son garde du corps ce dernier était sur ses gardes la main posé sur son épée prés à dégréner à la moindre occasion.

    Un sourire franc à ses lèvres elle marchait dans les rues bondées de monde où les gens la regardaient passé et chuchoter quand elle était plus loin. Pourquoi semblaient ils si agressifs envers elle ? Elle allait bien vite le savoir car arrivant devant le commerce que tenait les parents de son aimé la mère sortit en curant presque alors que son mari la suivit essayant de la retenir.


    «Vous ... C'est VOUS ... Comment osez vous revenir ici ... C'est votre faute !! »
    «Comment ? Mais ... Que ce passe t'il ? Et où est Adam ? Adam ..? Adam ...? »  appela t'elle en entra dans le petit commerce cherchant des yeux celui qui faisait depuis toujours battre son coeur.
    «Adam est mort ! Mon fils .. mon tout petit ! Il l'on tué par VOTRE faute ! ... Aussitôt êtes vous partie pour épouser votre riche mari qu'ils sont venus le chercher ... il ont tué mon tout petit ...  »
    «Non .. NOn ce n'est pas possible ... Je ...  »  

    Effondrée par la nouvelle elle du se retenir à son garde du corps pour ne pas s'évanouir se dernier l'aida à rester sur ses jambes alors que ces dernières flageolaient. Elle porta les mains à son visage pour laisser échapper sa tristesse, sa haine et sa colère. La mère du défunt s'approcha alors de la jeune femme et pris doucement sa main dans la sienne.

    «Alors vous n'étiez pas au courant ...?  »
    «Non je n'en savais rien ... Je n'ai pas souhaité ce mariage ... A vrai dire je n'ai pas souhaiter cette vie . Mon coeur à toujours été à votre fils. »

    Doucement elle se permise de prendre la femme dans ses bras pour partager la peine de la perte de son fils, de la perte de son amour.
    Sa vie ne serait plus la même désormais elle n'avait plus de but, plus d'attache. Son seul but était de retrouver cet homme et de l'aimer à nouveau mais maintenant qu'il n'était plus là il n'y avait en son esprit que le mot POUVOIR;
    Elle laissa une coquète sommes d'argent à la famille du défunt cela n'estomperait pas leur chagrin mais ils en avaient besoin. Elle se promise de toujours répondre présente à leur bon vouloir. C'était des gens biens elle le savait parfaitement.

    Elle ressortit alors du magasin après avoir repris bonne forme afin de paraitre correctement au reste du peuple. Elle continua alors sa promenade dans les rues de Port Real mais elle ne souriait plus, elle ne riait plus ... son coeur se brisa à ce moment là.
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MessageSujet: Re: Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre  Icon_minitime17.10.13 23:31

Année 298 – 12ème lune – Semaine 2 – 2ème jour.

Cela faisait presque une semaine que la demeure était sans dessus dessous. Les domestiques changeaient toutes les literies, nettoyaient toute l'argenterie, tapaient les tapis, chassaient les rats, lustraient les cuivres et les dorures. Tous les jours, des chariots entiers de vivres étaient livrés et rangés dans l'immense garde-manger du sous-sol. On avait sommé Tyrion de ranger son bazars, de regrouper ses livres et ses documents dans sa bibliothèque personnelle. Plus rien ne devait traîner dans le grand salon ni dans la salle à manger. Son territoire se réduisait de jour en jour. Il s'était même fait réprimander quand il était allé choisir une bouteille de Treille Aurée la veille au soir.

Il n'était pas encore là qu'Il lui pourrissait déjà la vie. Tyrion ne se sentait plus chez lui dans cette demeure, il était chez Lui. Et pourtant, Il n'arriverait que dans une dizaine de jours encore... Et ce n'était même pas sûr qu'Il loge dans la maison familiale. Peut être préférerait-Il le Donjon Rouge... Tyrion espérait mais n'y croyait pas trop. Une nuit sur deux, Tyrion avait l'habitude de découcher. Cela serait-il encore possible après Son arrivée à Port Réal ? Le lutin avait trop pris goût à la liberté que la vie à la capital loin de la maison lui prodiguait... Et voilà que Père venait ici !

Tyrion n'avait qu'une envie : se noyer dans un tonneau de vin ou disparaître dans les bras d'une pute. Il voulait fuir ! Mais il n'avait trouvé aucune excuse pour quitter Port Réal, aucune obligation ne l'attendait ailleurs, aucun devoir ne s'imposait à lui, aucune mission pour le pauvre nain difforme. Pire ! Sa seule mission en cours lui imposait de parler à Lord Tywin ! Il s'y était engagé, il avait promis de le faire. Nombreux étaient ceux qui comptaient sur lui (bien que le soucis soit justement qu'ils n'étaient pas assez nombreux...).

A défaut de fuir la ville, Tyrion fuyait la demeure Lannister. Mais même cela lui était impossible. Il était bien obligé de rentrer au moins une fois tous les deux jours pour se changer et se laver. Et une fois Père présent, il ne pourrait encore moins se permettre ses libertés. Peut-être devrait-il mettre en place un passage secret pour quitter ces murs et y revenir discrètement... Il avait encore une semaine devant lui... Mais non, il ne le ferait pas, il le savait. Oh ! Il savait aussi qu'il ne cesserait ni de boire ni de fréquenter les bordels... Mais il était certain qu'il le payerait quotidiennement... Et un autre prix que de l'or. Ca serait des remontrances, des humiliations, des ordres...

En attendant, Tyrion fuyait ces lieux qui étaient de moins en moins les siens avec les jours qui passaient. Habillé de cuir rouge et or sans ornements superflu (pour ne pas trop attirer le brigand) et armé d'une dague à la ceinture, il arpentait les rues de la capitale. Il évitait, bien sûr, les quartiers les plus pauvres, il n'était tout de même pas suicidaire, il savait que les habitants de Port Réal n'avaient pas oublié l'entrée fracassante de Lord Lannister le dernier jour du règne d'Aerys le Fol... Mais ses pas le menaient de la place du Grand Septuaire à la guilde des Alchimistes en passant par la place Poissarde et ailleurs. Peu lui importait tant qu'il n'était pas chez lui.

Finalement, cherchant un peu d'animation pour dégriser ses pensées, il se dirigea vers le quartier marchand. Là, les Lannister étaient plutôt bien accueillis... Du moins leur bourse l'était. La rue dans laquelle il s'engagea était animée, les étals étaient pleins à craquer. A croire que toutes ces petites gens avaient fait le plein de marchandise en prévision de l'arrivée du Lord de Castral Roc et de son escorte. Les Lannister en auraient pour leur argent. Mais penser que le monde de tous ces gens tourne autours de son père, s'était prendre son cas pour une généralité et il en avait bien conscience.

Dédaignant le forgeron qui tentait de lui vendre une épée à deux mains (le prenait-on pour un imbécile?), il s'assit sur un petit banc pour regarder un garçon exécuter des acrobaties avec un singe pour mascotte. Le nain observait le numéro d'un œil connaisseur et avec un peu d'envie. Lui même avait été formé aux galipettes par son oncle et il y avait pris beaucoup de plaisir jusqu'à ce qu'on le lui interdise (« on » étant, bien évidemment, son paternel...). Il se prit à rêver de la vie qu'il aurait pu avoir si Lord Tywin n'avait pas une vision si ferme et stricte de ce que doit faire un fils de Lord. Peut-être pourrait-il, alors, s'amuser avec le gamin et son animal et faire rire les enfants. Peut être aurait-il le cœur plus léger... Sur la pierre du banc, ses doigts tapotaient dans le rythme de la danse effrénée de l’acrobate. Il aimait ce spectacle et prenait un vrai plaisir à le regarder. Il en oubliait presque la venue imminente de Lord Tywin à Port Réal.

Mais s'était sans compter sur la malveillance des gens.


Hey, le nain ! Va donc mettre la défroque du gosse et danser sur la scène, on dirait que ça te démange. Tu y seras plus à ta place que dans tes atours de noble. Tu dois avoir ça dans le sang, Lutin !

Réveillé de sa rêverie, Tyrion leva les yeux mais ne trouva pas l'auteur de ces paroles. Les passants et spectateurs étaient tournés vers lui, curieux de sa réaction. Ce n'était pas le première fois qu'on se moquait de lui et il n'avait pas grand besoin de réflexion pour réagir convenablement à ce genre de provocation. Il était néanmoins déçu parce qu'il allait devoir quitter les lieux et cet enfant agile lui avait un instant fait oublier ses tourments.

Sans un mot, il se leva donc, sauta à bas de son banc et traversa la foule de son pas dodelinant vers la scène, le gamin et son animal. Il entendait murmurer, les gens pensaient-ils donc vraiment qu'il allait se donner en spectacle ? Peut-être devrait-il le faire, cela ferait particulièrement rager Père... Et Cersei, aussi, à n'en pas douter.

Arrivé près de l’acrobate, il se rendit compte que celui-ci n'était pas aussi jeune qu'il l'avait d'abord cru. Il se tourna alors vers le public.


Mon sang est plus enclin à prendre et à distribuer l'or qu'à le quémander. Il fit une révérence. Je vous souhaite une bonne journée. Puis, se tournant vers le jeune homme. Tes gestes sont fluides, très belle représentation.

Il sorti alors la main de sa poche (et de sa bourse) et déposa dans celle du jeune homme une généreuse poignée de pièces de cuivre et d'argent avant de quitter la scène par l'arrière et de s'éloigner. Il entendait les exclamations venant de la rues. Les gens allaient sûrement le suivre, il fallait qu'il s'éclipse. Il espérait surtout que l'artiste ne serait pas ennuyé par les convoitises des spectateurs, il venait de lui laisser une petite fortune.

C'est alors, qu'en tournant au coin de la rue, il se trouva face à face avec une jeune femme et son garde du corps.
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Elisabeth Chelsted
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MessageSujet: Re: Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre  Icon_minitime18.10.13 16:29


    La démarche de la jeune noble était las mais pourtant bien élégante. Son garde du corps restait tout auprès d'elle au cas où mais respectait tout de même une certaine distance après tout elle était noble et lui pas. Bien que cela ne les empêchaient pas de prendre plaisir ensemble à l’abri des murs de la demeure de la belle cela ne devait pas se savoir où elle perdrait toute sa crédibilité.
    Alors qu'elle marchait toujours aussi souffrante suite aux aveux de la mère de son amour perdu elle entendit de la musique et des gens rires. Cela lui ferait certainement du bien de se changer les idées, les spectacles de rues étaient toujours très distrayant.

    Alors qu'elle marchait dans la ruelle marchande et qu'elle se faisait arrêter à presque tout les étales de marchandises qu'elle refusait le plus poliment du monde. Elle n'avait pas besoin de tout ce que lui proposer les gens du peuple. Elle avait les armes chez elle, le personnel et la garde. Elle avait les envies de pouvoirs et elle voyait loin. Maintenant que son but principal était anéantit par la mort elle voyait déjà le pouvoir. Et qui est le mieux placé dans le pouvoir que la famille Lannister ? Elle devait avoir un pied chez eux pour pouvoir être plus forte qu'elle ne l'était aujourd'hui. Cersei lui faisait confiance, du moins suffisamment pour la laisser pénétrer dans la demeure de sa famille. Mais elle ne lui était pas d'une grande utilités. La vie des nobles étaient simple, si vous vouliez le pouvoir alors il fallait faire une alliance. Elle avait été promise à un homme qu'elle n'appréciait pas mais elle avait eut une part de pouvoir elle faisait partit de la maison Chelsted elle était respectait et aimait pour cela.

    C'est perdu sans ses pensées que la jeune femme continuait à marcher dans la grande ruelle, ne regardant pas même où elle allait. Un petit sourire nouveau avait plus place sur ses lèvres pulpeuses. Elle avait un nouveau but. Elle devait rencontrer les Lannisters ... Elle devait rencontrer LE Lannister ... Qu'entendait elle par là ? Mais personne d'autre que le père, c'était lui qui contrôlait la famille elle le savait que trop bien tout comme le reste du peuple.
    Comme si la providence était à ses cotés c'est alors qu'elle allait tourner dans la rue des festivités qu'elle se retrouva nez à nez - Enfin si l'on pouvait le dire - avec Tyrion Lannister. Tyrion était loin d'être le plus séduisant des Lannister. Il était nain, alcoolique et allait de bordel en bordel . Sa réputation n'était plus à faire. Néanmoins Elisabeth fit une courbette polie et respectueuse face à l'homme. Elle avait toujours respectait cet homme. Pourquoi ? Et bien car il était peut être bien lais mais il avait une chose que peu de personne pouvait se venter d'avoir ... il était très intelligent. De sa voix douce et de son sourire emplis de charme elle s'exprima.

    - Lord Lannister. C'est un honneur de vous croiser en ces lieux. Vous souvenez vous de moi ? Je suis venue à la petite fête organiser par votre soeur ... Elisabeth Chelsted. se présenta t'elle avait toute la douceur et l'élégance possible. Tout comme l'homme face à elle sa réputation n'était plus à faire .. Une fille de marchants se retrouvant marié à un homme riche qui par le plus grand des hasard fut retrouvé mort ... Beaucoup disait que ce n'était autre que la jeune femme qui avait fait demander cette exécution. Mais personne n'était parvenu à le prouver alors elle restait blanche comme neige.
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MessageSujet: Re: Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre  Icon_minitime18.10.13 18:33

Sorti de ses rêveries et ramené brutalement à la réalité d'abord par les badauds puis par sa rencontre avec la jeune femme, Tyrion se composa un visage de circonstance, chassant ses pensées et ses questionnements pour paraître aussi noble et courtois que son physique le lui permettait. Il salua la jeune femme en inclinant la tête (il n'avait jamais jugé nécessaire de se plier en deux pour saluer les gens, il était déjà assez près du sol ainsi).

Lady Chelsted, comment aurais-je pu oublier une beauté telle que vous ? C'est un plaisir de vous croiser ici bien que ce soit aussi assez... inattendu.

Que faisait donc une noble dans le quartier marchand ? Les plus médisants auraient dit qu'elle opérait un retour aux sources et Tyrion ne pouvait imaginer à quel point ils auraient eu raison. Il avait entendu parler d'Elisabeth Chelsted bien avant de la rencontrer. Lord Chelsted s'était enamouré d'une fille de commerçant. Riche, certes, mais roturière tout de même. Il l'avait sortie de force de sa vie et l'avait promue à la noblesse pour son bon plaisir. Et d'aucuns disaient que cela l'avait tué... Ou plutôt que celle-là l'avait tué. Les rumeurs étant toujours fondées sur des vérités, Tyrion se méfiait de la jeune femme.

Il avait pourtant vu sa sœur sympathiser avec elle, quelques jours auparavant lors de cette fameuse fête où il s'était tourné en ridicule tellement sa confusion à l'annonce de l'arrivée de Lord Tywin à Port Réal l'avait bouleversé. Il ne doutait pas, néanmoins, que Cersei se servait d'un vice quelconque de la jeune femme pour obtenir ce qui l'intéressait d'elle. Sa chère sœur avait toujours été ainsi. Et à entendre les paroles utilisées par la jeune noble pour s'adresser à elle, il n'était pas difficile de comprendre quel était ce vice. Il n'y avait qu'un seul Lord Lannister à Westeros et Tyrion n'était pas celui-là. Déjà ceux qui lui donnaient du Lord Tyrion se voulaient flatteurs mais l'appeler du titre de son père était particulièrement peu discret. Cette femme souhaitait être bien vue des Lions à n'en pas douter. Marchande, elle était riche et belle (impossible de le nier). Elle avait obtenu la noblesse. Maintenant libérée de son mari et certainement un bon parti, que pouvait-elle souhaiter de plus ? L'influence.

Elisabeth Chelsted était une ambitieuse. Tyrion Lannister, lui, n'avait qu'une ambition : succéder à son père. Et il n'était pas particulièrement pressé. Âgé de seulement 24 ans, il avait encore suffisamment de temps devant lui pour profiter des douceurs de la vie avant d'être emprisonné dans ses obligations et de devoir se marier et se montrer aussi parfait que Lord Lannister se devait de l'être... Si jamais Lord Lannister il devenait. Son père semblait peut enclin à lui céder ce titre...

Repenser à Tywin fit passer une légère ombre sur son visage mais il se ressaisit au plus vite. Il porta un instant son attention sur la rue derrière lui. On n'entendait plus les bruits de la représentation. Soit le gamin, devenu riche, s'était éclipsé et la foule dispersée. Soit il avait été attrapé et dépouillé. Tyrion lui souhaitait sincèrement la première option. Quoi qu'il en soit, il n'avait pas particulièrement envie de revenir en arrière mais il ne pouvait décemment pas non plus laisser la jeune femme malgré la présence de son serviteur.


La place est agitée, la représentation a été perturbée. Souhaitez vous que je vous accompagne par un autre chemin jusqu'à votre destination ou votre carrosse ? Vous n'êtes pas venue à pied, tout de même ?

Et voilà, il se trouvait dans LA situation qu'il détestait. Comment accompagner une dame sans pouvoir lui proposer son bras ? Il n'allait tout de même pas offrir son épaule ! Il garda sa frustration par devers lui et indiqua d'un geste quelque peu cérémonieux l'autre direction, celle qui permettait d'éviter la place où s'était tenue la scène du jeune accrobate.
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MessageSujet: Re: Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre Le passé peut parfois se montrer douloureux - Libre  Icon_minitime

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